Title: S
1 2Déroulement de la formation
Formation sur 2 jours Jour 1 Module 1 Module
2 Jour 2 Module 3 Module 4 Déroulement d'une
journée 9h début de la formation 12h
14h pause déjeuner 17h fin de la formation
3Module 1 Rôle économique du CE
Sommaire
- les consultations obligatoires
- Consultations / Informations
- Les différences
- Lexercice du rôle économique
- Le budget de fonctionnement
- Les moyens du comité
- Le recours aux missions de conseil
- Les clignotants à surveiller
- Connaître les comptes de lentreprise
- Les grands principes comptables
- Obligations comptables et fiscales
- Que comprennent les comptes annuels de
lentreprise ?
4Les consultations obligatoires
Daprès larticle L 432-1 du Code du Travail
Le Comité dentreprise est obligatoirement
informé et consulté sur les questions intéressant
lorganisation, la gestion et la marche générale
de lentreprise et, notamment, sur les mesures de
nature à affecter le volume ou la structure des
effectifs, la durée du travail, les conditions
demploi, de travail et de formation
professionnelle du personnel.
5Information et consultation
Consulté
- La consultation est définie par larticle L 431-5
du code du travail, loi ayant consacré le rôle
consultatif reconnu du CE - Décision de lemployeur après un avis du CE
- ? Pour formuler un avis motivé, le comité doit
disposer - dinformations écrites,
- dun délai dexamen suffisant,
- dune réponse motivée.
- avis ? veto,
- la consultation réelle discussion,
- le pouvoir de décision est conservé par
lemployeur - Le CE
- reçoit des informations ponctuelles,
- ne joue aucun rôle,
- est devant le fait accompli.
Informé
6Information et consultation
- Linformation du CE
- Quantitative
- Évolution des commandes,
- Comptes annuels,
- Bilan social,
- Situation de lemploi.
- Qualitative
- Rapport sur lactivité de lentreprise,
- Bilan de formation et orientations de lannée
suivante.
- La consultation du CE
- Durcissement de la jurisprudence en faveur dun
renforcement du pouvoir du Comité en tant
quorgane de contrôle, - Domaines de consultation définis par la loi
- Licenciements,
- Plans sociaux,
- Restructurations,
- Plans de formation,
- Durée de travail,
- Conditions de travail.
7Les consultations obligatoires
- Dans le domaine économique et financier
- En matière de gestion
- Lemployeur doit consulter le Comité dès lors
quil envisage de prendre une décision qui nest
ni ponctuelle ni individuelle et qui va au delà
dune simple mesure dadministration ou
dapplication. - Lemployeur doit fournir régulièrement des
informations, et notamment - lensemble des documents transmis à lassemblée
générale des actionnaires ou des associés, - le rapport du (ou des) commissaire(s) aux
comptes, - En matière dorganisation juridique
- Lors de prise de participation de lentreprise
dans une autre société, - Lors de prise de participation dune autre
société dans lentreprise, - Lors de cessions ou dacquisitions de filiales,
- Lors de cessions dactions ou de parts,
- Lors dOPA ou dOPE,
- Lors dannonces publiques,
- Lors dopérations de concentration.
- En matière dorganisation économique.
8Les consultations obligatoires
- Dans le domaine social
- En matière de conditions de travail
- le CE dispose dun pouvoir dinitiative et de
proposition, - En matière de recrutement,
- En matière de durée de travail
- la consultation est obligatoire pour tout projet
collectif relatif à la durée et laménagement du
temps de travail, - En matière de formation,
- En matière dapprentissage,
- En matière dhygiène et sécurité,
- En matière de salaire,
- En matière dépargne salariale,
- Le bilan social ( 300 salariés) ou rapport
unique permet dinformer le CE dans ce domaine
9Lexercice du rôle économique
10Le budget de fonctionnement Bien connaître ses
droits
- Sinformer
- Acquérir les ouvrages de base ,
- Sabonner à des revues spécialisées utiles à
lactivité économique et professionnelle du CE, - Financer des campagnes dinformation en direction
du personnel (sondages, éditions de revues, ), - Compenser la perte de salaire dun élu
ponctuellement affecté à lexécution dune étude
(non liée aux œuvres sociales) à condition que le
temps passé ne soit pas imputé sur le crédit
dheures. - Se former
- Stage légal de formation économique des élus,
- Peut-être renouvelé après deux mandats,
consécutifs ou non. - Recourir à des experts spécialisés
- Prendre un abonnement auprès de prestataires
spécialisés, - Rémunérer un expert libre (juriste, ergonome,
économiste, expert-comptable, ingénieur, ), - dont la mission est définie par le CE,
- dont laccès aux documents est limité à ceux
détenus par le CE, sauf accord de la direction. - Embaucher du personnel permanent ou temporaire
pour faire des études économiques pour son
compte. - Le comité décide seul de lutilisation du budget.
En cas de décision importante en la matière,
lensemble des élus titulaires votent en séance
plénière.
11Les moyens du comité Obtenir les informations
- Lordre du jour du Comité
- Établi conjointement par lemployeur et le
secrétaire du Comité mettre les points à
lordre du jour si le chef dentreprise ne le
fait pas spontanément. - Informations incomplètes, défaut de consultation
- Délit dentrave pénal -gt poursuite en
correctionnelle - Échange dinformations
- Recueillir un maximum dinformations auprès des
salariés sur la vie des services et des
différents sites
12Recours à l'assistance d'un Expert-comptable
choisi par le C.E
13Le recours à lassistance par un expert
- Difficultés à comprendre ou analyser les
informations reçues ? - Recours à un expert-comptable pour lexamen des
comptes annuels et des comptes prévisionnels - Nommé par le Comité
- Rémunéré par lentreprise
- Intérêts
- Analyse globale (économique, financière et
sociale) de la situation de lentreprise sur 4
années - Lentreprise sur son marché (étude sectorielle)
- Lévolution et la stratégie du groupe
- Analyse des prévisions
- Accès à linformation plus large que celui du
Comité
14Les différentes possibilités de recours aux
experts
Experts Comptables
- les missions légales (rémunérées par
lentreprise) - Lexamen des comptes annuels (article L 434-6 du
code du travail), - Lexamen des comptes prévisionnels (article L
434-4 et L 434-6 du code du travail), - La mise en œuvre de la procédure dalerte
(article L 432-5 du code du travail), - L'assistance en cas de licenciements économiques,
dans le cadre du Livre III Plan de Sauvegarde
de lEmploi (article L 321-2 et s du Code du
travail), - Lexamen du calcul et de la gestion de la
participation. - missions rémunérées par le budget de
fonctionnement - (Larticle L 434-6 du code du travail autorise
le CE à se faire assister par tout expert
rémunéré par ses soins pour la préparations de
ses travaux) - Expert-comptable,
- Ergonome,
- Économiste,
Experts libres
- Juriste spécialisé,
- Ingénieur,
- Expert financier, etc
15Lexamen des comptes annuelsArticle L 434-6 du
code du travail
- Le recours à un expert-comptable est un droit.
- Cet examen permet de mettre en évidence des
éléments tels que - Lévolution du secteur,
- Analyse de lenvironnement, étude du marché,
- Analyse des clients, des concurrents et des
produits, - Lactivité,
- Analyse détaillée du chiffre daffaires,
- Étude des marges par produit,
- Prix de transfert,
- La rentabilité,
- Étude de la valeur ajoutée au résultat net,
- Évolution de la rentabilité économique,
- La structure financière,
- Santé financière,
- Formation de la trésorerie.
- mais également de connaître les arbitrages
réalisés entre le personnel propre et la
sous-traitance - Évolution des charges de personnel et des charges
dintérim, - Étude du bilan social.
16Lexamen des comptes prévisionnelsArticle L
434-4 et 434-6 du code du travail
- Cette assistance est légalement prévue pour les
entreprises comptant plus de 300 salariés ou
réalisant plus de 18 M de chiffre daffaires, - Le recours à un expert-comptable peut avoir lieu
2 fois par an, sur les comptes prévisionnels
initiaux et les comptes prévisionnels révisés, - Les entreprises ont lobligation de fournir une
situation de lactif réalisable et disponible et
du passif exigible, un compte de résultat
prévisionnel, un tableau de financement et un
plan de financement, - Cet examen permet danalyser
- Lactivité et la rentabilité
- Perspectives économiques de lentreprise pour
lannée à venir, - Le financement,
- Emploi et ressources financières,
- Investissements,
- Plan de financement,
- Ainsi que les arbitrages prévus entre le
personnel propre et la sous-traitance - Prévisions en matière demploi,
- Actions de prévention et formation,
- Mais également les modifications de la stratégie
groupe, et ses conséquences économiques et
sociales.
17La procédure dalerteArticle L 432-5 du code du
travail
- Lorsque le CE a connaissance de faits de nature
à affecter de manière préoccupante la situation
économique de lentreprise, il peut demander à
lemployeur de lui fournir des explications. - Lemployeur doit répondre aux questions posées
par le C.E lors de la séance suivante du Comité. - Le CE peut déclencher la procédure dalerte, dans
la limite dune fois par an.
18Le projet de restructuration et les solutions
alternativesArticle L 432-1 et L 321-2 et s du
code du travail
- Distinction entre
- La consultation sur lintention de licencier
projet de restructuration inscrit à larticle L
432-1 du code du travail (ou livre IV), - La consultation sur le traitement social des
licenciements projet de critères pour lordre
des licenciements, de calendrier prévisionnel et
de mesures sociales du Plan de Sauvegarde de
lEmploi inscrit à larticle L 321-2 et s du code
du travail (ou Livre III). - La loi de modernisation sociale (LMS) du 17
janvier 2002 permettait - de dissocier les deux procédures et de les mettre
en œuvre lune après lautre (Livre IV, puis
Livre III), - une consultation du Comité dentreprise sur les
deux projets, - la nomination dun expert-comptable (mission
légale) sur chaque projet (Livre IV, puis Livre
III). - Modifications adoptées le 3 janvier 2003 portant
sur la suspension de 11 dispositions de la LMS - Le projet de restructuration (Livre IV) et le
plan de sauvegarde de lemploi (Livre III)
peuvent seffectuer en parallèle. - Le CE na plus la possibilité davoir recours à
un expert-comptable (mission légale) dans le
cadre du Livre IV sauf accords particuliers. - Suspension de 18 mois, destinée à mettre en place
un accord collectif entre les parties en
présence, elle est prolongée de 6 mois (jusquau
3 janvier 2005) pour permettre aux partenaires
sociaux de faire aboutir leurs négociations.
19La procédure du Livre IIIArticle L 321-2 et s du
code du travail
20Les clignotants de lentreprise à surveiller
21Les clignotants généraux
- Certains éléments sont à surveiller. Ils doivent
attirer lattention des élus sur des difficultés
actuelles ou prévisibles de lentreprise - Comment se porte le marché ?
- Lentreprise fait-elle mieux ou moins bien que le
marché ? Gagne-t-elle ou perd-elle des parts de
marché ? - Comment se porte le Groupe ? Quelle est sa
stratégie dacquisitions ou de cessions
dactivités ? Qui sont les actionnaires et quels
sont leurs objectifs ?
22Les clignotants généraux
- Ses produits arrivent-ils en fin de vie ?
Crée-t-elle de nouveaux produits ? - Lentreprise fait-elle appel à des prestataires
extérieurs ? - Existe-t-il des signes de sous-activité
non-utilisation des capacités de production,
non-remplacement du personnel quittant
lentreprise, chômage partiel ? - Comment évolue le carnet de commandes ?
23Les clignotants généraux
- Lentreprise investit-elle régulièrement et
suffisamment ? - En recherche et en développement
- Dans loutil de travail
- Dans la formation des personnels (notamment
adaptation à de nouvelles techniques) - Comment évoluent les effectifs (par service) ?
- Lentreprise devient-elle prudente en matière
dembauches et recourt-elle de plus en plus à la
flexibilité et aux emplois précaires (CDD,
intérim, sous-traitance) ?
24Quelques indicateurs à suivreLes indicateurs de
rentabilité
- Évolution du chiffre daffaires et des marges
- Évolution des résultats liés à lactivité
(résultats dexploitation) - Le seuil de rentabilité est-il atteint (la
production doit permettre de couvrir les coûts
fixes et les coûts variables) ? - Poids des charges financières et exceptionnelles
- Perspectives annoncées par le chef dentreprise
25Quelques indicateurs à suivreLes indicateurs de
liquidité
- Évolution de la situation financière
- Capitaux propres
- Endettement
- Délais de paiement
- Trésorerie
- Incidents de paiement
26Connaître les comptes de lentreprise les grand
principes comptables
27Transcription monétaire des flux de lentreprise
28Que comprennent les comptes annuels ?
- Le compte de résultat image de lactivité
- Les notions de charges et de produits
- Les différents niveaux de résultat
- Le bilan image de la situation financière
- Notions de financement, de dettes passif
- Notions dinvestissements, de créances actif
- Notions de trésorerie
- Lannexe
- Règles méthodes utilisées
- Détails des amortissements, provisions, etc.
- Liens entre compte de résultat et bilan
- Résultat
- Produits et créances - Charges et dettes
29Le Compte de résultat
- Film des opérations de lexercice
- Résultat Produits Charges
- Différence entre exploitation et
trésorerie (produits non encaissés et charges
non décaissées) - Différence entre charges et immobilisations (noti
on de consommation dans lexercice) - Bénéfice/profit et Perte/déficit
30Le bilan
- Photographie à un moment donné du patrimoine de
lentreprise - Obligation de date fin dexercice
- Arrêté des comptes inventaire du patrimoine
- Actif biens
- Passif dettes
- Engagements hors bilan
31Les grandes masses de lactif du bilan
- Actif immobilisé ou emplois stables
- Immobilisations incorporelles
- Immobilisations corporelles
- Immobilisations financières
- Amortissements et provisions
- Actif circulant
- Stocks (valeurs dexploitation)
- Créances
- Trésorerie
32Les grandes masses du passif du Bilan
- Capitaux permanents ou ressources stables
- Capitaux propres
- Amortissements provisions
- Dettes bancaires (gt 1 an)
- Comptes courants
- Passif exigible à court terme ou dettes
circulantes - Fournisseurs
- Personnel et organismes sociaux
- Créditeurs divers
- Concours bancaires
33Annexe
- Commentaires textuels des comptes
- Immobilisations et amortissements
- Provisions
- Valorisation des stocks
- Détails et échéances des créances et dettes
- Détails de certains postes
- Engagements Hors bilan
34Le bilan social
- Évolution des effectifs,
- Effectifs moyens mensuels,
- Effectifs au 31 décembre,
- Pyramide des âges,
- Ancienneté,
- Formation,
- Les catégories bénéficiaires,
- La part de la masse salariale consacrée,
- Évolution des rémunérations moyennes,
- Rapportées aux effectifs,
- Par catégories socioprofessionnelles,
- Absentéisme,
35Module 2 la Compréhension des comptes de
l'entreprise le Compte de résultat
- Revue des principaux postes du compte de résultat
- Les produits d'exploitation
- Les charges financières
- Les produits financiers
- Les charges financières
- Les produits exceptionnels
- Les charges exceptionnelles
- Analyse du compte de résultat les soldes
intermédiaires de gestion - La production de l'exercice et de la marge
commerciale - La marge brute globale
- La valeur ajoutée
- L'excédent brut d'exploitation
- Le résultat d'exploitation
- Le résultat courant avant impôts
- Le résultat exceptionnel
- Le résultat net de l'exercice
Sommaire
36Module 3 la Compréhension des comptes de
l'entreprise le Bilan
Sommaire
- Revue des principaux postes du bilan
- L'actif du bilan
- Le passif du bilan
- L'analyse du bilan la structure financière
- Le fonds de roulement
- Le besoin en fonds de roulement (BFR)
- La trésorerie
37Le bilan traditionnel repose sur la distinction
entre le cycle long et le cycle court.
- La figure ci-contre vous présente les 4 grandes
masses qui partagent le bilan - 2 d'entre elles correspondent aux cycles longs
les ressources stables et les emplois durables. - Les 2 autres correspondent au cycle
d'exploitation les actifs circulant et les
dettes circulantes. - Les ressources stables résultent des décisions de
financement ayant engagé l'entreprise à long
terme et comprennent - Les ressources propres (capitaux propres,
amortissements, provisions), - Les dettes financières à plus d'un an.
- Elles figurent en haut du passif du bilan.
- Les emplois stables résultent des décisions
d'investissements. Ils correspondent à l'actif
immobilisé brut et figurent en haut de l'actif du
bilan. - Les éléments circulants résultent du cycle
d'exploitation. On distingue parmi eux - L'actif circulant (montant net des stocks,
créances et disponibilités), - Les dettes du passif qui ne sont pas financières
(dettes fournisseurs, dettes diverses), ainsi que
les dettes financières à moins d'un an. On peut
éventuellement les qualifier de dettes
circulantes en l'absence de dénomination
officielle.
38La formule Fonds de roulement Ressources
stables Emplois stablesmet en évidence la
stabilité du fonds de roulement
- Les emplois durables, notamment les actifs
39L'ajustement entre le fonds de roulement et le
besoin en fonds de roulement
Cas où le fonds de roulement est supérieur au
besoin en fonds de roulement
Cas où le fonds de roulement est inférieur au
besoin en fonds de roulement
40Module 4 les Normes IFRS
Sommaire
- Cadre conceptuel
- Panorama des Normes IAS / IFRS
- Impacts des normes IAS / IFRS
41Normes IAS
42Un référentiel comptable international une
nécessite, une solution
Répondre à la demande des utilisateurs des états
financiers
- La mondialisation croissante de léconomie se
traduit par deux faits importants - un nombre croissant de multinationales,
- une globalisation accrue des marchés de capitaux
qui se concurrencent pour répondre aux besoins de
capital des sociétés implantées dans plusieurs
pays. - Afin de communiquer avec les investisseurs,
clients et fournisseurs locaux et être
introduites sur les bourses étrangères, les
sociétés qui évoluent dans un cadre multinational
sont obligées détablir plusieurs séries de
comptes conformément à plusieurs référentiels. - Ces deux termes recouvrent des concepts
différents. - Harmonisation est le terme consacré en
comptabilité internationale pour accorder entre
elles les réglementations comptables nationales
en réduisant leurs différences. - Normalisation implique luniformisation ou
standardisation des règles comptables.
Une solution pour garantir lharmonisation et la
normalisation des comptes les normes IAS
43Préambule la reforme de la réglementation
comptable
- Cette loi portant réforme de la réglementation
comptable a donné lieu à la réécriture du Plan
Comptable Général (PCG) et à une nouvelle
méthodologie des comptes consolidés. Ses
principales implications sont les suivantes - institution dun Comité de la Réglementation
Comptable (CRC) chargé dadopter les règlements
au vu des recommandations ou après avis du
Conseil National de la Comptabilité (CNC), - présentation dun seul jeu de comptes pour les
sociétés cotées, selon les normes de lIASC dans
les conditions fixées par le CRC en accord avec
les dispositions communautaires européennes, - abandon implicite de la présentation des comptes
en US GAAP au profit des normes IAS pour les
sociétés cotées induit par lobligation de
traduire les règles internationales en français.
Loi du 6 avril 1998
Principes comptables selon le PCG annexé au
règlement 99-03 du 29 avril 1999.
44Impact des normes IAS sur les comptes consolidés
- De nouvelles règles et méthodes applicables aux
comptes consolidés ont fait lobjet du Règlement
99-02 du 29 avril 1999, homologué par larrêté du
22 juin 1999. - La méthodologie des comptes consolidés selon le
Règlement 99-02 du CRC constitue une dérogation à
lapplication des règles du PCG aux comptes
consolidés et donne les moyens aux sociétés
françaises de présenter leurs comptes consolidés
selon des règles proches de celles en vigueur au
niveau international. - Elle est largement inspirée par les normes IAS,
même si quelques divergences subsistent avec ces
dernières. - Le Règlement CRC 99-02
- intègre le principe de prééminence du fond sur la
forme, celui de la juste valeur, - adopte les règles internationales en vigueur dans
le référentiel de lIAS telles que celles
concernant les impôts différés, les contrats à
long terme, le crédit-bail, , - propose des nouveaux modèles détats de synthèses
et exige une plus grande information à fournir en
annexe (résultats par action, information
sectorielle, tableau des flux de trésorerie,
méthodes préférentielles non appliquées, ).
45Les textes régissant les normes IAS/IFRS
- LIASC - International Accounting Standards
Committee (Comité des Normes Internationales)
créé en 1973 avait pour vocation de mettre en
œuvre des standards comptables de base qui
seraient acceptées dans le monde entier. LIASC
est lancêtre de lIASB. - LIASB - International Accounting Standards
Board (Organisation des Normes Comptables
Internationales) - est lorgane chargé délaborer
le référentiel des normes comptables
internationales. - Normes IAS - International Accounting Standard
(Normes Comptables Internationales). - Les normes IAS/IFRS (International Federation
Reporting Standard) ont été adoptées par le
Comité de la Réglementation Comptable Européen le
16 juillet 2003. - Le champ dapplication des normes comptables
internationales introduites dépend - de leur ratification par la Commission
européenne, - des modifications actuellement apportées par
lIASB à ces normes - Le règlement portant adoption des IFRS a été
publié au Journal Officiel de lUnion Européenne
(JOUE) le 13 octobre 2003.
46Publication en IFRS des comptes consolidés des
sociétés cotées européennes à compter du 1er
janvier 2005
- Pour être applicables dans lUnion, les normes
définies par lIASB doivent suivre une procédure
précise. - Elles doivent être examinées par le Comité
européen de réglementation comptable CRC et par
lEFRAG (European Financial Reporting Advisory
Group), avant dêtre approuvées par la
Commission, et enfin dêtre publiées au Journal
officiel des Communautés européennes dans la
langue de chaque État membre. - A compter du 1er janvier 2005, les 25 États
membres de lUnion européenne devront publier
leurs comptes consolidés des sociétés cotées
conformément aux normes comptables
internationales (IFRS) et non plus selon les
principes comptables nationaux. Mais, en plus,
pour quune comparaison puisse être établie, les
comptes 2004 eux-mêmes devront être retraités en
IFRS. - En France, pendant une période de transition de
trois années, deux référentiels vont coexister
les IFRS, obligatoires, pour les comptes
consolidés des sociétés cotées (et pour les non
cotées qui lauront choisi), et le régime
traditionnel pour les autres entreprises.
47Objectifs des normes IAS/IFRS
- Les normes sont en constante évolution. LIASB
continue son travail de normalisation.
Initialement, 45 normes ont été publiées - IAS 1 à 41 certaines ayant été annulées ou
remplacées et - IFRS 1 à 5.
- A ces normes, doivent être ajoutées les
interprétations, dénommées SIC, qui ont pu en
être faites. - Les normes IAS représentent 34 normes
internationales basées sur un ensemble de
principes tels que la juste valeur (fair
value), la gestion positive des risques ou le
principe de prudence. - Les entreprises devant adoptées les normes
IAS/IFRS sont les entreprises cotées en bourse.
Une exemption est possible, si les comptabilités
sont déjà standarisées sur des normes
équivalentes (US GAAP). - Objectifs de ladoption des normes comptables
internationales - meilleure évaluation de la valeur réelle dune
entreprise par rapport à sa valeur de marché, - meilleure gestion des risques,
- amélioration de la comparabilité des résultats en
terme de valeur, mais aussi de performance, - augmentation de la transparence,
- amélioration de protection des investisseurs en
donnant une meilleure visibilité sur les
entreprises et leurs enjeux, - facilité les transactions et opérations
transfrontalières par ladoption de normes
mondialement reconnues, - préalable à lunification des marchés de
capitaux.
48Normes IAS
- Nouvelle réglementation à compter du 1er janvier
2005
49Nouvelle définition dun actif, qui découle des
normes IFRS
Les travaux de convergence des règles comptables
françaises vers les normes IFRS vont se
concrétiser par lentrée en vigueur, pour les
exercices ouverts à compter du 1er janvier 2005,
du volet actifs de la réforme Définition
dun actif Un actif est un élément identifiable
du patrimoine de lentreprise ayant une valeur
positive pour lentité, cest-à-dire un élément
générant une ressource que lentité contrôle du
fait dévènements passés et dont elle attend des
avantages économiques futurs. CONSEQUENCES
Cette nouvelle définition induit des changements
des méthodes comptables
Règlement 02.10
50Synthèse des principales évolutions à compter du
1er janvier 2005
- Le contrôle de la ressource devient l'élément clé
de la constatation d'un actif il ne se confond
pas avec le droit de propriété. - Pour répondre à la définition d'un actif,
l'entreprise doit en attendre des flux
économiques futurs, c'est-à-dire des flux de
trésorerie. - Le caractère identifiable d'une immobilisation
incorporelle (condition nécessaire pour
reconnaître un actif) peut résulter du caractère
séparable de l'immobilisation par rapport aux
autres activités de l'entreprise ou d'un droit
légal ou contractuel. - Bien que ne répondant pas à la définition d'un
actif, peuvent toujours être comptabilisés comme
tels - les écarts de conversion-actif
- les frais de constitution, de transformation et
de premier établissement. - Suppression des postes de charges différées et de
charges à étaler
51Charges à répartir établissement du bilan
douverture 2005
- Les charges à répartir nétant pas une ressource
pour lentreprise, elles ne doivent plus
apparaître au bilan. - Ecritures Ce changement comptable doit être
imputé sur les capitaux propres au niveau du
report à nouveau. - Risque Limputation sur les capitaux propres
peut entraîner un risque non négligeable pour les
entreprises, les capitaux propres pouvant ainsi
mécaniquement devenir inférieurs à 50 du
capital social. - Impact fiscal Il ny a aucun impact fiscal
puisque les charges doivent être déduites au
cours de lannée où cette charge est engagée. - Cependant, 4 exceptions existent
- Frais détablissement
- Frais dacquisition dimmobilisation
- Frais de RD
- Frais démission demprunt
- Ainsi, pour tenir compte des incidences fiscales,
les charges à répartir ne seront pas directement
imputés sur les capitaux propres. Lannulation de
ses charges se fera par la contrepartie dune
dotation exceptionnelle aux amortissements
(compte 687).
52Comptabilisation à compter du 1er janvier 2005
des frais détablissement
- A partir du 1er janvier 2005, le règlement 02.10
et lavis du 25 octobre 2004 fixent le sort de
ces frais détablissement comme suit - Frais de constitution et de 1er établissement
la méthode préférentielle est limputation sur le
résultat - Frais liés au capital social (réduction ou
augmentation) la méthode préférentielle est
limputation sur la prime démission.
53Méthode dévaluation dun actif à la date
dentrée dans le patrimoine
- Le seul changement est la définition du coût
dachat - Prix dachat RRRO escompte de règlement
- Droits de douane, TVA non récupérable
- Frais dinstallation, de transport et de
manutention - Frais dacquisition dimmobilisation (commissions
payées, honoraires, ) - Coût de démantèlement et de démolition
- Coûts des emprunts
- Synthèse des principales évolutions
- Déduction des escomptes de règlement du coût
d'entrée d'une immobilisation. - Incorporation du coût de démantèlement dans le
coût d'entrée d'une immobilisation. - Exclusion des coûts accessoires indirects de la
valeur d'entrée d'une immobilisation. - Dans les comptes individuels, possibilité
d'inclure les droits de mutation, honoraires ou
commissions et frais d'actes liés à l'acquisition
dans le coût d'acquisition de l'immobilisation
(le traitement alternatif est la constatation en
charges de ces dépenses). Dans les comptes
consolidés, inclusion obligatoire de ces frais. - Possibilité d'utilisation du taux de couverture
pour la conversion du coût d'une immobilisation
acquise en devise étrangère.
54 à la clôture de lexercice
Nouvelle définition les biens inscrits à
lactif doivent être évalués à leur valeur
actuelle (avant VNC). Conséquence à la date
de clôture il faut effectué un rapprochement
entre la valeur actuelle et la VNC. Si VNC gt VA,
alors il faut constituer une dépréciation.
Précision si cette dépréciation est jugée
irréversible, il faudra modifier la base
amortissable et établir un nouveau plan
damortissement sur la période restant à amortir.
- Synthèse des principales évolutions
- Tous les actifs, même ceux amortis, peuvent être
dépréciés. - Il faut désormais vérifier, à la clôture de
lexercice, sil existe un indice de perte de
valeur. - Sil existe un tel indice, il sera nécessaire de
calculer la valeur vénale et la valeur dusage
pour déterminer la dépréciation. - La perte de valeur est à constater en
dépréciation et non pas en amortissement
exceptionnel.
55 et méthode damortissement
- Nouvelle définition du calcul de la base
amortissable constituée par la valeur dachat
diminuée par la valeur de revente probable (
prix de cession attendu frais de
commercialisation). - Donc à lactif nous aurons un bien inscrit au
coût dachat, en revanche le plan damortissement
tiendra compte de la base amortissable. - Nouvelle définition de la durée damortissement
la durée damortissement doit être pratiquée sur
la durée de consommation des avantages
économiques attendus (avant la durée de vie).
- Synthèse des principales évolutions
- Cest désormais aux caractéristiques propres de
lentreprise quil convient de se référer pour
déterminer la durée et le mode damortissement
dune immobilisation. Ces nouvelles règles
comptables ne sont pas toujours compatibles avec
les principes fiscaux actuels de déductibilité
des amortissements. Les évolutions des textes et
de la doctrine fiscale en ce domaine sont très
attendues des entreprises. - Pour une même immobilisation, plusieurs plans
damortissement peuvent se révéler nécessaires
(ventilation de limmobilisation en composants). - La détermination de lexistence ou non dune
valeur résiduelle doit être systématiquement
envisagée. - La durée damortissement doit se référer aux
caractéristiques propres à lentreprise et non à
des durées résultant des usages. - Les causes de modification du plan
damortissement deviennent plus fréquentes
(constatation dune dépréciation, renouvellement
dun composant pour une valeur différente de
celle dorigine, ).
56Les autres évolutions
- Les immobilisations incorporelles générées en
interne Loption ouverte par le décret
comptable pour lactivation ou le traitement en
charges de lexercice est maintenue pour les
seuls frais de développement à lexclusion des
frais de recherche appliquée - suppression de la possibilité dactiver les
dépenses de recherche appliquée, - activation des frais de développement est la
méthode préférentielle, - précisions sur la distinction entre frais de
recherche et frais de développement, - interdiction dactiver les dépenses de création
interne de marques, titres de journaux, de
magazines et autres éléments similaires. - Coût dentrée dun stock la nouvelle rédaction
conserve les principes actuels, sauf pour la
déduction des escomptes du prix dacquisition et
les modalités de prise en compte des coûts
demprunts. - Biens acquis à titre gratuit lavis définit un
traitement comptable spécifique pour les biens
acquis à titre gratuit, échangés ou apportés de
façon isolée. Lactif est alors enregistré à sa
valeur vénale.
57Les autres évolutions
- Pour cette catégorie de dépenses, les entreprises
peuvent, soit constituer des provisions pour gros
entretien ou grandes révisions, soit appliquer la
méthode de comptabilisation par composants. Cette
option a été maintenue dans le PCG, alors que les
normes IFRS prévoient lapplication obligatoire
de lapproche par composant. - Le compte 1572 "provisions pour grosses
réparation" est remplacé par "provisions pour
gros entretien et grandes révisions". Ce compte
ne peut désormais être utilisé que pour
provisionner les programmes pluriannuels de gros
entretien ou de grandes révisions. - Lautre méthode de comptabilisation de ce type de
dépenses est la méthode des composants. - A linstar de la norme IAS 23, lavis du CNC
autorise 2 traitements comptabilisation des
coûts demprunt en charges ou incorporation au
coût de lactif. Loption dactivation de ces
coûts concerne tant les immobilisations
incorporelles et corporelles que les stocks, et
tant leur coût dacquisition que leur coût de
production. - Loption dactivation des coûts demprunt
concerne désormais non seulement le coût de
production de limmobilisation ou du stock, mais
aussi le coût dacquisition. - Le traitement retenu - Activation des coûts
demprunt dans le coût dentrée des actifs
éligibles ou charges est une option globale à
mentionner dans lannexe - Une modalité particulière dincorporation au coût
de lactif est prévue pour le cas où il serait
difficile didentifier quel emprunt particulier a
été contracté spécifiquement dans le but
dobtenir un actif éligible.
Les dépenses de gros entretien et grandes
révisions
Traitement du coût des emprunts
58Normes IAS
- Panorama des principales normes
59LES NORMES IAS 1 à 18
60LES NORMES IAS 19 à 30
61LES NORMES IAS 31 à 41
62IAS 1 Présentation des états financiers
- Le critère général didentification des actifs et
passifs courants est la période la plus longue
entre les 12 mois suivant la date de clôture et
le cycle normal dexploitation de lentité. - La classification dun passif en passif courant
est obligatoire dès lors quil est détenu
essentiellement à des fins de transaction et que
lentité ne détient pas de droit inconditionnel
lui permettant de différer le règlement du passif
au-delà des 12 mois suivant la date de clôture. - Présentation obligatoire sur des lignes
distinctes pour les immeubles de placement et les
actifs biologiques. - Classification des actifs et passifs dimpôts
différés en courant ou non courant devrait être
basée sur le classement de lactif ou du passif
auquel ils se rattachent. - Présentation obligatoire de la répartition du
résultat de lexercice entre la part relative aux
intérêts minoritaires et la part du groupe. - Présentation du résultat avant impôt relatif à la
sortie dactifs ou à lextinction de dettes liées
à des abandons dactivités.
Distinction au bilan entre éléments courants et
non courants
Rubriques du bilan
Rubriques du compte de résultat
63IAS 1 Présentation des états financiers
- Obligation de distinguer dans le tableau de
variation des capitaux propres (ou dans létat
des profits et pertes comptabilisés dans
lexercice) - la part attribuable au groupe de celle revenant
aux intérêts minoritaires dans le résultat de
lexercice, et - dans les éléments de produits et de charges
comptabilisés directement dans les capitaux
propres. - Communication obligatoire des dividendes (dans le
compte de résultat, dans létat de variations des
capitaux propres ou en annexe), du montant, total
et par action, des dividendes comptabilisés comme
ayant été distribués au cours de lexercice. - Information sur leffectif en fin dexercice ou
leffectif moyen en cours dexercice plus
requise, sauf pour les sociétés européennes, du
fait quelle soit exigée par les Directives
européennes.
Variation des capitaux propres
Impacts sur les informations à fournir
64IAS 2 Stocks
- Sapplique à tous les stocks qui nen sont pas
spécifiquement exclus. - Stocks exclus du champ dapplication les
travaux en cours générés par des contrats de
construction y compris les contrats directement
connexes de fournitures de services, les
instruments financiers, les actifs biologiques
liés à liés à lactivité agricole et la
production agricole au moment de la récolte - Stocks exclus uniquement du champ dapplication
des dispositions de la norme relatives à
lévaluation, inclus dans le champ dapplication
de toutes ses autres dispositions les produits
agricoles et forestiers, la production agricole
postérieure à la récolte, les minéraux et les
produits miniers si ils sont évalués à leur
valeur nette de réalisation. Et, les stocks
détenus par les courtiers ou commissaires en
marchandises sils sont évalués à leur juste
valeur nette des coûts nécessaires à la vente. - Suppression de toute possibilité dincorporation
des pertes de change dans le coût dacquisition
des stocks. - Suppression de la méthode LIFO (dernier entré
premier sorti) au profit de la méthode FIFO
(premier entré premier sorti).
Champ d'application de la norme
Coût d'acquisition et méthode de détermination
des stocks
65IAS 2 Stocks
- Précision sur la distinction entre les notions de
valeur de réalisation nette et de juste valeur
nette des coûts nécessaires à la vente. La
première valeur est spécifique à lentité et la
seconde ne lest pas, ces deux valeurs pourraient
être différentes. - La valeur de réalisation nette correspond au
montant net que lentité sattend à obtenir de la
vente des stocks dans le cours normal de
lactivité. - La juste valeur nette des coûts nécessaires à la
vente correspond au montant auquel ces stocks
pourraient être échangés sur le marché entre
acheteurs et vendeurs bien informés et
consentants. - Reprise de provision pour dépréciation des stocks
lorsque les circonstances justifiant lévaluation
des stocks en-dessous du coût nexistent plus,
mais également en cas daccroissement de la
valeur de réalisation dû à un changement de
circonstances économiques. - Montant des dépréciations des stocks
comptabilisés au cours de lexercice pour ramener
les stocks à leur valeur de réalisation nette. - Obligation de communiquer la valeur comptable des
stocks comptabilisés à leur juste valeur nette
des frais de cession.
Provision pour dépréciation des stocks
Principaux impacts sur les informations à fournir
66IAS 8 Méthodes comptables, changement
destimations comptables et erreurs
- Corrections derreurs suppression de la
possibilité de comptabiliser limpact de lerreur
en résultat, retraitement rétrospectif
obligatoire dans les premiers états financiers
publiés après la découverte de lerreur. Ainsi,
linformation comparative relative aux états
financiers est retraitée comme si lerreur
navait jamais été commise, sauf impossibilité
pratique. Même traitement pour les changements de
méthodes comptables. - Changements destimations comptables il sagit
de lajustement de la valeur dun actif ou dun
passif dû à de nouvelles informations ou de
nouveaux développements. Le changement
destimation comptable implique un changement de
la valeur comptable dun actif, passif ou élément
de capitaux propres et doit être comptabilisé par
ajustement de cette valeur comptable, au cours de
lexercice du changement. - Informations relatives aux montants des
ajustements pour chaque rubrique des états
financiers impactée. Lesdites informations ne
sont obligatoires que pour lexercice
dajustement et nont pas à être répétées dans
les états financiers suivants.
Impacts sur l'évaluation et la comptabilisation
Principaux impacts sur les informations à fournir
Les dispositions relatives aux changements de
méthodes contenues dans la norme IAS 8
sappliquent uniquement aux sociétés qui
établissent déjà leurs états financiers en IFRS,
mais en aucun cas aux premiers adoptants IFRS.
67IAS 12 Impôts sur le résultat
- Dès lors quun actif ou un passif a une valeur
fiscale différente de sa valeur comptable,
lécart est qualifié de différence temporelle et
doit donner lieu, sauf exception, à
comptabilisation dun impôt différé. Cette notion
intègre les écarts temporaires entre les bases
comptables et fiscales, mais aussi ce que la
doctrine française considère habituellement comme
constitutifs décarts latents. - Le ou les taux à retenir est celui ou ceux
résultant des textes en vigueur à la clôture de
lexercice et qui seront applicables lorsque la
différence future se réalisera. - Comptabilisation dun impôt différé considéré
comme non identifiable à la date dacquisition.
Cet actif dimpôt différé serait ultérieurement
comptabilisé en résultat consolidé, mais lécart
dacquisition ne serait corrigé de manière
rétrospective - que si lactif dimpôt différé est comptabilisé
avant expiration du délai daffectation - et si le changement de probabilité de
recouvrement de limpôt différé nest pas lié à
un événement postérieur à la date dacquisition. - Dans ce cas, limpact de cette correction
rétrospective de lécart dacquisition serait
également comptabilisé, comme par le passé, en
résultat consolidé.
Quand comptabiliser un impôt différé?
Comment évaluer les impôts différés?
Impôts différés liés à un regroupement
d'entreprises
68IAS 16 Immobilisations corporelles
- Comptabilisation obligatoire en résultat des
produits et charges liés à des activités
accessoires à la production dune immobilisation
(que ces produits et charges soient générés avant
ou pendant la période de production). - Obligation de comptabiliser et damortir de
manière séparée chaque partie de limmobilisation
dont le coût est significatif par rapport au coût
total de limmobilisation. - Pour une évaluation postérieure à la
comptabilisation initiale, utilisation du modèle
de réévaluation si la juste valeur des
immobilisations concernées peut être déterminée
de manière fiable. - Date de début de lamortissement date à
laquelle lactif est en état de fonctionner
conformément aux modalités prévues par la
direction. - Date de cessation de lamortissement date à
laquelle lactif est décomptabilisé. - Périodicité de révision des plans damortissement
au minimum à chaque clôture dexercice,
réexamen de la durée dutilité, du mode
damortissement et de la valeur résiduelle.
Impacts sur l'évaluation et la comptabilisation
Comptabilisation
Amortissement des immobilisations corporelles
69IAS 16 Immobilisations corporelles
- Obligation explicite de déterminer la date de
sortie conformément à IAS 18 (vente de biens) ou
à IAS 17 (cession-bail) et le prix de cession à
sa juste valeur. - En cas de réalisation dun profit lors de la
cession dune immobilisation corporelle,
interdiction de le classer en produits des
activités ordinaires. - Classification dun actif non courant ou groupe
dactifs en actifs (ou groupe dactifs) destinés
à être cédés lorsque la valeur nette comptable
sera principalement recouvrée par une vente ou un
échange et si tous les critères suivants sont
remplis - la direction, ayant autorité pour approuver la
vente, est engagée dans un plan de cession, - lactif (ou le groupe dactifs) est disponible
pour une cession immédiate dans son état actuel, - un programme actif de recherche dun acquéreur et
de réalisation des conditions nécessaires pour
réaliser la cession a été engagé, - la cession est hautement probable et lentreprise
sattend à ce quelle intervienne dans un délai
maximal dun an à partir de la date de classement
en actifs destinés à être cédés, - lactif (ou groupe dactifs) a été mis en vente
de manière active à un prix raisonnable par
rapport à sa juste valeur actuelle, - les actifs nécessaires à la réalisation de la
cession rendent improbables un changement
significatif du plan ou son abandon. - Les actifs destinés à être cédés sont présentés
dans une rubrique distincte au bilan.
Sortie d'immobilisations corporelles
Immobilisations corporelles destinées à être
cédées
70IAS 17 Contrats de location
- Selon les normes IFRS, un bien pris en
crédit-bail doit figurer à l'actif - Un actif est une ressource contrôlée par
lentreprise du fait dévènements passés et dont
des avantages économiques futurs sont attendus
par lentreprise. - En conséquence, au bilan du preneur, les contrats
de location-financement doivent être
comptabilisés à lactif et au passif ( 12 Norme
IFRS n 17). Ainsi le bien est enregistré à
lactif pour son prix dachat, avec pour
contrepartie un emprunt du même montant (qui
correspond au fait que le bailleur est payé sur
plusieurs années). Au niveau du compte de
résultat, la mensualité de crédit-bail est scindé
en 2 dun côté le montant correspondant à
lamortissement du bien, de lautre la part
correspondant aux intérêts sur emprunts. - Selon les textes français, le coût dun
crédit-bail figure en charges (dans le compte de
résultat). - Il existe dans les comptes sociaux, une approche
juridique du bilan. Ainsi, le principe de
régularité des comptes est mis en valeur au
détriment de la recherche de limage fidèle. - Aussi, au bilan, le bien pris en crédit-bail ne
doit pas figurer à lactif de lentreprise tant
que lutilisateur na pas levé loption dachat
(art. 331-7 et 4466162 du PCG).
Normes IFRS
Textes français
71IAS 19 Avantage aux salariés
- Lobjectif de la norme est de comptabiliser les
avantages du personnel, répartis en - Avantages court terme désignent les éléments de
salaire (y compris primes, congés payés), les
avantages en nature (voiture, logement) dont
dispose le salarié dans le délai dun an maximum
après avoir rendu un service à lentreprise, - Indemnités de fin de contrat désignent des
versements ponctuels ou récurrents sur une
période déterminée venant en compensation de la
rupture du contrat de travail avec le salarié
(retraite anticipée, licenciement, accord
contractuel, ), - Avantages postérieurs à lemploi désignent les
avantages payables postérieurement à la cessation
de lemploi (autres que les indemnités de fin de
contrat et les avantages sur capitaux propres).
Ces éléments peuvent être à la charge de
lentreprise (prestations définies) ou à la
charge dun organisme collecteur sans engagement
complémentaire de lentreprise (cotisations
définies), - Autres avantages à long terme désignent les
avantages qui ne sont pas dus intégralement dans
les douze mois suivant le service rendu.
Objectif de la norme
72IAS 19 Avantage aux salariés
Comptabilisation
- Pour les avantages court terme, les engagements
de lentreprise sont limités aux montants versés. - Pour les avantages postérieurs à lemploi à
cotisations définies, lentreprise limite ses
engagements au versement dune cotisation. - Pour les avantages postérieurs à lemploi à
prestations définies et pour les avantages à long
terme, les engagements de lentreprise sont liés
à latteinte dun montant à verser au salarié.
Lentreprise a le choix détablir une provision
dans ses comptes reflétant ses engagements
actualisés ou dexternaliser la gestion de ces
avantages par le biais par exemple dune
assurance.
73IAS 19 Avantage aux salariés
- Selon les normes IFRS, les engagements de
retraite doivent être provisionnés. - Lentreprise doit comptabiliser, non seulement,
lobligation juridique ressortant des termes
formels du régime à prestations définies, mais
aussi toute obligation implicite découlant de ses
usages (52 IAS 19). - Selon les textes français, le montant des
engagements de lentreprise en matière de
pension, de complément retraite, dindemnités et
dallocations en raison du départ à la retraite
ou avantages similaires des membres ou associés,
de son personnel et de ses mandataires sociaux
est indiqué dans lannexe. - Par ailleurs les entreprises peuvent décider
dinscrire au bilan, sous forme de provision, le
montant correspondant à tout ou partie de ces
engagements. - Mais, la comptabilisation des engagements de
retraite est la méthode préférentielle.
Les engagements de retraite
74IAS 21 Effets des variations des cours des
monnaies étrangères
- Selon les normes IFRS, les écarts de change
latents doivent être inscrits dans le résultat - Les écarts résultant du règlement déléments
monétaires doivent être comptabilisés en produits
ou en charges de lexercice. Lapproche générale
retenue est fondée sur la variation des actifs et
passifs. - Selon les textes français, seules les pertes
latentes doivent être inscrites dans le résultat - Les gains latents ninterviennent pas dans la
formation du résultat. Ils sont comptabilisés au
passif d