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Formation des personnes ressources : Technologie coll ge Vers une architecture durable et R glementation thermique SOURCES – PowerPoint PPT presentation

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Title: Pr


1
Formation des personnes ressources  Technologie
collège
Vers une architecture durable et Réglementation
thermique
SOURCES
2
INTRODUCTION
  • Le contexte, les enjeux
  • Les ressources naturelles sépuisent
  • Les prix senvolent
  • Le climat se dérègle
  • Le secteur du bâtiment est un gros consommateur
    dénergie
  • Nos engagements nationaux et
  • internationaux nous obligent à maîtriser les
  • consommations dans le secteur du bâtiment

3
(No Transcript)
4
(No Transcript)
5
(No Transcript)
6
THERMIQUE DU MUR
7
DEPERDITIONS
8
Le coefficient de transmission thermique d'une
paroi "U"
  • Le coefficient de transmission thermique d'une
    paroi est la quantité de chaleur traversant cette
    paroi en régime permanent, par unité de temps,
    par unité de surface et par unité de différence
    de température entre les ambiances situées de
    part et d'autre de la paroi.
  • Le coefficient de transmission thermique est
    l'inverse de la résistance thermique totale (RT)
    de la paroi.
  • U  1 / RT
  • U s'exprime en W/m²K
  • Plus sa valeur est faible et plus la construction
    sera isolée.

9
Coefficient général de transmission U
  • Le coefficient de transmission global U s'exprime
    par la formule
  • La propagation de la chaleur à travers une
    paroi  Une paroi séparant deux ambiances de
    températures différentes, constitue un obstacle
    plus ou moins efficace, au flux de chaleur qui va
    s'établir de la chaude vers la froide.
  • La chaleur va devoir 
  • pénétrer dans la paroi,
  • traverser les différentes couches de matériaux
    constituant la paroi,
  • traverser des couches d'air éventuelles,
  • et sortir de la paroi.

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La résistance thermique d'échange superficiel (Ri
et Re)
  • La transmission de la chaleur de l'air ambiant à
    une paroi et vice versa se fait à la fois par
    rayonnement et par convection.

hi, le coefficient d'échange thermique
superficiel entre une ambiance intérieure et une
paroi est la somme des quantités de chaleur
transmise entre une ambiance intérieure et la
face intérieure d'une paroi, par convection et
par rayonnement, par unité de temps, par unité de
surface de la paroi, et pour un écart de 1 K
entre la température de la résultante sèche de
l'ambiance et la température de surface. gt hi
s'exprime en W/m²K. Ri, la résistance thermique
d'échange d'une surface intérieure est égale à
l'inverse du coefficient d'échange thermique de
surface intérieure hi. Ri  1/hi
gt Ri s'exprime en m²K/W.
he, le coefficient d'échange thermique
superficiel entre une paroi et une ambiance
extérieure est la somme des quantités de chaleur
transmise entre la face extérieure d'une paroi et
une ambiance extérieure, par convection et par
rayonnement, par unité de temps, par unité de
surface de la paroi, et pour un écart de 1 K
entre la température de la résultante sèche de
l'ambiance et la température de surface. gt he
s'exprime en W/m²K. Re, la résistance thermique
d'échange d'une surface extérieure est égale à
l'inverse du coefficient d'échange thermique de
surface extérieure he. Re  1/he gt Re
s'exprime en m²K/W.
11
Conductivité dun matériau
  • La conductivité thermique est définie comme étant
    une grandeur physique qui caractérise la capacité
    de la plupart des métaux ou autres matériaux à
    transférer la chaleur par conduction. Pour que le
    transfert ait lieu, deux matériaux sont placés de
    proche en proche avant la transmission thermique.
    Cette grandeur est une constante qui donne la
    quantité de chaleur qui peut être transmise sur
    une unité de surface précise, dans une unité de
    temps déterminé, sous une température définie.
  • ? en W/m K

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LE PONT THERMIQUE ?
  • Définition du pont thermique.
  • Un pont thermique est une partie de l'enveloppe
    du bâtiment où la résistance thermique, par
    ailleurs uniforme, est modifiée de façon sensible
    par
  • 1- la pénétration totale ou partielle de
    l'enveloppe du bâtiment par des matériaux ayant
    une conductivité thermique différente comme par
    exemple les systèmes d'attaches métalliques qui
    traversent une couche isolante
  • Et/ou
  • 2- un changement local de l'épaisseur des
    matériaux de la paroi ce qui revient à changer
    localement la résistance thermique.
  • Et/ou
  • 3- une différence entre les surfaces intérieure
    et extérieure, comme il s'en produit aux liaisons
    entre parois.

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Types de ponts thermiques.
  • Il existe principalement deux types de ponts
    thermiques
  • 1- les ponts thermiques linéaires ou 2D
    caractérisés par un coefficient linéique ?
    exprimé en W/(m.K) (exemple liaison en partie
    courante entre un plancher et un mur extérieur).
    La déperdition en W/K à travers un pont thermique
    linéaire se calcule en multipliant le coefficient
    linéique par son linéaire exprimé en mètre.
  • 2- les ponts thermiques ponctuels ou 3D
    caractérisés par un coefficient ponctuel X
    exprimé en W/K (exemple liaison entre un
    plancher et deux murs perpendiculaires de
    façade).Le coefficient ponctuel exprime la
    déperdition en W/K à travers le pont thermique en
    question.

14
(No Transcript)
15
FORMULES GENERALES POUR CALCUL DE BILAN THERMIQUE
  • Les déperditions de base dun local chauffé i
    sont égales à la somme des  ? i en W
  • Déperditions par transmission (parois et ponts
    thermiques) ? T , i
  • Déperditions par  ventilation  ? V , i .
  • Les déperditions de base par transmission ? T , i
    HT,i (?int,i - ?e ) 
  • HT,i  coefficient de déperdition par
    transmission en W/K
  • (?int,i - ?e )  écart de température en K
  • Les déperditions de base par ventilation ? V , i
    HV,i (?int,i - ?e ) 
  • HV,i  coefficient de déperdition par ventilation
    en W/K
  • (?int,i - ?e )  écart de température en K

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coefficient HT,ie
  • Il est égal à la somme pour chaque paroi de
  • Ht ?(U A ? l )
  • A surface intérieure de la paroi
  • L longueur du pont thermique
  • Les coefficient U et ? sont déterminés, dans le
    cas le plus compliqués, à laide des règles TH-U
    ( U, Uw, ? ).
  • La norme donne des tableaux de valeurs
    forfaitaires pour les ?

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coefficient HT,ig
  • Il se calcule 
  • De façon précise à laide des règles TH-U
  • En utilisant des coefficients intermédiaires et
    des tableaux de valeurs 
  • Modalités de calcul des coefficients liés à la
    ventilation H V , i
  • HV,i  0 ,34 VI
  • Vi est le débit dair à chauffer pour le local
    i en m3/h Il est la somme de plusieurs
    facteurs 
  • Débit dû aux infiltrations Vinf , i
  • Débit dair insufflé par le système de
    ventilation Vsu , i
  • Débit dair extrait  excédentaire  par le
    système de ventilation Vmech, inf, i

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Débit de fuite
19
CALCUL DE BILAN THERMIQUE
  • D ? T , i ? V , i HT,i (?int,i - ?e )  HV,i
    (?int,i - ?e )  en W

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Présentation du diagramme de lair humide
21
Utilisation du diagramme
22
Vers une architecture durable
  • Introduction 
  • Implantation et bio-climatisme
  • LARCHITECTURE Les stratégies de conception

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Introduction
  • IL FAUT REDESSINER NOS VILLES ET VILLAGES
  • La meilleure source d'énergie est celle que lon
    ne consomme pas ! Donc, pour limiter les
    déplacements des habitants, le bon sens voudrait
    que l'on trouve tout à proximité. Il faudrait
    revenir à une mixité des zones habitat /
    travail / commerces / culture / loisirs / santé
    /...
  • Favoriser le commerce de proximité qui est tué
    par les concentrations commerciales (qui
    pullulent en périphérie).
  • Retrouver des services (culture / loisirs /
    santé) entre les zones dhabitat et de travail.
  • Le tout relié par des transports en commun.
  • Crée également de lemploi localement et une
    mixité sociale.

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Pour commencer, quelques priorités
  • Transport
  • Économies dénergies
  • Construction bioclimatique
  • Urbanisme
  • Matériaux
  • Éclairage public

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Sans oublier les aspects sociaux
  • Il ne faut surtout pas rater cette prise de
    conscience environnementale pour repenser une
    nouvelle façon de vivre et de travailler
    ensemble.
  • Retrouver des zones de convivialité dans les
    quartiers et favoriser le lien social et
    intergénérationnel Crèches jumelées avec des
    maisons de retraites
  • Installer des espaces de jardins pour cultiver et
    apprendre, même en ville
  • Répartir des locaux de rencontre pour les jeunes,
    les fêtes de quartier, des activités de
    voisinage, associatives ou artistiques,
  • Créer des points de covoiturage, favorisés par
    des sites internet
  • Dans chaque parking, pouvoir trouver des voitures
    partagées Généraliser les vélibs avec des
    circuits dédiés,

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En conclusion
  • Dans les nouvelles décisions et modifications des
    textes (PLU, POS, SCOT,) suite au Grenelle, il
    serait bien dintégrer pour lurbanisme des
    notions de convivialité et de proximité, et du
    bon sens.
  • Associer aux équipes de décisions la
    pluridisciplinarité (sociologues, artistes,
    travailleurs sociaux, humanistes,
    associations,), pour contrer le lobbying
    mercantile.

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Voici quelques propositions sur un urbanisme qui
intègrerait économie dénergies lien social et
lieux de convivialités. La notion du triangle
LOGEMENT / TRAVAIL /COMMERCES LOISIRS, illustré
par ce dessin Si lon conçoit encore
les villes en séparant les zones, on induit
forcément des déplacements, sources de bien des
maux (pollutions, isolement, exclusion, temps de
transport au détriment des autres
activités,) Maintenant, si l'on ressert ce
triangle, au sein même de la ville, on crée une
mixité des zones, en réduisant les distances de
déplacements. En créant des locaux ouverts aux
rencontres des habitants du quartier (gérer par
une association) on peut favoriser la
convivialité... Il faut également réserver des
rues aux modes de déplacements doux
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Implantation et bio-climatisme
  • L'architecture bioclimatique est une discipline
    de l'architecture qui recherche un équilibre
    entre la conception et la construction de
    l'habitat, son milieu (climat, environnement,
    ...) et les modes et rythmes de vie des
    habitants.

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(No Transcript)
30
Définition
  • BIOCLIMATISME !
  • Le bioclimatisme  consiste à trouver la
    meilleure adéquation entre "la vie et la nature",
    dans le but de réduire au maximum les besoins
    thermiques.
  • BIO c'est "la vie, lié à la nature 
  • CLIMATISME c'est ladaptation de l'habitation
    à son environnement.
  • Le bioclimatisme utilise le soleil, le vent, le
    sol, pour un confort thermique inépuisable, tout
    en préservant l'environnement.
  • Extrait d' Eco-logis, ou la maison à vivre".
    Thomas SCHMITZ GÜNTHER Edition KÖNEMANN

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DEMARCHE BIOCLIMATIQUE !
  • Une démarche bioclimatique se développe sur
    trois axes 
  • capter la chaleur,
  • la transformer/diffuser
  • la conserver.
  • Trouver un équilibre entre ces trois exigences,
    sans nen négliger aucune, c'est suivre une
    démarche bioclimatique cohérente.
  • Dans les régions chaudes (de type méditerranéen
    par exemple), un quatrième axe fondamental doit
    être pris en compte  se protéger de la chaleur
    et l'évacuer. Cet axe, a priori contradictoire
    avec les précédents, est la base d'une conception
    bioclimatique bien comprise.

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Une maison bioclimatique se caractérise par 
  • des ouvertures de grande dimension au sud qui
    apporteront beaucoup de chaleur en hiver (quand
    le soleil est bas), et moins en été (surtout si
    elle est protégée par un auvent).
  • très peu d'ouvertures au nord car elles auront un
    bilan presque nul en été et fortement négatif en
    hiver.
  • peu d'ouvertures à l'est (soleil du matin) car
    elles auront un bilan presque nul en été et
    négatif en hiver.
  • peu d'ouvertures à l'ouest (soleil du soir) car
    elles apporteront beaucoup de chaleur en été,
    mais en perdra en hiver.
  • une fenêtre zénithale ou inclinée aura un bilan
    positif été comme hiver.

33
(No Transcript)
34
(No Transcript)
35
Répartition des pièces
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LARCHITECTURE LES STRATÉGIES DE CONCEPTION
  • Architecture et climat on peut distinguer 3
    stratégies constructives
  • Þ la stratégie du chaud
  • Þ la stratégie du froid
  • Þ la stratégie de léclairage

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DU MACRO AU MICRO
  • Chaque construction oblige à hiérarchiser les
    stratégies différemment, doù limportance de
    définir les besoins
  • Dans tous les cas, une approche du macro au micro
    est pertinente.
  • DU MACRO AU MICRO
  • Topographie
  • Végétation
  • Plan masse
  • Volumétrie Compacité
  • Orientations
  • Inertie
  • Ouvertures

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Topographie
Etude du terrain
39
La végétation
40
Plan de masse
41
Volumétrie, Compacité
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Inertie hiver et mi-saison
  • En hiver et en mi-saison, lors dune journée bien
    ensoleillée, une forte inertie (courbe rouge)
    permet demmagasiner les apports solaires et de
    décaler le pic de température intérieure plus
    tard dans journée, quand la température
    extérieure sera plus basse. Une faible inertie
    (courbe verte), par contre, namortit que très
    peu le pic de température intérieure, quil ne
    retarde que de quelques heures seulement.
    Linertie thermique agit donc comme une
    régulation naturelle du climat intérieur. Par
    contre, pour les maisons passives leffet de
    linertie sera moins prononcé, parce que la
    température intérieure reste quasi constante jour
    et nuit

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INERTIE DETE
  • En été, les apports de chaleur reçus pendant la
    journée pourraient conduire à une surchauffe
    considérable. Une bonne inertie (courbe rouge)
    permet de stocker la chaleur reçue en journée
    pour la restituer pendant la nuit, lorsque la
    température extérieure sest refroidie. Pour les
    maisons passives leffet de linertie sera moins
    prononcé.

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Ouvertures
  • Choix des ouvertures
  • a) Prévoir une grande fenêtre plutôt que
    plusieurs petites fenêtres. En effet, une grande
    ouverture à la lumière naturelle occasionne moins
    déblouissement quune petite car elle augmente
    le niveau dadaptation des yeux et diminue le
    contraste de luminance et la sensation
    déblouissement qui lui est associée
  • b) Voiler le ciel par lutilisation dune
    protection solaire
  • c) Voiler en partie le ciel en assombrissant la
    fenêtre par un élément déflecteur (lightshelf,
    murs de refends, débords de toiture...)
  • d) Voiler en partie le ciel en disposant à
    lextérieur des éléments moins lumineux que le
    ciel (atrium, cour intérieure)
  • e) Situer les percements en hauteur (ouvertures
    zénithales, clere-stories), afin de limiter
    léblouissement direct puisque la plupart des
    tâches visuelles nécessitent une vue horizontale
    ou vers le bas
  • Les couleurs de surface
  • f) Diminuer le contraste fenêtre-châssis en
    augmentant le coefficient de réflexion du châssis
    au moyen de couleurs claires et mates
  • g) Diminuer le contraste mur-fenêtre en
    éclairant le mur qui contient la fenêtre
  • h) Diminuer le contraste mur-fenêtre en
    augmentant le coefficient de réflexion du mur qui
    contient la fenêtre  
  • i) Diminuer le contraste mur-fenêtre en
    augmentant la part indirecte de léclairage
    naturel au moyen de parois très claires
  • j) Favoriser les revêtements mats car ils
    diffusent la lumière

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Optimiser la ventilation nocturne
  • Unilatérale ouverture sur une seule façade
  • Transversale ouvertures sur des façades
    opposées
  • Par tirage thermique ou effet de cheminée

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LES DIFFERENTES STRATEGIES
  • La stratégie du chaud
  • La stratégie du froid
  • La stratégie de léclairage naturel

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EN HIVER (stratégie du chaud)
  • En hiver, Il importe de
  • Capter lénergie solaire gratuite à travers les
    surfaces vitrées orientées au sud.
  • Se protéger du froid, en isolant lenveloppe
    extérieure du bâtiment et en minimisant les
    ouvertures subissant les vents froids au nord.
  • Conserver lénergie accumulée à lintérieur de
    lhabitat en recherchant la meilleure capacité
    daccumulation dans les matériaux utilisés
    (inertie thermique).

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EN ETE (stratégie du froid)
  • En été, il faut
  • Se protéger de lensoleillement direct en
    rapportant un écran pare-soleil ou un écran de
    végétation caduque.
  • Minimiser les apports internes de chaleur par le
    degré dinertie des parois.
  • Dissiper la chaleur excessive accumulée à
    lintérieur de lhabitat en ventilant la nuit.
  • Refroidir naturellement lair par lutilisation
    de plans deau extérieurs.
  • Minimiser les apports internes de chaleur.

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LA STRATEGIE DE LA LUMIERE NATURELLE
  • Lhabitat bioclimatique semploie à tirer le
    meilleur parti possible de la lumière naturelle
    (stratégie de la lumière naturelle).
  • Contrairement aux apports solaires, toutes les
    orientations peuvent apportées de la lumière
    naturelle.
  • Elle varie bien sur en qualité et quantité, le
    but étant dassurer un éclairage suffisant et
    uniforme suivant les fonctions des pièces et le
    type dactivités.
  • Par contre un trop fort rayonnement solaire peut
    être source de gêne, dans ce cas on tentera de
    contrôler léclairement de la lumière naturelle
    en évitant léblouissement, par la mise en place
    de stores, voilages, écrans mobiles, etc...

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LES PARAMETRES DE CONFORT
51
Le bilan thermique de lhomme.
  • Confort  équilibre entre l'homme et l'ambiance.
  • La température du corps humain est denviron 33C
    à la surface et de 37C à lintérieur. Cette
    chaleur est produite par lhomme lors de la
    combustion chimique des aliments. La
    température du corps est donc supérieure à la
    température extérieure pratiquement durant toute
    lannée en Europe.
  • La figure ci-dessus considère le sentiment de
    confort thermique  exprimé par les sujets
    eux-mêmes. Il s'agit de pourcentages prévisibles
    d'insatisfaits (PPD), exprimés sur l'axe
    vertical, pour des personnes au repos en position
    assise (celle qui font la sieste au bureau, par
    exemple !), ou pour des personnes effectuant un
    travail léger ( travail de bureau).

52
La température ambiante confortable
53
Influence des rayonnements
54
Calcul de la température opérative
  • Une bonne image du confort thermique est donnée
    par la température de confort (ou T opérative),
    moyenne arithmétique entre la température de
    l'air et la température des parois.
  • Tconfort  (Tair  Tparois) / 2
  • Température de surface d'une paroi nettement plus
    faible que la température ambiante. Cette
    relation simple s'applique pour autant que la
    vitesse de l'air ne dépasse pas 0,2 m/s.

55
Cas du vitrage
  • Généralement les simples et les doubles vitrages
    ordinaires sont considérés comme des parois
    froides, c'est à dire qu'un inconfort inévitable
    dû à un rayonnement froid se produit à leur
    proximité. Ce phénomène est d'autant plus
    important que la surface est grande.
  • Température de surface d'un simple vitrage.
  • Température de surface d'un double vitrage.
  • Température de surface d'un double vitrage basse
    émissivité.

56
La plage de confort température-humidité
57
ASPECTS SOCIAUX ET CULTURELS
  • Age
  • Vitesse de l'air
  • Activités

Vitesses résiduelles Réactions Situation
0 à 0,08 m/s Plaintes quant à la stagnation de l'air Aucune
0,13 m/s Situation idéale Installation de grand confort
0,13 à 0,25 m/s Situation agréable mais à la limite du confort pour les personnes assises en permanence Installation de confort
0,33 m/s Inconfortable, les papiers légers bougent sur les bureaux Grandes surfaces et magasins
0,38 m/s Limite supérieure pour les personnes se déplaçant lentement Grandes surfaces et magasins
0,38 à 0,5 m/s Sensation de déplacement d'air important Installations industrielles et usines où l'ouvrier est en mouvement
Minimum Maximum
Travaux très légers 20C 30C
Travaux légers 18C 30C
Travaux semi lourds 15C 26,7C
Travaux lourds 12C 25C
58
Sensation de froid
Vitesse de l'air m/s Refroidissement équivalent C
0,1 0
0,3 1
0,7 2
1,0 3
1,6 4
2,2 5
3,0 6
4,5 7
6,5 8
59
Linertie thermique
60
L'INERTIE THERMIQUE
  • Une inertie ? Deux inerties !
  • On parle souvent d'inertie thermique au singulier
    concernant une paroi. Mais, plus précisément,
    nous pouvons distinguer deux types d'inertie de
    nature différente
  • linertie de transmission et linertie par
    absorption.
  • L'inertie de transmission
  • Agit en résistant à la transmission de la
    température et de la chaleur. Elle ne concerne
    que les parois opaques de l'enveloppe d'un
    bâtiment.
  • Concrètement, l'inertie de transmission augmente
    quand, pour les matériaux de paroi
  • La diffusivité diminue (a)
  • La conductivité diminue (?)
  • L'épaisseur augmente (e)
  • Linertie par transmission fait plutôt appel à
    des matériaux légers que sont les isolants.
  • L'inertie par absorption
  • Réduit les variations de température en
    absorbant (ou restituant) la chaleur (la
    puissance thermique).

61
INERTIE
  • L'inertie thermique d'un matériau est évaluée à
    l'aide des deux paramètres suivants
  • la diffusivité a ? / (? c) m²/s
  • l'effusivité E v (? ? c) J.
    s1/2K-1.m-2
  • ? conductivité thermique W . m-1 . K-1
  • ? la masse volumique du matériau en kg.m-3
  • c la capacité thermique massique du matériau en
    J.kg-1.K-1
  • L'effusivité d'un matériau est sa capacité à
    échanger de l'énergie thermique avec son
    environnement . Pour garantir le confort d'été
    (éviter les surchauffes) on essaiera d'utiliser
    un matériau possédant les caractéristiques
    suivantes
  • une faible diffusivité, pour que l'échange
    d'énergie thermique entre le mur et le climat
    intérieur se fasse le plus lentement possible.
    Ceci conduit à choisir un matériau possédant une
    capacité thermique (? c) élevée
  • une forte effusivité thermique pour que le mur
    stocke au maximum l'énergie thermique du climat
    extérieur

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Exemple
? ? c ? ? Diffusivité E Effusivité Prix Energie grise Classement Total points
kg/m³ Wh/m³ K W . m-² . K-1 m²/h J. s1/2K-1.m-2 /cm et m2 Kwh/ m³
Laine de bois 55 31 0.038 0.001 65.12 1.75 35 1
Points 4 9 8 5 7 33
Liège expansé (vrac) 60 31 0.05 0.001 74.69 3.1 85 4
Points 2 9 9 1 4 25
Ouate de Cellulose (insufflée) 60 31 0.035 0.001 62.49 2 50 2
Points 8 9 6 3 6 32
Perlite expansée 80 22 0.05 0.002 62.9 1.9 230 6
Points 2 6 7 4 3 22
Polyuréthanne rigide 30 12 0.025 0.002 32.86 2 1100 6
Points 9 6 3 3 1 22
Laine de mouton 10 5 0.035 0.007 25.09 1.2 55 4
Points 8 2 2 8 5 25
Laine de lin 1.1 15.8 0.036 0.002 45.25 1.5 30 2
Points 5 6 5 7 9 32
Polystyrène 7 3 0.035 0.011 19.44 1 450 7
Points 8 1 1 9 2 21
Chanvre 30 11.6 0.038 0.003 39.83 1.5 30 3
Points 4 3 4 7 9 27
63
L'effusivité thermique EF
  • Chaleur subjective . Mesure la rapidité avec
    laquelle la température superficielle d'un
    matériau se réchauffe.
  • Ef à 0,33 Matériaux chauds
  • Ce coefficient caractérise la manière dont un
    matériau transporte des flux thermiques. Les
    matériaux qui se réchauffent vite se
    refroidissent tout aussi rapidement si la
    tendance s'inverse !
  • Les matériaux subjectivement froids demandent
    un plus grand flux de chaleur sur un temps plus
    long pour que s'installe une sensation de confort
    (augmentation des dépenses énergétiques)
  • Les matériaux subjectivement chauds
    contrecarrent l'inconvénient que peut représenter
    une trop grande inertie thermique (déphasage sur
    une douzaine d'heures)
  • L'Ef est un critère précieux pour choisir le type
    de paroi intérieures adapté au type de chauffage
    et/ou au type d'utilisation de la pièce.

64
L'effusivité thermique
  • Si Ef est élevé, le matériau absorbe rapidement
    beaucoup d'énergie sans se réchauffer
    notablement.
  • Au contraire, si Ef est bas le matériau se
    réchauffe plus vite
  • Ef à 0,33 matériaux subjectivement chauds
    dont la température s'adapte instantanément à
    celle d'une surface voisine
  • Ef compris entre 0,33 et 0,67 matériaux encore
    considérés comme chauds .
  • Ef compris entre 0,67 et 1,25 matériaux qui
    donnent une impression de neutre à fraîche ils
    s'adaptent sans trop tarder à des variations de
    température.
  • Ef est gt à 1,25 matériaux perçus comme froids
    alors même qu'ils constituent d'excellents
    réservoirs pour stocker la chaleur et qu'ils
    maintiennent la maison chaude.
  • Matériaux Ef faible subjectivement chauds
  • Pour les pièces orientés vers l'Est ou au Nord,
    celles qui sont ombragées, ou celles qui sont peu
    utilisées
  • Si le système de chauffage réagit vite
  • Matériaux Ef élevé subjectivement froids
  • Pour les pièces ouvertes vers le Sud ou à
    l'Ouest et celles qui reçoivent des apports
    solaires par le toit
  • Pour les pièces utilisée quotidiennement qui
    bénéficient d'apports solaire passifs ou si la
    maison est équipé d'un système de chauffage à
    grande inertie (plancher chauffant, poêle de
    masse)

65
La diffusivité thermique a
  • Représente la vitesse de pénétration et
    d'atténuation d'une onde thermique dans un
    milieu.
  • ? est la conductivité thermique du matériau
  • ? est la masse volumique du matériau
  • c est la chaleur spécifique massique du matériau
    (en J/kg.C)
  • Physiquement, la diffusivité thermique est la
    capacité d'un matériau à imposer sa température
    au milieu extérieur. Cette grandeur est fortement
    liée à l'effusivité thermique. Par exemple, une
    chaise en métal et un tabouret en bois dans une
    pièce sont exactement à la même température
    (celle de la pièce). Pourtant la chaise parait
    plus froide que le tabouret.
  • Cela s'explique par le fait que la diffusivité du
    métal est plus élevée que celle du bois, ainsi
    les transferts de chaleurs s'effectuent plus
    rapidement. Notre corps perd plus rapidement de
    la chaleur ce qui donne cette sensation de froid.
  • a ? / (?.c)

66
Parois respirante
  • Une paroi respirante fonctionne grâce à un
    différentiel de pression intérieur-extérieur qui
    permet de faire migrer lair lentement dans les
    murs, de lambiance présentant la pression la
    plus élevée à lambiance dont la pression est la
    moins élevée avec lesquels il échange peu à peu
    ses calories et son eau excédentaire.
  • Pour respecter ce principe, la mise en œuvre de
    parois respirantes nécessite le respect de
    conditions suivantes
  • - la paroi sera la plus homogène possible, donc
    sans ponts thermiques pour éviter les
    concentrations dhumidité,
  • - les matériaux de construction devront être des
    matériaux perméants ayant tous une capacité
    hygroscopique moyenne à élevée, tels bois,
    laine de bois, laine végétale ou animale, terre
    cuite, chaux, plâtre, etc,
  • - les matériaux seront disposés de telle sorte
    que leur résistance à la vapeur deau ou leur
    valeur Sd soit en dégressivité de lintérieur
    vers lextérieur.

67
Principe de fonctionnement
  • Son principe de fonctionnement est simple
    trois composants de base (peau interne, isolant,
    peau externe) calculés les uns par rapport aux
    autres afin daccélérer le transit dair, deau
    et de vapeur de lintérieur vers lextérieur. Ce
    qui entre dans le mur en ressort tout
    naturellement sans quil soit nécessaire
    détablir de barrières étanches. Le matériau
    isolant est choisi principalement pour ses
    propriétés hygroscopiques qui lui permettent
    dabsorber sans dommage les surplus ponctuels de
    vapeur deau et de les restituer quand les
    conditions le permettent tout en limitant le flux
    de chaleur vers lextérieur

68
Terminologie générale Notions techniques
  • La diffusion de la vapeur est caractérisée par
    la perméance d'un matériau. Plus un matériau est
    perméant, plus il permet le transfert de vapeur.

Par contre l'approche écologique de l'isolation
respirante prend en compte les qualités hygroscopi
ques de la plupart des isolants naturels. Le plus
spectaculaire étant la laine de mouton qui peut
absorber 30 de son poids de vapeur d'eau sans
perdre ses propriétés physiques et isolantes.
Dans cette optique il ne s'agit plus de placer
une barrière de vapeur pour en interdire le
transfert mais d'adapter la perméance du
pare-vapeur (qui se place côté chaud du local à
isoler) aux qualités de respiration de la paroi
extérieure. Dans certains cas, comme l'isolation
sur combles perdus où la masse d'air sous la
toiture, elles constituent une paroi très
respirante qui excluent le pare-vapeur. Ainsi le
volant hygrométrique de l'isolant peut être
utilisé au maximum pour participer à la
régulation de l'humidité à l'intérieur
du bâtiment.
69
Qualité de lair
  • La qualité de lair dans les bâtiments est
    souvent moins bonne que celle à lextérieur. La
    raison de ce constat est double
  • o Tant les occupants que leurs diverses
    activités sont sources deau, de CO2 et dautres
    polluants. Le bâtiment lui-même, les revêtements,
    le mobilier, les plantes également.
  • o Les espaces clos favorisent laccumulation
    des polluants.
  • Pour la vapeur deau, on parlera de pourcents
    dhumidité relative. Pour les matières
    radioactives, de becquerels par m³ dair.

70
Polluants physico-chimiques
  • o Les matériaux pris isolément peuvent émettre
    des substances nocives pour la santé.
  • On peut citer les solvants organiques présents
    dans les colles et les résines, le formaldéhyde
    et dautres substances de traitement de surface
    ou agents conservateurs de matériaux.
    Bio-contaminants (poussières, moisissures,
    champignons, )
  • o Essentiellement, on évitera les matériaux
    difficile à entretenir et présentant un risque
    élevé daccumulation de poussière (par exemple,
    les moquettes).
  • o Lors dactivités générant des poussières,
    comme des travaux daménagement, on pensera à
    ouvrir les fenêtres pour ventiler intensivement
    le local.
  • o La condensation de la vapeur deau en des
    endroits spécifiques peut entraîner le
    développement de moisissures et devenir source de
    polluants affectant la qualité de lair ambiant.
    Pour limiter les condensations et le
    développement de moisissures, on peut jouer sur
    un effet tampon des matériaux. Certains
    matériaux, de par leurs propriétés
    hygroscopiques, permettant dabsorber rapidement
    de grandes quantités de vapeur (argile, enduits à
    la chaux, panneaux de plâtre, etc.) sils sont en
    contact avec lambiance humide. Ce faisant, ils
    atténueront les pointes de production de vapeur
    et ainsi un rôle de régulateur.

71
Les modes constructifs
  • Bio-contaminants
  • o Le choix et la mise en œuvre dun pare-vapeur
    ou freine-vapeur couplé à lisolant, le
    traitement des ponts thermiques et la ventilation
    des locaux influencent la formation ou pas de
    condensation et, par conséquent, la présence de
    moisissure.
  • Polluants physico-chimiques
  • o Des modes de mise en œuvre permettent déviter
    les sources de pollution chimiques que sont les
    colles et solvants. Par exemple, on privilégiera
    des fixations mécaniques plutôt que chimiques.

72
La production de chaleur
  • Le bon choix dun système de production de
    chaleur minimisera le risque de production de
    polluants tels que le monoxyde de carbone CO,
    NOx, le dioxyde de carbone CO2,
  • On évitera tout contact entre lambiance et les
    produits de la combustion en choisissant des
    appareils à combustion fermés.
  • On veillera également à ce que le système de
    ventilation ne perturbe pas le fonctionnement des
    appareils à combustion quel quil soit.
  • En cas dintoxication, une aération intensive et
    lappel de secours sont indispensables.

73
La ventilation
  • Le choix de la ventilation est primordial pour
    réduire les concentrations de polluants liés à
    loccupation des locaux et ceux éventuellement
    liés aux matériaux.
  • Le principe dune ventilation hygiénique
    efficace, est dinsuffler de lair frais dans les
    locaux secs (chambres, séjours, bureaux) par
    des grilles dans les châssis ou un système de
    pulsion mécanique, de laisser cet air transiter
    dans le bâtiment, souvent en passant sous les
    portes, puis dextraire dans les locaux humides
    (cuisines, WC, salles de bain) par des
    cheminées naturelles ou des ventilateurs.
  • Une ventilation bien dimensionnée suffit à
    évacuer la plupart des polluants dont le dioxyde
    de carbone CO2

74
LE SYSTEME CONSTRUCTIF
  • Un exemple  LE BLOC FIXOLITE
  • Cest un bloc de coffrage de 30 cm dépaisseur
    avec isolation intégrée côté extérieur, fabriqués
    à partir dun béton de fibres de bois, composés
    de copeaux de bois de texture homogène et
    dessences non acides, dépoussiérés, minéralisés
    et agglomérés au ciment Portland, intégrant côté
    extérieur un isolant thermique.
  • Ce bloc de coffrage se pose à sec (sans mortier
    ni colle), les uns sur les autres, comme un jeu
    de construction, puis une fois le mur monté
    reçoit un béton coulé dans ses cavités.

75
Isolation par lextérieur ou par lintérieur ?
  •  Isolation par lintérieur
  • Mur extérieur isolé par lintérieur Mur extérieur
    isolé par lextérieur
  • Avantage
  • réduction des coûts de chauffage dans les
    pièces rarement occupées.
  • Inconvénients
  • capacité daccumulation thermique du mur non
    utilisée,
  • variations de température rapides au niveau de
    la maçonnerie,
  • conduites dans le mur non protégées contre le
    gel,
  • ponts thermiques,
  • pare-vapeur la plupart du temps nécessaire
    côté intérieur pour prévenir la formation deau
    de condensation.

76
  • Isolation par lextérieur
  • Avantage
  • excellente isolation thermique,
  • réduction drastique des coûts de chauffage,
  • pas de ponts thermiques prononcés,
  • exploitation optimale de la capacité
    daccumulation thermique du mur,
  • climat ambiant agréable,
  • protection contre la chaleur en été,
  • pas de dégradations dues à la température,
  • grande liberté de conception des façades,
  • valorisation du bâtiment.
  • Inconvénient
  • ne convient pas aux façades des bâtiments
    classés monuments historiques.

77
Choix dun matériau, Analyse du cycle de vie ou
Eco conception dun bâtiment
78
Léco conception
  • La mise en place dune stratégie efficace déco
    conception conduit à fonctionner en deux temps.
  • En premier lieu, la réflexion doit permettre
    délaborer les outils.Les axes de cette
    réflexion optimisation des sites de
    production pour conduire, à terme, à des
    chantiers sans nuisances environnementales
    définition de technologies de production
    pour des systèmes constructifs plus économes
    diffusion de bonnes pratiques avec,
    entre autres, des notices dutilisation sur le
    mode demploi des ouvrages.
  • En second lieu, une série d'objectifs sont
    définis, dans une stratégie d'ensemblier.Les
    objectifs à court terme redéfinition
    de la conception des ouvrages en partenariat avec
    la MO et la MOE maîtrise du volume
    des prélèvements et des rejets polluants
    résultants dun ouvrage optimisation
    de la chaîne de valeurs en travaillant, en amont,
    avec les fournisseurs industriels et, en aval,
    avec les sous-traitants.
  • Cette démarche d'éco conception est calquée sur
    les pratiques issues de l'industrie. Cette
    démarche est appuyée par l'Ademe (Agence de
    l'environnement et de la maîtrise de l'énergie).

79
La notion de cycle de vie
  • Une construction ne doit plus être pensée comme
    un simple chantier, mais bien comme un bâtiment
    qui durera entre 30 et 50 ans, voire plus. Léco
    conception suppose que lanalyse des flux ne se
    limite plus à la stricte construction, mais
    intègre également lanalyse des flux propres à la
    période dutilisation du bâtiment.
  • Lanalyse de lensemble de ces flux dans le temps
    est lanalyse du cycle de vie dun bâtiment. Elle
    doit être réalisée avant le début du chantier. Le
    modèle générique de léco conception est donc
    conçu sur lanalyse de la totalité des flux dans
    les différentes phases de vie dun bâtiment.

80
Les piliers de léco conception
  • Léco conception repose sur trois grands
    principes la définition des flux mobilisés
    par louvrage projeté la quantification de
    ces flux pour mieux les considérer le travail
    sur des choix appropriés pour les réduire.
  • Pour cela nous avons 12 indicateurs  Chaque flux
    interagit avec le système écologique et son
    volume est converti en impact environnemental.
    Les douze indicateurs suivants ont été définis
    par des organismes scientifiques et sont
    largement répandus parmi les praticiens de
    l'analyse de cycle de vie.
  • Leffet de serre
  • Leutrophisation
  • La formation dozone photochimique
  • Lodeur
  • Le taux de toxicité humaine
  • Les ressources naturelles
  • Lénergie primaire
  • Leau utilisée
  • Les déchets ultimes
  • Les déchets radioactifs
  • Lécotoxicité

81
Notion dénergie grise
  • Lénergie grise représente la quantité dénergie
    requise pour la fabrication dun produit.
  • Lextraction des matières premières nécessaires à
    la fabrication, le processus de transformation
    grâce auquel on obtient un produit fini, le
    transport, le stockage, lutilisation, la
    destruction du produit  tout est comptabilisé
    afin de définir lécobilan du produit.

82
Exemple
  • Voir P 43

83
RT2005
84
Le contexte, les enjeux
85
Le contexte, les enjeux
  • Les prix senvolent
  • Le prix du baril de pétrole a été multiplié par
    2.8 en 4 ans
  • Le fioul domestique a augmenté de 30.8 en 2005

86
Le contexte, les enjeux
Une contribution importante des bâtiments aux GES
87
Le contexte, les enjeux
  • Des engagements nationaux et internationaux
  • Le protocole de Kyoto
  • Stabiliser les émissions de CO2 au niveau de
    celles de 1990 à lhorizon 2010
  • Plan Climat 2004
  • Chapitre Bâtiment Ecohabitat
  • Directive européenne performance énergétique des
    bâtiments

88
Le contexte, les enjeux
  • Lutter contre leffet de serre
  • Limiter les effets irréversibles du changement
    climatique
  • Maîtriser les loyers et les charges
  • Amortir lenvolée du prix de lénergie
  • Encourager les systèmes et les techniques
    constructives performants
  • Contribuer à lindépendance énergétique
    nationale
  • Favoriser la compétitivité économique de
    lingénierie, des techniques et produits français

89
UN PEU DHISTOIRE
  • 1955 coef. G1 - résidentiel
  • 1974 coef. G résidentiel DEPERDITIONS
  • 1976 coef. G1 non résidentiel
  • 1980 label haute isolation (résidentiel)
  • 1982 coef. G et B résidentiel BESOINS
  • 1983 labels HPE solaires (résidentiel)
  • 1988 coef. GV, BV et C résidentiel
  • G1 non résidentiel, reconduction HPE)
  • 2000 réglementation en consommations et confort
    d'été tous bâtiments, hors refroidissement
  • 2005 réglementation en conso refroidissement et
    C max

90
Les objectifs de la RT 2005
  • En application de la directive performance
  • énergétique des bâtiments et du Plan climat 2004
  • Un objectif damélioration de la performance
    énergétique dau moins 15 (40 en 2020)
  • Une limitation du recours à la climatisation

91
Les orientations de la RT 2005
92
La RT 2005
  • Prise en compte des consommations de
    refroidissement
  • Prise en compte des consommations déclairage en
    tertiaire et en résidentiel
  • Respect dun maximum de consommation énergétique
    par m2 SHON (Surface Hors Œuvre Nette)
  • Présentation dune justification

93
Limitation du recours à la climatisation
94
(No Transcript)
95
(No Transcript)
96
(No Transcript)
97
(No Transcript)
98
Le principe général de la RT2005Pas de
changement par rapport à la RT2000
  • Le projet est comparé à un bâtiment de
    référence
  • Le bâtiment de référence est théorique
  • Le bâtiment de référence est le jumeau du projet
  • même géométrie
  • mais les caractéristiques thermiques de ses
    composants fixés à une valeur de référence
    définie réglementairement
  • La consommation dénergie de votre bâtiment doit
    être inférieure à celle du bâtiment de référence

99
Le principe général de la RT
100
Le principe général de la RT
101
Le principe général de la RT
102
Le principe général de la RT
103
Le principe général de la RT
104
Lapplication
  • 2 possibilités
  • Appliquer une solution technique
  • Système à points, sans calcul
  • Justification possible pour les maisons
    individuelles, le confort dété
  • Faire réaliser un calcul
  • Calcul réalisé par un bureau détude thermique
  • Utilisation de logiciels agrées par le CSTB
  • Mise à disposition dune synthèse détude
    thermique

105
Lapplication
106
Respecter la RT 2005
  • Respect dune consommation maximale par m2 de
    SHON
  • Nécessite une réflexion conjointe des architectes
    et thermiciens dès la conception
  • Consommation Cep Cep max
  • Cep max consommation maximale de
    chauffage,refroidissement et ECS en kWh ep/m2/an
  • Auxiliaires et éclairage exclus
  • Permet de comparer facilement la performance des
    projets

107
Respecter la RT 2005
108
Les nouvelles zones climatiques
  • 8 zones climatiques
  • Meilleure évaluation du C
  • Les variations géographiques sont différentes en
    été et en hiver
  • Les années type ont été recalées pour respecter
    les moyennes climatiques

109
LES ENERGIES RENOUVELLABLES
110
(No Transcript)
111
Eau chaude sanitaire production solaire
112
(No Transcript)
113
PERFORMANCES DES SYSTEMES
114
(No Transcript)
115
Chauffage rendement
116
(No Transcript)
117
(No Transcript)
118
(No Transcript)
119
Ventilation Maison individuelle
120
Deuxième partieLA RÉGLEMENTATION THERMIQUE POUR
LES BÂTIMENTS EXISTANTS  GLOBALE 
Arrêté relatif à la performance énergétique des
bâtiments existants de surface supérieure à 1000
m², lorsquils font lobjet de travaux de
rénovation importants
121
champ dapplication
LA RT  GLOBALE  CHAMP DAPPLICATION
  • Bâtiments respectant simultanément les trois
    conditions suivantes
  • Surface hors œuvre nette (SHON) supérieure ou
    égale à 1000 m²
  • Coût des travaux de rénovation thermique
    supérieur à 25 du coût de la construction
  • Date dachèvement de la construction du bâtiment
    postérieure au 1er janvier 1948
  • Travaux de réhabilitation thermique portant sur
    lenveloppe, les installations de chauffage, de
    production d'eau chaude, de refroidissement, de
    ventilation et d'éclairage

122
principes similaires à ceux de la RT 2005
LA RT  GLOBALE 
  • Consommation dénergie primaire
  • Cep du bâtiment inférieure ou égale à la
    consommation de référence
  • Niveaux de référence et règles de calcul définies
    par arrêté (méthode de calcul Th-CE ex)
  • Consommation maximale
  • Pour les bâtiments résidentiels consommation
    conventionnelle dénergie pour le chauffage, le
    refroidissement et la production deau chaude
    sanitaire inférieure ou égale à un coefficient
    maximal Cepmax
  • Pour les bâtiments non résidentiels Cep après
    travaux inférieure de 30 à Cep avant travaux

123
principes similaires à ceux de la RT 2005
LA RT  GLOBALE 
  • Confort dété
  • Concerne les zones de catégorie CE1
    (consommations de référence liées au
    refroidissement nulles)
  • Tic inférieure ou égale à la température
    intérieure conventionnelle de référence Ticréf
  • Caractéristiques thermiques minimales
  • Respect de toutes les caractéristiques minimales
    réglementaires
  • Limite au principe de compensation

124
LA RÉGLEMENTATION THERMIQUE POUR LES BÂTIMENTS
EXISTANTS  ÉLÉMENT PAR ÉLÉMENT 
Arrêté du 3 mai 2007 relatif aux caractéristiques
thermiques et à la performance énergétique des
bâtiments existants
  • Généralités
  • Les 8 points de la RT  élément par élément 
  • Exemples de rénovation

125
LA RT  ÉLÉMENT PAR ÉLÉMENT  GÉNÉRALITÉS
  • Parcs résidentiel et non résidentiel comparés
  • Parc résidentiel
  • 31,5 millions de logements (2,3 milliards de m²)
  • 514 TWh pour les résidences principales
  • Parc non résidentiel
  • 875 millions m² de surfaces chauffées
  • 221,2 TWh (hors artisanat, armées et éclairage
    public)

Source ADEME
126
Parc existant résidentiel déperditions
énergétiques
LA RT  ÉLÉMENT PAR ÉLÉMENT  GÉNÉRALITÉS
  • Moyennes pour une maison davant 1975 non isolée

Ventilation et infiltrations 20-25
Toit 25-30
Mur 20-25 (extérieur) 15 (mitoyen)
Fenêtres 10-15
Chauffage Rendement insuffisant
Ponts thermiques 5-10
Plancher bas 7-10 (sol)
Source ADEME
127
Parc existant résidentiel consommations
énergétiques
LA RT  ÉLÉMENT PAR ÉLÉMENT  GÉNÉRALITÉS
  • Les pourcentages clé

Eau chaude sanitaire 16
Cuisson 7
Chauffage 66
Autres 12
Source ADEME 2006
128
champ dapplication
LA RT  ÉLÉMENT PAR ÉLÉMENT  GÉNÉRALITÉS
  • Tous les bâtiments existants non soumis à la RT
     globale 
  • Travaux pour lesquels la date d'acceptation des
    devis ou de passation des marchés, ou, à défaut,
    la date d'acquisition des équipements, systèmes
    et ouvrages, est postérieure au 31 octobre 2007
  • Exceptions bâtiments devant garantir des
    conditions particulières de température,
    dhygrométrie ou de qualité de lair

Surface hors oeuvre nette (SHON) gt 1000 m²
SHON lt 1000 m²
Coût des travaux de rénovation thermique lt 25 du
coût de la construction
Coût des travaux de rénovation thermique gt 25 du
coût de la construction
lt 1948
art. 1
129
champ dapplication
LA RT  ÉLÉMENT PAR ÉLÉMENT  GÉNÉRALITÉS
  • Exemptions possibles
  • Pour les bâtiments classés ou inscrits à
    linventaire lorsque les travaux sur lenveloppe
    modifient laspect extérieur
  • En cas de catastrophe naturelle, technologique,
    actes de vandalisme... pour les travaux sur
    lenveloppe
  • Dans le cas de travaux sur lenveloppe de
    bâtiments anciens (matériaux spécifiques)

art. 6 et 15
art. 7 et 16
art. 2
130
cadre dapplication
LA RT  ÉLÉMENT PAR ÉLÉMENT  GÉNÉRALITÉS
  • Quand ? Lors de travaux de
  • Rénovation
  • Amélioration
  • Installation
  • Remplacement
  • Quoi ?
  • Exigences de caractéristiques thermiques et de
    performances énergétiques des équipements,
    ouvrages et systèmes installés ou remplacés

131
Lautorisation de dépassement du coefficient
doccupation des sols  une incitation à la
performance énergétique. Larrêté du 3 mai 2007
  • Pour en bénéficier, les constructions neuves de
    logements collectifs, de maisons individuelles
    groupées, dimmeubles à usage tertiaire doivent
    répondre aux critères des niveaux THPE EnR ou BBC
    du label  haute performance énergétique .
  • Pour les maisons individuelles isolées neuves, le
    bénéfice du dépassement du COS peut être accordé
    à la double condition  davoir un niveau de
    consommation inférieur de 20 au moins à la
    consommation de référence résultant de
    lapplication de la RT 2005 et de respecter une
    des quatre conditions portant sur lutilisation
    des énergies renouvelables ou de pompes à chaleur
    performantes.

132
LE DPE
133
Qu'est-ce qu'un DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE
ENERGETIQUE ?
  • Le diagnostic de performance énergétique (DPE)
    est une évaluation qui renseigne sur la quantité
    d'énergie consommée par un bâtiment et évalue sa
    performance énergétique, ainsi que l'impact de sa
    consommation en termes d'émissions de gaz à effet
    de serre.
  • Il se traduit par un document dont le contenu et
    les modalités d'établissement sont réglementés.
    Il s'inscrit dans le cadre de la politique
    énergétique définie au niveau européen afin de
    réduire la consommation d'énergie des bâtiments
    et de limiter les émissions de gaz à effet de
    serre.

134
Le Diagnostic de Performance Energétique décret
du 15 /09/2006
  • Concerne tous les types de bâtiments (
    individuel, collectif, non résidentiel)
  • Evaluation des consommations en kWh/m²/an.
  • (chauffage, ECS, Ventilation, refroidissement,
    éclairage)
  • Evaluation des Taux de CO².
  • Recommandations et Orientations.
  • Délivrance par un expert agréé (Défini en conseil
    dEtat).
  • Validité du diagnostic pendant 10 ans.

135
Quelles opérations nécessitent un DPE ?
  • Le DPE doit être établi à l'occasion de la vente
    ou de la construction de tout bâtiment ou partie
    de bâtiment clos et couvert, quel que soit son
    usage.
  • Il doit également être établi à l'occasion de la
    mise en location d'un logement ou d'un bâtiment à
    usage principal d'habitation.
  • L'obligation de fournir un DPE s'applique
    actuellement en France métropolitaine uniquement.
  • Le DPE n'est pas obligatoire pour les opérations
    portant notamment sur les bâtiments suivants
  • - certaines constructions provisoires
  • - un bâtiment indépendant dont la surface est
    inférieure à 50 mètres carrés (un logement,
    quelle que soit sa taille, lorsqu'il est situé
    dans un bâtiment dont la surface est supérieure à
    50 m², est cependant soumis au DPE)
  • - certains bâtiments à usage agricole, artisanal
    ou industriel, autres que le local servant à
    l'habitation
  • - un monument historique classé ou inscrit à
    l'inventaire en application du code du patrimoine
  • - un bâtiment ou partie de bâtiment neuf, dont la
    température normale est inférieure ou égale à
    12C
  • - un logement à la vente qui ne dispose pas de
    système de chauffage fixe (même s'il existe un
    dispositif de production d'eau chaude), ou qui
    n'a pas d'autre moyen de chauffage qu'une
    cheminée à foyer ouvert en revanche, le DPE est
    obligatoire pour un logement à la vente pourvu
    d'un équipement de chauffage de type insert,
    chaudière, chauffage électrique fixe.

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Le contenu du DPE
  • Le contenu du DPE est réglementé.
  • Il ne faut pas confondre le DPE avec tout autre
    diagnostic ne répondant pas aux mêmes exigences
    qui pourrait vous être proposé par des
    professionnels non certifiés pour l'établir.
  • Le DPE décrit le bâtiment ou le logement et ses
    équipements de chauffage, de production d'eau
    chaude sanitaire, de refroidissement, de
    ventilation, ainsi que les conditions de leur
    utilisation.
  • Il indique suivant les cas, soit la quantité
    d'énergie effectivement consommée (sur la base de
    relevés de consommations d'énergie), soit la
    consommation d'énergie estimée pour une
    utilisation standardisée du bâtiment ou du
    logement. Deux étiquettes classent le logement ou
    le bâtiment, en fonction de sa performance
    énergétique et de la quantité de gaz à effet de
    serre émise.

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