Title: Cycle de qualification collective sur les politiques de jeunesses
1Cycle de qualification collective sur les
politiques de jeunesses
- Atelier 1. Diagnostic général
- Quelle jeunesse martiniquaise?
- Intervention de Nicolas LAMIC
- (psycho-sociologue, enseignant à lUAG)
- Intervention de Malik DURANTY
- (chercheur)
- Objectifs des ateliers
- Échanges de pratiques des acteurs de terrain
- Capitalisation dexpériences
- Connaissance des acteurs et législation
- Partage et réalisation doutils méthodologiques
2Concertation en cours
- Lundi 9 mars 2009, Martin Hirsch, Haut
commissaire à la Jeunesse, a lancé la Commission
sur la politique de la jeunesse. Cette vaste
concertation, essentielle à la refonte de
politique de la jeunesse, permettra lélaboration
dun Livret vert proposant des orientations dici
la fin du mois de mai. -
- Il existe un forum dinformation et de
documentation expliquant la démarche sur le site
internet - http//www.lagenerationactive.fr/
-
- La commission sattachera à donner du contenu au
concept dautonomie et daccès à lautonomie.
Elle proposera les objectifs prioritaires dune
politique de jeunesse. Parmi ces objectifs,
elle travaillera sur la pertinence du principe
visant à ne pas laisser un jeune sans emploi ou
sans formation , ou ne pas laisser un jeune
sans emploi, sans formation et/ou sans ressources
et/ou sans accompagnement , comme principe
structurant dune politique de jeunesse. Elle
appréciera la distance qui sépare la situation
actuelle de latteinte dun objectif de ce type
et les principaux leviers qui permettent de sen
rapprocher. Elle pourra sappuyer sur lanalyse
dans un territoire donné de la situation de
lensemble des jeunes concernés. Elle analysera
la production de données sur la jeunesse et les
améliorations à apporter pour permettre un bon
pilotage des politiques de la jeunesse. Pour
finir, la commission produira un livre vert qui
fera lobjet dune large diffusion en juin 2009,
permettant à toutes les parties prenantes de
faire connaître leurs positions et leurs
préférences parmi les options proposées, et
préparant lévolution des politiques publiques de
la jeunesse.
3Expérimentation en cours
- Lexpérimentation est une innovation de politique
sociale initiée dans un premier temps à une
échelle limitée, compte tenu des incertitudes
existantes sur ses effets, et mise en œuvre dans
des conditions qui permettent den évaluer les
effets dans loptique dune généralisation. -
- Une innovation de politique sociale il peut
sagir de tester un nouveau dispositif
daccompagnement, une incitation financière plus
favorable ou un supplément dinformation, voire
tous ces éléments à la fois dans tous les cas,
il semble essentiel que linnovation testée soit
porteuse de sens pour les politiques sociales,
cest-à-dire quon puisse la situer dans les
perspectives dévolution des politiques sociales,
quon en connaisse les présupposés et quon
identifie les questions auxquels elle est
susceptible de répondre plus linnovation
testée est sophistiquée, plus il sera difficile
de déterminer la part relative de chacune de ses
composantes dans les résultats obtenus. - Initiée dans un premier temps à une échelle
limitée, compte tenu des incertitudes existantes
sur ses effets lexpérimentation est une mesure
transitoire sur un petit groupe de population
défini géographiquement ou sur la base dautres
critères elle doit aboutir à une décision
politique - Et mise en œuvre dans des conditions qui
permettent den évaluer les effets cela
suppose que nexistent pas de biais dans la
sélection des bénéficiaires et que ces
bénéficiaires soient comparables à un groupe de
non bénéficiaires cela suppose également que le
groupe des bénéficiaires ait atteint une taille
critique - dans loptique dune généralisation divers
mécanismes peuvent limiter linterprétation que
lon fait des résultats dune expérimentation,
dans loptique dune généralisation -
- le groupe de bénéficiaires peut ne pas être
représentatif de la population générale - le contexte dans lequel il se situe peut ne pas
être comparable à lensemble de la société - le fait pour les bénéficiaires de savoir que
lévolution de leur comportement sera mesurée
peut biaiser les résultats - plus généralement, la diffusion de linformation
nest pas identique dans la mise en œuvre dun
nouveau dispositif à une petite échelle et quand
le dispositif est national, ce qui peut également
biaiser les résultats. - Larticle 25 de la loi généralisant le RSA du
1er décembre 2008 a prévu la création dun
fonds dexpérimentations pour la jeunesse . Ce
fonds est doté de contributions de lEtat et de
toute personne morale de droit public ou privé
qui sassocient pour définir, financer et piloter
un ou plusieurs programmes expérimentaux visant à
améliorer linsertion sociale et professionnelle
des jeunes de seize à vingt-cinq ans . Son
budget a été porté à 150 millions euros sur deux
ans (60 M euros en 2009 / 90 M euros en 2010),
qui seront consacrés aux expérimentations sur la
politique de la jeunesse.
4 Cycle de qualification sur les politiques de
jeunesses en 7 ateliers Premier rencontre
Quelle Jeunesse martiniquaise ? Demi-journée 15
mai Deuxième rencontre Emploi et insertion
professionnelle des jeunes Comment agir ? Une
demi journée 4 juin Troisième rencontre
Penser, conduire, organiser une politique de
jeunesse ? Une demi journée le 22
juin Quatrième rencontre La Culture comme
levier de mobilisation et dactivités des
jeunes ? Une demi-journée début
juillet Cinquième rencontre Comment agir vers
les publics les plus éloignés des
institutions ? Demi-journée septembre Sixième
rencontre Quelle participation des jeunes à la
vie publique ? Demi-journée octobre Septième
rencontre Jeunesse et éducation Une Journée
novembre
5Tentative de Définitions
- La jeunesse une catégorie floue et ambiguë
- Définitions arbitraires du monde
juridique administratif ou statistiques 16 ans
fin de la scolarité, 18 ans , majorité, 25 ans
accès au RMI - Entrée dans la vie adulte passage de lécole à
lemploi, ou de la famille dorigine à celle que
le jeune fonde lui-même... - La période dite de jeunesse est une invention de
lorganisation sociale il est récent quon parle
adolescence et maintenant de pré et post
adolescence - Post adolescence nouvelle période de vie qui
tend à durer à cause de lallongement des études
et entrée dans le monde du travail report de
lentrée dans la vie adulte ( établissement )
dans les sociétés touchées par le chômage, - Entrée dans la vie adulte se situe désormais
autour des 28 à 30 ans selon les démographes. - Déclin des rites de passage, dun état à un autre
service militaire et autres (religieux,
scolaires, sexualité, mariage, emploi...) - Du Modèle bourgeois du dilettantisme recul
maximum de lentrée dans lemploi, monde
estudiantin à l Allongement de la période de
jeunesse vécue aujourdhui comme une contrainte
de manière large dans les milieux populaires ou
non réalité du chômage, période de tâtonnements
ou les jeunes veulent se sentir utiles. Pour une
partie des jeunes période dexclusion de plus
en plus grande du marché du travail manque de
qualification et difficultés de socialisation. - La jeunesse nest quun mot selon P. Bourdieu
et masque lhétérogénéité des situations et des
positions sociales, des parcours, des pratiques
et des comportements - Usage du termes est abusif les jeunesses paraît
plus pertinente!
6Spécificités de la jeunesse martiniquaise
- Contexte économique, social, culturel, politique,
rural et urbain spécifique - Chômage massif et difficultés économiques
structurelles - Différentes jeunesses
- Difficultés de qualification chez une partie de
la jeunesse - Formations et emploi?
- Médias Jeunesse tour à tour menaçante et acteur
capable - Jeunesse cible commerciale
- Frustrations
- Violences et addictions
- Importance de linstant et de la fête
- Jeunes Femmes /Hommes
- Comportements spécifiques? Culture de rues ?
Codes 972?... - Méfiance sociale héritée de lhistoire
- LUAG et formations
- Jeunesse sportive
- Jeunesse culturelle
- Jeunesse politique
- Jeunesse sans logement, sans revenus, sans
mobilité? - Jeunesse caribéenne
7- Petite enfance langue créole et conséquences
- Culture créole trop souvent encore comprise
comme un folklore - Structure de la famille composée ouverture de la
fratrie parfois très large - Famille monoparentale
- Ecole primaire espace 2 à 10 ans liens avec
espaces, déplacements, nature... - Interconnaissance entre les jeunes, entre les
familles, voisinages - Bases de comportement importante, politesse
- Tournant collège (4 et 3) imitation dun
modèle, importation dune culture urbaine (rap,
hip hop, dance hall...). Culture urbaine qui peut
véhiculer des valeurs aussi, mais qui à tendance
à banaliser la violence - mais comme partout
- Echec scolaire école de deuxième chance et
apprentissage et formations - Etude à létranger/ formations
- Du fait du manque de logement on vit
tardivement chez ses parents. - Difficulté des transports
- ...
8Enjeux de la mise en place dune politique de
jeunesse
- 6 grandes raisons de mener une Politique de
jeunesse - logique familiariste (la jeunesse relève de la
sphére familiale. Il sagit daider les familles
à encadrer les jeunes) - logique de Contrôle social les jeunes sont
dangereux il faut les surveiller, les occuper - Logique dinsertion économique et sociale ( le
jeune est un problème. Il faut favoriser
linsertion des jeunes ). - Logique Educative La jeunesse nest quune
question déducation, et la référence scolaire
est dominante) - Logique dAutonomie (le jeune est un véritable
acteur impliqué dans la construction de son
parcours. Il faut accompagner les initiatives de
jeunes) - Logique de développement local le jeune est une
ressource, il faut garder les jeunes au pays. - Ces différentes raisons sentrecroisent et
expliquent la grande diversité de politiques de
jeunesses daujourdhui.
Source INJEP
9Le carré magique des 4 conditions de réussite et
la clédans la mise en œuvre dune politique de
jeunesseselon LINJEP (jean claude RICHEZ)
- Avoir une volonté politique (quelle que soit
léchelle) - Se donner des moyens, et notamment des animateurs
professionnels (souvent on retrouve des
structures sans animations) - Sappuyer sur la multiplicité et la diversité des
associations dun territoire (ne pas oublier la
place de léducation informelle et
laccompagnement important des fédérations
déducation populaire auprès des élus et
associations) - Laisser toute leur place aux jeunes dans la
réflexion sur les politiques publiques - La clé le partenariat. A lheure actuelle il y
plus de 180 dispositifs et notamment un nouveau
plan comment les regrouper? - Nécessité de construire une culture commune, en
sinterrogeant sur le sens des politiques menées.
- Les politiques de jeunesse devrait être vues
comme des contrats entre générations.
10Elaboration dun diagnostic initial
- 1. Identification des problèmes et potentiels des
jeunes va conditionner les actions ultérieures - Chaque institution et acteur interprète les
phénomènes selon la logique propre cependant dans
la phase de diagnostic importance de considérer
les divers domaines de la vie des jeunes
(scolarisation, formation, emploi, habitat,
santé, famille, etc... Pour comprendre lorigine
des problèmes - A partir de cette première analyse globale chaque
catégorie dacteurs ou chaque institution peut
mieux appréhender son champ de compétence et
dintervention - Il faut aussi envisager lhypothèse quune partie
des problèmes provient des dysfonctionnements des
institutions et donc demander son point de vue à
lusager... - 2. Connaître et caractériser lenvironnement
politique, économique, institutionnel, le
partenariat existant et le jeu des acteurs,
etc... - Ces éléments sont essentiels pour comprendre les
conditions de lémergence des problèmes mais
aussi les conditions à remplir pour les résoudre
compréhension de la dynamique locale - Au cours de cette étape il est souhaitable de
recueillir toutes les données disponibles
(statistiques et qualitatives) et de les
sélectionner ensuite en fonction des problèmes
que lon cherche à résoudre (emploi, logement,
activités extra scolaires...) - Il est important à ce stade de dresser une
cartographie - -localisant les équipements des différentes
instances de linsertion et de laccueil des
jeunes - -identifiant leurs aires de rayonnement prévu et
réel - -présentant les recoupements de compétences en
fonction des thèmes et des âges mais aussi les
espaces en creux qui ne sont balisés par aucune
structure ou institution. - Pour avoir une vision complète du territoire, il
savère essentiel de lenvisager dans une
perspective dynamique incluant des dimensions
infra et supra territoriales et surtout les
lignes de liaison entre les différentes
dimensions. - Puis pour saisir la dynamique sociale et
institutionnelle à lœuvre dans le territoire
dintervention, les rapports sociaux des
populations, les formes dorganisation
collective, les acteurs locaux et leurs
stratégies, les relations interinstitutionnelles,.
.. Sont à prendre en compte et doivent amener à
une clarification des positions institutionnelles
des différents acteurs et des réseaux dans
lesquels ils sinscrivent
11Démarche de diagnostic
- Différentes méthodes peuvent être utilisées
analyse documentaire, visites sur le terrain,
conduite dentretiens et animation de groupes de
travail. - Des entretiens conduits auprès des principaux
acteurs locaux en - charge des questions de la jeunesse complétés par
- des rencontres avec des jeunes eux-mêmes, dans
leurs principaux lieux de - rassemblement
- Organisation de tables rondes avec lensemble du
personnel du Service Municipal de Jeunesse afin
de réfléchir à sa capacité daction et son
repositionnement éventuel - Rencontres inter professionnelles regroupant les
principaux acteurs locaux - afin de partager les constats du
diagnostic, didentifier les besoins et les - attentes des jeunes et de définir les
principales orientations ainsi - que les axes de développement dune politique
jeunesse à mettre en œuvre sur un territoire.
12Données pour un diagnostic jeunesse
- Données démographiques
- Par tranches dâge et notamment tranches dâges
des jeunes (0 à 24 ans) - Tranches dâges par quartiers
- Composition des foyers (familles monoparentales)
- Logement (types de logement et locataire
collectifs, individuels) - Emploi, chômage et niveau détudes
- -Encore scolarisé Sans diplôme Niveau CEP Niveau
BEPC - -Niveau CAP ou BEP Niveau Bac ou Brevet
Professionnel - -Niveau Bac2 Niveau Supérieur
- Taux de réussite au BAC
- Revenus moyens par ménage
- Activité/chômage (taux/retraites/ Taux de chômage
par quartier) - Catégorie socio professionnelle
- Typologie de jeunesses
13Questions pour un diagnostic sur les politiques
de jeunesse sur un territoire
- Quelle typologie de jeunes existants sur le
territoire? - Quelle appropriation du territoire et des
institutions par les jeunes? - Quelles activités et occupations des jeunes?
- Quels lieux ressources?
- Quelles personnes ressources?
- Quelles pratiques existantes?
- Quelles adéquations de ces pratiques avec les
institutions? - Quelle offre de service par le service municipal
en direction des jeunes? - Quels éléments de diagnostics existants?
- Quels relais institutionnels pour lexpression de
la voix des jeunes? - Quelle participation des jeunes à la vie
publique? - Quelle consommation des jeunes sur le territoire?
- Quel diagnostic opéré par les jeunes /le SMJ sur
loffre de service? - Quels besoins repérés?
- Quelles déviances des jeunes?
- Quelles difficultés repérées?
- Quels équipements structurants existants ou
nécessaires? - Quels projets en cours?
- Quels regards des jeunes sur les structures de
jeunesse?
14- Le Président de la République annonce un plan de
1,5 Mds d'euros pour aider au recrutement de 500
000 jeunes - Nicolas Sarkozy a présenté le "Plan pour l'emploi
Jeunes". Les mesures proposées visent
l'alternance, la formation professionnelle et le
soutien à l'embauche des stagiaires. - Le Président de la République a insisté sur le
fait que ce plan ne venait pas interrompre le
travail de la commission et qu'il attendait les
conclusions des ses travaux pour faire de
nouvelles annonces visant à refondre les
politiques de jeunesse. - Entre le 1er juin 2009 et le 1er juin 2010, le
Chef de l'Etat souhaite voir embaucher 320 000
apprentis et 170 000 jeunes sous contrat de
professionnalisation. Pour l'embauche d'un
apprenti les entreprises seront totalement
exonérées de charges sociales et, pour les moins
de 50 salariés, recevront une aide 1 800 euros
pour tout apprenti supplémentaire. Pour une
embauche par contrat de professionnalisation,
elles recevront une aide de 1 000 euros porté à 2
000 euros si le bénéficiaire n'est pas titulaire
du BAC. Ces deux mesures sont évaluées à 399,4
millions d'euros. - Autres mesures, le développement des contrats
d'accompagnement formation, le doublement des
places en école de la deuxième chance et 80 000
contrats aidés dans le secteur marchand et
non-marchand pour un coût évalué à 736 millions
d'euros entre 2009 et 2010. - Enfin, toute entreprise qui embauchera en CDI un
stagiaire présent au sein de cette dernière avant
le 24 avril 2009 recevra une prime de 3 000
euros. -
15Actualités
- Emploi des jeunes les mesures annoncées
applicables dans les DOM - Jouy-le-Moutier (Val dOise), 24 avril 2009 (AFP
- 13h37) Les mesures pour lemploi des jeunes
seront "naturellement applicables" dans les
départements doutre-mer, a affirmé le président
Nicolas Sarkozy vendredi à Jouy-le-Moutier (Val
dOise). - "Sagissant de lavenir des jeunes doutre-mer,
naturellement les dispositions que je viens
dannoncer leur seront applicables dans les
départements doutre-mer", a-t-il dit. - Le taux de chômage chez les jeunes dans les DOM
est de lordre de 50, soit deux fois plus que la
moyenne dans ces départements. - Selon les statistiques dEurostat (février 2009),
le taux de chômage chez les 15 à 24 ans est de
55,7 à la Guadeloupe, 50 à La Réunion et 47,8
à la Martinique. - Selon M. Sarkozy, "il existe outre-mer des
dispositifs de grande qualité comme le service
militaire adapté (SMA)", destiné principalement à
facilier linsertion dans la vie active des
jeunes adultes en situation déchec dans les
départements et collectivités doutre-mer. - Le taux dinsertion est de 80.
- Le secrétaire dEtat Yves Jégo a annoncé que le
nombre de places au SMA serait doublé, passant de
3.000 en 2009 à 6.000 en 2012. - "Mais cela ne suffit pas, il faudra aller plus
loin", a souligné M. Sarkozy, indiquant quil
présiderait "dès le mois de septembre un comité
interministériel de loutre-mer, à loccasion
duquel des décisions seront prises sur la base
des remontées des états généraux de loutre-mer,
qui se déroulent en ce moment". - (lANT, Agence nationale pour linsertion et la
promotion des travailleurs doutre-mer) la
gestion de lensemble deLe projet de loi de
développement économique (LODEOM) prévoit une
réforme de la politique de formation en mobilité,
permettant de confier à un opérateur unique s
aides dont bénéficient notamment les jeunes
aujourdhui pour aller étudier, faire un stage,
passer un concours, hors de leurs collectivités
dorigine. - LANT pourra gérer seule lattribution denviron
25.000 aides à la mobilité des jeunes chaque
année (prise en charge du billet davion,
financement de la formation, attribution dune
allocation mensuelle quand les ressources du
jeune sont insuffisantes). - Dautre part, le fonds dexpérimentation pour la
jeunesse créé par la loi généralisant le RSA en
décembre 2008, sera doté de 2 à 3 millions
supplémentaires chaque année. - Les entreprises bénéficiant davantages fiscaux
devront verser des contributions à ce fonds qui
finance des programmes innovants pour linsertion
des jeunes. - Un appel à projets spécifique à loutre-mer sera
lancé en 2009, des porteurs de projets se
porteront candidats et les projets retenus seront
financés grâce à ces 2 ou 3 millions, testés,
puis éventuellement généralisés. - Le gouvernement met aussi en place un programme
"Jeunes diplômés" dans le cadre de lANT (1.500
bénéficiaires dici 2011) et va augmenter le
nombre de contrats aidés, qui bénéficient
notamment à la jeunesse 34.000 contrats en
2009, soit 12 de plus quen 2008
16 RGPP Concernant la jeunesse, les premiers
éléments d'information se trouvent au chapitre
consacré au Ministère du Travail, des Relations
sociales, de la Famille, de la Solidarité et de
la Ville. La modernisation en cours y vise
notamment à unifier et renforcer le pilotage
des structures oeuvrant à la cohésion
sociale . L'efficacité des politiques de
cohésion sociale au profit des populations les
plus fragiles, poursuit le rapport, sera
renforcée grâce au rapprochement des services de
l'Etat pilotant et mettant en œuvre ces
politiques. C'est le sens de la création de la
direction générale de la cohésion sociale (DGCS),
au niveau central, et de la mise en place des
directions régionales de la jeunesse, des sports
et de la cohésion sociale (DRJSCS) au niveau
déconcentré . HIRSCH AUSSI Le rapport classe
au Ministère de la Santé et des Sports le
Haut commissariat à la jeunesse. Là la
modernisation passe par réformer les opérateurs
du secteur jeunesse pour une plus grande
efficacité . .
17ACTUALITE DU S OMLe secrétaire
dEtat à loutre-mer, Yves Jégo, a signé jeudi à
Nantes une convention dobjectifs et de moyens
avec lANT (Agence nationale pour linsertion et
la promotion des travailleurs doutre-mer), qui
va gérer les aides aux billets davion prévues
dans le cadre de la continuité territoriale,
a-t-il indiqué vendredi à lAFP.Cette convention
sinscrit dans le cadre de la réforme de la
politique de formation en mobilité, prévue par le
projet de loi de développement économique des
outre-mer (LODEOM), en cours dexamen au
Parlement.Mais elle va plus loin puisque lANT
va aussi gérer tout le dispositif de la
continuité territoriale, en portant le nouveau
fonds créé à cet effet par la LODEOM. Le bénéfice
des aides versées sera soumis à des conditions de
ressources, ce qui est une nouveauté pour le
"passeport-mobilité" destiné aux étudiants.Le
fonds de continuité territoriale va fusionner le
"passeport-mobilité" avec la "dotation de
continuité territoriale" existant depuis 2003,
les deux dispositifs représentant environ 50
millions deuros par an.LANT va gérer seule
lattribution denviron 25.000 aides à la
mobilité des jeunes chaque année (prise en charge
du billet davion, financement de la formation,
attribution dune allocation mensuelle quand les
ressources du jeune sont insuffisantes).Son
budget va passer à 100 millions deuros, a
indiqué M. Jégo.Un nouveau directeur général,
François-Xavier Bieuville, a été nommé, et un
concours va être lancé pour en changer le
nom.M. Jégo a confirmé que le nombre de places
au service militaire adapté (SMA) serait doublé,
passant de 3.000 en 2009 à 6.000 en 2012.Le SMA
est destiné principalement à faciliter
linsertion dans la vie active des jeunes adultes
en situation déchec dans les départements et
collectivités doutre-mer.
18Prochaine rencontre
- Atelier 2 Emploi et insertion des jeunes
Comment agir? - Animation de Mme LAPORT sur linsertion comme
outil de développement. - Questionnaire email
- Quels sont les principaux freins à loptimisation
de vos pratiques? - Que souhaiteriez vous comme principaux apports à
cette journée? - Quelles difficultés rencontrent les opérateurs de
terrains aujourdhui?
19ATTENTES ET ATTESTATIONS
- Quelles attentes de qualification et échanges des
coordonnateurs Jeunesses ? - Au regard des participations aux ateliers
attestation pouvant rentrer dans le Droit
Individuel à la Formation (CNFPT/DDJS/formateurs-i
ntervenants) - Contribution possible dans le cadre des
concertations en cours - Actes des ateliers et mise en place dun guide
méthodologique - Merci de votre participation !!!