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The Locus Equation: un indice du lieu d

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The Locus Equation: un indice du lieu d articulation et/ou du degr de coarticulation Jalaleddin Al-Tamimi – PowerPoint PPT presentation

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Title: The Locus Equation: un indice du lieu d


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The Locus Equationun indice du lieu
darticulation et/ou du degré de
coarticulationJalaleddin Al-Tamimi
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  • Léquation du locus ne représente pas la même
    chose que le locus virtuel décrit par Delattre et
    al. 1955,
  • La valeur du locus peut être dérivée de cette
    équation,
  • Pour commencer, un bref rappel de ce que le locus
    virtuel par rapport à léquation du locus.

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Du locus virtuel
  • Delattre et al. 1955 parle dun point (cible)
    virtuel vers lequel converge la transition du
    2ème formant de la voyelle adjacente,
  • Ce locus se situe à 50 ms de la voyelle,
  • Le locus bilabial 1200 Hz, le dental 1800 Hz
    et le vélaire 3000 Hz (V. Antér.) et 1300 (V.
    Post.),
  • Ce qui est important, cest la direction de la
    pente et le point vers lequel cette pente va.

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à léquation de locus (LE)
  • LE représente des régressions linéaires dérivées
    de la relation entre F2cible (à létat stable) et
    F2onset (correspondant à la transition
    formantique après le relâchement de la consonne),
  • Cette équation a la forme suivante
  • F2onset mF2cible b
  • où m et b représente, la valeur de la pente et
    lordonnée à lorigine de lintersection-y,
    respectivement
  • Les coefficients de LE sont obtenus pour une
    seule consonne coarticulée avec plusieurs
    voyelles, où F2onset représente lordonnée et
    F2cible labscisse.

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Méthode et calcul de LE
  • Lextraction de F2onset pour le calcul de LE est
    sujette à plusieurs méthodes, la plus utilisée
    est celle de la valeur de F2 à la première
    pulsation après la barre dexplosion ou la
    friction.

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  • Ou encore à 5 ms après le début de la voyelle,
    correspondant à la valeur au milieux de la
    première période de la voyelle.
  • Ensuite il suffit de plotter les valeurs de
    F2cible et F2onset sur des graphes en respectant
    les positions (F2onset représente lordonnée et
    F2cible labscisse)
  • Cela donnerait .

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Graphiques
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Et le locus dérivé de LE
  • La valeur du locus correspond au point
    dintersection de la ligne de régression avec la
    diagonal à 45 degrés (ou en appliquant la formule
    suivante Locus b/(1-m)),
  • Ce qui donnerait les valeurs suivantes
  • Bilabial 1291 Hz
  • Dental 1823 Hz
  • Dental Pharyngalisé 1235 Hz
  • Vélaire 2549 Hz (ou 2154 Hz (V.Ant) et 1333 Hz
    (V.Post)).

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Quelle est linterprétation des LE
  • Un indicateur du lieu darticulation
  • Un indicateur du degré de coarticulation CV
  • Les deux

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Revue de littérature de LE
  • Lindblom 1963 est le premier à avoir étudié LE, à
    partir dune étude sur des séquences CV (où C
    /b d g/ suivie des 8 voyelles du suédois), sur un
    seul sujet,
  • Les coefficients de LE variait en fonction du
    lieu darticulation de C, de /g/ (0.95) gt /b/
    (0.69) gt /d/ (0.28),
  • Il explique que "Fitting strait line serves only
    a descriptive purpose and is not motivated by
    deeper considerations as to the underling complex
    articulatory processes" (p. 67)
  • Il utilise la notion de locus pour indiqué
    une valeur mesurée concrète, à savoir la
    fréquence de F2 initial qui varie
    systématiquement avec la voyelle suivante.

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  • À la suite du travail de Lindblom, aucun travail
    ne sest intéressé à la notion LE, jusquà ce que
    Neary et Shamass (1987) trouvent les mêmes
    résultats sur langlais canadien,
  • Ils ont ainsi proposé que les LE peuvent
    représenter des "partly distinctive invariant
    properties ".
  • Depuis, plusieurs auteurs ont utilisé LE comme
    indicateur du lieu darticulation et/ou comme
    indice du degré de coarticulation CV.

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Indice du lieu darticulation
  • Sussman et al. 1991, 1993, 1997, 2003, etc.
    Modarresi et al. 2002, 2003, 2005, etc. ont
    trouvé une forte corrélation entre les
    coefficients de LE et le lieu darticulation des
    consonnes adjacentes (Occlusives dans les
    premiers travaux ensuite les autres modes
    darticulation),
  • Ils proposent que les LE donnent une bonne
    quantification de degré de coarticulation CV, qui
    reste, malgré tout, stable à travers les modes
    darticulation ou les style de parole,
  • En plottant les valeurs de la pente en abscisse
    et lintercept en ordonnée, ils ont trouvé une
    indication du lieu darticulation.

13
(No Transcript)
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Indice du degré de coarticulation1
  • Krull 1987, Krull et al. 1992, Fowler 1994,
    Chennoukh 1995, Chennoukh et al. 1995, 1997, Yeou
    1995, 1997, Tabain et al. 1999, Al-Tamimi 2004,
    etc. ont trouvé une forte corrélation entre les
    coefficients de LE et le degré de coarticulation
  • Soit en changeant le mode darticulation des
    consonnes de même lieu ex. /d/ et /z/,
  • Soit en changeant la structure syllabique entre
    CV et VC, ou daccentuation de syllabe,
  • Soit en comparant des consonnes voisées vs. non
    voisées,
  • Soit en comparant les différents styles et/ou
    débit de parole,
  • Etc

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Indice du degré de coarticulation2
  • Les différents auteurs explique que lorsque la
    pente est douce (i.e. proche de 0), ceci indique
    une absence des effets coarticulatoires dus à la
    voyelle (i.e. une résistance maximale du geste
    consonantique à la coarticulation), comme pour
    les dentales,
  • Et lorsque la pente est raide (i.e. proche de 1),
    ceci indique une coarticulation maximale de
    larticulation de la consonne avec celle de la
    voyelle (i.e. une résistance coarticulatoire
    minimale du geste consonantique) comme pour les
    bilabiales et les vélaires,
  • Bien que les coefficients de LE variaient et
    indiquent le degré de coarticulation CV, ces
    mêmes auteurs concluent en disant que LE est un
    bon indicateur du lieu darticulation.

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Pente 0 Absence de coarticulation
F2Onset fixe
F2Onset F2Cible
Pente 1 Coarticulation maximale
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Résumé de larticle de Modarresi et al.
2005Journal of Phonetics 33, pp. 101-113
  • Proposer une nouvelle méthode dextraction de
    F2Onset pour minimiser leffet de voisement (et
    de VOT) sur les LE,
  • Molis et al. 1994 montrent quil existe un effet
    de VOT sur LE en comparant /bV/ et /p?V/ (V /i
    a u/) (en comparant le français, langlais
    américain et le suédois (concluant ainsi que pour
    les différences de Pente sont corrélées au VOT)),

Langue FR AA S
bV 0.91 0.77 0.81
p?V 0.89 0.49 0.25
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  • Sussman et Shore 1996 ont comparé les
    coefficients de LE entre dV et t?V (10
    voyelles) en anglais américain sur 22 sujets en
    utilisant la méthode traditionnelle, et une
    nouvelle méthode (_at_burst) (pour la voisée),
  • Leurs résultats montrent que les différences en
    LE sont minimes en utilisant (_at_burst).

Méthode dV t?V
1ère pulsation 0.40 0.23
_at_ burst 0.26 0.23
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  • Modarresi et al. 2005 a étudié leffet de
    voisement/VOT sur les LE en anglais américain
    (AA) (5 locs) et en perse (P) (2 locs), dans des
    non-mots CiV1.CiV2, où C /p b t d k g/ en AA
    et /p b t? d? k g/ en P, et V toutes les
    combinaisons de /i e ? u ?/ en AA et /i ? ? u o
    ?/ en P,
  • Les 2 mesures ont été appliquées (à la 1ère
    pulsation et à _at_ burst).

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(No Transcript)
21
(No Transcript)
22
(No Transcript)
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  • Il existe une différence importante entre les
    coefficients de LE mesurés avec les 2 méthodes,
    pour les occlusives bilabiales et dentales,
  • La mesure traditionnelle montre un effet de VOT
    sur LE
  • La mesure _at_burst propose une diminution de ces
    écarts.
  • Pour ce qui est des occlusives vélaires, il
    nexiste pratiquement aucune différence, ce qui
    peut-être expliqué par la difficulté du maintien
    du voisement pour ce lieu darticulation.

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Ce que je voudrais faire
  • Daprès Manuel et al. 1984 et Manuel 1990, le
    degré de coarticulation C-V (dans des séquences,
    CV, CVC, VC, VCV) sera plus élevé dans des
    langues avec un inventaire vocalique réduit, et
    vice-versa,
  • Ils expliquent cela par le fait que plus une
    langue a de voyelles dans son système, et plus la
    précision articulatoire est élevé afin de
    maximiser la distinctivité entre les catégories
    vocaliques,
  • Je mattends donc à ce que les coefficients de LE
    soit plus élevés en AM (5 voyelles) quen AJ (8
    voyelles) quen FR (11 voyelles).

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Premiers résultats.
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  • Donc, ça ne marche pas, les raisons
  • Mélange de structures syllabiques, probable,
  • Il sagit dun seul style de parole et non
    plusieurs
  • LE ne marche pas avec mon échantillon,
  • À voir
  • Merci de votre attention
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