Title: Grand Quizz de la r
1Grand Quizz de la réforme
- Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire
2Tout dabord, merci pour votre accueil posé
3Rappel du contexte
15 années de réformes, propres aux services
publics ou spécifiques au ministère du travail
- fin des années 90 Introduction des programmes
dactions prioritaires (PAP) puis coordonnées
(PAC)
- 2003 première directive nationale
dorientation objectifs et indicateurs chiffrés
- 2004 entretien dévaluation
- 2004 meurtres de
- Sylvie Trémouille
- et Daniel Buffière à Saussignac
- 2004 à 2006 missions Rapoport, Bessières, plan
Larcher
- 2007 généralisation de CAP SITERE
- 2009 Fusion des inspections
- 2010 création des DIRECCTE
4À la question Le corps de l'inspection du
travail a connu beaucoup de tensions suite au
plan de modernisation et à la restructuration qui
découle de la révision générale des politiques
publiques (RGPP). Où en êtes-vous ?
Qui a répondu ? Parmi les causes de tension,
il faut souligner la concomitance de plusieurs
réformes outre le Plan de modernisation et
de développement de l'inspection du travail, la
mise en place de la RGPP, la fusion des quatre
inspections en un seul corps de contrôle unique
d'inspection généraliste et leur rattachement aux
Direccte. Reste qu'il faut construire un système
d'inspection du travail efficace dans
l'application des normes dans les entreprises.
Jean-Denis Combrexelle, août 2012, interview du
site METIS
5Et puis deux suicides à 8 mois dintervalle
- Luc Béal-Rainaldy mai 2011
- Romain Lecoustre janvier 2012
6Dans son discours du 04 juillet 2012 devant le
CTM, le minsitre du travail fait de grandes
annonces
- Il veut répondre à la souffrance des agents et
des services, - pallier à la destruction des collectifs de
travail, - combattre l'isolement des agents,
- répondre aux attentes légitimes des contrôleurs,
- apporter des réponses aux attentes des agents de
catégorie C, - maintenir le lien travail-emploi
- En fait, la réforme n'apporte aucune réponse
positive et satisfaisante.
7La souffrance des agents
- Rien de concret, si nest linvocation du
dialogue social, le rappel du rôle des CHSCT, et
la promesse que la réforme améliorera tout donc
limitera la souffrance des agents
8La destruction des collectifs de travail et
lisolement des agents
- Hyper atomisation des sections (1 agent 1
section), sous lautorité dun DUC aux
prérogatives hiérarchiques et organisationnelles
renforcées, pour des actions prioritaires le
collectif ne serait quune accumulation dactions
analogues et simultanées - Rien sur le soutien aux agents, sur la mise en
commun, léchange des pratiques
9Les contrôleurs du travail
- Probablement 540 élus au bout de 3 ans sur plus
de 3000 et après et ceux qui sont hors section
casse du corps, intégration aux forceps dans le
NES
10Les agents/adjoints administratifs(catégorie C
pour les intimes)
11Maintenir le lien travail-emploi
- Retour de la DGEFP dans le ministère du travail
- Pour le reste un rôle de pilote, pas de moyens
garantis, et un rapprochement avec les services
du développement économique
12En fait la vérité est ailleurs que dans ces
bonnes intentions
- Il sagit purement et simplement de mettre les
services du ministère du travail au service de
léconomie.
13En fait la vérité est ailleurs
14En fait la vérité est ailleurs
- Casser lindépendance de linspection du travail,
en développant le pilotage de laction des
services, en cassant lorganisation territoriale
et généraliste de linspection, par limmiscion
de la spécialisation.
15- Vivement la mise en place des équipes
spécialisées régionales ou nationales
16- Sur lindépendance et lautonomie daction, tant
discutées
- La commission de suivi de la convention 81 de
lOIT saurait gré au gouvernement dindiquer les
mesures prises pour assurer que les inspecteurs
soient à même de faire usage de lensemble des
pouvoirs, prérogatives, facultés et fonctions
définis par la convention de la manière quils
estiment la plus efficace pour veiller à
lapplication des dispositions légales relatives
aux conditions de travail et à la protection des
travailleurs relevant de leur contrôle (rapport
au BIT de juillet 2010)
17- Sur lindépendance et lautonomie daction, tant
discutées, on soulignera aussi lavis du CNIT (en
2009, repris début octobre 2013)
18- Un dialogue social de sourd le ministre prône
le dialogue, mais namende en rien son projet
malgré lopposition des agents et de leurs
représentants syndicaux
- 400 manifestants à Paris le 22/10, des dizaines
dactions partout en France, aucune voix pour le
projet lors du CTM, aucune prise en compte des
motions issues des assises du ministère en
novembre 2012 (540 agents, pas que des syndiqués)
19- Et maintenant, la démagogie ?
- Voilà ce que lon entend des échelons
intermédiaires mais de toute façon, ça ne
changera rien à votre métier ou à vos capacités
dagir
- Ben alors, pourquoi tout ce ramdam !?
Laissez-nous bosser au lieu de réinventer la
poudre à chaque gouvernement !
20- Et maintenant, la démagogie ?
- Lenjeu de cette évolution de notre système
dinspection du travail mérite mieux que des
slogans creux et des contrevérités flagrantes,
qui dissimulent souvent un individualisme forcené
frisant à une forme de corporatisme Michel
SAPIN, octobre 2013 rue89
21- RETRAIT DU PLAN SAPIN
- NON A LA CASSE DE LINSPECTION DU TRAVAIL,
- GENERALISTE, TERRITORIALE ET INDEPENDANTE
- Non à la mise en place des unités de contrôle
comme échelon de droit commun - Non à la création des DUC et DUCHESSE. La section
doit rester léchelon de droit commun, non
lunité de contrôle. - Non au formatage des contrôles dans les PME.
- Non à la spécialisation, non aux super unités de
contrôle régionales travail illégal ou Seveso
(etc.). - Non aux pools de secrétariats, non aux open space
- Non aux diminutions des effectifs de contrôle et
de secrétariat - Non à la disparition des ARM
- LInspection du travail doit rester une
inspection disposant dune indépendance
dorganisation et daction, être organisée dans
le cadre de sections territoriales, pour veiller
à lapplication de lensemble des dispositions en
droit du travail, et pour cela disposer
deffectifs conséquents. - OUI A UNE INSPECTION DU TRAVAIL AU SERVICE DES
SALARIES