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Correction du devoir

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Correction du devoir A partir des documents vous devrez r aliser une synth se Vous savez, depuis le dernier corrig , qu une synth se doit tre organis e – PowerPoint PPT presentation

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Title: Correction du devoir


1
Correction du devoir
A partir des documents vous devrez réaliser une
synthèse
Vous savez, depuis le dernier corrigé, quune
synthèse doit être organisée (voir le dernier
corrigé en ligne).
2
CONTROLE DHISTOIRE   LA REVOLUTION INDUSTRIELLE
Document 1 Les Schneider au Creusot  En 1836,
Le Creusot fut acheté par Adolphe et Eugène
Schneider, le maître de forges Boigues et le
banquier Seillière. Eugène avait acquis une
expérience sidérurgique en suivant les cours du
Conservatoire des Arts et Métiers et en dirigeant
des forges appartenant à Neuflise dont il épousa
la petite-fille. Quant à Adolphe, il épousa la
belle-fille de Boigues. Ses appuis familiaux et
professionnels leur donnaient une solide assise
financière lorsquils reprirent Le Creusot
. Lentreprise allait profiter de la
conjoncture heureuse pour la sidérurgie que
devait provoquer la construction des chemins de
fer, des bateaux de fer, des charpentes
métalliques . Sous le Second Empire (1852
1870), Eugène Schneider fit du Creusot une usine
gigantesque, tout en étendant son pouvoir au
monde des affaires, de la finance et de la
politique. Vice-Président du Corps Législatif
(Assemblée parlementaire du Second Empire) à
partir de 1852, il accéda à la Présidence en
1867. Il était très lié avec Paulin Talbot, le
maître de P.L.M. (Compagnie ferroviaire
Paris-Lyon-Méditerranée) . Il était au Conseil
dadministration du P.L.M. et de la Société
Générale  il était régent de la Banque de
France. Sa prééminence était incontestée chez les
maîtres de forges quil regroupa en 1864 en un
organisme de défense des intérêts de la
profession, le Comité des Forges car le poids
économique du Creusot était considérable. A la
fin de lEmpire, il produisait plus de 130 000
tonnes de fonte, presque autant de fer, plus de
100 locomotives par an. Après la guerre de 1870,
sur les instances du gouvernement, Schneider se
tourna vers la fabrication de canons en acier à
linstar de Krupp Après sa mort en 1875, la
dynastie familiale se perpétua avec son fils
Henri (1841 1898), son petit-fils Eugène (1868
1942) et son arrière-petit-fils Charles (1898
1960), dernier du nom.  Patrick Verley, La
Révolution Industrielle, Paris, 1985
3
Document 2  Le Creusot vu par Guy de
Maupassant  Le ciel est bleu, tout bleu, plein
de soleil. Le train vient de passer Montchanin.
Là-bas, devant nous, un nuage sélève, tout noir,
opaque, qui semble monter de la terre, qui
obscurcit lazur clair du jour, un nuage lourd,
immobile. Cest la fumée du Creusot. On approche,
on distingue. Cent cheminées géantes vomissent
dans lair des serpents de fumée, dautres moins
hautes et haletantes crachent des haleines de
vapeur  tout cela se mêle, sétende, plane,
couvre la ville, emplit les rues, cache le ciel,
éteint le soleil. Il fait presque sombre
maintenant. Une poussière de charbon voltige,
pique les yeux, tache la peau, macule le linge.
Les maisons sont noires, comme frottées de suie,
les pavés sont noirs, les vitres poudrées de
charbon. Une odeur de cheminée, de goudron, de
houille flotte, contracte la gorge, oppresse la
poitrine, et parfois une âcre saveur de fer, de
forge, de métal brûlant, denfer ardent, coupe la
respiration, vous fait lever les yeux pour
cherche lair pur, lair libre, lair sain du
grand ciel  mais on voit planer là-haut le nuage
épais et sombre, et miroiter près de soi les
facettes menues du charbon qui voltige. Cest Le
Creusot. Un bruit sourd et continu fait trembler
la terre, un bruit fait de mille bruits, que
coupe dinstant e instant un coup formidable, un
choc ébranlant la ville entière. Entrons dans
lusine de Messieurs Schneider. Quelle féerie !
Cest le royaume du fer, où règne Sa Majesté le
Feu !  Guy de Maupassant, Au soleil, Paris, 1884
4
Document 3  La contestation du système
Schneider  Dans cette ville où les rues, les
places, les monuments, tous les édifices publics
sont la propriété de M. Schneider, dans cette
ville où lon voit les petits gamins qui se
rendent à lécole, porter le ceinturon aux armes
de M. Schneider, dans cette ville où tout
rappelle la domination du grand maître des
forges, dans cette ville où sélève le château de
la Verrerie, symbole de la domination la plus
odieuse qui soit M. Schneider, révolté de
voir que ses milliers douvriers, dans la liberté
du scrutin, lavaient battu (lors des élections
municipales de 1931, 2 opposants sont entrés au
conseil municipal), a alors chassé un certain
nombre dentre eux, pour obliger les autres à se
soumettre  il a décimé son personnel désormais
plus souple et plus bienveillant pour la
politique quil voulait faire.  Discours de Léon
Lagrange, député socialiste, 7 avril 1933
5
Document 4  Chanson éditée à loccasion du
centenaire dEugène Ier Schneider en 1905  La
grande cité ouvrière O Creusot, tu dois cette
gloire Peut enfin bénir et chanter A ton
illustre fondateur, Celui quen ce jour elle est
fière Aujourdhui chante sa
mémoire, De sentir par tous exalter. Remercie-le
avec ardeur. Frappez mon marteau
Frappez mon marteau Sur le fer bien chaud !
Sur le fer bien chaud ! De louvrier il
fut le père, Que dans tous les yeux
la joie brille, Et fit jaillir pour son bonheur
Nos cœurs battent à lunisson Des
richesses de cette terre De la chère et grande
famille Récompenses dun dur labeur !
Que tous ici nous bénissons !
6
Réalisez une synthèse à partir des documents
selon cette problématique  Quest-ce que le
système Schneider ? Thèmes  une grande
entreprise, une domination sociale et
politique une domination contestée ou
glorifiée
7
Méthode sorganiser pour repérer les
informations essentielles
Réalisez une synthèse à partir des documents
selon cette problématique  Quest-ce que le
système Schneider ? Thèmes  une grande
entreprise, une domination sociale et
politique une domination contestée ou
glorifiée
Recherchons dans les documents les informations
qui accréditent
Nous soulignerons en rouge les éléments
accréditant lexpression de  grande entreprise 
8
Document 1 Les Schneider au Creusot  En 1836,
Le Creusot fut acheté par Adolphe et Eugène
Schneider, le maître de forges Boigues et le
banquier Seillière. Eugène avait acquis une
expérience sidérurgique en suivant les cours du
Conservatoire des Arts et Métiers et en dirigeant
des forges appartenant à Neuflise dont il épousa
la petite-fille. Quant à Adolphe, il épousa la
belle-fille de Boigues. Ses appuis familiaux et
professionnels leur donnaient une solide assise
financière lorsquils reprirent Le Creusot
. Lentreprise allait profiter de la
conjoncture heureuse pour la sidérurgie que
devait provoquer la construction des chemins de
fer, des bateaux de fer, des charpentes
métalliques . Sous le Second Empire (1852
1870), Eugène Schneider fit du Creusot une usine
gigantesque, tout en étendant son pouvoir au
monde des affaires, de la finance et de la
politique. Vice-président du Corps Législatif
(Assemblée parlementaire du Second Empire) à
partir de 1852, il accéda à la Présidence en
1867. Il était très lié avec Paulin Talbot, le
maître de P.L.M. (Compagnie ferroviaire
Paris-Lyon-Méditerranée) . Il était au Conseil
dadministration du P.L.M. et de la Société
Générale  il était régent de la Banque de
France. Sa prééminence était incontestée chez les
maîtres de forges quil regroupa en 1864 en un
organisme de défense des intérêts de la
profession, le Comité des Forges car le poids
économique du Creusot était considérable. A la
fin de lEmpire, il produisait plus de 130 000
tonnes de fonte, presque autant de fer, plus de
100 locomotives par an. Après la guerre de 1870,
sur les instances du gouvernement, Schneider se
tourna vers la fabrication de canons en acier à
linstar de Krupp Après sa mort en 1875, la
dynastie familiale se perpétua avec son fils
Henri (1841 1898), son petit-fils Eugène (1868
1942) et son arrière-petit-fils Charles (1898
1960), dernier du nom.  Patrick Verley, La
Révolution Industrielle, Paris, 1985
Appuis familiaux lors du rachat ?Entreprise
dynastique familiale  130 000 tonnes de fonte et
fer  ? Usine gigantesque de métallurgie et
sidérurgie, Convertisseur Bessemer pour
transformer fonte en acier (1856) Chemins de fer
100 locomotives / an ? Importance de la
révolution des transports comme marché et
pour améliorer approvisionnement Canons en acier
de 75 comme Krupp ? Industrie darmement pour le
gouvernement
Bilan
9
Document 2  Le Creusot vu par Guy de
Maupassant  Le ciel est bleu, tout bleu, plein
de soleil. Le train vient de passer Montchanin.
Là-bas, devant nous, un nuage sélève, tout noir,
opaque, qui semble monter de la terre, qui
obscurcit lazur clair du jour, un nuage lourd,
immobile. Cest la fumée du Creusot. On approche,
on distingue. Cent cheminées géantes vomissent
dans lair des serpents de fumée, dautres moins
hautes et haletantes crachent des haleines de
vapeur  tout cela se mêle, sétende, plane,
couvre la ville, emplit les rues, cache le ciel,
éteint le soleil. Il fait presque sombre
maintenant. Une poussière de charbon voltige,
pique les yeux, tache la peau, macule le linge.
Les maisons sont noires, comme frottées de suie,
les pavés sont noirs, les vitres poudrées de
charbon. Une odeur de cheminée, de goudron, de
houille flotte, contracte la gorge, oppresse la
poitrine, et parfois une âcre saveur de fer, de
forge, de métal brûlant, denfer ardent, coupe la
respiration, vous fait lever les yeux pour
cherche lair pur, lair libre, lair sain du
grand ciel  mais on voit planer là-haut le nuage
épais et sombre, et miroiter près de soi les
facettes menues du charbon qui voltige. Cest Le
Creusot. Un bruit sourd et continu fait trembler
la terre, un bruit fait de mille bruits, que
coupe dinstant e instant un coup formidable, un
choc ébranlant la ville entière. Entrons dans
lusine de Messieurs Schneider. Quelle féerie !
Cest le royaume du fer, où règne Sa Majesté le
Feu !  Guy de Maupassant, Au soleil, Paris, 1884
Bilan
Houille ? Importance du charbon,
NRJ-clé cheminées ? fours industriels (hauts
fourneaux) ville-usine
10
Document 3  La contestation du système
Schneider  Dans cette ville où les rues, les
places, les monuments, tous les édifices publics
sont la propriété de M. Schneider, dans cette
ville où lon voit les petits gamins qui se
rendent à lécole, porter le ceinturon aux armes
de M. Schneider, dans cette ville où tout
rappelle la domination du grand maître des
forges, dans cette ville où sélève le château de
la Verrerie, symbole de la domination la plus
odieuse qui soit M. Schneider, révolté de
voir que ses milliers douvriers, dans la liberté
du scrutin, lavaient battu (lors des élections
municipales de 1931, 2 opposants sont entrés au
conseil municipal), a alors chassé un certain
nombre dentre eux, pour obliger les autres à se
soumettre  il a décimé son personnel désormais
plus souple et plus bienveillant pour la
politique quil voulait faire.  Discours de Léon
Lagrange, député socialiste, 7 avril 1933
Document 4  Chanson éditée à loccasion du
centenaire dEugène Ier Schneider en 1905  La
grande cité ouvrière O Creusot, tu dois cette
gloire Peut enfin bénir et chanter A ton
illustre fondateur, Celui quen ce jour elle est
fière Aujourdhui chante sa mémoire, De sentir
par tous exalter. Remercie-le avec
ardeur. Frappez mon marteau Frappez mon
marteau Sur le fer bien chaud ! Sur le fer bien
chaud ! De louvrier il fut le père, Que dans
tous les yeux la joie brille, Et fit jaillir pour
son bonheur Nos cœurs battent à lunisson Des
richesses de cette terre De la chère et grande
famille Récompenses dun dur labeur ! Que tous
ici nous bénissons !
Bilan
Milliers douvriers ? Grande entreprise
industrielle  Marteau Fer bien chaud  ?
Production métallurgique et sidérurgique grâce
aux marteaux (marteaux-pilons)
11
Suite
Réalisez une synthèse à partir des documents
selon cette problématique  Quest-ce que le
système Schneider ? Thèmes  une grande
entreprise, une domination sociale et
politique une domination contestée ou
glorifiée
Recherchons dans les documents les informations
qui accréditent
Nous soulignerons en vert les éléments
accréditant lexpression  une domination
sociale et politique
12
Document 1 Les Schneider au Creusot  En 1836,
Le Creusot fut acheté par Adolphe et Eugène
Schneider, le maître de forges Boigues et le
banquier Seillière. Eugène avait acquis une
expérience sidérurgique en suivant les cours du
Conservatoire des Arts et Métiers et en dirigeant
des forges appartenant à Neuflise dont il épousa
la petite-fille. Quant à Adolphe, il épousa la
belle-fille de Boigues. Ses appuis familiaux et
professionnels leur donnaient une solide assise
financière lorsquils reprirent Le Creusot
. Lentreprise allait profiter de la
conjoncture heureuse pour la sidérurgie que
devait provoquer la construction des chemins de
fer, des bateaux de fer, des charpentes
métalliques . Sous le Second Empire (1852
1870), Eugène Schneider fit du Creusot une usine
gigantesque, tout en étendant son pouvoir au
monde des affaires, de la finance et de la
politique. Vice-président du Corps Législatif
(Assemblée parlementaire du Second Empire) à
partir de 1852, il accéda à la Présidence en
1867. Il était très lié avec Paulin Talbot, le
maître de P.L.M. (Compagnie ferroviaire
Paris-Lyon-Méditerranée) . Il était au Conseil
dadministration du P.L.M. et de la Société
Générale  il était régent de la Banque de
France. Sa prééminence était incontestée chez les
maîtres de forges quil regroupa en 1864 en un
organisme de défense des intérêts de la
profession, le Comité des Forges car le poids
économique du Creusot était considérable. A la
fin de lEmpire, il produisait plus de 130 000
tonnes de fonte, presque autant de fer, plus de
100 locomotives par an. Après la guerre de 1870,
sur les instances du gouvernement, Schneider se
tourna vers la fabrication de canons en acier à
linstar de Krupp Après sa mort en 1875, la
dynastie familiale se perpétua avec son fils
Henri (1841 1898), son petit-fils Eugène (1868
1942) et son arrière-petit-fils Charles (1898
1960), dernier du nom.  Patrick Verley, La
Révolution Industrielle, Paris, 1985
  • sociale et affaires 
  •  ami avec Paulin Talbot, patron du
  • PLM, Conseil dadmi PLM 
  • ? Maîtrise de la politique des transports
  •  Conseil dadmi Soc générale 
  • ? Maîtrise des banques (SG, 2 banquier
  • fondée en 1864) et du crédit nécessaire
  • pour prêts et investissements
  • 1864  Comité des forges
  • ? Patron élite sociale, réussite bourgeoise
  • Contrôle de secteurs vitaux de léconomie et
  • de la société
  • politique
  • Corps Législatif  Vice Président,
  • Président (1867)
  • ? réussite économique, sociale et
  • politique grâce aux liens amicaux et
  • familiaux

Bilan domination sociale et politique
13
Document 2  Le Creusot vu par Guy de
Maupassant  Le ciel est bleu, tout bleu, plein
de soleil. Le train vient de passer Montchanin.
Là-bas, devant nous, un nuage sélève, tout noir,
opaque, qui semble monter de la terre, qui
obscurcit lazur clair du jour, un nuage lourd,
immobile. Cest la fumée du Creusot. On approche,
on distingue. Cent cheminées géantes vomissent
dans lair des serpents de fumée, dautres moins
hautes et haletantes crachent des haleines de
vapeur  tout cela se mêle, sétende, plane,
couvre la ville, emplit les rues, cache le ciel,
éteint le soleil. Il fait presque sombre
maintenant. Une poussière de charbon voltige,
pique les yeux, tache la peau, macule le linge.
Les maisons sont noires, comme frottées de suie,
les pavés sont noirs, les vitres poudrées de
charbon. Une odeur de cheminée, de goudron, de
houille flotte, contracte la gorge, oppresse la
poitrine, et parfois une âcre saveur de fer, de
forge, de métal brûlant, denfer ardent, coupe la
respiration, vous fait lever les yeux pour
cherche lair pur, lair libre, lair sain du
grand ciel  mais on voit planer là-haut le nuage
épais et sombre, et miroiter près de soi les
facettes menues du charbon qui voltige. Cest Le
Creusot. Un bruit sourd et continu fait trembler
la terre, un bruit fait de mille bruits, que
coupe dinstant en instant un coup formidable, un
choc ébranlant la ville entière. Entrons dans
lusine de Messieurs Schneider. Quelle féerie !
Cest le royaume du fer, où règne Sa Majesté le
Feu !  Guy de Maupassant, Au soleil, Paris, 1884
Bilan domination sociale et politique
Royaume du fer, Sa Majesté ? Schneider est le
maître de lusine et de la ville, comparé à un
Roi
14
Document 3  La contestation du système
Schneider  Dans cette ville où les rues, les
places, les monuments, tous les édifices publics
sont la propriété de M. Schneider, dans cette
ville où lon voit les petits gamins qui se
rendent à lécole, porter le ceinturon aux armes
de M. Schneider, dans cette ville où tout
rappelle la domination du grand maître des
forges, dans cette ville où sélève le château de
la Verrerie, symbole de la domination la plus
odieuse qui soit M. Schneider, révolté de
voir que ses milliers douvriers, dans la liberté
du scrutin, lavaient battu (lors des élections
municipales de 1931, 2 opposants sont entrés au
conseil municipal), a alors chassé un certain
nombre dentre eux, pour obliger les autres à se
soumettre  il a décimé son personnel désormais
plus souple et plus bienveillant pour la
politique quil voulait faire.  Discours de Léon
Lagrange, député socialiste, 7 avril 1933
Document 4  Chanson éditée à loccasion du
centenaire dEugène Ier Schneider en 1905  La
grande cité ouvrière O Creusot, tu dois cette
gloire Peut enfin bénir et chanter A ton
illustre fondateur, Celui quen ce jour elle est
fière Aujourdhui chante sa mémoire, De sentir
par tous exalter. Remercie-le avec
ardeur. Frappez mon marteau Frappez mon
marteau Sur le fer bien chaud ! Sur le fer bien
chaud ! De louvrier il fut le père, Que dans
tous les yeux la joie brille, Et fit jaillir pour
son bonheur Nos cœurs battent à lunisson Des
richesses de cette terre De la chère et grande
famille Récompenses dun dur labeur ! Que tous
ici nous bénissons !
Bilan domination sociale et politique
Chanson danniversaire montre domination Vie du
peuple  De louvrier il fut le père Chère et
grande famille  ? Paternalisme social
15
Suite
Réalisez une synthèse à partir des documents
selon cette problématique  Quest-ce que le
système Schneider ? Thèmes  une grande
entreprise, une domination sociale et
politique une domination contestée ou
glorifiée
Recherchons dans les documents les informations
qui accréditent
Nous soulignerons en bleu les éléments
accréditant lexpression   une domination
contestée ou glorifiée 
16
Document 2  Le Creusot vu par Guy de
Maupassant  Le ciel est bleu, tout bleu, plein
de soleil. Le train vient de passer Montchanin.
Là-bas, devant nous, un nuage sélève, tout noir,
opaque, qui semble monter de la terre, qui
obscurcit lazur clair du jour, un nuage lourd,
immobile. Cest la fumée du Creusot. On approche,
on distingue. Cent cheminées géantes vomissent
dans lair des serpents de fumée, dautres moins
hautes et haletantes crachent des haleines de
vapeur  tout cela se mêle, sétende, plane,
couvre la ville, emplit les rues, cache le ciel,
éteint le soleil. Il fait presque sombre
maintenant. Une poussière de charbon voltige,
pique les yeux, tache la peau, macule le linge.
Les maisons sont noires, comme frottées de suie,
les pavés sont noirs, les vitres poudrées de
charbon. Une odeur de cheminée, de goudron, de
houille flotte, contracte la gorge, oppresse la
poitrine, et parfois une âcre saveur de fer, de
forge, de métal brûlant, denfer ardent, coupe la
respiration, vous fait lever les yeux pour
cherche lair pur, lair libre, lair sain du
grand ciel  mais on voit planer là-haut le nuage
épais et sombre, et miroiter près de soi les
facettes menues du charbon qui voltige. Cest Le
Creusot. Un bruit sourd et continu fait trembler
la terre, un bruit fait de mille bruits, que
coupe dinstant en instant un coup formidable, un
choc ébranlant la ville entière. Entrons dans
lusine de Messieurs Schneider. Quelle féerie !
Cest le royaume du fer, où règne Sa Majesté le
Feu !  Guy de Maupassant, Au soleil, Paris, 1884
Critique de la pollution de Maupassant ? Royaume
du fer Enfer Sa Majesté le feu ? Critique ?
Schneider diable
Bilan une domination contestée ou
glorifiée 
17
Document 3  La contestation du système
Schneider  Dans cette ville où les rues, les
places, les monuments, tous les édifices publics
sont la propriété de M. Schneider, dans cette
ville où lon voit les petits gamins qui se
rendent à lécole, porter le ceinturon aux armes
de M. Schneider, dans cette ville où tout
rappelle la domination du grand maître des
forges, dans cette ville où sélève le château de
la Verrerie, symbole de la domination la plus
odieuse qui soit M. Schneider, révolté de
voir que ses milliers douvriers, dans la liberté
du scrutin, lavaient battu (lors des élections
municipales de 1931, 2 opposants sont entrés au
conseil municipal), a alors chassé un certain
nombre dentre eux, pour obliger les autres à se
soumettre  il a décimé son personnel désormais
plus souple et plus bienveillant pour la
politique quil voulait faire.  Discours de Léon
Lagrange, député socialiste, 7 avril 1933
Document 4  Chanson éditée à loccasion du
centenaire dEugène Ier Schneider en 1905  La
grande cité ouvrière O Creusot, tu dois cette
gloire Peut enfin bénir et chanter A ton
illustre fondateur, Celui quen ce jour elle est
fière Aujourdhui chante sa mémoire, De sentir
par tous exalter. Remercie-le avec
ardeur. Frappez mon marteau Frappez mon
marteau Sur le fer bien chaud ! Sur le fer bien
chaud ! De louvrier il fut le père, Que dans
tous les yeux la joie brille, Et fit jaillir pour
son bonheur Nos cœurs battent à lunisson Des
richesses de cette terre De la chère et grande
famille Récompenses dun dur labeur ! Que tous
ici nous bénissons !
Bilan une domination contestée ou
glorifiée 
Domination la odieuse qui soit ? Critique
politique dun socialiste Elections de 1931 et
politique Répressive de Schneider ? Contestation
du système par ouvriers
Schneider fondateur et gloire du Creusot  Fit
jaillir pour son bonheur les richesses de la
terre  ? Schneider Dieu Bénédiction réservé à
la religion
18
Bilan
Houille ? Importance du charbon,
NRJ-clé cheminées ? fours industriels (hauts
fourneaux) ville-usine
Appuis familiaux lors du rachat ?Entreprise
dynastique familiale  130 000 tonnes de fonte et
fer  ? Usine gigantesque de métallurgie et
sidérurgie, Convertisseur Bessemer pour
transformer fonte en acier (1856) Chemins de fer
100 locomotives / an ? Importance de la
révolution des transports comme marché et
pour améliorer approvisionnement Canons en acier
de 75 comme Krupp ? Industrie darmement pour le
gouvernement
1/ Une grande entreprise
  • sociale et affaires 
  •  ami avec Paulin Talbot, patron du
  • PLM, Conseil dadmi PLM 
  • ? Maîtrise de la politique des transports
  •  Conseil dadmi Soc générale 
  • ? Maîtrise des banques (SG, 2 banquier
  • fondée en 1864) et du crédit nécessaire
  • pour prêts et investissements
  • 1864  Comité des forges
  • ? Patron élite sociale, réussite bourgeoise
  • Contrôle de secteurs vitaux de léconomie et
  • de la société
  • politique
  • Corps Législatif  Vice Président, Président
    (1867)
  • ? réussite économique, sociale et politique grâce
    aux liens amicaux et familiaux

2/ Une domination sociale et politique
Royaume du fer, Sa Majesté ? Schneider est le
maître de lusine et de la ville, comparé à un
Roi
Chanson danniversaire montre domination Vie du
peuple  De louvrier il fut le père. Chère et
grande famille  ? Paternalisme social
Critique de la pollution de Maupassant ? Royaume
du fer Enfer Sa Majesté le feu ? Critique ?
Schneider diable
Domination la odieuse qui soit ? Critique
politique dun socialiste Elections de 1931 et
politique Répressive de Schneider ? Contestation
du système par ouvriers
Schneider fondateur et gloire du Creusot  Fit
jaillir pour son bonheur les richesses de la
terre  ? Schneider Dieu Bénédiction réservé à
la religion
3/ Une domination contestée ou glorifiée
19
Votre recherche fait apparaitre les trois parties
qui constitueront votre synthèse. La rédaction
en sera donc simple .
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