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La r

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Title: La r


1
La réforme pédagogique au Maroc Quatre ans après
  • J. Derkaoui
  • CNSP Oujda
  • 9-13 Avril 2007

2
Historique de luniversité marocaine
  • 1ère université Al Qaraouyine (Fès)
  • Époque post-coloniale Université Mohamed V
    (Rabat)
  • Aujourdhui 14 universités
  • 320000 étudiants
  • 15000 enseignants
  • Lavenir accroissement important du nombre
    détudiants 1.000.000 à lhorizon 2015

3
Organisation de luniversité marocaine
  • Établissements à accès ouvert facultés 90
  • Établissement à accès limité (sélection)
    facultés des sciences et techniques, écoles
    dingénieurs, disciplines médicales, écoles de
    gestion, etc.. 10

4
Insuffisances de lancien système
  • Absence dautonomie des universités
  • Rigidité dans les programmes et les formations ?
    faible adaptation des cursus à lévolution des
    besoins du marché de lemploi
  • Importante déperdition dans les effectifs des
    étudiants

5
Déperditions dans une promotion en sciences
(ancien système)
44 dune promotion passent le 1er cycle 31
obtiennent la licence en moyenne en 5.6 ans 9
ont leur licence en 4 ans
6
Motivations de la réforme
  • Internes Application des dispositions de la
    charte de léducation de la formation
  • Améliorer lefficacité interne du système
    réduire le taux de déperdition
  • Améliorer lefficacité externe du système
    meilleur taux dinsertion des diplômés et
    meilleure adéquation des formations aux besoins
  • Plus dautonomie aux universités
  • Externes
  • Équivalence des diplômes et similitude des
    parcours
  • Facilité des échanges académiques

7
La structure LMD
  • 3 diplômes
  • Licence ? 3 ans
  • Master ? 2 ans
  • Doctorat ? 3 ans
  • Subsiste le DEUG (Bac 2)

8
Le système LMD
  • Les enseignements sont organisés en filières,
    semestres et modules
  • Une filière est un cursus de formation comprenant
    un ensemble cohérent de modules appartenant à un
    ou plusieurs champs disciplinaires
  • Lannée universitaire est composée de deux
    semestres de 4 modules chacun
  • le semestre comporte 16 semaines d'enseignement
    et dévaluation 
  • Le module est lunité fondamentale du système de
    formation. Il équivaut à un horaire de 75 à 90
    heures

9
Le système LMD
  • Le système modulaire est destiné à 
  • Améliorer le rendement pédagogique 
  • Permettre une souplesse aux niveaux des méthodes
    denseignement et des modalités de contrôle des
    connaissances 
  • Offrir à létudiant la possibilité de capitaliser
    les résultats acquis
  • Autoriser la mise en place de passerelles entre
    différentes filières
  • Faciliter le processus d'orientation et de
    réorientation de létudiant.
  • MAIS PAS DE DOUBLE SERVICE.

10
Les procédures daccréditation
  • Diplômes nationaux
  • Établissement (CE)
  • Université (CU)
  • Commission nationale (CNCES)
  • Décision ministérielle
  • Diplômes duniversité
  • Établissement
  • Université

11
La mise en place de la réforme
  • Application progressive
  • Sept. 2003? licences fondamentales
  • Sept. 2005? licences professionnelles
  • Sept. 2006? masters et masters spécialisés,
    filières techniciens, filières commerce et
    gestion,
  • Sept. 2007? filières ingénieurs
  • Sept. 2008? doctorat
  • Juin 2006 premiers licenciés
  • Juin 2008 premiers diplômés master

12
Un exemple lUniversité Mohammed 1er
  • 2003/04 15 LF
  • 2005/06 1LF 2 LP
  • 2006/07 6 LP 7 DUT17 Masters(M)
    3Masters spécialisés(MS) 2 filières
    commerce et gestion
  • 2007/08 5 filières ingénieurs 3 LP 4 M
    3 MS
  • 2008/09 filières médicales

13
Les régions du Maroc
14
Les filières Licence fondamentale (LF) en sciences
  • SCIENCES MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE (SMI)
  • SCIENCES MATHEMATIQUES (SMA)
  • SCIENCES DE LA MATIERE Physique (SMP),
  • SCIENCES DE LA MATIERE Chimie (SMC),
  • SCIENCES DE LA VIE Biologie générale (SVI),
  • SCIENCES DE LA TERRE ET DE LUNIVERS (STU),

15
INSCRITS EN SESSION DE PRINTEMPS 2006-2007
Filière S2 S4 S6 S2/S4 S4/S6 Total
SMA 132 126 81 27 38 274
SMI 111 26 0 0 0 137
SMC 120 81 62 26 20 217
SMP 622 310 263 72 63 1060
SVI 563 357 350 151 104 1015
STU 39 40 40 17 8 94
TOTAL 2797
16
Les filières Licence professionnelle (LP)
  • L.P.
  • 2006/07
  • Administration de Bases de Données,
  • Sciences et Technologie de lEau,
  • Sciences de lIndustrie Agroalimentaires,
  • 2007/08
  • Administration dApplications dEntreprises,
  • Environnement et génie civil,
  • Emballage et Conditionnement,

17
Les Masters en sciences
  • Mathématiques fondamentales et leurs applications
  • Mathématiques appliquées
  • Physique et Sciences de la matière
  • Électronique et Systèmes de Communication ESC
  • Mécanique et énergétique
  • Chimie Appliquée
  • Écologie et Gestion de lenvironnement
  • Prospection minière
  • Géodynamique et valorisation des bassins
    sédimentaires

18
Les Masters Spécialisés en sciences
  • 2005/06
  • Sciences Agroalimentaires,
  • Sciences et Technologies pour la Gestion intégrée
    de la Mer et du Littoral,
  • Chimie des Formulations,
  • 2007/08
  • Ingénierie Informatique,
  • Ingénierie des Espaces Verts,
  • Électronique et Système de Communication

19
Un premier bilan Aspects qualitatifs
  • Un plus grand choix de formation offert aux
    étudiants (plus de 400 filières accréditées pour
    2006/07)
  • Possibilité de passerelles entre les filières et
    de réorientation des étudiants
  • Intervention plus importante du milieu
    socio-économique dans la mise en place des
    filières (en particulier professionnelles)
  • Appels nationaux à offres de formations dans des
    domaines spécifiques offshoring, 10000
    ingénieurs, travailleurs sociaux, etc..
  • Émulation entre les universités

20
Un premier bilan Aspects quantitatifs
  • Les statistiques ne sont pas assez
    significatives
  • Cependant,

21
Suivi dune promotion du nouveau système
INSCRITS 2003/04 947
présents 2004/05 785 83
DEUG 2004/05 174 18
présents 2005/06 619 65
DEUG 2005/06 128 14
Licence 2005/06 109 12
DEUG 2006/07 30 3,5
Licence 2006/07 34 4
22
SUIVI DE LA PROMOTION 03-04 (Licence)
Filière/année Effectif 03-04 05-06 06-07
SMA 115 2 4
SMC 183 31 4
SMP 513 52 13
SVI 552 66 10
STU 49 13 1
23
RÉSULTATS NOUVEAU SYSTEME
Filière DEUG (04-05) DEUG (05-06) DEUG (06-07) Licence (05-06) Licence (06-07)
SMA 16 (12) 33 (10) 6(1) 9 (2) 8 (4)
SMC 55 (34) 36(16) 2(2) 47 (31) 5 (4)
SMP 119 (85) 132(60) 25 (11) 82 (52) 18 (13)
STU 15(14) 22(13) 0 15 (13) 1 (1)
SVI 126 (119) 137(70) 50(25) 84 (66) 12 (10)
TOTAL 331(264) 360(169) 83(29) 237 (164) 44 (32)
24
RESULTATS
Filière LICENCES Session dAutomne 06-07 DEUG Session dAutomne 06-07 Tot. Licences depuis Le début de la réforme
SMA 8 6 17
SMC 5 2 52
SMP 18 25 100
SVI 12 50 96
STU 1 0 16
Tot. DEUG depuis le début de la réforme
26
21
119
174
15
25
Conclusions
  • La réforme était nécessaire
  • Les moyens ne sont pas toujours à la hauteur des
    objectifs
  • Les aspects positifs sont perceptibles
  • La prochaine étape est celle de la qualité

26
  • ????
  • MERCI

27
  • 7- Budget de fonctionnement et
    drsquoinvestissement des établissements publics
    de recherche
  • Etablissements publics
  • de recherche
  • Budget total
    consacré à la recherche

  • scientifique
  • Fonctionnement
  • en MDH

  • Investissement

  • en MDH
  • BRPM/ONAREP
  • 95

28
Données sur le système national de recherche
  • 17 400 chercheurs, ingénieurs et techniciens
    (2003)
  • plus de 14 500 étudiants en troisième cycle
  • un budget global de près de 0,8 du PIB (3100
    MDH)
  • Universités 10 069
  • établissements denseignement supérieur non
    universitaire 2 751
  • établissements publics de recherche 4 020
  • établissements privés 558

29
Évolution du SNR
  • 1980-1995 important développement, la carrière
    des chercheurs en étant le principal moteur
  • 1996-2000 changement dans la politique de la
    recherche financement plus important, ministère
    de la recherche
  • 2001-2005 plusieurs évaluations du SNR sont
    faites (internes et externes) et des débats
    nationaux organisés

30
Production scientifique
Nature de la publication Nombre (1997-2001)
colloques 4027 47,4
revues internationales 3413 40,2
revues nationales 879 10,4
  • ouvrages
    173 2,0
  • Total
    8 492 100


31
  • le nombre denseignants- chercheurs et de
    chercheurs, relevant du Département de
    lenseignement supérieur, de la formation des
    cadres et de la recherche scientifique, avoisine
    les 15 000, toutes disciplines confondues, dont
    plus de 6300 appartiennent au domaine des
    sciences et techniques et environ 8700 aux
    sciences humaines et sociales avec une proportion
    de femmes estimée à 24.

32
  • Les bailleurs de fond de la recherche sont variés
    et leur contribution est aléatoire et inégale. A
    titre dexemple, la dotation de lannée 2003
    (3144 MDH) provient à plus de 82 de lEtat,
    alors que le reste provient du secteur privé et
    de la coopération. La majeure partie du
    financement est destinée aux salaires. Elle varie
    entre 90 et 98 (cas de lINRA). Ceci se traduit
    par de faibles dotations pour les laboratoires
    estimées à 5000 Dhs/chercheur/an.

33
  • 2.1. La production scientifique
  • De lanalyse bibliométrique du rapport
    établi dans le cadre de lévaluation du
    SNR dans les domaines des sciences exactes, des
    sciences de la vie et des sciences de lingé-
    nieur, il ressort des tendances fortes
    attestant dune grande vitalité de
    lactivité de recherche, illustrée entre autres
    par
  • 1. Une progression de la production scientifique
    nationale de 1990 à 2001 doublement
  • tous les cinq (5) ans. Daprès les experts de
    lUE, cette dynamique est principalement due au
    système de la double thèse et que ce moteur a
    tendance à sépuiser
  • 2. le positionnement du Maroc à la 3ème place au
    niveau africain 3. lapparition des premiers
    signes dun palier
  • 4. la généralisation de lactivité de
    recherche, mesurée en terme de production
  • scientifique, à toutes les universités du pays

34
  • 5. lémergence de nouveaux thèmes de recherche
    avec des niches dexcellence régionales 6. la
    prédominance du rôle joué par la coopération
    internationale (70 à 75 de la
  • production est cosignée avec des partenaires
    étrangers).
  • 7. La moitié de cette production scientifique est
    assurée par 300 chercheurs (environ 5
  • des enseignants-chercheurs et chercheurs
    impliqués dans les domaines concernés). Le
    tableau 5 montre lévolution de cette production
    scientifique entre 1999 et 2001.
  • Tableau 5 Evolution de la production
    scientifique entre 1990 et 2004
  • 1990 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004
  • Pascal 242 510 598 948 1058 958 1010 1053 970 918

35
  • Les actions menées jusquà présent ont eu un
    impact positif sur la dynamique de la recherche
    nationale. Les rapports ont insisté sur
  • lt Les apports de lautonomie de luniversité au
    pilotage, à la mobilisation des ressources ainsi
    quà lamélioration de la qualité et du volume
    des produits de la recherche
  • lt la constitution de niches dexcellence
  • lt la prise de conscience du secteur économique
    des enjeux de la recherche scientifique
  • et de la valeur ajoutée quelle peut apporter
  • lt lintroduction de la culture de lévaluation.

36
  • En outre, ces rapports ont recommandé la
    nécessité de saisir certaines opportunités,
    notamment celles se rapportant
  • lt au développement de la société de linformation
    et du Savoir
  • lt à lattrait du Maroc pour les opérations de
    délocalisation des activités de RD lt aux
    programmes nationaux de mise à niveau de
    lentreprise et lincitation à len-
  • couragement des activités de recherche RD
  • lt à la coopération bilatérale et internationale
    et en particulier avec lUnion Européenne lt à
    lexistence dun cadre incitatif (Provision
    Recherche Développement et Présentation
  • Technologique Réseau, accords de libre échange,
    niches de développement, qualité des centres de
    compétences).

37
  • Le second volet de ce travail aura pour objectif
    de dégager une nouvelle vision et de proposer un
    plan daction pour les 20 prochaines
    années. Il abordera avec plus de détails les
    nouveaux principes et les nouvelles modalités de
    régulation permettant de faire face aux
    dysfonctionnements actuels, en développant
    certaines recommandations contenues dans les
    trois rapports sectoriels.

38
  • . Education/formation
  • Le niveau actuel déducation/formation de la
    population peut raisonnablement atteindre celui
    des pays comme lEspagne, le Portugal ou la Corée
    du Sud. Pour cela
  • lt lalphabétisation devra passer de 60 à
    95-100. Le niveau dalphabétisation
    est, actuellement, de lordre de 97,7 en
    Espagne, de 92,5 au Portugal, de 97,9 en Corée,
    de 75 en Tunisie et de 86 au Liban
  • lt le taux de scolarisation dans le primaire devra
    atteindre les 100. Il est, actuellement, de 100
    en Espagne, de 97 au Portugal et en Corée, de
    97 en Tunisie et de 91 au Liban
  • lt le taux de scolarisation dans le secondaire
    devrait passer de 44 à 80/90. Il
    est, actuellement, de 96 en Espagne, 85 au
    Portugal, de 88 en Corée et de 65 en Tunisie
  • lt la population de 19/23 ans qui poursuit les
    études supérieures, actuellement de 12 (Liban
    42, Tunisie 23), devra dépasser la barre des
    50.
  • lt Enfin, le nombre dingénieurs pour 10 000
    habitants qui est, actuellement, de lordre de
    10, devra dépasser le nombre de 200. A titre
    dexemple, il est actuellement de 43 en Jordanie.

39
  • 1.2. Laccès aux services de base
  • Dans ce domaine, des progrès significatifs sont
    attendus
  • lt La population nayant pas un accès à un point
    deau aménagé devrait passer de 18 à 0 - la
    Tunisie 20.
  • lt La probabilité de ne pas survivre jusquà 40
    ans en pourcentage de la cohorte devrait baisser
    de 8,6 à un taux inférieur de celui de la
    Tunisie (4,7) et du Liban (5,7). Les pays comme
    lEspagne, le Portugal et la Corée assurent déjà
    à leur population une probabilité de vivre
    jusquà 65 ans de lordre de 92,8 pour la
    première, et de 91,2 pour le second et la
    troisième.
  • lt Le nombre de médecins par 100 000 ha devrait
    passer de 40 à 200 et plus. En Espagne il est de
    320, au Portugal de 324, en Corée de 181, au
    Liban de 325 et en Tunisie de 70.

40
  • . La lutte contre la pauvreté et lexclusion
  • Des efforts importants devront être consentis
    pour que le pourcentage de la population en deçà
    du seuil de pauvreté, à présent de 14,3 , devra
    tendre vers 0, celui de la Tunisie est
    actuellement de 6,6. LInitiative Nationale de
    Développement Humain, récemment engagée par SM Le
    Roi, prévoit dix milliards de dirhams sur les 5
    ans pour financer des actions prioritaires en
    faveur dune population ciblée. Cet effort et le
    travail méthodique auquel il a donné lieu sera
    poursuivi et amplifié.

41
  • Dautres défis doivent être relevés par la lutte
    contre
  • lt les effets de la sécheresse, par la création de
    lemploi en milieu rural, un meilleur approvisionn
    ement en eau potable et la protection du
    patrimoine forestier
  • lt la dégradation de lenvironnement, estimée
    par la Banque mondiale en 2003 à
    13 milliards de DH. Celle-ci touche leau, lair,
    le littoral, le sol, les forêts, etc.
  • lt lhabitat insalubre par la promotion de
    lhabitat social et le développement dun
    par- tenariat entre lEtat, les collectivités
    locales et les entreprises privées
  • lt le VIH-Sida, le paludisme et dautres maladies
    par une collaboration active entre le ministère
    de la santé, la société civile et lONU-Sida. Les
    programmes de lutte contre la pauvreté, lhabitat
    insalubre et lanalphabétisme devront être mis à
    contribution pour prévenir et sensibiliser.

42
  • Il se basera sur une politique permettant
  • lt de rendre attractif le métier de chercheur
  • lt dinstaurer un statut de chercheur pour les
    personnes qui exercent une activité de
  • recherche dans des établissements de recherche,
    sans être des enseignants-chercheurs
  • lt dattirer de jeunes talents
  • lt de prévoir des contrats à durée indéterminée
    et déterminée plus rémunérateurs qui offriraient
    des perspectives professionnelles plus ouvertes,
    une plus grande mobilité dans les parcours, ainsi
    quune possibilité pour ceux qui travaillent plus
    de gagner plus.

43
  • Le pilotage du SNR introduira plus de cohérence
    et danticipation dans la gestion de la recherche
  • lt en dégageant les ressources nécessaires pour
    pérenniser les structures de recherche
  • lt en systématisant les évaluations et en indexant
    la carrière sur la production scientifique,
  • dans le but de faire évoluer les structures
    actuelles répondant aux normes internationales
  • lt en encourageant le regroupement des moyens et
    le développement des collaborations multidisciplin
    aires
  • lt en intensifiant, en diversifiant, en facilitant
    les échanges scientifiques et en renforçant les
    réseaux scientifiques existants
  • lt en renforçant la logistique et le ressources
    humaines nécessaires au bon fonctionnement des
    structures de recherche (techniciens et
    informaticiens qualifiés)
  • lt en créant des plateformes technologiques
    regroupant des équipements lourds de mesure
    et danalyse et en leur assurant les conditions
    pour un bon fonctionnement

44
  • La fonction danticipation est une garantie de la
    capacité dadaptation du SNR. Elle se développera
    par
  • lt une politique de recrutement méthodiquement
    tournée vers lavenir pour prévenir
    le vieillissement de sa population et un
    renforcement de lencadrement de la recherche en
    quantité et en qualité
  • lt un accroissement de la part du PIB consacrée à
    la recherche et linnovation qui devra atteindre
    3
  • lt une mise en place de mécanismes permettant la
    mobilité des acteurs (ingénieurs, méde- cins,
    cadres,) entre les universités, les instituts et
    le monde socio-économique
  • lt une plus grande interaction entre la recherche
    nationale et le monde socio-économique.

45
  • lt le développement de la culture de
    reconnaissance de la fonction recherche et du
    travail accompli par le chercheur, le cadre, le
    technicien, lagent administratif, etc.
  • lt un allégement des procédures de gestion
    financière des budgets de recherche
  • lt une augmentation des moyens financiers alloués
    à la recherche et une répartition plus
  • équilibrée entre champs disciplinaires,
    particulièrement pour les SHS qui ne bénéficient
    que de 12 du total des subventions d'appui à la
    recherche.

46
  • favorisant ainsi lintégration progressive de la
    recherche marocaine à lEspace Européen de
    recherche, et permettant à des chercheurs
    nationaux de participer davantage aux programmes
    de celui-ci. A la base de cette coopération, il y
    a une volonté affichée pour orienter certains
    programmes vers les besoins spécifiques comme ce
    fut le cas pour les pôles de compétence des
    sciences de la mer, de la qualité et des sciences
    et technologies de linformation et de la
    communication. Ce fut aussi le cas pour la
    valorisation de la recherche auprès de
    lindustrie et la mise à niveau des entreprises
    marocaines à travers des programmes de
    rapprochement entre la recherche et lindustrie,
    parmi eux lInstitut marocain de linformation
    scientifique, le réseau de diffusion
    technologique, le réseau de génie industriel et
    le réseau Maroc incubation et essaimage, qui
    constituent les 4 volets du Fonds de Solidarité
    Prioritaire (FSP).

47
  • La priorité sera accordée aux moyens et méthodes
    permettant de conquérir de nouveaux espaces de
    coopération concernant
  • lt la recherche conjointe, les échanges
    denseignants-chercheurs et détudiants, les
    cotutelles de thèses, lorganisation conjointe de
    manifestations scientifiques et culturelles
  • lt la formation par et à la recherche par la mise
    en place de programmes communs de recherche,
    déchange de publications et de
    documentation scientifique et pédagogique, des
    stages de formation, etc.
  • lt lamélioration des performances du SNR par
    le développement des structures
    de valorisation de la recherche dotées de
    services aidant au montage de projets de
    recherche et à leur gestion.

48
  • Aller vers 2025 nécessitera de dépasser les deux
    tra- vers majeurs qui ont déjà été mentionnés. Le
    premier, dordre interne, correspond à la
    condition dauxiliaire de lactivité
    pédagogique dans laquelle se trouve la
    recherche dans lenseignement supérieur. La
    solution passe par une émancipation et la
    conquête du statut dune activité majeure. Le
    second handicap est externe et renvoie à la
    tendance de la recherche à se cantonner dans la
    sous-traitance. Là aussi, il va falloir se donner
    les moyens pour passer dun système de tutorat, à
    un exercice pro- gressif dune autonomie, comme
    cest le cas pour les pays qui ont édifié un
    véritable
  • système national de recherche.

49
  • celui du PARS où lappel à projet était ouvert.
    Au cours de cette étape, le souci majeur était de
    lancer un message aux enseignants-chercheurs leur
    signifiant que lEtat inaugurait une nouvelle
    politique dincitation à la recherche par le
    financement de projets, à condition que ces
    derniers se conforment à des critères de
    rigueur et de professionnalisme
  • lt le deuxième englobe les programmes PROTARS I et
    II. Il se caractérise par une insistance sur les
    critères dexploitabilité et dapplicabilité
    de la recherche et accorde une place
    importante au partenariat avec les secteurs
    socio-économiques. Le choix des projets rete- nus
    reposera sur ces exigences qui sont censées
    contribuer à engager les entreprises et les
    opérateurs socio-économiques à participer
    effectivement à la réalisation des projets ou /et
    à leur implication financière.
  • lt Enfin, le troisième moment concerne le PROTARS
    III. Il revient à une position plus équilibrée
    qui, tout en maintenant le cap de lincitation de
    la recherche à participer au développement
    socio-économique de court et moyen terme,
    rappelle la place dune recherche fondamentale
    tournée vers le moyen et le long terme

50
  • La responsabilité des universités et des
    établissements de formation des cadres ne se
    limite pas à la formation de base assurée aux
    cadres destinés au monde socio-écono- mique et à
    lactivité de recherche génératrice de savoir,
    mais elle sétend à dautres rôles qui prolongent
    ces deux missions
  • lt La formation continue des cadres en activité
    pour leur donner la capacité dassimiler lévoluti
    on des savoirs et des technologies en relation
    avec leurs domaines profes- sionnels actuels et
    la possibilité de se reconvertir, en cas de
    besoin, pour intégrer de nouvelles fonctions au
    sein du même organisme ou en changeant
    demployeur
  • lt Laide à la réalisation dopérations de
    transferts de technologies, par le biais de
    presta- tions de services et de conseil,
    permettant daccompagner les opérateurs
    économiques dans le choix, lacquisition et
    la maîtrise des technologies susceptibles
    daccroître le degré de compétitivité des
    activités socio-économiques concernées
  • lt La réalisation des travaux de Recherche
    Développement au profit des entreprises, les
    PME/PMI en particulier, pour les aider à asseoir
    une stratégie de développement basée sur
    linnovation
  • lt Lélaboration de programmes de recherche
    appliquée susceptibles de permettre
    le développement du noyau dune technologie
    nationale à même de catalyser les activités
    économiques du pays et de rehausser leurs parts
    de valeur ajoutée
  • lt Le développement de la culture dentreprenariat
    dans les milieux académiques pour permettre à
    certains éléments de cette population de jouer un
    rôle actif dans la création dentreprises
    innovantes basées sur la valorisation des
    résultats de la recherche.

51
  • Le plan daction pour la période 2006-2010 a pour
    ambition
  • lt de constituer un SNR doté des capacités
    nécessaires pour générer des résultats
    de recherche valorisables
  • lt transformer ces derniers en inventions ou en
    toutes autres œuvres intellectuelles à travers
    des processus de RD
  • lt valoriser ces inventions et ces autres œuvres
    intellectuelles, protégées préalablement par des
    titres de propriété intellectuelle, en
    innovations moyennant des mécanismes dincubation
    de projets et dentreprises innovants
  • transfert de technologie.
  • En effet, les actions programmées dans le cadre
    de ce plan daction visent lt de diffuser ces
    innovations dans le tissu socio-économique
    via des opérations de
  • lt la mise à niveau de la gouvernance du SNR
  • lt le renforcement des ressources humaines et
    lamélioration de leur mobilisation lt le
    développement de projets de RD orientés vers les
    besoins des opérateurs socio-
  • économiques et cofinancés par lEtat et ces
    derniers
  • lt lamélioration du rendement scientifique et
    technologique des activités de recherche lt le
    développement des infrastructures scientifiques,
    de RD et de linnovation.

52
  • Le projet de plan daction présenté ci-dessus
    vise la mise à niveau du SNR. Cette mise
  • à niveau couvre les aspects gouvernance,
    motivation et mobilisation des ressources
    humaines liées à la recherche, financement
    national des activités de recherche, impact de
    ces activités au niveau national et
    international, et infrastructure de recherche et
    de développement technologique.
  • Le budget estimatif nécessaire à cette mise à
    niveau est de lordre de 4842 MDH sur cinq ans,
    soit environ 968 MDH/an. 62 de ce budget est
    destiné à la réalisation des projets de recherche
    moins de 11 aux nouveaux recrutements la
    même proportion pour le renforcement et la
    mobilisation des ressources humaines 9 environ
    pour laméliora- tion des infrastructures de RD,
    dinnovation et de transfert de technologie. 2,6
    est consacré à lamélioration du rendement des
    activités scientifiques et technologiques. La
    contribution du monde socio-économique est
    de lordre de 225 MDH et celle de la
    coopération bilatérale et multilatérale est
    denviron 75 MDH. La contribution du monde
    socio-économique pourrait être réalisée grâce à
    la mise en oeuvre de laction fixant leffort
    financier minimal des entreprises entre 0,25 à 1
    du C.A.H.T. Il est à noter que la société
    Ittissalat Al Maghrib a commencé lapplication de
    la clause contractuelle qui fixe sa contribution
    financière à leffort de recherche dans le
    domaine des télécoms à 1.

53
  • La part de lEtat au budget annuel, hors
    salaires, est estimée, donc, à 669 MDH. Si lon
    garde la même répartition de ce budget, entre
    lautorité gouvernementale chargée de la
    recherche et les établissements publics de
    recherche ne relevant pas de cette autorité, que
    celle pratiquée actuellement, soit 52,5 et
    47,5, respectivement, la part qui revien- drait
    à lautorité gouvernementale chargée de la
    recherche serait de 351 MDH environ et celle des
    établissements publics de RD à 318 MDH. La
    réalisation de ce plan daction permettrait de
    doter le Maroc, à lhorizon 2010, dun système
    national de recherche capable de jouer le rôle de
    locomotive de développement socio-économique et
    culturel du Maroc, aboutissant, ainsi, à
    lobjectif visé par la charte nationale de
    léducation et de la formation.
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