Qu - PowerPoint PPT Presentation

1 / 28
About This Presentation
Title:

Qu

Description:

Formation SIG-Sant Epid miologie, analyse spatiale et g ostatistique Marc SOURIS Master G ographie de la Sant Paris X. Nanterre Laboratoire de Cartographie ... – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:55
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 29
Provided by: hab86
Category:

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: Qu


1
Formation SIG-Santé
Epidémiologie, analyse spatiale et géostatistique
Marc SOURIS
Master Géographie de la Santé Paris X. Nanterre
Laboratoire de Cartographie Appliquée IRD - Bondy
2
Sommaire
  • Epidémiologie classique
  • Epidémiologie spatiale
  • Epidémiologie spatiale et géostatistique
  • Epidémiologie spatiale et SIG

3
Lépidémiologie
  • Généralités
  • Lépidémiologie étude de la distribution des
    états de santé dans les populations humaines et
    de leurs déterminants
  • Lépidémiologie joue maintenant un rôle central
    en recherche étiologique dans le domaine des
    pathologies dorigine multifactorielle
  • Les principes et méthodes de lépidémiologie
    sarticulent autour de la notion de risque
    (probabilité dêtre malade) et de facteur de
    risque (variable ayant une influence sur le
    risque)
  • Les facteurs de risque ne sont pratiquement
    jamais une cause nécessaire (des malades sans
    facteur de risque) ou suffisante (de nombreux non
    malades avec facteur de risque) au niveau
    individuel. La causalité se situe au niveau des
    probabilités
  • Un objectif établir un modèle permettant
    dévaluer la probabilité dêtre malade, en
    fonction de facteurs de risque à déterminer

4
Lépidémiologie
  • Généralités
  • Lexpression des modèles est basée sur le calcul
    mathématique des probabilités
  • Ex. le modèle logistique, qui exprime la
    probabilité dun individu dappartenir à un
    groupe. Il est valide si le quotient des
    probabilités conditionnelles sexprime comme
    lexponentielle dune fonction affine du vecteur
    des variables explicatives, ce qui est le cas de
    la plupart des distributions de la famille
    exponentielle.
  • Lestimation des coefficients utilise les
    données de situations observées, et des méthodes
    de minimisation (en général, maximum de
    vraisemblance)

5
Lépidémiologie
  • Une démarche générale
  • Rechercher des facteurs de risque, par lanalyse
    des situations observées
  • Rechercher la forme dun modèle pour évaluer les
    probabilités
  • Ajuster les coefficients du modèle
  • De nombreuses méthodes ont été développées pour
    la recherche de facteur de risque, au niveau
    individuel comme au niveau des populations
  • statistiques univariées (moments,
    distributions),
  • statistiques bivariées (régressions, différence
    au sein de deux sous-groupes, évaluation de
    facteurs de confusion) et multivarées
  • statistiques spatiales

6
La recherche de facteurs de risque
  • Les évènements en santé de multiples facteurs
    de risque potentiels
  • Présence du pathogène
  • Présence dun vecteur ou dun réservoir
  • Conditions de vie, comportements, probabilités
    de contact, exposition
  • à un environnement
  • Facteurs génétiques
  • Facteurs évènementiels aléatoires, etc.
  • Certains facteurs ne sont pas distribués de
    façon aléatoire (dans le temps et/ou dans
    lespace). Le résultat nest peut-être donc pas
    distribué de façon aléatoire dans le temps ou
    dans lespace
  • Inversement, une situation non aléatoire (dans
    le temps et/ou dans lespace) des évènements de
    santé peut nous aider à déterminer des facteurs
    de risque. Il faut déterminer la probabilité
    doccurrence dune situation réelle observée,
    dans le temps et dans lespace, par rapport à un
    modèle

7
Lépidémiologie
  • La statistique
  • La statistique a pour objectif général dévaluer
    des probabilités à partir de situations observées
  • Elle peut être descriptive (pour décrire une
    situation observée de façon synthétique) ou
    inférentielle (pour décrire les processus à
    partir de situations observées, ou pour décrire
    les situations observées à partir déchantillons)
  • Les causes multifactorielles induisent une
    variabilité aléatoire pour chacun des facteurs
    indépendants (la distribution des résidus est
    aléatoire Poisson, binomiale, normale)
  • Lorsque les situations observées sont
    appréhendées à partir déchantillons, pris dans
    la population globale, les statistiques utilisées
    pour évaluer la probabilité des situations
    observées sont sujettes à la variabilité due à
    léchantillonnage

8
Lépidémiologie
  • Statistiques classiques
  • Les statistiques classiques élémentaires
    concernent les mesures centrales (moyenne,
    médiane, mode), les mesures de dispersion
    (étendue, forme variance, écart-type, symétrie,
    aplatissement), et les mesures de fréquence.
    Lobjectif général est de rendre compte de la
    distribution des valeurs prises par une variable,
    quelle soit qualitative ou quantitative.
  • Les mesures dassociation rendent compte du
    degré dassociation entre deux variables par
    exemple, le coefficient r (Pearson) mesure le
    degré dassociation entre deux variables
    quantitatives.

9
Épidémiologie classique
  • Variables étudiées
  • Données de comptage ou quantités absolues
  • Rapports prévalence, incidence, densités,
    risques, risques relatifs, odd-ratios

10
Épidémiologie classique
  • Les méthodes classiques permettent détudier les
    relations entre les effets de la maladie et les
    facteurs dexposition, en séparant les individus
    en deux groupes
  • Étude de la variabilité dans des groupes
  • Étude de la relation entre la différence des
    effets et la différence des expositions
  • Les groupes sont basés sur un critère descriptif
  • Etudes cas-témoins (groupes basés sur leffet de
    la maladie)
  • Etudes de cohorte (groupes basés sur
    lexposition à un facteur)

11
Épidémiologie spatiale
  • Lépidémiologie spatiale étudie la localisation
    des individus ou des groupes dindividus, ou la
    différence de distribution spatiale entre deux
    groupes dindividus (en utilisant des distances,
    des voisinages, etc.)
  • Une distribution significativement éloignée dune
    distribution aléatoire indique soit la
    non-indépendance des individus entre eux, soit
    une relation avec un facteur lui-même
    spatialement non-aléatoire
  • La localisation néchappe pas à la variabilité,
    au contraire les facteurs non localisés
    induisent une composante aléatoire dans la
    distribution spatiale des évènements, et les
    facteurs géographiques reliés au phénomène de
    santé transmettent également leur variabilité
    aléatoire (ex. les évènements naturels, risques
    et climat)

12
Épidémiologie spatiale
  • Létiologie est toujours multifactorielle. Dans
    les mêmes conditions environnementales, deux
    épidémies ne se répètent jamais à lidentique et
    ne donneront pas la même forme. La situation
    réelle observée nest quune parmi beaucoup de
    probables la variabilité est grande. Il est
    nécessaire de poser des hypothèses pour générer
    des situations probables, et dévaluer la
    situation réelle observée parmi les situations
    probables.
  • La localisation peut aider les situations
    réelles présentent souvent une probabilité très
    faibleDans certaines situations, la probabilité
    doccurrence aléatoire dun agrégat ou dun forme
    particulière est très faible. Ceci permet de
    conserver comme aléatoires certaines situations,
    et de considérer avec prudence les conclusions
    lorsque le risque ? est gt 0.001 (et non 0.05).
  • La cartographie est utile, mais insuffisante
    pour évaluer la probabilité dune situation
    réelle observée

13
Épidémiologie spatiale
  • Les phénomènes naturels ou anthropiques
    présentent souvent des distributions spatiales
    non aléatoires
  • Beaucoup de phénomènes naturels sont continus
    dans lespace ils présentent de
    lautocorrélation est des tendances spatiales.
  • La distribution spatiale est le résultat de
    nombreux facteurs, spatiaux et non spatiaux
  • Tendances spatiales et distributions de facteurs
    géographiques
  • - Relations spatiales entre évènements
    (attraction-répulsion, diffusion à partir dune
    source ou dun réseau, voisinage et processus
    infectieux)à un facteur de risque
  • - Autres facteurs non géographiques (composante
    aléatoire
  • - Distribution aléatoire intrinsèque des
    évènements

14
Épidémiologie spatiale
  • Processus spatio-temporels dans lémergence et
    la diffusion
  • Processus démergence évènements inhabituels,
    souvent spatialement aléatoires, avec une
    distribution spatiale poissonniène. Des
    conditions environnementales peuvent être
    nécessaires (habitat écologique, présence dun
    vecteur, etc.).
  • Processus de diffusion caractéristiques du
    pathogène (infectiosité, persistance),
    susceptibilité de la population et vulnérabilité,
    relations entre population et environnement,
    relations entre individus susceptibles et
    caractéristiques du vecteur, etc.
  • Processus dextinction
  • Pour évaluer les facteur environnementaux de
    lémergence, il est nécessaire de séparer les
    facteur environnementaux des relations entre
    évènements

15
Épidémiologie spatiale
  • Cartographie de la maladie
  • Visualisation de prévalence incidence, risques,
    risques relatifs. Souvent basés sur un processus
    dagrégation par transfert déchelle dans des
    objets géographiques prédéfinis. Pour réduire les
    différences de variabilité aléatoire entre
    objets, il est possible davoir recours à un
    ajustement bayésien (EBE)
  • Modélisation à partir des données observées
  • Régression linéaire, régression logistique, de
    Poisson, etc. Les modèles ne prennent pas en
    compte les relations spatiales entre individus,
    et doivent être maniés avec prudence dans le cas
    des maladies infectieuses, car il supposent
    lindépendance entre les observations.

16
Épidémiologie spatiale
  • Étude par objets, sur lensemble des objets
  • Étude de la distribution spatiale dun
    sous-ensemble de cas dans lensemble des objets
  • Variabilité spatiale du nuage de points
  • Caractère aléatoire du nuage de points
  • Recherche dagrégats spatiaux et classification
  • Recherche de formes particulières du nuage de
    points
  • Analyse spatio-temporelle

17
Épidémiologie spatiale et géo-statistique
  • Étude par individu, position et distribution
    spatiale des évènements
  • Position absolue des évènements
  • Les événements sont-ils distribués de façon
    aléatoire, tenant compte de la position absolue
    des objets initiaux (individus, maisons,
    villages, etc.) ?
  • Position relative des évènements
  • Situations aléatoires, agrégats (cluster),
    formes, tendances
  • Continuité spatiale dune variable numérique
  • Variogrammes, indices (Moran, Geary, G), LISA
  • Analyse spatio-temporelle
  • Processus démergence et de diffusion, index
    cases
  • Modélisation de la diffusion
  • Équations différentielles, IBM, deux approches
    différentes

18
Épidémiologie spatiale et SIG
  • Analyse spatiale position et distribution
    spatiale des évènements
  • La distribution spatiale des évènements de santé
    doit toujours être évalués en prenant en compte
    la distribution spatiale originale des objets
  • Les effets collatéraux ne peuvent être résolus
    quavec une simulation MC

19
Épidémiologie spatiale et SIG
  • Analyse spatiale mesures de centralité
    spatiale
  • Centre moyen (minimise la somme des carrés des
    distances avec les points)
  • Centre médian, distance de Manhattan (minimise
    la somme des distances avec les autres points)
  • Centre médian, distance euclidienne (minimise la
    somme des distances avec les autres points)
  • Analyse spatiale mesures de dispersion
    spatiale
  • Standard distance (écart-type de la distance de
    chaque point au centre moyen). Ne prend pas en
    compte la forme de la distribution spatiale.
  • Ellipse de déviation, définie par trois
    paramètres (angle de rotation, dispersion le long
    du grand axe, dispersion le long du petit axe)

20
Épidémiologie spatiale et SIG
  • Analyse spatiale Point Pattern Analysis
  • Analyse les propriétés spatiales dun ensemble
    de points, ou dun sous-ensemble dans un ensemble
  • Deux approches distinctes par point
    (distances) ou par surface (densités)
  • Une approche par lanalyse de la densité locale
    (quadrat analysis)
  • Une approche par lanalyse des relations
    métriques entre les points (plus proches voisins)

21
Épidémiologie spatiale et SIG
  • Étude par individu, sur lensemble des
    individus
  • Étude de la distribution spatiale dune valeur
    numérique dans lensemble des individus
  • Recherche dune distribution non aléatoire
    (autocorrélation spatiale, indices
    dautocorrélation de Moran, de Geary, statistique
    G)
  • Recherche dune tendance ou dune forme dans la
    distribution spatiale de la valeur (?1/rn,
    ?sin(f(x)),)

22
Études spatio-temporelles
  • Étude de la relation entre les individus ou les
    événements dans lespace et le temps
  • Trouver de clusters spatio-temporels
  • - Test de Mantel et Knox
  • - Reconstruction dun patron spatio-temporel,
    indice de cas
  • - Fonctions de Kernel et processus démergence et
    diffusion
  • - Scan statistiques

23
Épidémiologie spatiale et SIG
  • Agrégation des individus en sous-groupes
    spatiaux, et étude des relations spatiales entre
    les sous-groupes
  • Soit la localisation des individus nest pas
    connue
  • Si on veut utiliser des rapports (incidences,
    risques, ) qui ne peuvent être calculés que sur
    des populations
  • Soit les données sont déjà agrégées sur une base
    spatiale administrative
  • Leffet  zone  peut être important et doit être
    inclus dans létude statistique, dans le modèle
    deffet comme dans le modèle de mesure

24
Épidémiologie spatiale et SIG
  • Agrégation des individus en sous-groupes
    spatiaux, et étude des relations spatiales entre
    les sous-groupes
  • En agrégeant les individus par sous-groupes
    spatiaux, on multiplie dabord les individus
    étudiés, car on désagrège lensemble total en
    sous-ensembles
  • La variabilité augmente, et est différente
    suivant les groupes
  • La cartographie permet de représenter les
    différences entre les groupes, mais il faut
    vérifier la significativité de ces différences
  • Les processus dagrégation en sous-ensembles
    fait remplacer des individus par des groupes,
    caractérisés souvent par des valeurs moyennes

25
Épidémiologie spatiale et SIG
  • Agrégation des individus en sous-groupes
    spatiaux, et étude des relations spatiales entre
    les sous-groupes
  • On cherche implicitement les relations spatiales
    de proximité, les tendances, les formes dans la
    distribution spatiale
  • La variabilité est beaucoup plus grande, la
    désagrégation fait perdre de la puissance
    statistique
  • Léchelle dagrégation est importante

26
Épidémiologie spatiale et SIG
  • Utilité du SIG pour gérer données, échelles,
    procédures dagrégations et géostatistique
  • Gestion de données spatiales (épidémiologie et
    environnement)
  • Cartographie des maladies et EBE
  • Géo-agrégation et transfert déchelle
  • Interpolation spatiale
  • Analyses spatio-temporelles
  • Calculs statistiques et géostatistiques avec les
    objets voisins et avec des relations de distance

27
Lépidémiologie
  • Lépidémiologie ne remplace pas la géographie
  • un modèle nexplique pas les processus qui le
    sous-tendent
  • les interrelations entre facteurs de risque sont
    nombreuses
  • une réflexion synthétique est nécessaire
  • certaines informations sont difficiles à
    modéliser dans une description schématique
  • Lépidémiologie peut expliquer le  comment ,
    la géographie le  pourquoi 

28
Fin M. Souris, 2010
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com