Title: 3.4
13.4 Le système immunitaire
2Introduction
- Le système immunitaire est composé dune variété
de globules blancs qui - attaquent les intrus (bactéries, virus).
- attaquent les cellules anormales (tumeur,
cancer). - détruisent des cellules endommagées.
3Les caractéristiques du SI
- Spécificité
- capacité de reconnaître un antigène particulier.
- Diversité
- capacité de reconnaître des millions dantigènes.
- Soi et non-soi
- capacité de distinguer entre les molécules de
lorganisme lui-même (soi) et les molécules
étrangères (non-soi). - Mémoire
- capacité de se rappeler les antigènes rencontrés
et y réagir vite sil les rencontre à nouveau.
4Immunité non-spécifique
- Elle nous protège contre une grande variété de
pathogène. - Ex peau, muqueuse qui tapisse les fosses
nasales, muqueuse des poumons, muqueuse du
système digestif (les intestins), acide dans
lestomac, globules blancs (macrophages) qui
phagocitent les bactéries. -
5(No Transcript)
6(No Transcript)
7Ce macrophage (en jaune) capture des bactéries
(en vert) au moyen de longues extensions appelées
pseudopodes, pour les neutraliser en les
absorbant (processus de phagocytose).
8L'amibe, organisme unicellulaire ne comportant
aucun organe, s'approche d'une paramécie, cellule
beaucoup plus petite, et commence à la cerner
avec deux excroissances de cytoplasmes appelées
pseudopodes. Quand la paramécie sera complètement
entourée, une vacuole se formera autour d'elle
sa membrane sera constituée des membranes soudées
des pseudopodes. La paramécie sera alors digérée.
9Animation de la phagocytose
- http//musibiol.net/biologie/animat/present.htm
- http//www.biologieenflash.net/animation.php?refb
io-0064-1
10Immunité spécifique
- Elle nous protège (immunise) contre un pathogène
que nous avons déjà eu au préalable. Les
cellules (globules blancs) reconnaissent les
substances intruses et vont la détruire. - Elle est fait à laide des lymphocytes (une sorte
de globule blanc).
11Immunité spécifique
- Lymphocyte B
- proviennent de la moelle osseuse et reconnaît
lantigène - Lymphocyte T
- proviennent de la moelle osseuse mais mûrissent
dans le thymus (une glande proche du cœur) et
stimule la production danticorps (cellule
mémoire). - Les lymphocytes reconnaissent les étrangers
(antigènes) et sy attaquent pour les détruire.
12(No Transcript)
13Lymphocyte
- lymphocyte T auxiliaires libèrent des produits
chimiques qui stimulent dautres macrophages. - lymphocyte T suppresseurs mettent un terme à la
réponse immunitaire dès qu'un antigène a été
éliminé du corps. - lymphocyte T à mémoire demeurent dans le sang
afin de stimuler une réaction rapide si
lantigène étranger revient. - lymphocyte T cytotoxique libèrent une substance
chimique, la perforine, qui s'insère dans la
membrane plasmique et la perfore, ce qui provoque
l'explosion de la cellule par un afflux massif
d'eau dû aux pressions osmotiques.
14Les lymphocytes T sont des globules blancs
impliqués dans la réponse immunitaire dite à
médiation cellulaire (par opposition à la
médiation humorale assurée par des molécules
comme les anticorps et le complément). Sur cette
photographie, un lymphocyte T vu en microscopie
électronique.
15Un lymphocyte entouré de globules rouges.
16L'immunité cellulaire
- Principalement une fonction des lymphocytes T
- Un lymphocyte T se lie au macrophage. Il subit,
par la suite, une division cellulaire rapide. Ce
processus produit différents types de lymphocytes
T. - Les lymphocytes T auxiliaires libèrent des
produits chimiques qui stimulent les lymphocytes
T cytotoxiques. - Les lymphocytes T cytotoxiques se lient à
dautres cellules infectées et les détruisent en
perçant un trou dans leur membrane cellulaire.
Ils produiront également les lymphocytes T à
mémoire. - Les lymphocytes T à mémoire restent dans le sang
pour stimuler une réaction plus rapide si le même
antigène étranger revient.
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18L'immunité humorale
- Principalement une fonction des lymphocytes B.
- Dans ce cas, les lymphocytes T auxiliaires
déclenchent la division cellulaire rapide des
lymphocytes B. - Les lymphocytes B forment des plasmocytes et des
lymphocytes B à mémoire. - Les plasmocytes produisent de grandes quantités
d'anticorps qui correspondent à l'antigène
étranger. - Les lymphocytes à mémoire demeurent dans le corps
pour accélérer la réaction si le même antigène
réapparaît.
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21L'immunité humorale est assurée par les
anticorps, grandes protéines en forme de Y. À
l'extrémité des branches du Y se trouvent les
sites de fixation à l'antigène (ici en bleu),
responsables de la spécificité d'un anticorps
pour une molécule donnée du non-soi . Le
pied du Y détermine la classe de l'anticorps
(G, M, A, D ou E) et les propriétés de ce
dernier.
22Allergies
- Cest une réponse exagérée de ton système
immunitaire contre des substances non dangereuses
qu'on appelle l'allergène. (ex pollen,
poussière, animaux)? - Il y a les allergies de type immédiate ou celles
retardée.
23La réponse immédiate
- La plus commune sont les allergies de type
immédiate et ils arrivent après seulement
quelques secondes dexposition à lallergène. - Fonctionnellement, lorsque l'organisme produit
une réaction allergique, il libère une substance,
l'histamine (substances chimiques). Ceux-ci
augmentent la perméabilité des vaisseaux sanguins
causant une rougeur et un enflement. - Également, des anticorps spécialisés peuvent
aussi stimuler la production de fluides (nez qui
coule, larme). - Par exemple, lallergie alimentaire et lasthme
sont des réponses immédiates. Les pilules
prisent pour contrer lallergie sont des
anti-histamines.
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26La réponse retardée
- La réponse est plus longue à venir et dure plus
longtemps suite à une exposition prolongée. - Ex
- Cosmétique
- Bijoux
- Gluten
- Notre système alimentaire sert à maintenir notre
homéostasie en éliminant les organismes non
désirables.
27Chimiothérapie
- Destructions des cellules (les cancéreuses comme
les bonnes) qui se divisent rapidement. Souvent,
ce traitement amène la perte de cheveux, le mal
de cœur, la perte de poids, etc.? - Les cellules cancéreuses font la mitose
incontrôlée. - Les produits chimiques attaquent de 3 façons
- Dommage à lADN et lARN
- Empêche les nucléotides de sunir
- Empêche la formation de fibres fusoriales durant
la mitose.
28La vaccination
- La vaccination utilise un procédé qui fait
intervenir ce genre de défense. Par une
injection, on introduit un microbe atténué ou
mort dans l'organisme. - Les lymphocytes B sont stimulés et produisent des
anticorps spécialement conçus pour le microbe
injecté. Ce dernier est vaincu par les anticorps,
car il est mort ou affaibli quand il est injecté. - L'organisme fabrique des anticorps et des
lymphocytes B à mémoire qui, à la prochaine
invasion du même microbe, pourront se défendre
plus vite et ainsi limiter les dangers et les
dégâts.
29Vaccin et cancer
- Un nouveau vaccin donné à des souris
http//www.radio-canada.ca/actualite/v2/decouverte
/niveau2_liste89_200803.shtml
30Limportance du style de vie
- Une personne qui présente des signes de faiblesse
immunitaire (p. ex., des rhumes à répétition)
devrait dabord se pencher sur son mode de vie. - En effet, des recherches nous indiquent que les
éléments suivants influencent le système
immunitaire - lalimentation
- le tabagisme
- le sommeil
- lactivité physique
- le niveau de stress
- la pollution de lenvironnement.
31Lalimentation
- Habitudes alimentaires à suivre
- Lapport adéquat en calories et en protéines
- Cinq à huit verres deau par jour
- La consommation suffisante de fruits et de
légumes le plus frais possible, de grains
entiers, de légumineuses et de bons gras. - Habitudes alimentaires à éviter
- La consommation régulière daliments pauvres en
vitamines et en minéraux - Labus daliments riches en sucre (il semble que
50 g de sucre par jour soit un maximum
raisonnable) - Labus daliments riches en gras saturés
- Labus considérable dalcool.
32Lactivité physique
- On connaît les multiples bénéfices pour la santé
que procure lactivité physique pratiquée
régulièrement - une meilleure forme cardiovasculaire
- un bon maintien de la masse musculaire
- le contrôle du poids
- la réduction de plusieurs facteurs de risque
associés aux maladies chroniques. - En plus de contribuer à limmunité en favorisant
une bonne santé globale, il se peut que
lexercice ait aussi un effet direct sur
limmunité. - Dabord, en améliorant la circulation sanguine,
on croit que les cellules et les autres
substances du système immunitaire peuvent
circuler plus facilement dans le corps. Aussi, on
a observé que certaines composantes immunitaires
sont stimulées par lactivité physique.
33Lactivité physique
- Chez les personnes âgées, quelques études
démontrent que lexercice pourrait aider à
prévenir le déclin des fonctions immunitaires. - Dans le cadre dune étude dune durée de deux ans
portant sur 30 femmes âgées de 62 à 86 ans, les
chercheurs ont observé que la pratique dun sport
(50 minutes de conditionnement physique deux fois
par semaine, pour atteindre un battement
cardiaque de 100 à 120 battements par minute)
stimule lactivité de plusieurs cellules
immunitaires. - Par contre, une autre étude du même type na
démontré aucun effet spécifique de lexercice.
34Bien dormir protégerait du rhume
- Des scientifiques de luniversité Carnegie Mellon
(Pennsylvannie, USA) ont établi un lien entre la
qualité et la quantité de sommeil dune part, et
le risque dattraper un rhume dautre part. - Létude porte sur 153 adultes (entre 21 et 55
ans). Pendant 14 jours consécutifs, ceux-ci ont
pris note de la longueur et de la qualité de leur
sommeil lors de chaque nuit. Ces volontaires ont
ensuite été placés dans des chambres dhôtel,
exposés pendant cinq jours à un virus du rhume.
54 participants en sont ressortis enrhumés. - Létude a montré que plus les participants
dormaient (et meilleure était la qualité de leur
sommeil) durant les semaines précédant
lexposition au virus, plus ils étaient capables
de résister à linfection. - Peut-on en conclure que pour se protéger du
rhume, mieux vaut aménager ses nuits afin de
dormir longtemps et de manière efficace ? - Il est souvent dangereux dinterpréter une simple
corrélation comme une dépendance de type
cause/effet (comme entre le premier rapport
sexuel et le petit-déjeuner). - Pourtant, Sheldon Cohen, lun des auteurs de
létude, estime que les perturbations du sommeil
pourraient interférer avec la capacité du système
immunitaire à sautoréguler. - Le fait de renifler et déternuer lorsque lon
souffre dun rhume, nest pas la cause du virus
lui-même, mais le résultat de la réponse
excessive du système immunitaire à linfection,
ajoute S. Cohen dans un article du Los Angeles
Times. Lorsque tout se déroule bien, le système
immunitaire agit de manière adaptée, et les
symptômes du rhume napparaissent pas. - Bien dormir nous permettrait de lutter plus
efficacement contre le virus du rhume. Une
évidence ? Peut-être, mais cela reste à prouver.
35Les pensées positives pas seulement bon pour le
moral!
- Les résultats d'observations menées en 2003
auprès d'un groupe de 42 sujets souffrant de
troubles coronariens aigus ont révélé que les
patients dont l'attitude était généralement
hostile ou qui avaient été récemment exposés à
des situations de stress présentaient un taux
élevé de monocytes, des globules blancs que les
chercheurs associent de plus en plus à
l'instabilité de l'activité plaquettaire,
laquelle est responsable de divers troubles
coronariens.
36Les pensées positives pas seulement bon pour le
moral!
- Dans le cadre dune autre étude menée auprès de
196 jeunes adultes (âgés de 20 à 35 ans) et
314 personnes âgées (de 70 ans à 85 ans), on a
observé que le fait davoir des pensées négatives
était détectable dans les paramètres de
limmunité (indépendamment de la qualité du
sommeil et de létat de tristesse). - Durant lannée de létude, les personnes aux
pensées négatives entraient plus souvent en
contact avec les médecins par téléphone, sans
pour autant avoir besoin de traitements médicaux
précis.
37Devoirs
- p. 132
- (3, 5)?
- p. 133
- (1)?
- p. 134
- (6, 9, 11, 12, 13, 15, 17, 18, 20, 22, 24)?
- p. 135
- (35)?