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Title: Aucun titre de diapositive Author: CESU 45 Last modified by: Olivier MAITRE Created Date: 4/13/2004 4:19:14 PM Document presentation format – PowerPoint PPT presentation

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Title: L


1
L ARRET CARDIAQUE
  • Dr MAITRE Département de médecine d urgenceCESU
    45

2
INTRODUCTION
  • On ne peut pas faire face à une situation que
    l on n a pas correctement évaluée
  • L approche du malade en situation d urgence
    est toujours la même ce qui change ce sont les
    moyens mis en œuvre pour y faire face
  • Nécessité d un bilan précis

3
BILAN EN SITUATION D URGENCE
  • Nécessité d un bilan de la situation
  • Bilan circonstanciel
  • Bilan des fonctions vitales
  • Bilan lésionnel

4
Bilan circonstanciel
  • Evaluation des risques pour les victimes, les
    témoins et le secouristes
  • Evaluation des circonstances de l accident
  • cinétiques
  • présence d éléments aggravants
  • Evaluation du nombre de victimes et des
    dominantes lésionnelles

PERMET L ETABLISSEMENT D UN BILAN D AMBIANCE
5
BILAN VITAL
L ordre d exploration est toujours le même et
correspond à une logique physiologique. On ne
trouve jamais de patient en arrêt
cardio-respiratoire qui soit conscient. De même
un patient en arrêt circulatoire ne ventile
jamais.
  • Y a-t-il une hémorragie externe ?
  • La conscience
  • La ventilation
  • La circulation

6
BILAN LESIONNEL
  • Il doit être complet et systématique
  • Il recherche des signes fonctionnels, des signes
    d inspection de palpation et d auscultation
  • Le faire toujours dans le même ordre pour éviter
    les oublis

7
L arrêt cardiaque
  • Le diagnostic d arrêt cardiaque est donc
    toujours clinique et est la conclusion du bilan
    initial
  • Le malade est inconscient
  • Il ne ventile pas
  • On constate une absence de pouls carotidien ou
    fémoral chez l adulte, ou huméral chez l enfant

8
L arrêt cardiaque
  • le pronostic de l ACR dépend de la durée de
    l hypoxie cérébrale
  • En effet les différents organes n ont pas la
    même sensibilité à l hypoxie ni la même capacité
    de régénération
  • La mort des cellules cérébrales débutent dès les
    2 premières minutes d hypoxie et s accélèrent
    rapidement
  • Après 4 minutes plus de 50 des cellules
    cérébrales sont mortes entraînant des séquelles
    graves et irréversibles
  • Après 8 à 9 minutes la totalité des cellules
    cérébrales sont mortes

9
(No Transcript)
10
L arrêt cardiaque
  • IL EST DONC IMPERATIF D AGIR AU PLUS VITE POUR
    OXYGENER LES ORGANES NOBLES ET SURTOUT LE CERVEAU
  • IL FAUT DEBUTER UNE REANIMATION
    CARDIO-RESPIRATOIRE SI POSSIBLE DANS LES 2
    PREMIERES MINUTES
  • CETTE RCP COMPRENDRA UNE VENTILATION
    ARTIFICIELLE ET UN MASSAGE CARDIAQUE EXTERNE

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L arrêt cardiaque
  • Le secouriste seul
  • Après le constat de l inconscience le secouriste
    appelle à laide (Régulateur du SAMU ou à
    lhôpital le régulateur de garde).
  • Puis il bascule prudemment la tête en arrière et
    on regarde dans la bouche afin de pouvoir enlever
    un éventuel corps étranger avec les doigts en
    crochet ou en pince

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L arrêt cardiaque
  • Le secouriste sassure ensuite de labsence de
    ventilation pendant 10 secondes
  • Puis il senquiert de la présence à proximité
    dun DEA
  • Enfin il contrôle labsence de pouls carotidien
    chez ladulte ou huméral chez lenfant.
  • Alors il débute immédiatement les compressions
    thoraciques alternées avec la ventilation sur un
    rythme de 30/2 en commençant par les compressions.
  • Chez l enfant, ou chez le nourrisson les causes
    respiratoires sont prédominantes dans l ACR et
    imposent une réoxygénation rapide. Il faudra donc
    réaliser 5 insufflations avant de commencer les
    compressions thoraciques sur un rythme de 30/2
    seul ou 15/2 à deux sauveteurs

13
L arrêt cardiaque
  • A deux sauveteurs
  • La procédure est la même
  • Etre à deux permet déchanger les rôles tous les
    5 cycles (au moment ou on contrôle le pouls
    carotidien) pour éviter la fatigue et donc la
    perte de performance.
  • On peut utiliser un insufflateur manuel pour la
    ventilation

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L arrêt cardiaque
  • Si on est en possession d un défibrillateur
    semi-automatique
  • Lattitude va dépendre de lancienneté de lACR
  • Soit le patient est en arrêt depuis moins de 5
    minutes ou un secouriste a débuté une RCP en
    moins de 5 minutes
  • ? Mettre en œuvre immédiatement le DAE tout en
    commençant la RCP
  • Soit la victime est en arrêt depuis plus de 5
    minutes
  • ? Faire 5 cycles de RCP chez ladulte ou 10
    cycles chez lenfant avant de mettre en œuvre le
    DAE

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L arrêt cardiaque
  • Une fois le DAE posé une analyse du rythme
    cardiaque est effectuée.
  • Soit un choc est recommandé et / ou effectué
  • ? Après le premier choc reprendre la RCP pendant
    deux minutes sauf en cas de signe manifeste de
    vie
  • Soit aucun choc nest recommandé
  • Continuer la RCP jusquà larrivée dun médecin

Dans tous les cas le DAE continue de surveiller
le patient et il faut donc impérativement se
conformer au indications de lappareil qui
relancera des analyses du rythme cardiaque
régulièrement et proposera des chocs si nécessaire
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L arrêt cardiaque
  • On continue cette RCP jusqu à une reprise de
    l activité cardiaque spontanée et/ou
    respiratoire ou bien jusqu à ce qu un médecin
    ne prenne le relais
  • Pendant la RCP on contrôlera toutes les 2
    minutes (soit environ 5 cycles) le pouls et la
    ventilation

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L arrêt cardiaque
  • DANS UN SERVICE HOSPITALIER ?
  • L urgence de l oxygénation cérébrale impose la
    même attitude.
  • La pose d un abord veineux par exemple ne doit
    pas primer et ne sera réalisé que lors de la
    venue de renforts médicaux ou de collègues
  • Par contre l utilisation de l oxygène doit
    être la plus rapide possible (BAVU et obus d O2
    amenés au plus vite)
  • Pour les services équipés, le DSA est également
    une priorité

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L arrêt cardiaque
La DEFIBRILLATION
  • Sur les 60 000 ACR annuels en France 80 sont
    des fibrillations ventriculaires
  • Plus on intervient rapidement plus on a de
    chances de réduire la fibrillation ventriculaire
    et donc de resynchroniser les cellules
    myocardiques

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L arrêt cardiaque
LA DEFIBRILLATION
  • Lors d un ACR on observe 3 types d activités
    électriques
  • Une activité désordonnée La FIBRILLATION
    VENTRICULAIRE
  • Une absence d activité électrique l ASYSTOLIE
  • Une activité électrique quasi normale
    DISSOCIATION ELECTRO-MECANIQUE

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L arrêt cardiaque
LA DEFIBRILLATION
  • Seule la fibrillation ventriculaire est une
    indication de défibrillation par choc électrique
    externe
  • Le choc électrique ramenant toutes les cellules
    myocardiques en phase réfractaire essaye de les
    resynchroniser
  • L asystolie et la dissociation
    électro-mécanique ne sont pas des indications de
    choc électrique externe mais doivent bénéficier
    d une RCP de base

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L arrêt cardiaque
LA DEFIBRILLATION
  • Elle peut être soit manuelle et donc médicale
    soit semi-automatique et mise en œuvre par des
    personnels non médicaux
  • Elle doit être mise en œuvre dès le constat de
    l ACR, ou en tout cas dès que possible

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L arrêt cardiaque
LA DEFIBRILLATION
  • Dans le cadre de la prise en charge de l ACR la
    DSA va se mettre en place en fonction de
    lancienneté de larrêt et de lexistence ou non
    dune RCP en cours
  • Pendant que 2 sauveteurs prennent en charge une
    RCP de base, le sauveteur responsable du DSA le
    met en place en l allumant et en collant les
    électrodes

23
L arrêt cardiaque
LA DEFIBRILLATION
  • L équipe suit ensuite les directives du DSA en
    suivant les consignes de sécurité dont le
    sauveteur responsable DSA est le garant

24
L arrêt cardiaque
PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE SMUR
  • Le médecin se place à la tête du patient et
    réalise le bilan des fonctions vitales.
  • Il assure ensuite la ventilation au BAVU pendant
    que l infirmière placée à la droite du patient
    prépare le matériel d intubation (lunettes de
    protection, sonde d intubation vérifiée,
    seringue vide pour gonfler le ballonnet,
    laryngoscope équipé d une lame moyenne,
    sparadrap pour fixer la sonde)

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L arrêt cardiaque
PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE SMUR
  • L IDE prépare également une seringue avec 3 mg
    d adrénaline dans 10 cc de sérum salé à 0,9
    pour administration endo-trachéale
  • Dans le même temps l ambulancier se place à
    gauche du patient et appose sur le thorax de
    celui-ci les palettes du défibrillateur
    permettant au médecin d analyser le tracé
    électrique du patient et prendre la décision de
    défibrillation
  • C est l ambulancier qui délivre le choc sur
    l ordre du médecin

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L arrêt cardiaque
PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE SMUR
  • Le médecin intube le patient en posant une sonde
    oro-trachéale et injecte les 3 mg d adrénaline
    préparés par l IDE dès que possible
  • Pendant l intubation l ambulancier pose les
    électrodes du scope de monitoring cardiaque et
    l infirmière prépare et pose un abord veineux
    périphérique avec du sérum salé 0,9

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L arrêt cardiaque
PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE SMUR
  • Pendant la prise en charge le patient
    bénéficiera d un monitoring de son tracé ECG, de
    sa tension artérielle, de sa saturation
    capillaire en O2, et de l ETCO ou mesure du CO2
    expiratoire.
  • L ETCO est le reflet du métabolisme cellulaire.
    Pour que le patient expire du CO2 il faut que ses
    cellules en produisent et que par conséquent
    elles conservent un métabolisme actif

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L arrêt cardiaque
PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE SMUR
  • Le soluté de la voie veineuse sera du sérum salé
    à 0,9 pour éviter des variations de glycémies
    induites par la perfusion de sérum glucosé et qui
    seraient délétères pour le tissu cérébral déjà en
    souffrance
  • La place du bicarbonate Le bicarbonate n est
    plus utilisé de manière systématique du fait de
    l acidose intracellulaire qu il induit. Il sera
    donc utilisé après une réanimation de longue
    durée pour contrer l acidose intravasculaire
    responsable d une hyperkaliémie. Il sera
    également utilisé en cas d hyperkaliémie connue
    ou d acidose sévère.La dose sera de 1 mmol/kg

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L arrêt cardiaque
PRISE EN CHARGE PAR UNE EQUIPE SMUR
  • En cas d arrêt sur un choc hémorragique un
    soluté de remplissage et des produits sanguins
    labiles pourront être utilisés

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L arrêt cardiaque
LES MEDICAMENTS
  • Asystolie
  • Adrénaline 1 mg IV puis 1 mg IV toutes les 2 mn
  • En intra trachéal il faut multiplier les doses
    par 3 et les préparer dans 10 cc de sérum
    physiologique

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L arrêt cardiaque
LES MEDICAMENTS
  • Fibrillation ventriculaire
  • Choc électrique externe à 200 joules 2 fois de
    suite puis à 360 joules autant de fois que
    nécessaire
  • Adrénaline 1 mg IV suivi de 2 mn de RCP suivi
    d un CEE et ainsi de suite
  • Xylocaïne 1mg / kg ou cordarone 2 ampoules IV en
    20 mn à la seringue électrique pour éviter la
    récidive

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L arrêt cardiaque
LES MEDICAMENTS
  • Dissociation électromécanique
  • Traitement de la cause (pneumothorax,
    tamponnade)
  • Intubation idem
  • Adrénaline idem
  • Calcium si hyperkaliémie ou si hypocalcémie
  • bicarbonate si plus de 20 mn d arrêt sans RCP

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L arrêt cardiaque
LES MEDICAMENTS
  • Après reprise d une activité cardiaque
    spontanée la tension artérielle sera soutenue par
    de l adrénaline à la seringue électrique ou par
    de la noradrénaline ou par de la dopamine ou de
    la dobutamine

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L arrêt cardiaque
CONCLUSION
  • Actuellement, en France les chances de survie
    sans séquelle à un ACR sont inférieures à 2
  • L amélioration de ces chiffres se fera qu en
    renforçant le premier maillon de la chaîne de
    survie qui s installe autour du patient.

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L arrêt cardiaque
CONCLUSION
Le premier maillon de la chaîne de survie
progressera
  • En augmentant la formation du public et du
    personnel soignant à la RCP de base (exemple la
    formation apprendre à porter secours à l école
    et la formation des étudiants en soins infirmiers
    aux gestes de premiers secours)
  • En augmentant le nombre des personnels non
    médicaux formés à l utilisation du DSA et en
    multipliant le nombre de machine opérationnelles
    (services hospitaliers non médicalisés 24 h / 24,
    postes de secours des associations de secourisme,
    lieux publics)

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L arrêt cardiaque
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