Title: Fr
1Introduction
- Fréquence des perturbations du bilan hépatique au
cours de la grossesse - Savoir penser à un problème indépendant de la
grossesse (cholestase gravidique, stéatose aigue
gravidique,hellp) - Modif physiologique chez la femme enceinte
- élévation des Phosp.Alcaline dorigine
placentaire (GGT normale) - Élévation de lafoeto-prtéine
2Cholestase intra-hépatique gravidique
- Entre M6 et M8 de grossesse
- Élévation des PAL avec GGT normales
- Élévation modérée des transaminases
- Ictère à bilirubine conjuguée
- persiste jusqu'à l'accouchement, puis disparaît
en 4 à 8 jours après - récidive aux grossesses ultérieures
- accouchement prématuré 2/3 des cas
3Stéatose aigue gravidique
- Rare (0,01 des femmes enceintes), 3ème trimestre
- Pas de récidive aux grossesses ultérieures
- Symptômes inauguraux
- nausées, vomissements, douleurs abdominales
gtbiologie hépatique - Si diagnostic tardif apparition dun ictère de
mauvais pronostic - Biologie
- bilirubinémie N ou peu augmentée, transaminases
peu augmentées parfois très élevées - taux de prothrombine plus ou moins abaissé
- créatininémie et uricémie augmentées signes
d'alarme - Traitement interruption urgente de la grossesse
sans attendre l'insuffisance hépatocellulaire ou
l'ictère - Pronostic fœtal et maternel conditionnés par
traitement précoce (mortalité lt 10)
4Foie toxémique et HELLP syndrome
- Atteinte hépatique fréquente en cas de toxémie
gravidique - Intensité variable
- Peu avant le terme ou après l'accouchement
- Elévation modérée des aminotransférases
- HELLP syndrome ( Hemolysis, Elevated Liver
enzyme, Low Platelets) anémie hémolytique et
thrombopénie - Complications hépatiques de la toxémie
gravidique - Infarctus hépatique avec hématome sous capsulaire
du foie - Rupture spontanée du foie avec hémopéritoine
5HEPATITE Définition
- Inflammation du parenchyme hépatique, associée à
une nécrose des hépatocytes (cytolyse) et/ou une
cholestase
6Enzymes hépatiques
- Transaminases enzymes contenues dans les
hépatocytes. En cas de destruction cellulaire
(comme lors d'une hépatite), les enzymes sont
libérées dans le sang circulant,
proportionnellement à l'intensité de l'agression
cellulaire - gt ALAT (alanine amino-transférase) SGPT /
ASAT (aspartate amino-transférase) SGOT - Gamma glutamine transpeptidase enzymes
contenues dans nbx organes (foie , pancréas,
duodénum) mais GGT circulante origine hépatique - Phosphatases alcalines enzymes contenues dans
foie, os, placenta
7HEPATITE AIGUE symptômes
- Asthénie, anorexie, fièvre, céphalées,
- Plus rarement arthralgies, myalgies
- Parfois gêne de lhypochondre droit
- Sensibilité à la palpation
- Éruption cutanée
- Parfois asymptomatique
- Ictère
- Urines foncées, selles décolorées, prurit
- Durée 2 à 6 semaines
8HEPATITE AIGUE biologie
- biologie
- Transaminases gt 20 N
- Hyperbilirubinémie
- Critères de gravité
- Encéphalopathie hépatique
- TP lt 50
9Hépatite étiologies
- Hépatites virales A,B,C,D,E
- Hépatites toxiques
- Hépatite alcoolique
- Hépatites médicamenteuses...
- Hépatites auto-immunes...
10 11Hépatite B
- Virus à ADN
- 2 milliards de personnes ont un marqueur sérique
- 350 millions avec infection chronique
- Contamination sexuelle / sanguine
- Transmission mère-enfant
- Contact avec sang ou dérivés piercing, tatouage
- En cas dinfection dépister VIH (accord )
syphilis - Vaccin
12Hépatite B
- Infection hépatite aigue
- Incubation
- 6 sem à 4mois
Anictérique 50 - 70
Hépatite chronique 5 à 10
Ictérique 30 - 50
Hépatite fulminante 0,1 à 1
13Hépatite B
- Diagnostic sérologique
- antigène HBs
- PCR VHB
- Le de cas symptomatique augmente avec lâge
- Alors que le risque de chronicité diminue
- Chez le nouveau-né
- Hépatite aigue le souvent asymtomatique
- Risque de chronicité ( 90)
14Hépatite B
- Risque de linfection chronique
- cirrhose
- carcinome hépatocellulaire
- Mesures de prévention
- Vaccination ( profession à risque, carnet
vaccinal) - Dépistage de lAg Hbs chez toute femme enceinte à
M6 - Si positif sérovaccination du nouveaux-né
- ( perfusion immédiate dimmunoglobulines antiHBs
vaccination)
15Hépatite C
- Virus à ARN
- 6 génotypes
- Pas de vaccin disponible
- Contamination sanguine (toxicomanie)(voie
sexuelle très rare) - 3 de la population mondiale a une hépatite C
chronique - Phase aigue ictère dans 20 des cas uniquement
- Hépatite aigue C sévère très rare
16Hépatite C
17Hépatite C
18Hépatite A
- Virus à ARN
- Source eau contaminée
- Contamination oro-fécale
- Virémie brève, excrétion dans les selles pendant
10 j - Pas de forme chronique
- Forme fulminate exceptionnelle
- Vaccin
19Hépatite D
- Virus qui dépend du virus de lhépatite B pour sa
multiplication - À rechercher chez les porteurs du VHB
- Responsable de co-infection
- Risque de chronicité
20Hépatite E
- Virus à ARN
- Source eau contaminée
- Contamination oro-fécale
- Transmission via les animaux
- Hépatites aigues épidémiques
- Gravité chez la femme enceinte surtout au
troisième trimestre - Diagnostic sérologie, PCR
- Vaccin à létude
21Hépatites virales
- Autres virus potentiels
- CMV
- HSV
- EBV
- adénovirus
22 23Hépatite alcoolique
- Liée à un alcoolisme chronique
- Réversible à larrêt de lintoxication
- En labsence de sevrage, évolution ou - rapide
vers la cirrhose et ses complications - Peut survenir sur foie cirrhotique formes
souvent sévères
24Hépatite alcoolique
- CLINIQUE
- Forme asymptomatique (la plus fréquente) avec
risque dévolution à bas bruit vers la cirrhose - Parfois
- Hépatomégalie (gros foie) sensible
- Fébricule, anorexie, amaigrissement
- Ictère
- Insuffisance Hépato-Cellulaire (IHC)
encéphalopathie
25Hépatite alcoolique
- BIOLOGIE
- Cytolyse modérée (entre 2 et 5N), ALAT/ASATlt1
- ? GGT
- /- Cholestase, ? PAL et bilirubine conjuguée
- /- IHC ? Taux de prothrombine (TP) et ? du
facteur V - Polynucléose neutrophile
26Hépatite alcoolique
- EVALUATION DE LA GRAVITE
- Score de Maddrey (TP et bilirubine)
- Si gt32 Ponction Biopsie Hépatique confirme
diagnostic et gravité - Hépatite alcoolique sévère 50 de décès à court
terme
27Hépatite alcoolique
- TRAITEMENT
- Sevrage alcoolique complet et définitif
- Renutrition
- Corticoïde si forme sévère
28- HEPATITES
- MEDICAMENTEUSES
29Hépatites médicamenteuses
- 1000 médicaments hépatotoxiques
- Anti-infectieux (28), ttt de neuro-psychiatrie
(16), cardio-angio (10, rhumato (7) - MECANISMES
- Toxique (ex cyclines) reproductible et
dose-dépendant - Immuno-allergique (ex érythromycine)
indépendant de la dose, récidive si 2ème prise - /- fièvre, éruption cutanée, hyperéosinophilie
30Hépatites médicamenteuses
- PRESENTATION
- Formes cytolytiques, cholestatiques, ou mixtes
- Formes fulminantes (paracetamol...) gt greffe de
foie - Si administration chronique du médicament
hépatite chronique avec risque dévolution vers
la cirrhose - TRAITEMENT
- Arrêt du médicament en cause!
31Diagnostic faisceaux darguments
- Pas dautre cause (virale, obstacle)
- Notion dhépatotoxicité connue
- Chronologie (jusqu 3 mois après dernière prise)
- Disparition ou diminution à larrêt du médicament
- PBF infiltration eosinophiles, hépatite
granulomateuse
32LITHIASE BILIAIRE
33(No Transcript)
34estomac
foie
cholédoque
pancréas
vésicule
Ampoule de Vater
duodénum
35Composition de la bile
- eau 95,
- électrolytes (Cl, HCO3, Na, K)
- acides biliaires, phospholipides, cholestérol,
bilirubine Conjuguée
36CALCULS BILIAIRES
- Cholestéroliques 80
- Pigmentaires bilirubinate de calcium (noirs ou
bruns) - - augmentation BNC dans bile ( hémolyses
chroniques, cirrhoses) -
- 25 de la population gt 50 ans (1/3 femme et 1/5
homme)
37METABOLISME DE LA BILIRUBINE
Hépatocytes
Glucuronyl transférase
38Facteurs de risque
- Ethnie indiens Amérique du nord , pays
scandinaves, Chili - Age augmentation avec âge, 2 H / 1 F
- - Obésité
- Alimentation hypercalorique, riche en AG
poly-insaturés - Médicaments clofibrate, oestrogènes
- - Maladies intestinales Crohn, résection
iléale terminale, court-circuit jéjunal pour
obésité (diminution absorption intestinale des
sels biliaires ? sursaturation bile en
cholestérol) - - Mucoviscidose (malabsorption acides biliaires)
39-
asymptomatiques 80 -
cholécystite aiguë -
fistule
biliodigestive -
iléus
biliaire -
- calculs obstruction
cholécystite chroniq vésiculaires
canal cystique -
cancer
vésicule -
ictère obstructif - obstruction
angiocholite -
cholédoque -
pancréatite aiguë
COLIQUE HEPATIQUE
40(No Transcript)
41(No Transcript)
42(No Transcript)
43estomac
foie
vésicule
pancréas
cholédoque
duodénum
44estomac
foie
vésicule
pancréas
cholédoque
duodénum
45COLIQUE HEPATIQUE douleur biliaire
- Brutale, demblée maximale
- Epigastrique (1/2) ou Hypochondre droit (HCD)
- Irradiation vers omoplate droit gt rachis gt épaule
droite - Entre 1 et 4h
- entraîne inhibition respiratoire
- vomissements fréquents
- EXAMEN clinique palpation HCD douloureuse,
défense rare - Bilan hépatique normal
- Traitement antispasmodique IV ou IM antalgique
46CHOLECYSTITE AIGUE
estomac
foie
pancréas
duodénum
47CHOLECYSTITE AIGUE
- Inflammation aiguë de vésicule par calcul
obstructif du cystique - Colique hépatique (HCD )
- Fièvre 38-39C
- Respiration rapide superficielle
- Défense HCD
- grosse vésicule tendue
- Hyperleucocytose à Polynucléaires
- Bilan hépatique normal
- Echographie augmentation VB, paroi épaissie,
calcul - Traitement antibiotiques puis cholecystectomie
à froid
48CHOLECYSTITE AIGUE
- Diagnostic différentiel
- - Ulcère Gastro-Duodénal perforé
- - Pancréatite aiguë
- - Pneumonie base pulmonaire droite
- Appendicite sous-hépatique
- Infarctus du myocarde
49CHOLECYSTITE AIGUE
- Complications
- - Cholécystite suppurée fièvre 40C oscillante,
risque collapsus - - Cholécystite gangréneuse signes généraux très
graves signes locaux minimes - - Péritonite biliaire perforation
- - Abcès sous-hépatique
- - Fistule biliodigestive perforation vésicule
dans duodénum ou côlon (aérobilie ) ?
régression des symptômes. Si gros calcul se
bloque dans iléon ? iléus biliaire (occlusion
intestinale) - Traitement
- Antalgiques antibiotiques (BGN, anaérobies)
- Chirurgie cholécystectomie urgente si signes
gravité, sinon dans les 48 heures (mortalité lt 1)
50ANGIOCHOLITE
estomac
foie
vésicule
pancréas
duodénum
51ANGIOCHOLITE
- calcul obstructif de la voie biliaire principale
- Triade clinique douleur biliaire fièvre
39-40C/frissons ictère - Cholestase (augmentation GGT, PAL
bilirubineconjuguée), hyperleucocytose - Echographie calcul visible possible, dilatation
voies biliaires intra hépatiques et cholédoque - Bili-IRM ou echo-endoscopie des voies biliaires
- Traitement
- antibiotiques adaptés intra-veineux
- Sphinctérotomie endoscopique (KT) puis
cholécystectomie secondairement 2 temps - ou
- Cholécystectomie cholangiographie
per-opératoire - KT si échec 1 temps
-
- Choix en fonction âge patient, terrain débilité
ou non, appréciation du risque endoscopique - (1 pancréatite mortelle)
52Bili-IRM
53Bili-IRM
54(No Transcript)
55Pancréatite aigue
estomac
foie
vésicule
pancréas
duodénum
56Pancréatite aigue
- Tableau clinique impressionant
- Douleur épigastrique transfixiante (95)
- Brutale et rapidement maximum
- Position antalgique en chien de fusil
- Vomissements (75), iléus réflexe
- Examen clinique souvent pauvre / signes
fonctionnels - Diagnostic différentiel infarctus mésentérique,
infarctus du myocarde, occlusion
57Pancréatite aigue
- Diagnostic Augmentation de la lipase gt3N
- Augmentation de lALAT pour origine biliaire
- Echographie abdominale utile pour recherche
étiologique (calculs vésiculaires) - TDM abdomino-pelvien à 48-72 h lésions pancréas
et coulées de nécrose
58Pancréatite aigue
- Atteinte pancréatique oedémateuse et/ou
nécrotico-hémorragique (30-40) - Etiologie
- Lithiase biliaire (45-60)
- Alcool (30-40)
- Autres (15-20) hypertriglycéridémie,
hypercalcémie, iatrogène, infectieuses, - Mortalité
- 1à 3 si pancréatite bénigne
- 25 à 35 si nécrotico-hémorragique
59Pancréatite aigue biliaire
- Contexte femmegt55 ans (H/F2)
- Élévation des ALAT
- Tableau dangiocholite associé
- Calculs vésiculaires à léchographie
- Examens diagnostiques
- Échoendoscopie biliaire
- Bili-IRM (moins invasif, 10 de faux négatifs)
60Pancréatite aigue alcoolique
- Manifestation de la pancréatique chronique
calcifiante alcoolique - Souvent chez des patients jeunes (40 ans)
- Calcifications pancréatiques
61Complications
- Choc et insuffisance rénale aigue
- Pulmonaires syndrome de détresse respiratoire,
épanchement pleuraux - Pseudo-kystes
- Surinfection des foyers de nécrose
62Traitement
- Traitement symptomatique mesures de réanimation
(antalgiques, remplissage vasculaire) - Traitement spécifique
- Origine biliaire
- Sphinctérotomie par voie rétrograde si
- Angiocholite associée
- Ictère
- Pancréatite urémigène (insuffisance rénale)
- Origine alcoolique arrêt de lintoxication
63 64Pancréatite chronique calcifiante
- Lésions inflammatoires chroniques du parenchyme
pancréatique avec bouchons protéiques /-
calcifiés au sein des canaux dilatés - Évolution vers fibrose
- Destruction pancréas exocrine
- Destruction pancréas endocrine
65Pancréatite chronique alcoolique
- 80 à 90 des pancréatites chroniques
- Toxicité dose dépendante de lalcool
- Nécessite une conso prolongée 10-15 ans
c/femme, 15-20 ans c/Homme - Lithogénèse intra-canalaire par augmentation de
la viscosité du suc
66Pancréatite chronique non alcoolique
- 10 à 20 des pancréatites chroniques
- Plus souvent indolore, âge plus jeune
- Idiopathiques (10)
- Héréditaire (autosomique dominante à pénétrance
variable) - Mucoviscidose
- Auto-immune
67Manifestations cliniques
- Douleur
- par crises (qq heures à qq jours)
- Calmée par lantéflexion du tronc
- Disparaissent au cours de lévolution
- Amaigrissement
- Complications aigues Pancréatites aigues,
pseudo-kystes (20-40), hémorragie digestives,
épanchements - Complications chroniques
- insuffisance pancréatique exocrine (après 8 à 10
ans dévolution) syndrome de malabsorption
(syndrome carentiel et stéathorrée) - Insuffisance endocrine diabète
- Cancer pancréas
- RR 1,8 à 4 après 20 ans dévolution (pas de
dépistage recommandé)
68TRAITEMENT
- Règles hygiéno-diététiques Arrêt de lalcool,
assistance nutritionnelle - Ttt de la douleur médicaux, endoscopiques
(dilatation, prothèse) - Ttt de la malabsorption extrait pancréatiques
- Ttt du diabète
- Ttt chirurgical (rare)