Title: CANCER DE L
1CANCER DE LOVAIREEpidémiologie Histoire
naturelle
- Pr René X. PERRIN
- Université dAbomey Calavi Cotonou (BENIN)
2INTRODUCTION
- Du bon vieux kyste de lovaire versus le
fibrome utérin aux méchantes tumeurs
ovariennes - Un des problèmes les plus difficiles de la
pathologie gynécologique sur le plan clinique,
histologique et pronostique - Dominé par la hantise du cancer de lovaire
3INTRODUCTION
-
- -CANCER DE LOVAIRE
- - Fréquence en augmentation 10 pour 100.000
hts - - 5ème rang après les tumeurs du sein, du
côlon, du col et du corps de l utérus. - - 3ème cause de décès par cancer (taux global
de survielt40 à 5ans) - .
4DEFINITION
-
- Définition de la tumeur ovarienne
- Processus prolifératif primitif ou
secondaire, bénin ou malin(CANCER), daspect
kystique, solide ou végétant, siégeant au niveau
de lovaire et dont la croissance nest pas
directement liée à un dysfonctionnement hormonal
5DEFINITION
- Kystes Séreux
- Kystes muqueux ou mucineux
- Cystadénomes séreux (bénin) et cystadénocarcinomes
(malin) - Cystadénomes mucineux (bénin) et
cystadénocarcinomes (malin)
6DEFINITION
- ENTRE LES DEUX Tumeurs Borderline (tumeurs
frontières)
-15 à 20 des tumeurs
épithéliales malignes
-deux caractéristiques
surviennent dix ans plus
tôt que les cancers
sont de bien meilleur pronostic
7DEFINITION
- Dysembryomes ou tératomes matures (bénin)
immatures (malin)
ET CE NEST PAS TOUT!
8RAPPEL ANATOMIQUE
- Anatomie macroscopique
- Petites glandes en forme damande situées dans la
cavité pelvienne. Pds 6-8g chez ladulte. - Retenus aux trompes et à l'utérus au moyen de
ligaments qui leur permettent à la fois d'être
maintenu et de garder une certaine mobilité.
9(No Transcript)
10STRUCTURE MICROSCOPIQUE DE LOVAIRE
- Du charmant kyste de lovaire versus le
fibrome utérin aux méchantes tumeurs
ovariennes
11RAPPEL ANATOMIQUE
- Anatomie microscopique
- Epithélium cubique simple
- Albuginée
- Zone corticale, épaisse, située à la périphérie
follicules stroma ovarien - Zone médullaire située au centre tissu
conjonctif lâche, nerfs, vaisseaux sanguins et
lymphatiques
12SCHEMA DUNE COUPE DOVAIRE
13EPIDEMIOLOGIE
- Des chiffres et des questions
- GLOBOCAN 2008?
- Des informations parcellaires une pathologie
sous évaluée - Pas de population à risque individualisée
14 EPIDEMIOLOGIE
- Collège National des Gynécologues Obstétriciens
de France 45 000 femmes de tumeur bénigne par an
et 32 000 seraient opérées (années 1998 et 1999). - 75 des kystes opérés sont organiques, 25 sont
fonctionnels.
1 à 4 des kystes, a priori, bénins se sont
révélés malins à l'intervention (2).
15 EPIDEMIOLOGIE
- En France 12 à 14 pour 100 000
. 50 pour 100 000
dans la tranche dâge de 55 à 65 ans - Presque 4500 cancers de l'ovaire sont
diagnostiqués et représentent 3.8 des nouveaux
cas de cancer chez la femme et le cancer de
l'ovaire se situe au 5ème rang des cancers
féminins
16 EPIDEMIOLOGIE
- Au Bénin (1986-1996) 218 cas de kystes opérés et
documentés, 66,5 de pseudo-T (kystes), 27,5 de
T bénignes et 6 de T malignes. - Lâge moyen des T malignes est de 40,9 ans, celui
des T bénignes de 30 ans.
17EPIDEMIOLOGIE
- En Guinée, les cystadénocarcinomes séreux
représentent 6,13 des tumeurs ovariennes opérées - Au Sénégal, le cancer de lovaire représente 6,9
des cancers féminins, ces patientes ont en
moyenne 49,5 ans
18 EPIDEMIOLOGIE
- FACTEURS DE RISQUE
- Age gt 50 ans (50 des cas après 50 ans)
- Infertilité.
- Nulliparité.
- La puberté précoce
- Une ménopause tardive
- Première grossesse après 35 ans
- Donc les mêmes que le cancer du sein et de
lendomètre? -
19 EPIDEMIOLOGIE
- Pas de cause spécifique à lexception des cancers
génétiques - Facteurs familiaux
- Risque 5 si 1 parent (mère, sœur, fille)
atteint - Peut atteindre 40 si association de cancer de
lovaire et du sein dans la famille soit dans le
cadre dun syndrome de Lynch de type II - ou lié à une mutation du gène BCR A1 porté par
le bras long du chromosome 17
20EPIDEMIOLOGIE
- Facteurs familiaux
Risque associé à la mutation du gène
BRCA1de 65 à 70ans (Lynch 1977)
BRCA2 accroit aussi le risque (RRx18) - Traitement inducteur de lovulation augmenterait
ce risque (Whittemore 1994)
21 EPIDEMIOLOGIE
- Certains facteurs protecteurs sont évoqués
- multiparité,
- prise de contraceptifs oraux (la prise dun
oestro-progestatif pendant 5 à 10 ans diminue le
risque de moitié) -
- alimentation riche en végétaux
22EPIDEMIOLOGIE
- Mécanismes évoqués dans linduction du cancer de
lovaire - Traumatisme répété de lovaire par le nombre
dovulations - Rôle de la sécrétion des hormones gonadotropes
- Inflammation chronique
23Facteurs de risque RR 1.2 à 3.0
- Vie reproductive
- pauci parité
- Traitement hormonal substitutif de la ménopause
- RR 1,3 pour THS pendant 10 ans
- RR 3,2 pour THS pendant 20 ans
- ATCD personnels et familiaux
- mutation BRCA1
- ATCD familiaux de cancer de l ovaire
- Ovulations nombreuses
- ménarches précoces / ménopause tardive
(controversé) - inductions de l'ovulation (controversé)
- Protection
- contraception OestroProgestative
24 ETUDE ANATOMOPATHOLOGIQUE
- Lexamen anatomopathologique est absolument
nécessaire, car chaque forme histologique a son
évolution propre. - De nombreuses classifications existent
- macroscopique
- microscopique,
- opératoire,
- histologique.
25 4-2 Classification microscopique
- Les tumeurs du revêtement épithélial
- Les tumeurs des cellules germinales
-
- Les tumeurs endocrines (tumeurs du mésenchyme et
des cordons sexuels) - Tumeurs conjonctives
- Autres tumeurs
26 Tumeurs du revêtement épithélial
- Tumeurs séreuses
- bénignes cystadénomes ou kystes séreux,
- malignes cystadénocarcinomes séreux (42)
- Tumeurs mucineuses
- cystadénome mucineux ou kystes mucineux bénin,
- cystadénocarcinome mucineux malin (12)
27 Tumeurs du revêtement épithélial
- Tumeurs endométrioïdes
- Kyste endométrial bénin au liquide goudron,
- Cystadénocarcinomes endométrioïdes (15)
- Tumeurs de Brenner
- bénignes
- malignes
-
28 Tumeurs du revêtement épithélial
- Tumeurs à cellules claires (mésonéphromes)(6)
- Mésonéphroïdes malignes
- Adénomes à cellules claires, bénins.
-
- Pour toutes ces tumeurs on trouve entre les
tumeurs bénignes ou malignes des tumeurs dites
à malignité atténuée ou de faible potentiel
malin, ou encore borderline .
29 Tumeurs du revêtement épithélial
- Tumeurs mixtes épithéliales composées de
différents groupes de cellules, bénignes ou
limites -
- Carcinomes indifférenciés (ou anaplasiques)
- Tumeurs épithéliales non classées
30 Tumeurs des cellules germinales
- Les dysgerminomes ou séminomes (3)
- Les dysembryomes ou tératomes
- Matures et bénins
- Immatures et malins
31 Tumeurs endocrines ou tumeurs du mésenchyme et
des cordons sexuels (6)
- T de structure féminine
- T à cellules de la granulosa (folliculome)
- T de la thèque (thécome ou fibrothécome)
- T à structure masculine
- T à cellule de Sertoli
- T à cellules de Leydig (arrhenoblastome)
- T à cellules de Sertoli et de Leydig
- T de structure complexe Gynandroblastome,
Gonadoblastomes
32 Tumeurs conjonctives
- Les tumeurs conjonctives
- Fibromes bénins
- Sarcomes
33 Les autres tumeurs
- Les gonadoblastomes
- Les tumeurs à cellules lipidiques
- Les tumeurs secondaires ou métastasiques
(sein15, endomètre 12), dun cancer digestif
tumeur de Krukenberg
34Histoire de la maladie et de sa progression
- Revêtement ovarien épithélium monocouche aux
propriétés de réparation - adhésion intercellulaire
- Prolifération
- Circulation du liquide péritonéal
- respiration
- péristaltisme
35Histoire de la maladie et de sa progression
- Desquamation tumorale
- Diffusion métastatique
- lymphatique
- sanguine
36SCHEMA DUNE COUPE DOVAIRE
37Mode de progression
- Carcinose péritonéale
- liquide péritonéal
- ascite inflammatoire
- Diffusion métastatique
- hile ovarien ? lombo-aortique
- ligt large ? obturatrice
- ligt rond ? iliaque externe inguinale
38EXTENSION ET VOIES DE DIFFUSION
- Diffusion péritonéale par contiguïté et par
lintermédiaire du liquide péritonéal - Diffusion par voie lymphatique rétro péritonéale
- Diffusion par voie lymphatique transdiaphragmatiqu
e - Diffusion par voie hématogène dimportance
moindre. - Métastases au poumon, foie et parfois au cerveau
39Classification de la FIGO
- 4 Stades
- I- limité à lovaire
- II- limité au pelvis
- III- métastases péritonéales au delà du
- pelvis
- IV- métastases au-delà du péritoine
40CONCLUSION
- . Le cancer de lovaire est au 3ème rang des
cancers gynécologiques - La situation profonde de lovaire explique le
diagnostic tardif de laffection à lorigine dun
pronostic sombre - Il y a peu de facteurs de risques établis donc
une absence de bases pour la prévention
41BIBLIOGRAPHIE
- 1 KAMINA P.
- Anatomie gynécologique et
obstétricale 4ième édition, 1984, Maloine
p225-249 - 2 LANSAC J.
- Gynécologie pour le praticien.5ième édition,
1999, Masson p173-186 - 3 LOKOSSOU A., KOMOGUI D., ADISSO S., PERRIN R.
X., ALIHONOU E. - Tumeurs malignes de lovaires à Cotonou aspects
épidémiologiques Oncologie Clinique en Afrique
2006027-9 - 4 Traité de gynécologie 2005,
Flammarion p360-391. - 5 LOKOSSOU A.,DENAKPO J.,BAGNAN-TONATO J.,
PERRIN R. X. Les kystes de lovaire, Journal de
la SAGO, 2007, 08 (2)40-7 - 6 EL MANSOURI A., ADERDOUR M.
- Cancer de lovaire et grossesse, Med. Du
Maghreb n31 - 7 TULPIN L., BARRANGER E. et coll
- Tumeurs borderline de lovaire état des
lieux, Gynécologie Obstétrique Fertilité36
(2008) 422-9
42- MERCI DE VOTRE AIMABLE ATTENTION