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UE 1.2

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UE 1.2 S3 Sant publique et conomie de la sant R gulation du syst me de sant ISPED Institut de Sant Publique d pid miologie et de d veloppement – PowerPoint PPT presentation

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Title: UE 1.2


1
UE 1.2 S3 Santé publique et économie de la
santé
Régulation du système de santé
  • ISPED
  • Institut de Santé Publique dépidémiologie et de
    développement
  • Université Bordeaux 2

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Régulation du système de santé
  • Plan du chapitre
  • Organisation du système français un
    enchevêtrement de responsabilités
  • La gouvernance du système de santé présentation
    des différentes réformes

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2. La gouvernance du système de santé.
Présentation des différentes réformes.
  • Depuis le début des années 1970, les dépenses de
    santé en France ont augmenté rapidement.
    Différentes formes de régulation ont été mises en
    place.
  • Bruno Palier (2008) propose de décomposer les
    politiques de régulation du système de santé
    français en 3 grandes étapes.
  • La première marquée par la fixation des prix à
    des niveaux bas mais sans effet sur les volumes.
  • Dans un second temps, lEtat et les caisses
    dAssurance Maladie tentent de négocier des
    enveloppes de dépenses avec les professions
    médicales. Les mesures issues du plan Juppé se
    révèleront elles aussi peu efficaces.
  • La troisième étape, ébauchée dans le plan Juppé
    et amplifiée par la réforme Douste-Blazy a visé à
    restructurer profondément le système.

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2.1. Contrôler les prix et la demande
  • Au cours des années 70 blocage des prix.
  • Les hôpitaux sont financés au prix de journée
  • Les honoraires des professionnels évoluent moins
    vite que les salaires
  • Les prix des médicaments français sont plus
    faibles que celui des médicaments dans les pays
    étrangers.
  • Stratégie peu efficace les acteurs compensent
    ce quasi-gel des tarifs par une augmentation des
    volumes.

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2.1. Contrôler les prix et la demande
  • Le prix de journée
  • Lhôpital reçoit un prix fixe par journée.
  • Largent suit le patient.
  • Conséquences de ce mode de financement
  • Allongement des séjours
  • Multiplication des lits
  • Remarque
  • Le prix à la journée varie en général avec la
    spécialité du service hospitalier. Il est ajusté
    au coût moyen.
  • ? Les dépenses de santé ne cessent daugmenter.

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2.1. Contrôler les prix et la demande
  • 1 Plans Veil en 1977-1978
  • 2 Barrot en 1979,
  • 3 Bérégovoy en 1982-1983 et 4 en 1984,
  • 5 Séguin en 1986-1987, 6 Bianco en 1990, 7
    en 1991 et 8 en 1992,
  • 9 Veil en 1993,
  • Juppé en 1995-1996 10, Aubry en 1998 11.

Plan daugmentation des cotisations
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2.1. Contrôler les prix et la demande
  • Chacun de ces plans a la même structure
  • Augmentation des taxes sur le tabac et lalcool
  • Hausse des cotisations sociales
  • Responsabilisation des assurés en augmentant les
    tickets modérateurs ? Transfert de charge de la
    Sécurité Sociale vers les assurances
    complémentaires.
  • Création en 1982 du forfait hospitalier.
  • 20F en 1982
  • 50F en 1991
  • 70F en 1995
  • 16 euros en 2007
  • ?Augmentation des cotisations sociales et donc
    des prélèvements obligatoires.

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2.1. Contrôler les prix et la demande
  • Ces plans ont modéré les dépenses de santé.
    Toutefois, le déficit réapparaît à chaque période
    de récession. Ils nont pas deffet durable.
  • Effets pervers de ces mesures.
  • La diminution de la prise en charge publique na
    pas incité à un usage plus raisonné du système de
    soins du fait des complémentaires.
  • La moindre socialisation des dépenses a entravé
    laccès aux soins des personnes dépourvues de
    complémentaires. Le ticket modérateur sest
    révélé inéquitable.
  • La politique de faibles tarifs a introduit
    dimportantes distorsions.
  • Inefficacité de ces plans en termes déquité et
    defficience.

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2.2. La maîtrise négociée
  • Nouveau contexte économique
  • ouverture des marchés en 1992
  • récession en 1993
  • volonté de respecter les critères de Maastricht
    dici 1997
  • Il nest donc plus possible de financer la
    croissance des dépenses sociales par une
    augmentation des prélèvements obligatoires.
  • De nouvelles stratégies de régulation sont mises
    en place  la régulation négociée de loffre de
    soins.

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2.2. La maîtrise négociée
  • Dans le domaine hospitalier, cette étape a déjà
    été franchie en 1984.
  • Le Budget Global.
  • Objectifs
  • Inciter les établissements à une consommation de
    ressources plus modérée notamment en réduisant
    les durées de séjours.
  • Octroyer plus dautonomie et de responsabilités
    aux établissements dans le respect de cette
    limite budgétaire.
  • A cette politique sajoute une restructuration
    hospitalière qui vise à réduire le nombre de
    lits.

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2.2. La maîtrise négociée
  • Le budget global ou cash limits
  • Principe
  • Il sagit dun budget fermé
  • Lhôpital reçoit à lannée t un budget prospectif
    fondé sur le budget de lannée précèdent t-1 et
    augmenté dun pourcentage t.
  • Largent ne suit plus le patient.
  • Formule B (t)B (t-1)(1t)
  • On parle de financement a priori.
  • Le budget global transfère le risque financier
    sur les établissements.

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2.2. La maîtrise négociée
  • Le budget global ses limites.
  • Il génère des comportements conservateurs 
  • Il suffit dexister pour avoir un budget.
  • Possibilité daccroissement des inégalités à long
    terme.
  • Par exemple, si deux hôpitaux ayant la même
    activité ont respectivement un budget de 100 et
    de 200 au départ.
  • Quand on leur applique à chacun un taux de
    croissance de t5
  • Le premier voit son budget augmenter de 5
  • Le second de 10.

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2.2. la maîtrise négociée
  • Le budget global sest révélé inéquitable
  • dès le départ, les dotations initiales ont
    consolidé les situations acquises.
  • dans sa mise en œuvre au fur et à mesure des
    années car aucune mesure correctrice na été mise
    en place avant 1994-1996.
  • A partir de cette date, une modulation
    budgétaire se basant sur le PMSI a été instaurée.
    Mise en place des points ISA.
  • Mais cette procédure a été insuffisante car
  • cette modulation ne pouvait jouer que sur
    quelques pourcentages dévolution annuelle du
    budget
  • il y avait un décalage de 2 ans entre lannée
    dobservation de lactivité et lannée
    dapplication de la campagne budgétaire

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2.2. La maîtrise négociée
  • Le budget global a été mis en place uniquement
    dans les hôpitaux publics et dans les
    établissements privés associés au service public
    ou agréés par les administrations sociales.
  • Dans le domaine de lhospitalisation privée à but
    lucratif.
  • Les établissements facturaient directement à
    lassurance maladie des forfaits de prestations
    et des actes
  • Les forfaits de prestations étaient encadrés par
    un Objectif Quantifié National (OQN) assurant une
    régulation de type  prix-volumes .
  • Chaque année étaient fixés de manière distincte,
    les taux dévolution de la Dotation Globale de
    financement (budget global) et de lOQN.

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2.2. la maîtrise négociée
  • Evolution de lactivité des hôpitaux et des
    cliniques des 1970 à 1996.

Le budget global est toutefois parvenu à contenir
la hausse des dépenses hospitalières en
transférant le risque financier sur les
établissements.
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2.2. La maîtrise négociée
  • Dès 1991, instauration de conventions pour une
     maîtrise médicalisée  des dépenses.
  • 1995-1998 réforme pilotée par Alain Juppé pour
    restructurer le système de santé.
  • Objectif principal renforcer la légitimité des
    objectifs de dépenses fixés a priori.
  • Février 1996 le Parlement détermine lONDAM.
  • A partir de ce vote les caisses négocient des
    conventions avec les professions médicales afin
    de réaliser lobjectif fixé par le Parlement.

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2.2. La maîtrise négociée
  • Lordonnance du 25 avril 1996 met en place le
    principe denveloppes de dépenses.
  • Des reversements de la part des médecins sont
    prévus en cas de dépassement
  • ? responsabilité collective.
  • Mais, la complexité du mécanisme de reversement,
  • son instabilité sous leffet des censures du
    conseil constitutionnel et du conseil détat,
  • et limpossibilité de ce fait pour un médecin
    danticiper les conséquences financières de son
    propre comportement
  • ont alimenté lopposition de la profession à un
    tel dispositif
  • Aucun reversement na finalement été effectué et
    le principe même a été abandonné par les pouvoirs
    publics.

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2.2. La maîtrise négociée
  • Depuis lors, il sest révélé impossible pour tout
    gouvernement de sanctionner les professions
    médicales qui ne respectaient pas leurs
    engagements conventionnels.
  • Le gouvernement est alors revenu à une gestion
    par les tarifs.

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2.2. La maîtrise négociée
  • Les Références Médicales Opposables.
  • Ces listes de référence médicales visent à
    recommander des conduites évaluées comme
    efficientes et à déconseiller les pratiques
    inutiles voire nuisibles.

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2.2. La maîtrise négociée
  • Résultat de lenquête CREDES de 1994 à 1997

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2.2. La maîtrise négociée
  • Parallèlement, une régionalisation sanitaire se
    met en place en 1996.
  • Le système instaure les agences régionales
    dhospitalisation (ARH) chargées notamment de la
    préparation des schémas régionaux dorganisation
    sanitaire SROS.
  • Des unions régionales des caisses dassurance
    maladie (URCAM) sont aussi mises en place.
  • Ainsi, chaque région compte cinq organismes
    différents 
  • une ARH chargée de négocier les contrats à long
    terme avec les hôpitaux,
  • une URCAM chargée des relations avec les
    médecins,
  • une DRASS représentant le ministère de la santé,
  • une CRAM,
  • et un ORS (observatoire régional de santé)

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2.2. La maîtrise négociée
  • En 2001, retour de la croissance et perspective
    des élections présidentielles.
  • Aucune mesure nest prise pour maîtriser
    laugmentation des dépenses de santé.
  • A lautomne 2002, le nouveau ministre de la
    santé, Jean François Mattéi annonce léchec de
    toute politique de maîtrise comptable et relâche
    la contrainte sur lONDAM
  • Afin de se réconcilier avec les professions
    médicales, les honoraires des médecins
    généralistes passent à 20 euros par consultation.
  • La politique du médicament sassouplit elle
    aussi, puisquelle prévoit la libération
    progressive du prix de certains médicaments.
  • Dès lors, les dépenses de santé augmentent
    considérablement à partir de 2000. Alors que la
    croissance des dépenses dAssurance Maladie était
    de 3,5 par an entre 1994 et 1999, elle est en
    moyenne de 6,3 par an depuis 2000.

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2.3. De la réforme Douste-Blazy aux franchises
  • En 2004, la LFSS prévoit simplement une série de
    hausses des recettes 
  • hausse des taxes sur le tabac,
  • hausse du forfait hospitalier de 10,6 euros à 13
    euros
  • et des baisses de prise en charge 
  • réduction de taux de prise en charge de certains
    médicaments dont le  Service Médical Rendu 
    apparaît comme insuffisant,
  • redéfinition de la prise en charge à 100 des
    soins pris en charge au titre des affections de
    longue durée (ALD),
  • et par lexclusion de la prise en charge à 100
    des soins pré-post-opératoires.
  • Ces mesures ont été mises en place afin
    dattendre la grande réforme annoncée pour le
    milieu de lannée 2004.

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2.3. De la réforme Douste-Blazy aux franchises
  • Pour mener à bien la réforme de lassurance
    maladie le gouvernement de Jean Pierre Raffarin a
    calqué sa démarche sur celle adoptée pour la
    réforme de 2003 sur les retraites
  • élaboration dun diagnostic partagé par
    lensemble des acteurs concernés (cest le rôle
    dévolu au Haut Conseil pour lAvenir de
    lAssurance Maladie)
  • et consultation des partenaires sociaux.
  • Le HCAAM souligne la nécessité de résoudre les
    problèmes structurels de financement de
    lassurance maladie.
  • Mais il rejette lidée que les seules solutions
    envisageables soient une baisse des
    remboursements et/ou une hausse des prélèvements.
  • Il met en évidence les dysfonctionnements du
    système de soins français
  • le brouillage des responsabilités avec la
    multiplication des compétences partagées entre
    différentes institutions
  • et labsence dun  chef de file  clairement
    identifié.

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2.3. De la réforme Douste Blazy aux franchises
  • En matière de financement.
  • Différents prélèvements obligatoires destinés
    aux dépenses de santé augmentent 
  • hausse de la CSG pour les retraités, mais aussi
    pour lensemble des salariés,
  • hausse de la contribution sociale des
    entreprises.
  • De plus, lEtat sengage à rétrocéder 1 md
    deuros à lAssurance Maladie sur les taxes sur
    le tabac.

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2.3. De la réforme Douste-Blazy aux franchises
  • Parallèlement, le niveau des remboursements
    diminue,
  • le forfait hospitalier augmente d1 euro
  • et un  ticket modérateur  dordre public dun
    montant de 1 euro est institué sur toutes les
    consultations.
  • Cet euro a pour objectif de responsabiliser les
    assurés.
  • Au total, lensemble de ces mesures sont évaluées
    comme devant rapporter 5,2 mds deuros.

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2.3. De la réforme Douste-Blazy aux franchises
  • la réforme doit permettre une meilleure
    organisation des soins
  • Le dossier médical personnel 
  • Ce dossier consultable par les médecins a pour
    vocation de suivre le cheminement du patient au
    sein du système.
  • Ce projet a été ralenti par des problèmes
  • techniques,
  • éthiques
  • et politiques
  • Le médecin traitant gate keeper

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2.3. De la réforme Douste-Blazy aux franchises
  • Au niveau des établissements de santé, le plan
    hôpital 2007 adopté en 2003 a conduit à la
    modernisation du financement des hôpitaux.
  • La T2A vient compléter lenveloppe globale.
  • Ce mode de financement sapplique aux
    établissements publics comme privés et à
    lensemble des activités de MCO.
  • Les principes fondamentaux de cette réforme
    sont 
  • Une prise en charge financière adaptée à la
    nature des soins prodigués avec des tarifs de
    séjours basés sur la classification de GHM.
  • Les recettes issues des activités externes
    couvrent les consultations externes, les actes de
    radiologie et de biologie effectués pour des
    consultants.
  • Un paiement qui préserve linnovation.
  • Des forfaits annuels destinés à couvrir les
    charges fixes de certaines activités.
  • Mise en place de missions dintérêt général et
    daide à la contractualisation (MIGAC) destinées
    à couvrir toutes les missions et activités quil
    nest pas possible de financer au séjour ou à
    lacte.

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2.3. De la réforme Douste-Blazy aux franchises
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2.3. De la réforme Douste-Blazy aux franchises
  • Rappel Le Budget basé sur lactivité
  • Le Budget basé sur lactivité (case-mix based
    budget) est fondé sur le nombre prospectif de
    séjours N(GHMj) pour chaque catégorie de
    diagnostics j et sur le coût moyen par séjour et
    par GHM, C(GHMj).
  • Cette formule permet de combiner leffet
    modérateur du budget global sur la dépense et
    leffet incitatif du forfait par GHM. Le budget
    prospectif de lhôpital sera calculé selon la
    formule 
  • BN(GHMj)C(GHMj).
  • Le payeur ne supporte pas de risque financier et
    lhôpital en supporte le minimum sous réserve que
    lactivité soit correctement estimée et les
    forfaits bien adaptés aux coûts engendrés par des
    soins optimaux.

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2.3. De la réforme Douste Blazy aux franchises
  • Cest une modification considérable du mode de
    financement par rapport au budget global.

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2.3. De la réforme Douste-Blazy aux franchises
  • Ce nouveau mode de financement fonde la maîtrise
    des budgets hospitaliers sur les recettes.
  • Dun point de vue théorique, ce mécanisme devrait
    conduire à une plus grande efficience économique,
    létablissement devant affiner ses analyses de
    manière à adapter la consommation des ressources
    aux recettes obtenues par lactivité.
  • Et une plus grande équité
  • Une équité de traitement en prévoyant une
    meilleure adéquation entre ressources et
    activités.
  • Une harmonisation des modalités de financement
    entre secteur public et secteur privé.
  • Les deux secteurs étaient soumis auparavant à
    des règles de rémunération totalement
    différentes, faussant notablement le jeu de la
    concurrence et orientant fortement la
    spécialisation des établissements.

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2.3. De la réforme Douste-Blazy aux franchises
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2.3. De la réforme Douste-Blazy aux franchises
  • Les risques deffets pervers de la T2A
  • Déformation du case-mix par amélioration du
    codage ou par surcodage (missclassifications).
  • Risque de segmentation des séjours 
  • Un GHS est facturé à chaque séjour. Chaque fois
    que lon peut transformer un séjour en deux
    séjours de plus courte durée, létablissement
    peut facturer 2 GHS au lieu dun.
  • Sortie trop précoce des patients.
  • Sélection des patients pour éviter les cas les
    plus lourds
  • Risque sur la qualité des soins.
  • Transformations artificielles de certains actes
    externes en hospitalisations.

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2.3. De la réforme Douste-Blazy aux franchises
  • Redéfinition des responsabilités.
  • Cette réforme complète la précédente en
    envisageant la création dAgence Régionale de
    Santé.
  • Au niveau national, création de la Haute Autorité
    de la Santé
  • Elargissement des pouvoirs du directeur de la
    CNAMTS qui devient en même temps directeur de la
    nouvelle Union Nationale des Caisses dAssurance
    Maladie (UNCAM) rassemblant les trois principaux
    régimes dassurance maladie.
  • Cest à lui que revient dorénavant
  • les décisions concernant les niveaux de
    remboursement garantis par lAssurance Maladie
  • ainsi que la capacité de négocier avec les
    professions médicales les conventions
  • Ce pouvoir réduit celui des partenaires sociaux,
    les caisses ne sont plus dotées de conseils
    dadministration mais de  conseils  chargés de
    fixer des principes ou de définir des
    orientations mais pas de gérer les caisses.

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2.3. De la réforme Douste-Blazy aux franchises
  • En mai 2007, après une baisse du déficit de la
    Sécurité Sociale, le comité dalerte annonce que
    lONDAM ne sera pas respecté et un nouveau plan
    de sauvetage est mis en place.
  • Il vise à faire contribuer de façon plus
    importante les patients aux dépenses de ville qui
    augmentent rapidement
  • Les visites médicales effectuées hors parcours de
    soins ne sont plus remboursées quà 50
  • Instauration de franchises (non remboursables par
    les mutuelles complémentaires)
  • sur les médicaments,
  • les transports sanitaires,
  • et les actes médicaux.

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2.3. De la réforme Douste-Blazy aux franchises
  • La mise en place de franchises repose sur lidée
    que les patients sont les premiers responsables
    de laugmentation des dépenses de santé et quil
    est nécessaire de les responsabiliser.
  • Toutefois, une telle théorie repose sur le
    concept daléa moral mais ne prend pas en compte
  • les asymétries dinformation présentes dans la
    relation patient-médecin,
  • et le phénomène de demande induite.
  • Ces franchises servent notamment à financer le
    plan Alzheimer et la lutte contre le cancer.
  • Cette mesure sannonce comme une rupture avec la
    philosophie initiale du système de santé français
    qui visait à faire financer les dépenses de santé
    des personnes malades par les personnes actives
    et en bonne santé.

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Et aujourdhui
  • Un projet de loi intitulé   hôpital, patients,
    santé, territoires  a pour ambition de
    moderniser le système de santé actuel est en
    cours de négociation.
  • Il porte plus particulièrement sur
  • laccès aux soins et la coordination du système
    de santé. Pour cela plusieurs propositions sont
    établies en vue de créer des maisons médicales
    pluri-professionnelles et daméliorer la
    permanence des soins de ville.
  • Au niveau de lhôpital des communautés
    hospitalières de territoire seront instaurées
    afin de permettre aux établissements de
    coordonner leurs interventions, dans une logique
    de gradation des soins.
  • En outre limplantation des ARS, déjà envisagée
    dans les réformes précédentes sera effective. Ces
    agences regrouperont les institutions étatiques
    ainsi que les organismes de lAssurance Maladie
    au niveau régional. Elles auront pour mission
    dassurer à léchelon régional, le pilotage
    densemble du système de santé.

39
La loi  Hôpital, Patients, Santé, Territoires 
  • Enjeux de la loi du 21 juillet 2009
  • mieux coordonner les actions des établissements
    de santé pour répondre aux besoins de la
    population
  • répartir de façon plus égalitaire loffre de
    soins sur le territoire
  • développer une politique de prévention et de
    Santé Publique
  • et définir les missions et moyens des Agences
    Régionales de Santé (ARS).
  • Les ARS constituent linnovation principale de
    ce texte. Ces nouvelles instances déclineront à
    léchelon régional les objectifs de la politique
    nationale de santé, les principes de laction
    sociale et médico-sociale et ceux de le
    protection sociale à savoir le caractère
    universel, obligatoire et solidaire de
    lassurance maladie.

40
Modernisation des établissements de santé
  • Consacré à la réforme de lhôpital, le premier
    titre reprend les propositions formulées par la
    commission présidée par Gérard Larcher doctobre
    2007 à avril 2008.
  • Lobjectif est de clarifier les rôles des
    différents acteurs et de rénover le
    fonctionnement des établissements de santé.
  • Redéfinition des missions de services publics des
    établissements de santé
  • Les établissements de santé privés se voient
    confier ces missions en cas dinsuffisance de
    loffre de soins publics
  • Création dun label des établissements de santé
    privés dintérêt collectif
  • Et modernisation du statut des établissements
    publics de santé.

41
Modernisation des établissements de santé
  • Les instances de direction et dadministration
    des établissements publics sont redéfinis.
  • Le directeur
  • Il conduit la politique générale de
    létablissement.
  • Le conseil de surveillance
  • Ses missions sont centrées sur les orientations
    stratégiques de létablissement et le contrôle
  • Le directoire (présidé par le directeur)
  • Conseil au directeur dans le gestion et la
    conduite de létablissement.
  • Communautés hospitalières de territoire.
  • Groupement de coopération sanitaire et de moyens

42
Laccès à tous à des soins de qualité
  • Ce titre est porté par la direction de
    lhospitalisation et de lorganisation des soins
    (DHOS) et par la direction de la sécurité sociale
    (DSS).
  • La permanence des soins est organisée au niveau
    de chaque région.
  • Le nombre de médecins formés dépendra davantage
    des besoins locaux.
  • Réintroduction du contrat de solidarité
  • La pratique du testing pour les refus de soins
    discriminatoires a été enterrée.

43
Prévention et Santé Publique
  • Ce titre est porté par la direction générale de
    la santé (Dgs),
  • Il vise
  • les maladies chroniques
  • les cancers 
  • et lobésité
  • la prévention de leurs principaux facteurs de
    risque (alcool, tabac) ainsi que celle de leurs
    complications et de leurs rechutes, par
    léducation thérapeutique du patient.
  • Et les pharmaciens pourront renouveler les
    ordonnances médicales de pilule contraceptive
    pour trois mois.

44
Organisation territoriale du système de santé
  • Création des Agences régionales de santé
  • Missions
  • définir et de mettre en œuvre un ensemble
    coordonné de programmes et dactions concourant à
    la réalisation, à léchelon régional et
    interrégional, des objectifs de la politique
    nationale de santé.
  • Elles sont tenues 
  • dorganiser, en sappuyant sur les observatoires
    régionaux de la santé, la veille sanitaire,
    lobservation de la santé dans la région, le
    recueil et le signalement dévènements
    sanitaires 
  • de contribuer à lorganisation de la réponse aux
    urgences sanitaires et à la gestion des
    situations de crise sanitaire 
  • de définir, financer et évaluer les actions
    visant à promouvoir la santé, à éduquer la
    population à la santé et à prévenir les maladies,
    les handicaps et la perte dautonomie et de
    veiller à leur évaluation.

45
Conclusion
  • Laccès à la santé  Le système français
    dassurance maladie était destiné au départ aux
    salariés et à leurs ayants droits, la définition
    des droits à la santé a fortement évolué avec la
    création de la CMU.
  • Les prestations  Le taux de couverture des soins
    lourds et coûteux reste élevé en revanche celui
    des soins ambulatoires est comparativement limité
    et ne cesse de se réduire, ce qui confirme le
    rôle majeur des complémentaires santé mais aussi
    des patients eux-mêmes.
  • Le financement  Dans la mesure où le système de
    santé est passé dune logique professionnelle à
    une logique universelle le CSG vient
     logiquement  financer des prestations qui ne
    relèvent plus de lassurance sociale mais de la
    solidarité nationale.
  • Le financement des prestataires de soins  Le
    financement des soins de ville na pas beaucoup
    évolué le paiement à lacte prévaut. Pour les
    établissements de santé, le financement est en
    cours dharmonisation au travers de la
    tarification à lactivité. Pour les médicaments,
    les prix sont très progressivement libéralisés.
    Ces différentes transformations témoignent de la
    volonté de faire reposer la régulation du système
    sur des mécanismes de marché.
  • Lorganisation et la régulation  Le Plan Juppé
    et la réforme Douste-Blazy ont considérablement
    accru le poids des acteurs étatiques au sein des
    instances décisionnelles.

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Conclusion
  • Un nouveau système se dessine plus étatisé pour
    la couverture des soins les plus lourds et
    coûteux mais dont la couverture se réduit pour
    les soins courants progressivement pris en charge
    par les assurances complémentaires privées.
  • Il répond aux orientations générales des
    réformes des systèmes de santé observées à
    létranger 
  • développement de structures de type système
    national de santé,
  • financement par limpôt,
  • développement des mécanismes de régularisation
    par la performance et la concurrence (par les
    modes de financement des prestataires),
  • privatisation partielle de la prise en charge des
    soins de santé.
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