Title: LA PROTECTION SOCIALE et PRECARITE
1LA PROTECTION SOCIALEet PRECARITE
- HISTORIQUE, EVOLUTION ET PERSPECTIVES
2OBJECTIFS
- Savoir reconnaître un patient en situation de
précarité - Etre capable de donner des informations
utilisables et claires à un patient - Avoir des connaissances supplémentaires sur la
protection sociale concernant les personnes
démunies
3LES PRE REQUIS
- Cours de première année sur la sécurité sociale
- Cours sur le rôle de lassistante sociale
- Lactualité
- Sociologie et Personnes Agées
4PLAN
- I) Rappel sur la Protection Sociale
- II) La CMU
- 1. De base
- 2. Complémentaire
- III)LAide Complémentaire Santé
- IV) LAide Médicale dEtat
- V) La PASS
- VI) Prévention et rôle IDE
- VII) Cas concrets
5 I. LA PROTECTION SOCIALE
-
- La Protection Sociale désigne tous les
mécanismes de prévoyance collective, permettant
aux individus de faire face aux conséquences
financières des risques sociaux .
6LA PROTECTION SOCIALE
7HISTORIQUE ET EVOLUTION DU REGIME GENERALE
- Ordonnances des 4 et 19/10/
-
- gtgtgt1945 Création de la Sécurité Sociale
- gtgt Décret du 12/05/1960 Création des URSSAF
- gtgtOrdonnances du 21/08/1967
- Réorganisation administrative et financière
- Séparation de la Sécurité Sociale en 3
branches autonomes (Maladie - Famille
Vieillesse - gtgt1996 Création de lURCAM et ARH
- gtgt2000 Création de la CMU
- gtgt2004 Réforme de lAssurance Maladie
- gtgtJanvier 2008 Nouvelle réforme avec
- CMU DOM ou France
- Médecin traitant augmentation du prix et
franchise de 0,50 euros
8Les personnes en situation précaire
-
- Lors de larrivée dun patient dans un service
de soins, le recueil de données constitue loutil
essentiel afin de détecter une personne en
situation de précarité ou de pouvoir léviter. - Compétence n2
9PRECARITE
- La Précarité est définit comme étant
lincertitude de récupérer une situation
acceptable dans un avenir proche. - gtLoi du 29 juillet 1998 contre les exclusions
- Lorsque la situation de précarité dune personne
nest plus acceptable et devient dangereuse pour
sa santé, il est possible dappeler le 115 (SAMU
social)
10 II. LA CMU
- CMU Couverture Maladie Universelle (CMU
CMU-C) a été instaurée suite à la loi n99-641 du
27 juillet 1999 - Articles L. 380-1 et suivants du code de la
sécurité sociale - Article L. 161-2-1 sur l'affiliation immédiate
à la CMU de base -
111. De base
- La CMU de base (équivaut à une assurance
maladie)permet - laccès aux soins à toute personne résidant en
France de manière régulière et stable depuis plus
de 3mois et ne pouvant bénéficier de lassurance
maladie à un autre titre. - Elle donne donc le droit daccès à ses
bénéficiaires à lensemble des prestations de
lassurance maladie, dans les même conditions que
tous les assurés sociaux. - Le ticket modérateur et le forfait hospitalier
reste donc à la charge du bénéficiaire.
12CMU de base
Composition du foyer Niveau maximal de ressources par mois
Une personne 549E
Deux personnes 823E
Trois personnes 988E
Quatre personnes 1152E
à partir de 5 personnes, par personne supplémentaire 220E
13 2. Complémentaire
- gtArticles L. 861-1 qui définissent les règles
d'attribution de la CMU complémentaire aux
bénéficiaires. - La CMU complémentaire ( équivaut à une mutuelle
). - Elle possède tous les avantages dune
protection complémentaire, elle permet de
bénéficier dune prise en charge à 100 des
dépenses de santé. - Le plafond annuel des ressources a été fixé
depuis le 1er juillet 2007 à 7 272 euros par an
soit 606 euros par mois pour une personne seule
vivant en métropole.
14LA CMU Complémentaire
- Elle prend en charge
- Le ticket modérateur
- Le forfait hospitalier
- Les franchises
- Les forfaits de dépassements pour les
appareillages et prothèses dentaires.
15CMU Complémentaire
Composition du foyer Niveau maximal de ressources par an
Une personne 7272 euros
Deux personnes 10 908 euros
Trois personnes 13 090 euros
Quatre personnes 15 271 euros
à partir de 5 personnes, par personne supplémentaire 2 909 euros
16III. Aide complémentaire santé
- gtLes articles L. 863-1 du code de la sécurité
sociale définissent l'aide complémentaire santé
(crédit d'impôt ) - gtLarticle L. 871-1 définit le contenu des
dispositifs dassurance maladie complémentaire
bénéficiant dune aide. - Avant appelé Crédit dImpôt, consiste en une
aide financière pour lacquisition dun contrat
dassurance maladie complémentaire de santé
individuel. - Les bénéficiaires sont les personnes dont les
revenus se situent entre le plafond de la CMU
complémentaire et celui-ci majoré de 20.
17Aide complémentaire santé (2)
- La demande se fait auprès de sa caisse
dassurance maladie, qui donnera à son
bénéficiaire une attestation de droit à laide
complémentaire santé. - Sur présentation de celle-ci à une mutuelle,
une société dassurance, une institution de
prévoyance, il bénéficie de la réduction sur le
contrat santé individuel quil a choisi de
souscrire. La réduction simpute sur le montant
de la cotisation ou prime annuel à payer.
18Aide complémentaire santé (3)
- Exemple
- Si le contrat vaut 400 euros et que la
réduction est de 200 euros, le bénéficiaire ne
paiera que la différence soit 200euros.
19Aide Complémentaire santé (4)
- Le montant de lACS est de
- 100 euros pour les moins de 25ans
- 200 euros pour les personnes âgées de 25 à
49ans - 400 euros pour les personnes de 50 ans et plus
- A la différence de la CMU C, le niveau de
prise en charge des dépenses de santé va dépendre
entièrement des garanties prévues dans le contrat
souscrit.
20IV. Aide Médicale dEtat
- gtLivre II du code de l'action sociale et des
familles (articles L251-1 et suivants). - AME régime dexception
- Son objectif est de permettre laccès aux
soins des personnes étrangères résidant en France
depuis plus de trois mois, mais qui sont en
situation irrégulière. - La prise en charge est de 100, elle prend
également en charge les soins de maladie et de
maternité, de même que le forfait hospitalier.
21Aide Médical dEtat (2)
- Celle ci est instruite par les caisses
dassurance maladie du régime général. - Elle est accordée pour un an.
- En 2004, 130 000 personnes environ ont eu accès
à laide médicale de létat.
22Aide Médical dEtat(3)
- Elle prend en charge
-
- Les honoraires des médecins (spécialistes
généralistes) - Les soins et prothèses dentaires,
- Les médicaments et les appareils,
- Les analyses et les examens de laboratoires,
- Les hospitalisations et les traitements dans
les établissements de soins, de réadaptation
fonctionnelle et de rééducation ou déducation
professionnelle, - Les interventions chirurgicales..
23V. La PASS
- PASS Permanence dAccès aux soins de santé
- gtLoi du 29 juillet 1998 relatif à la lutte
contre les exclusions - Les PASS sont des cellules de prise en charge
médico-sociale, qui doivent faciliter laccès des
personnes démunies non seulement au système
hospitalier mais aussi aux réseaux
institutionnels ou associatifs de soins,
daccueil et daccompagnement social.
24PASS (2)
- En application de larticle L6112-6 du code de
la santé publique, les établissements de santé
publics et privés participant au service public
hospitalier mettent en place des permanences
daccès aux soins de santé adaptées aux personnes
en situation précaire. - Cela permet de faciliter leur accès au système
de santé et de les accompagner dans les démarches
nécessaires à la reconnaissance de leurs droits.
25PASS (3)
-
- Les établissements concluent avec létat des
conventions prévoyant, en cas de nécessité, la
prise en charge des consultations externes, des
actes diagnostiques ainsi que les traitements qui
sont délivrés gratuitement à ces personnes.
26PASS (4)
- Elle est composée
- dune consultation médicale
- dune consultation sociale
27VI. EVITER LE RISQUE DE PRECARITE LORS DE
LHOSPITALISATION Compétence n4
28RISQUE DE PRECARITEet rôle IDE
-
- En effet, lorsque nous prenons en charge un
patient dans les services de soins, ce dernier
même sil nest pas en situation de précarité,
peut le devenir, cest pourquoi il est essentiel
de ne pas oublier certains éléments lors du
recueil de données, et faire les démarches
sociales nécessaire dès que possible.
29RISQUE DE PRECARITE (2)
- Ne pas oublier de demander sil a une mutuelle,
sinon appeler lAssistante Sociale avec qui on
collaborera pour les démarches compétence
n9 - Mettre la personne dans une chambre double car
le coût est moins élevé que pour une chambre
seule. - Pour Accident du Travail / Maladie
professionnel, vérifier que le médecin ait
signé Larrêt de travail, - expliquer que le patient à 48 h pour déclarer
son accident de travail, 1exemplaire sécurité
sociale, 1exemplaire employeur.
30RISQUE DE PRECARITE (3)
- Pour les bons de transports, attention à la
signature du médecin, -
- Informations sur les différents centres
gratuits tels que le planning familial,
dépistage , consultation en CMP, CAMPS -
- La télévision est gratuite pour les personnes
les plus démunies à lhôpital -
- Donner des informations sur ce que nous avons
vu précédemment. - Ne pas faire de jugement de valeurs.
31RISQUE DE PRECARITE (4)
- Pour les aides à domicile et leur prise en
charge, appeler lAssistante Sociale - Elle soccupe également des demandes de maison
de retraite, de convalescence, de centre de
rééducation. - Pour les personnes ayant des Affections Longues
Durées - sassurer que les démarches ont été faites
(patient prévenu et document rempli) - vérifier quelles bénéficient de leur prise
en charge à 100
32LA PREVENTION
33LA PREVENTION
- La prévention est un élément essentiel lors de
la prise en charge dune personne en situation
précaire. - En effet, celui-ci va être moins attentif
quant à sa santé, qui ne sera pas sa priorité, et
nira pas automatiquement consulter un médecin
lors d apparition de symptômes inhabituels du
fait de son manque de financement ( hygiène de
vie défectueuse, détresse psychologique plus
importante).
34PREVENTION (2)
- Cest pourquoi il faut faire un maximum de
prévention auprès de ces personnes, en leur
expliquant bien également les différents centres
où ils peuvent consulter gratuitement, (la croix
rouge). - gtCela permet ainsi de diminuer le risque
dapparition de complication.
35PREVENTION (3)
36VII. CAS CONCRETS
37CAS CONCRET (1)
- Madame X, 33 ans, est hospitalisé pour
dépression. Elle vit avec son compagnon dans un
appartement et a un enfant de 5ans à charge. - Elle bénéficie de la sécurité sociale.
- ATCD Hépatite C chronique
- Toxicomanie de couple à lhéroïne
- Que mettez-vous en place?
-
38CAS CONCRET (2)
- Monsieur B est hospitalisé suite à une
altération de létat général . Il est sans
domicile fixe. - Il a des antécédents déthylisme chronique ainsi
- que de tabagisme.
- Au niveau de son devenir, il devrait sortir pour
une maison de retraite. - Que mettez-vous en place?
39Cas Concret(3)
- Linfirmière coordinatrice du SSIAD dans lequel
vous travaillez a été contactée par lassistante
sociale du CCAS pour la prise en charge de M. S.
qui vient demménager dans un logement social de
votre secteur. Il souffre, entre autre, dune
démence de type Alzheimer. - Vous accompagnez le responsable du service au
domicile de M.S. pour lévaluation de son état de
santé et la détermination du projet de soins à
mettre en œuvre. -
- Présentation de la personne
- M.S., 82 ans, vit avec sa femme de 80 ans dans un
logement de type F2, situé au rez-de-chaussée
dun immeuble de 7 étages. - Cest un couple originaire dAlgérie. M.S.,
harki, ayant combattu pour lAlgérie française de
1954 à 1962, est également ancien combattant de
la deuxième guerre mondiale. - De nationalité française, il a vécu seul en
France depuis 1962, sa femme étant restée en
Algérie avec ses enfants. Il a travaillé dans un
sanatorium en tant quagent dentretien, jusquà
sa retraite en 1984. Il a bénéficié dun logement
de fonction dans cette structure jusquen 1990,
date à laquelle il a dû quitter ce lieu pour une
chambre dans un hôtel meublé. - Sa femme la rejoint en 2000, dans le cadre dun
regroupement familial. Parfaitement valide, elle
comprend quelques mots de français, mais ne
sexprime que dans sa langue natale, quelle
nécrit pas. Elle bénéficie dun titre de séjour
temporaire en France qui arrive à bientôt à son
terme. Une nièce se charge des démarches
administratives pour lui faire obtenir la
prolongation de son titre de séjour. Par
ailleurs, une demande de réintégration dans la
nationalité française est en cours. -
40Suite
- Histoire de la maladie
- M.S. a toujours été un homme effacé, secret,
plutôt solitaire, qui a gardé peu de contact avec
sa famille en général, et sa femme en
particulier. - Le propriétaire de son ancien logement,
originaire du même village que lui, était lune
des rares personnes avec qui il avait des
relations amicales. -
- Des troubles du comportement ont altérés cet
homme depuis 1994, se manifestant par des
difficultés de jugement, dorganisation, un
laisser-aller important. - Grâce à lassistance de son propriétaire, qui a
veillé et suppléé à ses difficultés, M.S. a pu
rester dans son logement jusquen juillet 1999. - Suite à un hématome sous dural (consécutif à une
chute sur la voix publique), il a été hospitalisé
et opéré. Par la suite, un bilan cognitif a été
réalisé (en SSR), mettant en évidence une démence
sénile, type Alzheimer avec troubles mnésiques,
orientation temporo-spatiale fluctuante - Le retour au domicile de M.S. a été possible en
janvier 2000, du fait de larrivée de sa femme en
France. - Etat de M.S se détériore progressivement S.U,
escarre talonnière droite en voie de
cicatrisation, DID, aide à la toilette (IDE
libérale), lit médicalisé. - Le maintien à domicile de M.S . est rendu
possible grâce à son épouse qui assure le
quotidien. - La demande de logement faite par sa nièce auprès
de loffice dHLM venant daboutir, le couple
vient demménager dans ce logement dans lequel
lIDE coordinatrice et vous lui rendez visite. -
41Suite
- Mme S. vous accueille.
- Cest une femme avenante, qui fait beaucoup
defforts pour comprendre ce qui lui est dit et
se faire comprendre. Sa nièce, qui est présente
pour faire office dinterprète, vous explique que
sa tante est désolée de ne pas pouvoir sexprimer
comme elle le voudrait . Elle a les traits tirés,
semble fatiguée car doit répondre nuit et jour
aux appels incessants de son mari. - La nièce vous fait part des interrogations de Mme
S.. Elle se demande comment faire pour payer son
nouveau loyer, bien plus élevé que le précédent,
assurer lentretien de son logement, et faire
face aux dépenses importantes occasionnées par la
perte dautonomie de son mari. En effet, jusque
là, elle navait sollicité aucune aide sociale ou
financière ignorant les prestations auxquelles
M.S. pouvait prétendre. - Vous trouvez M.S. installé dans son lit
médicalisé équipé dun matelas anti-escarre. Il
ne cesse de jargonner, dappeler sa femme en
criant. Une télévision est allumée dans sa
chambre, mais il ne sy intéresse pas. Il porte
un appareil dentaire, et ne présente ni déficit
visuel, ni déficit auditif. En général , il mange
avec appétit les plats traditionnels préparés par
son épouse, qui les lui fait prendre. - Sa toilette vient dêtre faite par linfirmière
libérale qui continue à lui prodiguer ses soins
en attendant que le SSIAD prenne le relais, M.S.
nétant plus maintenant dans son secteur
géographique. - Sur le dossier de soins mis en place par cette
dernière, les éléments suivants sont notés, pour
ce jour - absence de selles depuis 3 jours
- abdomen légèrement ballonné
- diurèse 510 mL durines foncées
- peu coopératif ce matin refuse de boire son
café au lait mais a mangé ses biscottes - rasage non fait car agressif, se laissant peu
faire pour la toilette - pansements seront faits ce soir
- GC 1.06g/L
- PM
42Suite
- Question 1
- Quel document doit demander linfirmière
coordinatrice du SSIAD pour pouvoir prendre en
charge Monsieur S. ? -
- Question 2
- En quoi va consister lévaluation des besoins de
Monsieur S. relevant des compétences du SSIAD ? -
- Question 3
- Citez les 3 prestations socio-économiques qui
vont être mises en œuvre pour permettre le
maintien à domicile de Monsieur S. et répondre
aux quiétudes de Madame S. -
- Question 4
- Pour chacune des prestations citées, expliquez la
procédure de mise en œuvre (modalité de demande,
de traitement, conditions dattribution,
organisme concerné, etc.). - Question 5
- Concernant laide financière à laquelle Monsieur
S. peut prétendre, vous expliquerez dans le
détail les modalités dévaluation de lautonomie
de la personne (outil dévaluation utilisé,
modalité dattribution, usage à faire de la somme
dargent allouée).
43Suite
- Réponse 1
- La prescription médicale pour laide à la
réalisation des activités de la vie quotidienne
(AVQ), dont les soins dhygiène. -
-
- Réponse 2
- Au cours de cette évaluation, linfirmière
coordinatrice va évaluer le degré dautonomie de
Monsieur S. afin de prévoir et dorganiser les
soins infirmiers nécessités par son état. - Elle élaborera également le plan daide
nécessaire au maintien à domicile de Monsieur S.
en collaboration avec lassistante sociale du
CCAS. -
-
- Réponse 3
- Aide Personnalisée au Logement (APL).
- Aide à domicile (ex aide-ménagère).
- Aide Personnalisée à lAutonomie (APA).
44Suite
- Réponse 4
- Lassistance sociale du CCAS est habilitée à
établir les dossiers de demande de ces
prestations. - Aide Personnalisée au Logement (APL) cest
une aide de la Caisse dAllocations Familiales
qui permet aux bénéficiaires de réduire leurs
dépenses de logement. La demande se fait donc
auprès de la CAF, avec déclaration de ressources,
justification du loyer. - Aide à domicile La demande sera faite
auprès du service daide au maintien à domicile
de la commune, dépendant en généralement du CCAS.
Les besoins seront déterminés en fonction des
capacités de la personne. Le financement de
laide à domicile est partagé entre la caisse de
retraite de la personne, le CCAS et la personne
bénéficiaire du service. La caisse de retraite
principale, après acceptation du dossier, fixe la
participation qui est laissée à la charge de la
personne intéressée, participation quelle
acquittera, en principe, au CCAS. -
-
45Suite
-
- Réponse 5
- APA
- Cette allocation est attribuée par le
département, donc le Conseil Général, en fonction
de létat de lautonomie et la personne. - Le dossier de demande, retiré auprès du Conseil
Général, du CCAS, ou dun CLIC ? est à adresser
complet au président du Conseil Général. - Au moins un membre de léquipe médico-sociale se
rend alors qu domicile de la personne pour
lévaluation de son degré dautonomie. - Cette évaluation portera également sur les
conditions de vie (environnement familial et
social, habitat adapté, proximité dun réseau
médical ou de service à domicile). Ces éléments
seront pris en compte dans lélaboration dun
plan daide. - Lautonomie se mesure à laide de la grille
AGGIR, outil national dévaluation de la perte
dautonomie, qui permet de classer la personne
dans lun des 6 groupes iso ressource (GIR). - Le classement en GIR 1 à 4 permet lacceptation
du dossier.
46Suite
-
- Une proposition dun plan daide est adressée
au bénéficiaire ou à son représentant et doit
être approuvée pour déclencher le versement de
lAPA. -
- Le plan daide tient compte de tous les aspects
de la situation de la personne âgée. Il établit
la liste de toutes les dépenses nécessaires au
maintien à domicile comprenant les aides à
domicile (aides-ménagères, portage des repas,
garde à domicile) et les aides techniques
(fauteuil roulant, lit médicalisé, matériel lié à
lincontinence). -
- La somme allouée doit servir à financer les
services auxquels la personne a recours, ainsi
que le matériel dont elle a besoin pour rester à
son domicile.
47BIBLIOGRAPHIE
- CPAM dOrléans
- Assistante sociale
- CMU.fr
- Service public.fr
- Ameli.fr
- Contact avec une Mutuelle
- Module Optionnel Milieu carcéral et précarité
- Livres - Cas concrets-Volume1
- - Prise en charge médico-psycho-social
e -
48Réalisation
-
- Dufour Pauline
- Champaix Laura
- Bouche Laetitia
- Perraudin Elodie
- Landry Leslie
- A lIPM dOrléans le 25 Avril 2008