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j ai pris mon courage et je leur ai expliqu que vraiment j tais atteinte par le VIH ... La guerre des brevets entre Institut Pasteur (Luc Montagnier ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: De l


1
De lexpérience dagents de santé du service
étatique en besoin de création dassociation de
malades du sida en milieu urbain.
  • Par Salfo LINGANI
  • Université de Ouagadougou
  • Groupe de Recherches sur les Initiatives Locales

2
Plan de lexposé
  • I- Introduction
  • Axes de recherche
  • II- Méthodes.
  • III- Analyse
  • A- Linfirmière séropositive sous le poids des
    tensions en milieu de travail.
  • B- La pratique infirmière et linstitutionnalisati
    on de lassociation Burkinaction.
  • C- La cooptation de malades vers la trajectoire
    associative.
  • Conclusion

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I- Introduction 1
  • Problématique de la découverte du virus du sida
    Contrôle économique et politique (partage des
    dividendes 1986 et 1995) ? définition des
    produits, organisation et diffusion de la
    politique du sida dans le monde.
  • La reconnaissance au Burkina Faso, (10) cas
    repérés par lOMS en 1986 ? ? les campagnes
    dinformations contre sa propagation à travers
    des plans

4
Introduction 2
  • Lancrage institutionnel du sida se réalise en
    fonction des programmes nationaux
  • Avant 1995 trois plans nationaux (Court terme de
    1987 à 1989 et de 1990 à 1995 deux Plans à
    Moyen Terme I et II (PMT1 et PMT2)
  • Entre 1996 et 1999, extension du plan à moyen
    terme II (PPLS)
  • En 1997 7,17, sites de surveillance par OMS
  • En 2003 4,2 , EDS
  • En 2006 2,6 , SP/CNLS-IST
  • En 2007 1,6 par OMS et ONUSIDA, SP/CNLS-IST
  • SP/CNLS/IST, les Cadres Stratégiques 2001-2005
    2006-2010 et 2011-2015 ? important mouvement
    associatif début des soins médicaux en 2006,
    médias (presses écrites, phoniques et filmées),
    acteurs de la prévention (animateurs, ong, etc.)
    et agents de santé.
  • ? ministères publics (santé, action sociale et
    autres)

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Introduction 3
  • Le politique pèse de son poids (CNLS) ? en
    quelques années, le sida, controversé et négligé
    par rapport aux autres maladies, gt place ds le
    champ politique et délaboration de normes
    juridiques (arrêtés, décrets, etc.) et de lois
  • santé sexuelle,
  • code du travail, 2004 art 48, discrimination,
    conditions de travail, formation, etc. art 73,
    contrat de travail durée indéter et licencmnt
    art 80, dommages et intérêts art 96, base
    certificat med art 245, poste en fonction de la
    santé, etc.)
  • En 2000-2001, création des comités ministériel,
  • En 2002, un  arrêté  en direction des
    entreprises privées ? création du Comité-Sida,
    notamment à la Brakina comme réussite où le
    dispositif se ramifie jusquà son espace
    professionnel. Cest dans un tel contexte que les
    axes de recherches sont énoncés.
  • .

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AXES DE RECHERCHE 1
  • Le dispositif sida se déroule jusquà lespace
    professionnel mais ne couvre pas toutes les
    misères médicales et sociales engendrées par les
    faits du sida ? ? même en tant quinfirmière.
  • De lexpérience dune infirmière séropositive
    sous tensions en poste de travail, nous montrons
    comment la posture dagent de santé est
    déterminante sur le déclenchement du dispositif
    ministériel du sida.
  • Du coup de force individuel, les agents de santé
    sorganisent entre compagnons de travail
    hospitalier pour peser de leur poids collectif en
    vue darracher les ressources en rétention dans
    leur service.

7
AXES DE RECHERCHE 2
  • Leur action débouche sur la création
    dassociation Burkinaction recevant les
    séropositifs cooptés par le soignant, les
    séropositives, etc.
  • Mais comment les malades du sida arrivent dans
    lassociation ?
  • Autant de questions qui organisent notre travail

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II- QUESTIONS DE METHODES 1
  • Ce travail sappuie sur une partie des données
    qualitatives collectées entre 2006 et 2008 ?
    recherche doctorale auprès de Burkinaction,
    activité en 2002 médicale sans ARV,
    psychosociale, etc.) mais reconnaisse
    institutionnelle en 2004)
  • Un échantillon non probabiliste
  • Au total, 26 malades, des femmes en majorité,
  • Un groupe dagents de santé est aux commandes
    association
  • 1 médecin,
  • 4 infirmières et 1 infirmiers,
  • 2 agent de bureau, etc.).
  • Linfirmière séropositive est parfois citée pour
    désigner la catégorie infirmière.

9
II- QUESTIONS DE METHODES 2
  • Lieu choisi pour les entretiens individuels  
  • Le siège de lassociation
  • Le domicile des malades
  • Le lieu public (maquis, centre de santé, etc.),
  • Les services publics et privés.
  • Dautres informations ont été collectées en 2009
    et 2011
  • Autres associations mais focalisation sur
    Burkinaction (accessible, intérêt pour la
    recherche, etc.)
  • Les infirmeries des services publics et privés
  • Les comités ministériels de lutte contre le
    vih/sida (santé, éducation, travail, etc.).

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II- QUESTIONS DE METHODES 3
  • Techniques denquêtes
  • Lapproche qualitative appropriée lentretien
    semi-directif, lobservation des postes de
    travail, les notes informelles)
  • Les Outils opérationnels  guides dentretien,
    grille dobservation.
  • Pour lanonymat  La codification des prénoms par
    deux lettres attribuées de manière fictive gt
    Mais appellation particulière des infirmières
  • Nos remerciement  responsables dassociations,
    malades qui ont donné leur consentement
    denquêter sur leur vie privée et leurs
    difficultés de vivre avec le sida.
  • Difficultés (documentations, enquête hors lieu de
    travail, accès aux malades dans les
    associations).

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  • III- ANALYSE

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A- Les stigmates sous le poids des tensions en
milieu de travail 1
  • Le dispositif ministériel du sida au lieu de
    soulager, il est pesant. Mais quel parcours se
    dessine alors pour le malade au travail ?
  • ? le malade au travail négocie la répartition des
    tâches avec ses collègues mais ? un jugement sans
    expertise médicale ? soupçon sur la véracité du
    mal ? ? mérite dêtre déchargé ? (Dodier, 1986)
  • A létape chronique du mal, le malade en activité
    professionnelle semble augmenter les infidélités
    du milieu (Canguilhem 1966).

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A- Les stigmates sous le poids des tensions en
milieu de travail 2
  • Linfirmière séropositive Letou vit cette
    situation de doute avec ses collègues.
  •  Ils soupçonnaient puisque javais perdu du
    poids et javais commencé à développer de petites
    maladies.  .
  • Cette suspicion  ? ? profit dun mal imaginaire ?
    ? modification des rapports sociaux avec ses
    collègues ? ? cacher sa séropositivité à ses
    collègues de service.
  • gt Mais la perte progressive de la corpulence
    jette un discrédit sur sa volonté de dissimuler
    sa séropositivité.

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A- Les stigmates sous le poids des tensions en
milieu de travail 3
  • Or le discrédit par rapport aux  gens normaux 
    ? des stratégies pour éviter les réactions
    négatives, (Goffman,1975)
  • Mais dans notre contexte, ? ? corpulence marquée
    par linfection ? trahit le malade par
    lincapacité physique à remplir les tâches
    professionnelles ? ? une sorte de sous-homme par
    rapport à ses compagnons de travail.
  • ? ? le roulement entre un soir de travail et un
    matin ? une fatigue accumulée (Chevandier,1997)
  • Or pas de disposition de ladministration
    hospitalière en matière de diminution de la
    charge de travail sauf autorisation du chef de
    service (Desclaux, 1999).
  • gt protection juridique (code du travai, 2004)
    ? application licenciements, procès???

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A- Les stigmates sous le poids des tensions en
milieu de travail 4
  • Cas de Letou au travail hospitalier au point où
  • gt explication au chef de service
  •  fallait expliquer, selon elle, ma situation
    aux responsables du service..
  • Chaque programmation pour le travail de nuit je
    me défendais parce que ça nallait vraiment pas,
    parce que lors des gardes je suis toujours
    acculée, mouvementée car beaucoup sollicitée par
    les patients ! .
  • gt un repositionnement descendant sur le trajet
    professionnel ?? aménagement du poste
  • je faisais ce que je pouvais sans
    dérangement. 
  • Mais lévolution en crescendo de la maladie
  • gt Réduction des tâches et temps de travail 
  •  Et dès que ça ne va pas, on me dit daller me
    reposer .
  • Cet arrêt provisoire du travail pas soumis à
    lexpertise médicale ? pas réglementaire Parsons
    (1955)

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A- Les stigmates sous le poids des tensions en
milieu de travail 5
  • Agent du service étatique de la santé ? pas de
    sanction professionnelle immédiate car reprise
    des activités mais pas de protection
    institutionnelle surtout dans le privé . (Rivard,
    1992)
  • En fin de compte ? gestion continuelle de sa vie
    professionnelle (Strauss, 1992)
  • ? ? affectation de Létou dans un autre service
    plus convenable
  • après jai été mutée à un autre service quand
    ça nallait pas du tout..

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A- Les stigmates sous le poids des tensions en
milieu de travail 6
  • Letou fait recours au dispositif ministériel du
    sida.
  • ? car refus des normes dominantes gt une action
    individuelle en vue darracher les ressources du
    sida à lentourage dominant (Goffman,1975),
    (Augier et Herzlich, 1984).
  • Cette logique, Letou gt mise en marche du
    processus de soins et dappui numéraire du
    ministère de la santé.
  •  jai pris mon courage et je leur ai expliqué
    que vraiment jétais atteinte par le VIH Et
    donc je suis montée jusquau haut niveau pour
    réclamer la fiche socio-économique pour que les
    malades écrivent les noms, et cest au profit des
    séropositifs du ministère.

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A- Les stigmates sous le poids des tensions en
milieu de travail 7
  • Mais limites de son action individuelle ? ? la
    mobilisation des collègue pour une action
    collective.
  •   Il faut quon lève le voile pour quon
    aille voir qui de droit afin quon puisse nous
    aider  quel que soit alpha cest nous, il faut
    quon aille .
  • Leur action porte fruit gt plus dune centaine
    de malade gagne les ressources du sida (argent,
    actes et soins médicaux, etc.)
  • Une de ses collègues apprécie son exploit
  • La présidente parle dans les journaux. elle
    dit quand on a le sida, on doit se nourrir de
    cela pour ne pas mourir. Cela veut dire on doit
    vendre son sida pour que le sida se soigne. Si
    tu as la possibilité davoir des soins gratuits
    et tu caches ta maladie, tu vas mourir et
    détruire toute ta famille. Elle part partout et
    elle dit ce quelle veut. Elle est une femme
    formidable. (DI, Association, anvier 2007)

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A- Les stigmates sous le poids des tensions en
milieu de travail 8
  • Mais leur action ne sétend pas aux autres
    ministères
  • Au ministère de léducation du niveau primaire,
  • Un instituteur Mais je préfère payer mes
    soins au lieu de partir chaque fois au
    ministère. (EP, association, septembre2006)
  • ? Le choix opéré en direction du milieu
    associatif
  • Au ministère du travail.
  • Un responsable du comité, contrôleur du travail,
    explique le refus du dépistage au sein du
    ministère lors visites annuelles  Ce sont des
    gens qui ne sont pas prêts à exposer leur
    séropositivité au niveau du ministère (I1,
    ministère du travail, octobre, 2006)
  • gt remise en cause de lanonymat-confidentiali
    té ??? (résultat du test, liste de malades dans
    le circuit administratif, signature, réclamation
    récurrente, etc.)

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A- Les stigmates sous le poids des tensions en
milieu de travail 9
  • Ce dysfonctionnement gt cooptation de malades
    vers lassociation .
  • Les infirmeries Adja explique sa démarche 
  •  je fais tout pour quil ait confiance en moi.
    Je suis arrivée à les convaincre de faire leur
    test quils aient aussi leurs soins
    immédiatement après le dépistage. je fais
    même des visites dans le bureau pour conseiller
    la personne pour éviter quelle ne sombre pas.
    On devient des amis je pars leur rendre
    visite à la maison. (DI, Association, janvier
    2007)
  • A lissue du dépistage, gt lassociation
  • Je les mets en contact avec les membres de
    notre association et consciencieusement nous
    avons pris des malades du sida pour rendre visite
    à domicile. Déjà même quand la personne a le
    moral bas et quil rencontre quelquun qui est
    malade aussi et qui a le moral haut, ça marche
    cest comme cela. (DI, Association, janvier
    2007)
  • Mais comment le mécanisme de cette prise en
    charge associative a-t-il été mis sur pied ?

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B- La posture dinfirmière déterminante 1
  • Frustrée, Letou fait aussi recours aux
    associations  
  •  jétais découragée et déprimée. mais les
    mossis disent quand le canari deau se casse sur
    ta tête il faut accepter se baigner. Cest comme
    ça jai pris les choses en main en militant dans
    les associations. ..il ny avait pas de
    traitement, et les gens avaient peur. cest la
    mort qui nous guettait seulement ! Cest comme ça
    que je me suis engagée dans le milieu
    associatif. (OT, 2006)
  • Mais le mécanisme danonymat fait ombrage aux
    séropositifs gt  le bien-portant  occupe la
    direction politique des associations.
  • Médias se présenter comme un  bien-portant 
    pour être à labri de la discrimination sociale
  • Famille malades mis dans des coins des cours
  • Hôpital sans accompagnant gt organisation
    des séropositifs pour assister les mourants
    hospitalisé (une des motivations des 1 ères
    associations de malades sur la scène publique) (
    un responsable dassociation, PO, Aout 2003)

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B- La posture dinfirmière déterminante 2
  • Mais prise de conscience de leur nombre ?
    expression médiatique surtout depuis 2004 (TV,
    radio, journaux, etc.) et repositionnement par
    rapport au  bien-portant 
  • gt recherche de solution aux problèmes et
    tremplin politique, sociale.
  • Létou après trois associations sous la
    direction dun bien-portant sans obtenir une
    satisfaction gt création dassociation.
  • cest de façon cachée que je fréquentais les
    autres associations et jaidais en tant
    quinfirmière mais après jai compris quil
    fallait que je crée lassociation..
  • Car expérience acquise et réseau social gt
    repositionnement sur lespace public du sida.

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B- La posture dinfirmière déterminante 3
  • Lusage public de la figure séropositive pour
    linstitutionnalisation de Burkinaction
  • Lassociation réunit
  • des personnes par adhésion libre
  • légalité de droit quel que soit leur apport en
    capitaux (économique, culturel, social)
  • réaliser les activités sans recherche ni de
    partage de bénéfices ? (Laville, 1997  77)
  • gt Lobjectif théorique de Burkinaction est en
    harmonie avec le but non lucratif
  • Mais on nuancera cette théorie qui sinscrit
    simplement dans la logique des objectifs
    collectifs des associations ( Olson , 1978)
    (Crozier et Friedberg, 1977) Bourdieu, 2001
  • gt vu dans le confit de repositionnement au
    sein de lespace associatif.

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B- La posture dinfirmière déterminante 4
  • Mais sans ressources, Letou crée son association
    ?  entreprise associative  ? Car entrée en
    activité économique (Marchal, 1992). Elle se
    nourrit dencouragements
  •  Il faut se battre seulement et lassociation
    est un moyen pour nous qui sommes allés à lécole
    et qui travaillons et conscients de cela, il faut
    tout faire pour que les malades gagnent le
    minimum de soins et un lieu pour se regrouper et
    sencourager et tenir tête au sida. Nous voulons
    vivre, donc il faut quon se batte car personne
    ne viendra mettre tout ça dans nos bouches.
  • Elle affûte ses moyens 
  • médiatiques et défend publiquement sa
    séropositivité pour se positionner dans le champ
    du sida
  •  Comme je suis concernée, il faudrait que jai
    le courage de fonder une association et puis
    orienter pour que le peu de biens matériels quon
    arrive à mobiliser puissent profiter surtout à
    ceux qui sont dans le besoin, c'est-à-dire
    malade. Cest ainsi que nous avons mis cette
    association en place. (OT, 2006)

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C- La cooptation de séropositifs vers la
trajectoire associative 1
  • La catégorie féminine est la base sociale de
    lassociation, Mais comment sont-elles arrivées ?
  • par diverses voies
  • ? Le soignant comme pivot de la cooptation
    (infirmières, médecin traitant du centre de
    santé, etc.) -? effet dentraînement (57, 69 des
    26 par létou, adja espace travail, maison,
    médias ? entourage familia).
  • je suis dans la belle famille. Je ne sais pas
    sils sont informés ou pas, mais ils ont des
    soupçons. Mais de toutes les manières moi jai
    fait un témoignage à visage découvert dans les
    journaux, à la télévision, je prends mes produits
    au vu et au su de tout le monde.

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C- La cooptation de séropositifs vers la
trajectoire associative 2
  • ? Le canal des activités de dépistage dans le
    quartier populaire de lassociation (15).
  • Adja, une des responsables  actuellement il y
    a deux (2) personnes qui tapent de porte à porte
    parce quà la projection de film, les femmes ne
    sortent pas parce quelles sont sous couvert de
    leur mari. (DI, Association, janvier 2007)
  • ? Les époux des séropositives (07, 69).
  • Malades interreliés mais adhésion réflexive des
    malades par la dimension spatiale organise le
    regroupement de malades

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C- La cooptation de séropositifs vers la
trajectoire associative 3
  • La distance physique ? variable déterminante sur
    laffluence de séropositifs venus de manière
    éparse à travers la ville.
  • ? La crainte de lespace professionnelle
  •  Au service ! Pourquoi ? Non parce que mon
    collègue nest pas au courant de ma situation,
    cest se créer des problèmes. (enseignante, EF,
    janvier 2007)
  • ? La forte pression de lentourage familial et du
    voisinage (22 malades sont éloignés et 4 dans le
    quartier populaire) ----gt le malade débusqué de
    son espace privé, par exemple son quartier et sa
    famille.
  • Un agent de santé   je suis en location, cest
    difficile avec certains amis, il y a eu
    problèmes et on sest quitté car pendant les deux
    (2) mois dhospitalisation, ils disaient même
    que peut-être que jallais mourir (OB,
    septembre, 2006)

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On retiendra que 
  • ? Le dispositif sida en milieu de travail ne
    couvre pas les misères sociales engendrées par
    les faits du sida.
  • ? linaccessibilité des ressources du sida même
    en tant quinfirmière.
  • ? la soignante comme maillon dune chaîne
    dassistanat de malades qui aboutit à la création
    dassociation.
  • Mais ce regroupement
  • gt problème de mobilisation des capitaux et de
    leur distribution en fonction du primat des
    intérêts communs ou individuels ?
  • gt problème de sous-traitance avec létat ?
  • gt apport du malade dans lorganisation
    administrative du sida et au monde associatif ?

29
  • Merci pour votre attention
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