Pathologies Emergentes bioterrorisme - PowerPoint PPT Presentation

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Pathologies Emergentes bioterrorisme

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Title: Pathologies Emergentes bioterrorisme


1
Pathologies Emergentesbioterrorisme
Valérie Achart Delicourt Cadre Supérieur de
Santé transversal GHPS MIT P3I 2006 Philippe
Ganet, Patricia Berthelot Cadre de Santé MIT
2
Définition
  • Guerre bactériologique
  • Accords internationaux
  • 1925 Protocole de Genève
  • 1972 Convention sur les armes biologiques

Utilisation ou menace d'emploi de virus,
bactéries, champignons, parasites ou toxines de
micro-organismes visant à entraîner une maladie
ou le décès d'humains, danimaux ou de plantes.
3
Avantages du Bioterrorisme
  • Agents transmissibles par aérosols
  • Agents stables dans l'environnement
  • Populations civiles sensibles
  • Morbidité et mortalité élevées
  • Contagiosité gt variole, peste et FHV
  • Difficultés diagnostiques ou thérapeutiques

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Avantages du bioterrorisme
  • Pour un gouvernement
  • Guerre non déclarée
  • Retentissement économique important
  • Anonymat...
  • Pour un groupe terroriste
  • Fabrication facile?
  • Peu onéreux
  • Dissémination sur une grande distance
  • Induit une panique
  • Embolisation des structures de soins

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Organisation Lutte contre Bioterrorisme
  • Plan Biotox 1999/2001
  • SGDN (Secrétariat Général de la Défense
    Nationale)
  • Ministère de la Santé (DGS, DHOS)
  • Ministère de lIntérieur
  • Ministère de la Défense
  • Ministère de la Justice

6
Organisation Lutte contre Bioterrorisme
BIOTOX Centres référents Accueil, prise en
charge des patients Coordination des diverses
actions zonales en cas dalerte Formation et
information Cellules de crise Niveau
central Centres référents CO-REB (Coordination
Régionale des Risques Épidémiques et Biologiques)
Gpe Hospitalier Pitié-Salpêtrière Bichât Necker
7
Centres Référents
Lille
Pitié-Salpêtrière Bichat Necker
Metz
Rouen
Paris
Rennes
Strasbourg
11 Hôpitaux référents CHU Maladies Infectieuses
et Tropicales
Lyon
Bordeaux
Marseille
8
Centres Référents
  • Prise en charge patients contacts ou infectés
  • Service ou chambres disolement ou de mise en
    quarantaine
  • Préférence aux services pavillonnaires
  • Service de réanimation
  • Personnel Revacciné pour variole (Équipe dédiée)
  • Service des ambulances

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Autres Missions Centres Référents
  • Réflexion et organisation en amont
  • Coordination des diverses actions zonales en cas
    dalerte
  • Coordination/distribution informations aux
    différentes structures activables
  • Conseils aux autres centres hospitaliers
  • Formation et information personnel médical et
    paramédical
  • Information publique

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Réflexion et Organisation de lAccueil Patients
  • Consignes techniques Elaboration/Remise à
    jour/Diffusion
  • Accueil/Prise en charge patients
  • Protection personnel
  • Transport patients
  • Examens complémentaires Actes
    diagnostiques/thérapeutiques
  • Traitement déchets hospitaliers Mesures
    funéraires entrepôt
  • - Activation
  • - Localement Service référent/Autres
    services
  • Redistribution des activités
  • Plan blanc

11
Systèmes Surveillance DDASS, InVS, CIRE (Centre
dInvestigation et de Recherche Epidémiologique)
  • Missions
  • - Validation signalement confirmation par
    labo réf
  • - Identification autres cas
  • - Identification source de lexposition
  • - Définition mode transmission et pop exposée
  • - Prévention transmission autour du cas (sujets
    contacts)

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Cellules de crise
  • - Activation immédiate
  • - Niveau
  • National ministères - référents
  • Zonal Centre de référence
  • - Constitution
  • Administration
  • Médecins référents
  • Laboratoires référents
  • Médecins du travail
  • Experts

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Terrorisme NBC (Nucléaire, Biologique et Chimique)
Explosifs et agents chimiques
Agents infectieux
Progressive Retardée Epidémie Cliniciens/Epidé
mio
Reconnaissance de lévénement Mortalité/morbidit
é Durée des conséquences Intervenants
primaires
Brutale Immédiate Limitée Police/Pompiers















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Principaux Agents du Bioterrorisme
Bactéries
Virus
Charbon Peste Tularémie Morve Brucellose Fièvre
Q
Variole Fièvres hémorragiques Encéphalites
virales
Toxine botulique
gt 180 agents identifiés
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Modes de contamination
  • Cutanéo-muqueuse
  • Coupure, abrasion, plaie, muqueuses
  • Digestive (micro-organismes, toxines)
  • Aliments
  • Contamination directe
  • Contamination indirecte par particules d'aérosol
  • Eau
  • Réservoirs municipaux
  • Respiratoire
  • Inhalation de spores, gouttelettes ou aérosols
    (méthode de référence de dissémination)

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Alertes au Charbon Oct-Nov 2001
  • Plan Biotox
  • 10 000 alertes en France
  • 2 000 patients sous antibiotiques
  • Mobilisation Urgences, Police, Pompiers, Samu
  • 1 500 Euros/alerte (15 M Euros!)
  • Aucun cas dinfection

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Traitement
Déclaration DDASS Hospitalisation Pas disolement
1ère intention Fluoroquinolone (Ciflox)
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Prophylaxie
  • Diriger les sujets sur un centre de référence
  • Réaliser un examen médical
  • Doucher les patients en cas de contact avec de
    la poudre suspecte
  • Placer les vêtements dans un double sac scellé
    et identifié (après résultats, vêtements remis
    contre pièce didentité)
  • Antibiothérapie en prophylaxie pendant 72 heures
    en lattente des résultats danalyse
  • Rôle infirmier important
  • Dédramatiser la situation
  • Etre à lécoute
  • Rassurer, orienter
  • Les résultats sont donnés par le Commissariat de
    Police

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Plan Variole lAlerte
20
Bioterrorisme et Variole
  • Menace plausible mais grave acte délibéré
  • Transmission par aérosol
  • Accident de laboratoire clandestin
  • Aérosolisation par avionsur une ville
  • Aérosolisation dans un lieu public
  • Kamikaze infecté
  • Monkey-Pox (Variante de la Variole)

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Définitions Epidémiologiques Cas suspect
  • Absence dautre cas éruption caractéristique
    variole

Variole
Monkeypox
Varicelle
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Equipe Dédiée Nationale
  • Composition
  • Ile de France
  • Sujets pré vaccinés, volontaires, absence contre
    indication revaccination
  • Pluridisciplinaire 150
  • - Médecins infectiologues, pédiatres,
    réanimateurs, internistes
  • - Epidémiologistes, Paramédicaux, Laboratoires
  • - Police, Pompiers, Gendarmerie, Magistrats
  • Missions
  • Prise en charge de tout premier cas de variole
    en France 24/24h, 365 j/an
  • . Confirmation/infirmation diagnostic
  • . Prise en charge patient(s) et entourage
  • . Prise en charge cas suspect(s)/confirmé(s)
    domicile à sortie hospitalisation
  • . Enquête épidémiologique autour des cas
  • . Enquête judiciaire
  • Action qui permet éventuellement la mise en
    action des équipes zonales

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Niveau 0
Absence de menace spécifique Niveau dalerte
actuel
Equipe nationale prête et revaccinée
Identification des équipes zonales (non
vaccinées) Plans vaccination/accueil
patients Mise en place du réseau de laboratoires
(PCR orthopoxvirus) Constitution de stocks de
produits (vaccins, matériels) Elaboration de
documents de formation/information
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Niveau 1
Menace avérée de survenue de cas de variole Mais
absence de cas
Mesures niveau 0 Vaccination équipes zonales
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Niveau 2
Survenue dun cas confirmé de variole en dehors
du territoire
Mesures niveau 1 Si activation Biotox
Vaccination ensemble intervenants de 1ère
ligne Mobilisation équipes dédiées vaccination de
masse Communication adaptée (médias)
26
Suspicion variole
Appel SAMU Contact médecin référent équipe
nationale
Se déplace chez le patient Prélèvements adressés
à lhôpital de référence zonal
Si forte suspicion clinique ou PCR, équipe
vaccinée arrive pour prise en charge patient
chez lui (équipe nationale ou zonale)
Transfert patient vers service référent pour
isolement et traitement
  • ACTIVATION PLAN BIOTOX

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Niveau 3
Un cas de variole en France
Vacciner équipes zonales, intervenants 1ère ligne
si non fait Vaccination sujets contacts Isolement
/prise en charge sujet infecté Enquête
épidémiologique/sujets contacts Déclaration cas
(OMS)
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Niveau 4
Nombreux cas simultanés de variole en France
Vaccination en anneau quarantaine Vaccination
de masse
29
Plan Variole en France
Niveau 0 Absence de risque situation actuelle
Equipe dédiée nationale n 150
Niveau 1 Notion dun risque probable
Equipes dédiées zonales n 600-900
Niveau 2 1 cas en dehors de la France
Intervenants de première ligne n 2-4 Millions
Niveau 3 1 cas en France
Niveaux 2 3 Sujets contacts ou exposés
Niveau 4 Plusieurs cas en France
Vaccination en anneau quarantaine ou
vaccination de masse n 63 Millions
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Ebola et autres fièvres hémorragiques
  • Accessibilité 
  • Difficile et coûteux
  • Méthode de diffusion 
  • aérosol possible expérimentalement
  • Potentiel épidémique 
  • faible à élevé selon virus en cause
  • Incubation 
  • 2 à 21 j
  • Mortalité maximale
  • (ebola) 80
  • Traitement
  • Aucun (sauf Congo-Crimée Lassa ribavirine)

Ebola
Marburg
31
Conclusion
  • Bioterrorisme
  • Faible probabilité
  • Conséquences dramatiques.
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