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Title: Logique descendante Author: SIA Last modified by: aruc-isdc4 Created Date: 10/2/2003 5:50:05 PM Document presentation format: Affichage l' cran (4:3) – PowerPoint PPT presentation

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Title: R


1
Réseautage et partenariat
  • Denis Bourque
  • Chaire de recherche du Canada en organisation
    communautaire, UQO
  • 9 mars 2010

2
Contenu
  • 1- Définition des termes et notions
  • 2- Nouveaux contextes
  • 3- Opérationnalisation et stratégies
  • 4- Difficultés sur le terrain et défis pour les
    acteurs sociaux locaux

3
La concertation
  • Processus de mise en relation structurée et
    durable entre des acteurs sociaux autonomes qui
    acceptent de partager de linformation, de
    discuter de problèmes ou denjeux (par thème ou
    par territoire) afin de convenir dobjectifs et
    dactions susceptibles de les engager ou non dans
    des partenariats. (Bourque, 2008, p.5)
    Collaboration Concertation
    Partenariat

4
Partenariat
  • Relation structurée et formalisée (par contrat ou
    entente) entre des acteurs sociaux
    (communautaire, institutionnel, privé) impliqués
    dans une démarche convenue entre eux et visant la
    réalisation d'activités ou de services. (Bourque,
    2008, p.6)

5
Intersectoriel
  • Qui met en relations des acteurs de différents
    secteurs dactivités comme SSS, éducation,
    sécurité publique, monde municipal, emploi, etc.
  • Ces secteurs ont leur cadre de référence (lois,
    professions, etc.), leur mission et leur logique
    propres.
  • Plus secteurs public, communautaire, privé

6
Formes
  • Thématique (problématique ou population-cible)
  • Territoriale (géographique)

7
Sens
  • La concertation/action intersectorielle est
    devenue une stratégie privilégiée par les acteurs
    locaux et les pouvoirs publics face aux problèmes
    complexes que les approches compartimentées par
    programme ne sont pas parvenues à résoudre
    adéquatement (Bilodeau et al., 2004).

8
Origines 2 sources qui se sont mutuellement
influencées
  • 1- Évolution des formes de réponse des
    collectivités à leurs problèmes. Innovation des
    intervenants et des acteurs sociaux.
  • 2- Transformation de la gestion des politiques
    publiques au Québec.

9
Concertation/partenariat
  • Existe antérieurement et indépendamment des
    politiques, institutions ou programmes sen
    réclamant
  • Compte depuis 35 ans sur CLSCCSSS et
    lorganisation communautaire avec modèle de
    développement local

10
Caractéristiques
  • Stratégie daction qui a fait ses preuves
  • Énergivore et chronophage
  • Pertinente seulement lorsquindispensable
  • En général, faiblesse des moyens et limites des
    ressources (dont humaines) pour animer et
    soutenir les initiatives issues de la
    concertation intersectorielle
  • Objet recherches sur fonctionnement et conditions
    de succès, dont adaptation au contexte, mode de
    décision, type de rapport

11
Prise de décision
  • Consensus ou unanimité nest pas la finalité. Il
    est préférable que les questions soient discuter
    librement et de façon approfondie. La décision
    démocratique sera ensuite prise
  • Les divergences et différences entre les acteurs
    ne sont pas des obstacles à la concertation
    réussie mais une condition de sa pertinence et de
    son efficacité sinon sous-traitance

12
Typologie des rapports public/communautaire(Proul
x, Bourque et Savard, 2007)
13
Dynamique actuelle
  • Concertation intersectorielle (thématique ou
    territoriale) se déploie entre 2 pôles qui
    sentrecroisent
  • 1- Instrumentation qui utilise communautés pour
    implanter priorités et programmes publics/privés
  • 2- Appropriation par acteurs des enjeux locaux où
    les réponses sont coconstruites avec contribution
    nécessaire mais contrôlée des programmes publics
  • Sur le terrain hybridation entre les deux dans
    une dynamique paradoxale

14
Logique descendante
Tendance appropriation
Tendance instrumentation
Concertation
Tendance autonomiste
Tendance complémentariste
  • Logique ascendante

15
Tension logiques en présence
  • Pas de concertation/action intersectorielle sans
    politiques et programmes publics (ou privés),
    mais tension entre instrumentation et
    appropriation, entre différentes logiques de
    concertation
  • Concertations administratives ou procédure vs
    concertations innovantes ou processus qui
    structurent un acteur collectif

16
Bloc 2 Ce qui a changé
  • Multiplication par sédimentation des instances et
    démarches de concertation intersectorielle
    thématique pour 3 raisons- demandes des acteurs
    sociaux- exigences des politiques et
    programmes- fondations privées dont FLAC
  • Apparition de la concertation territoriale
  • Absence ou carence de coordination et
    dintégration au plan provincial, régional et
    local des processus de concertation

17
CSSS
  • CSSS nouveau rôle et mandat - mise sur pied
    RLS, coordination, projet clinique, ententes de
    collaboration/services
  • Double registre 1- coordination, ententes de
    gestion et de services2- mobilisation-concertati
    on avec partenaires autonomes reconnus

18
Article 100 Loi SSSS 
  • Les établissements ont pour fonction d'assurer la
    prestation de services qui visent à réduire ou à
    solutionner les problèmes de santé et de
    bien-être et à satisfaire les besoins des groupes
    de la population. À cette fin, ils doivent
    collaborer avec les autres intervenants du
    milieu, incluant le milieu communautaire, en vue
    d'agir sur les déterminants sociaux de la santé
    et d'améliorer l'offre de services. Dans le cas
    d'une instance locale CSSS, celle-ci doit
    susciter et animer de telles collaborations.

19
Santé plus que des services (MSSS, 2005)
  • Déterminants de la santé 1. Facteurs
    biologiques 2. Habitudes de vie et les
    comportements 3. Environnement physique (air,
    eau, etc.) 4. Conditions de vie et milieux de
    vie (revenu, logement, environnement familial
    et social, transport, soutien social) 5.
    L'organisation du système de soins et de
    services
  • Principaux gains en santé ne viennent pas du
    système de soins mais de laction sur autres
    déterminants dont conditions et milieux de vie

20
Défis CSSS
  • Améliorer létat de santé de la population et non
    seulement la quantité de services
  • Agir de manière mobilisatrice et concertée sur
    les déterminants de la santé et sur une nouvelle
    offre de services

21
Contributions du communautaire
  • Experts des besoins des populations locales
  • Source première de l'innovation au Québec
  • Influencer une transformation (pas facile,
    hésitante, souvent conflictuelle) des services
    publics pour viser les déterminants de la santé
    (conditions et milieux de vie), la prévention, la
    réduction des inégalités, le développement des
    communautés en santé par leur participation

22
En pratique
  • Les relations public/communautaire se conjuguent
    sous trois modes qui se métissent sur le
    terrain1- Lindifférence 2- Linstrumentation
    3- Le partenariat, jamais simple et paradoxale
    (Bourque, 2008)

23
CDC et projets cliniques
  • PJ Préciser modes organisation et contributions
    des partenaires (ententes de services/collaboratio
    n) pour répondre aux besoins et particularités de
    la population
  • Entrevues à la fin 2006 auprès de 30 CDC sur les
    43 du Québec, phase élaboration PJ seulement

24
Trois tendances
  • 1- Attentiste basée sur action minimale, absence
    de sollicitation envers CDC ou rejet de leur
    offre de participation
  • 2- Administrative ou relations publiques
    politique institutionnelle en consultation une
    fois élaborée (ou confiée à un consultant)
  • 3- Participative investissement du CSSS dans
    processus de concertation (plus ou moins
    participatif) vu comme opportunité de
    développement autour denjeux institutionnels,
    mais aussi locaux, selon culture partenariale au
    CSSS et dans milieu. Tendance intéressante mais
    rencontre aussi des limites

25
Limites tendance participative
  • Vitesse et échéancier trop rapides qui menacent
    qualité, pertinence et participation
  • Énergivore en temps et
  • Incertitude quant aux résultats concrets avec
    faiblesse des moyens
  • Disproportion entre poids des priorités locales
    VS ministérielles

26
Ententes de services ou de collaboration (AQÉSSS,
2007)
  • ENTENTE DE SERVICES (article 108 LSSS)
  •   Un établissement peut conclure avec un
    organisme, une entente pour la dispensation, pour
    le compte de cet établissement, de certains
    services requis par un usager de cet
    établissement
  • CSSS demeure responsable des services rendus par
    le cocontractant
  • ENTENTE DE COLLABORATION RELATIVE AUX RLS
    (article 99.7 LSSS)
  • Le partenaire n'offre pas ses services pour le
    compte du CSSS puisque ces services s'inscrivent
    dans le projet clinique défini par le CSSS, avec
    l'étroite collaboration de ses partenaires,
    lesquels offrent des services selon leur mission
    respective. Cette entente doit respecter les
    orientations, les politiques et les approches
    définies par l'organisme communautaire.En
    fonction de l'article 34, une personne qui
    souhaite déposer une plainte devra en saisir le
    commissaire local du CSSS.

27
Contenu des ententes
  • Clientèles visées et offre de services
  • Obligations des parties
  • Modalités daccès et de coordination
  • Ressources financières (le cas échéant)
  • Répondants et comité conjoint
  • Mésentente, modification et résiliation

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Sur le terrain
  • En pratique, peu dententes signées et encore
    moins avec du financement
  • Sen tiennent souvent à une formalisation des
    relations fonctionnelles existantes entre
    établissement et organisme communautaire
  • Permettent peu dagir sur les déterminants de la
    santé, sur les milieux de vie ou de favoriser
    linnovation

29
Trois positions communautaires
  • 1- Opposition aux RLS, projets cliniques,
    ententes de services ou de collaboration. Cible
    arrangements centraux avec État
  • 2- Complémentariste ou affairiste
  • 3- Stratégique centrée sur conditions pour que
    nouveaux rapports locaux soient favorables aux
    valeurs du communautaire et aux besoins des
    populations

30
Quelques pistes pour une coconstruction
  • 1- Faire des ententes de collaboration ou de
    services un processus collectif et transparent
    (élaboration, mise en œuvre, évaluation)
  • 2- Faire la place dans ces processus aux
    personnes concernées par les services

31
Défis du réseau public
  • 1- Ne pas prédéterminer les résultats des
    collaborations à établir avec le communautaire
  • 2- Composer avec la pression (ententes de
    gestion, données probantes, etc.) en évitant
    dinstrumentaliser le communautaire, ce qui
    dénaturerait sa contribution originale
    (participation citoyenne, action sociale,
    prévention, etc.)
  • 3- Mettre en place une gouvernance participative
    des RLS et des projets cliniques

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Défis pour les organismes communautaires 
  • 1- Limiter compétition
  • 2- Miser sur processus collectifs
  • 3- Savoir affirmer son expertise et son devoir de
    critique pour construire sa crédibilité

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Conclusion Bloc 2
  • Relations public/communautaires toujours marquées
    par tension et dynamique paradoxale
  • Communautaire possède valeur et expertise lui
    permettant daller plus loin que la seule
    coproduction de services. Doit contribuer à
    définir sens et finalité des services dintérêt
    général, donc coconstruire de meilleures réponses
    collectives et innovantes aux besoins des groupes
    et communautés

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Bloc 3 Rappel des transformations
  • Concertation et partenariat public/communautaire
    en plein essor
  • Issu dun double mouvement demande appropriation
    et innovation par société civile VS nouvelle
    gestion publique
  • Développement, reconnaissance de lautonomie du
    communautaire, mais pressions pour intégration
    dans programmes publics et privés

35
Conséquences
  • Hyperconcertation avec 2 niveaux deffets
  • Fonctionnel Sur-sollicitation des mêmes acteurs,
    surinvestissement vs mission, etc.
  • Efficacité gestion de programmes au détriment
    initiatives de développement, faiblesse des
    processus dappropriation et de participation,
    faiblesse de lintégration des concertations/actio
    ns intersectorielles

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Question ?
  • Comment concilier objectifs et priorités
    institutionnelles (ententes de gestion, etc.)
    avec nécessité dune appropriation locale et
    bottom up process comme conditions de succès de
    la concertation, mais aussi des missions
    institutionnelles?
  • Comment faire cohabiter des logiques, des
    approches, des cultures différentes ?

37
Défis
  • Déterminer vision et plan de développement de la
    concertation capables dintégrer les missions et
    objectifs institutionnels et communautaires pour
    les mettre au service des besoins du milieu, et
    ainsi exploiter au lieu de subir les programmes
    et exigences des bailleurs de fonds
  • Miser sur participation et finalité (sens making)
    de la concertation, et sur linnovation pour
    concilier les logiques et intérêts sectoriels

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Conditions opérationnelles favorables à la
concertation 
  • Ne pas pré-déterminer les résultats et faire
    preuve capacité de compromis surtout des acteurs
    ayant le plus de pouvoir
  • Réunir acteurs pertinents et représentants avec
    un niveau de pouvoir comparable
  • Tenir compte et intégrer autres concertations
  • Faire participer et mettre à contribution les
    personnes et groupes concernés
  • Disposer dun leadership démocratique (sens
    making) et efficace, ainsi que dun soutien
    professionnel et technique adéquat (animation
    réunions, procès-verbaux et convocations,
    recherche, etc.)

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Suites
  • Collectiviser analyse problématique et choix
    objectifs ou solutions à mettre en œuvre
  • Sassurer du niveau dinformation suffisant et
    que chaque acteur ait le sentiment dêtre écouté
    et de pouvoir influencer les décisions
  • Se rappeler que intérêts en présence peuvent être
    conflictuels. Ouvrir sur controverses.
  • Se rappeler que satisfaction dintérêts
    personnels ou organisationnels est importante,
    que chaque acteur doit pouvoir en tirer quelques
    avantages

40
Suites
  • Avoir temps pour fonctionnement participatif
  • Limiter le nombre dobjectifs et résumer l'enjeu
    central en quelques grandes questions
  • Parmi les objectifs retenus, en fixer qui soient
    réalisables à court et moyen terme et qui
    constituent des gains concrets permettant de
    développer la confiance dans la concertation et
    des réalisations plus importantes
  • Maximiser efficacité, utilité sociale, visibilité
  • Évaluer collectivement la concertation

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Conclusion
  • Concertation et partenariat levier primordial du
    développement communautés
  • Doit maintenir différence dans rôles et
    contributions entre communautaire et
    institutionnel
  • Déborder du système fonctionnel en place,
    innover, pousser les frontières mais pas
    seulement des acteurs avec moins pouvoir

42
Conclusion
  • Développer approche stratégique de la
    concertation enjeux transversaux aux
    territoires, appropriation, participation
  • Agir maintenant pour maintenir pertinent et plus
    performant cet outil collectif de développement

43
La suite vous appartient
  • Merci

44
Sources
  • Bilodeau, A. et al. (2004). Lexigence
    démocratique de la planification participative
    le cas de la santé publique au Québec, Nouvelles
    pratiques sociales, vol. 17, n 1, 50-65.
  • Bisset S (2008). Health program implementation, a
    socio-technical networking process. A case study
    of a school-based nutrition intervention.
    Montréal Département de médecine sociale et
    préventive, Université de Montréal. Thèse de
    doctorat.
  • Bourque, D. (2008). Concertation et partenariat
    entre levier et piège du développement des
    communautés, Québec, collection Initiatives,
    Presses de lUniversité du Québec, 142 pages.
  • INSPQ (2002). La santé des communautés
    perspectives pour la contribution de la santé
    publique au développement social et au
    développement des communautés Revue de
    littérature, Québec, Institut national de santé
    publique, 50 pages.
  • MSSS (2004). Les services généraux offerts par
    les centres de santé et de services sociaux,
    Québec, ministère de la Santé et des Services
    sociaux, 179 pages.
  • MSSS (2005). Rapport national sur létat de santé
    de la population du Québec Produire la santé,
    Québec, ministère de la Santé et des Services
    sociaux, 120 pages.
  • Québec (2008). Programme national de santé
    publique 2003-2012, Mise à jour 2008, Santé et
    Services sociaux Québec, 103 pages.
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