Title: PREVENTICA 2004
1PREVENTICA 2004
- BATIMENT ET SANTE
- Diagnostics et gestion des risques
- Jean-Michel CHIAPELLO
- www.jmc-environnement.com
2JMC ENVIRONNEMENT
- CABINET INDEPENDANT
- créé en 1993
-
- Diagnostics des bâtiments
- Amiante,
- Plomb,
- Légionelles
- Certifié OPQIBI (0905, 0901)
- Membre de
-
Chambre de lingénierie et du conseil de France
Association pour lexpertise en hygiène
occupationnelle des bâtiments
3CENTRE DE FORMATION
- ENTREPRISES DE TRAITEMENT
- Amiante friable (Accréditation CARFA section 2.1)
- Non friable (Référencement CARFA section 2.2)
- Peintures au plomb
- ENTRETIEN ET MAINTENANCE
- Amiante (section 3)
- Intervention sur les peintures au plomb
- Entretien et suivi des réseaux deau
4FORMATION AU DIAGNOSTICS IMMOBILIERS
- AGENTS DE REPERAGE AMIANTE
- Certification par AFAQ-ASCERT INTERNATIONAL
- PEINTURES AU PLOMB
- Etat des risques daccessibilité
- Diagnostic santé
- DIAGNOSTIC SANITAIRE DES RESEAUX DEAU
- Légionellose
- Saturnisme
-
Certificat N DI-1801
5AUTRES FORMATIONS
- DIAGNOSTIC D ETAT PARASITAIRE
- termites, et autres agents biologiques du bois
- RADON
- Dépistage
- Diagnostic
- DIAGNOSTIC GAZ DES INSTALLATIONS
- INTERIEURES
- GESTION DES SITES ET SOLS POLLUES
6RISQUES POUR LA SANTE DANS LES BATIMENTS
- EXEMPLES DE SOURCES DE DANGER AVERE
- Fibres damiante présentes dans lair ambiant
- Particules de peinture au plomb sur le sol
- Gouttelettes deau contenant des légionelles
- Concentration trop élevée de CO
7RISQUES POUR LA SANTE DANS LES BATIMENTS
- AUTRES SOURCES DE DANGER
- RECONNUES
- Accumulation de gaz radon dans lair
- Accumulation de COV
- PCB (joints de bâtiments, terrains pollués)
- Moisissures toxiques (Aspergillus)
8RISQUES POUR LA SANTE DANS LES BATIMENTS
- EXEMPLES DE SOURCES DE DANGERS POTENTIELS
- Matériau contenant de lamiante
- Non friable
- ou encapsulé
- Peintures au plomb
- Recouvertes
- ou en bon état
- Réseau deau favorable aux développement de
légionelles mais désinfecté en continu
9DIFFICULTES DANS LA GESTION DE CES RISQUES
- Le risque peut dépendre de la sensibilité des
personnes présentes dans le bâtiment - Importance de lâge, l état de santé (ex
plomb, légionelles) - Evolution un risque potentiel peut devenir
immédiat - En cas de travaux (ex plomb, amiante,
Aspergillus) - En cas de défaut dentretien (ex CO,
légionelles) - Difficulté de perception du risque
- Effet différé dans le temps (ex risques de
cancer) - Relation dose/effet non établie (ex radon,
amiante, légionelles) - Détection du danger impossible pour un non
spécialiste (appareils danalyse) -
10COMPLEXITE DU DISPOSTITIF REGLEMENTAIRE
- Chaque source de danger fait lobjet dune
réglementation particulière qui évolue - Tous les bâtiments ne sont pas concernés de la
même façon (âge, type dactivité ) - Un propriétaire employeur est soumis à deux
réglementations différentes - Plusieurs acteurs de la construction sont
concernés
11MODALITES DE GESTION DES RISQUES
- Exemples faisant lobjet dune
- réglementation déjà en place
- AMIANTE
- PEINTURES AU PLOMB
- RESEAUX DEAU
- Légionelles
12AMIANTE
- RISQUE AVERE (fibres damiante dans lair)
- gtgtgt Diagnostic des flocages, calorifugeages, faux
- plafonds (délai échu) (CSP Art. R 1334-12
à 19) - On évalue le risque dempoussièrement
- (seuil daction à 5 Fibres / litres)
- RISQUE POTENTIEL
- gtgtgt Dossier Technique Amiante
- gtgtgt Constat avant vente
- On tient compte de laccessibilité
13LE DOSSIER TECHNIQUE AMIANTE
- Responsabilité du PROPRIETAIRE
- (CSP Art. R.1334-25 et R1334-26)
- Repérage obligatoire avant fin 2005
- Réalisé sans sondages destructifs
- Porte au minimum sur la liste en annexe 13-9 du
code de la santé publique - Obligation de transmission aux
- entreprises
- Contenu des rapports sur www.exhobat.org
14EN CAS DE TRAVAUX
- Cas de la démolition
- gtgt Repérage à la charge du propriétaire
- Autres travaux
- gtgt Responsabilité du maître douvrage si
- Co-activité (CSPS)
- Plan de prévention
- Repérage avec sondages destructifs
- Arrêté du 2 janvier 2002
15REGLES TECHNIQUES DU REPERAGE AMIANTE
- La norme AFNOR NF X 46-020 définit
- Les obligations du donneur dordre
- Les obligations de lagent de repérage
- Les modalités de repérage (moyens à mettre en
oeuvre selon la mission) - Le contenu minimum des rapports
16PROTECTION DES TRAVAILLEURS EXPOSES
- Evaluation des risques (en section 3)
- Nature des fibres
- gt Recherche de linformation disponible
- gt Validation et complément de repérage si
nécessaire - Méthodologie de travail adaptée (humide)
- Evaluer le niveau dexposition (seuil 0,1 f/cm3)
- Protections adaptées au risque
- Information écrite et formation des travailleurs
- Suivi dexposition document (dossier médical)
- Suivi spécial si le médecin le demande
17 CAS DU TRAITEMENT DE L AMIANTE
- Section 2 des règles techniques particulières
sajoutent (Décret du 14 mai 1996) - gtgtgt PLAN DE TRAVAUX préalable
- Etude spécifique des protections adaptées au
risque (en cas damiante non friable) - Confinement de la zone pour lamiante friable
- gtgt Qualification obligatoire
18ATTESTATION D EXPOSITION AUX FIBRES D AMIANTE
- Remise aux travailleurs en fin de contrat
- gtgtgt Concerne tous les salariés exposés
- Nature de lactivité
- Durée et niveau dexposition
- DOCUMENT REMIS PAR L EMPLOYEUR
19LES FORMATIONS AMIANTE
- Sensibilisation au risque
- Employeurs, personnes n intervenant pas
directement - (4 heures)
- Opérations de maintenance et entretien
- Personnels dintervention occasionnelle, artisans
(2 jours) - Traitement damiante non friable
- Opérateurs et encadrement (3 jours)
- Traitement damiante friable
- Personnels de chantier (10 jours)
- Encadrement technique, maîtrise dœuvre
- (10 jours)
20CAS DES PEINTURES AU PLOMB
- CODE DE LA SANTE PUBLIQUE
- Diagnostic en cas de saturnisme infantile
- Etat des risques daccessibilité au plomb
- En cas de vente (ERAP)
- Ne concerne que les logements
- Information des occupants
- Information des travailleurs
- Contenu des rapport sur www.exhobat.org
21INTERVENTIONS SUR LES PEINTURES AU PLOMB
- gtgtgt Code du travail Art. R.231-56 et suivants
- (modifié par arrêté du 23 décembre 2003)
- Plomb agent toxique pour la reproduction
- Travail en milieu clos
- gtgt Décontamination (douche obligatoire)
- Information et formation à la sécurité
obligatoire - Sapplique aux travaux sur chantiers
22SUIVI D EXPOSITION
- Attestation dexposition aux agents toxiques pour
la reproduction - Dossier médical conservé 50 ans
- RESPONSABILITE DE L EMPLOYEUR
23RISQUE PRESSENTI ACTUELLEMENT DANS LES LOGEMENTS
- Multiplication des ERAP positifs
- Peu dentreprises sont formées
- Les méthodes de décontaminations sont mal
maîtrisées - Les méthodes classiques de traitement des
peintures sont dangereuses - (ponçage, décapage à chaud)
- gtgtgt risque de contamination durable des
logements
24EVALUATION DU RISQUE AVANT TRAVAUX
- L ERAP ne concerne que les revêtements
accessibles, il ne suffit pas - Il nexiste pas dappareil permettant de mesurer
correctement le plomb sous un revêtement épais
(crépis, lambris, carrelages) - gtgtgt Prélèvements
- Lobjectif des travaux demande à être précisé
- gtgtgt Etude préalable indispensable
- ABSENCE DE REGLES TECHNIQUES CLAIRES
25LES FORMATIONS PLOMB
- Sensibilisation au risque plomb
- Employeurs, maîtres douvrages personnes n
intervenant pas directement (4 heures) - Traitement des peintures au plomb
- Opérateurs (2 jours)
- Encadrement, maîtres dœuvre (2 jours)
- Repérage du plomb dans les bâtiments
- Agents de diagnostic (2 jours)
26RISQUES LIES A L EAU POTABLE
- Nouvelles dispositions du CSP
- Art. L 1321-1
- Toute eau offerte à du public doit être potable
- Art. R 1321-2
- Absence de danger potentiel dû à des germes
pathogènes - Conformité aux limites de qualité
- Art. R 1321-5
- Point de conformité robinet de lutilisateur
27EXIGENCES SUR LES RESEAUX INTERIEURS
- LA CONCEPTION
- LA REALISATION
- L ENTRETIEN
- doivent empêcher lintroduction ou
- laccumulation
- gt de microorganismes dangereux
- gt de substances dangereuses
28RISQUES SPECIFIQUES LIES AUX RESEAUX INTERIEURS
- Risque de dissolution de canalisations anciennes
en plomb - Dépassement de la nouvelle valeur limite
- (passage de 50 mg/l à 25 mg/l puis 10 mg/l en
2013) - Risque de prolifération des légionelles
- Lié aux réseaux deau chaude qui est maintenant
considérée comme de leau potable
29NOUVELLES RESPONSABILITES INDUITES
- Pour les concepteurs (architectes, BET)
- Pour les fabricants dappareils
- Robinetterie, chauffe-eau, aéroréfrigérants, etc.
- Pour les installateurs, les affineurs deau
- Pour les propriétaires
- Gardiens de la chose
- Pour les occupants
- Entretien courant
30LE RISQUE LIE AUX LEGIONELLES
- On ne peut pas éradiquer totalement les
légionelles des réseaux intérieurs - On peut seulement tenter de réduire leur
prolifération - La quasi totalité des légionelles vivent dans le
biofilm, toujours présent
31Diagnostic d un réseau d eau chaude sanitaire
- Description des installations (schéma)
- Recherche des éléments critiques
- Mesures sur site (T, c, pH, O2,Cl2, etc.)
- Prélèvements d eau
- Analyses chimiques et bactériologiques
- gtgt EVALUATION DU RISQUE
32Recherche des points à risque
- Répartition des températures
- Défauts de circulation
- Zones mortes, équilibrage, temps de séjour
- Qualité des matériaux et de leau
- Risques de corrosion
- Equilibre calco-carbonique
- Risques dentartrage
- Protections anti-retour
- Possibilités et procédures dentretien
- gt Classement des risques
33Prélèvements et analyses de contrôle
- Plan d échantillonnage
- Procédures de prélèvement
- points de stockage
- points dusage
- Transport des échantillons
- Analyses
- présence
- identification
- assurance qualité
34Recommandations de lutte et de prévention
- Revue des contraintes d exploitation
- Périodes darrêt
- Possibilités de coupure deau
- Personnes à risque particulier
- Détermination des mesures curatives
- Acceptables par le réseau
- gt températures
- gt risques de corrosion
- Compatibles avec la composition de l eau
- gt entartrage, pH
35Mise en places de mesures préventives
- Modifications structurelles
- Maîtrise des températures
- Matériaux compatibles
- Suppression des zones de stagnation
- Entretien
- Chasses périodiques
- Nettoyages pour éliminer les dépôts
- Désinfections périodiques
- Relevé des températures
- Mise en place dune désinfection continue si
nécessaire - Contrôle périodique de la validité, de
lapplication et de la traçabilité des mesures
préventives (carnet sanitaire)
36CARNET SANITAIREDescription du réseau
- Type et principe de production dECS
- Procédés de traitement associés
- Type de distribution
- Qualité des matériaux
- Liste des éléments à contrôler
- Périodicité des contrôles
- Schémas ou plans de localisation
37CARNET SANITAIREProcédures d entretien
- Réservoirs d eau chaude
- Points de distribution
- Autres points à risque
- Soutirages périodiques
- Désinfection avant remise en service
- en cas d arrêt prolongé
- après travaux
38CARNET SANITAIRE Enregistrements
- Description des réseaux (plans, schéma)
- Fiches de suivi d entretien
- des réservoirs d eau chaude
- des points de distribution
- des soutirages périodiques
- Liste du personnel formé et habilité
- Relevé des résultats d analyses de suivi
- Relevé des interventions sur le réseau
39LES FORMATIONS A LA GESTION SANITAIRE DES RESEAUX
D EAU
- Sensibilisation au risque lié aux légionelles
dans les réseaux deau - Employeurs, maîtres douvrages, artisans (4
heures) - Diagnostic technique sanitaire des réseaux deau
- BET, responsables de service entretien et
maintenance (2 jour) - Surveillance et entretien courant des réseaux
deau chaude sanitaire - Personnels dentretien courant et de surveillance
des réseaux de fluides (1 jour) - Surveillance et entretien des tours
aéroréfrigérantes - Personnels dentretien des circuits de
refroidissement (1 jour)
40LES RESPONSABILITES DES PROFESSIONNELS DE BÂTIMENT
- PEUVENT ETRE RECHERCHES
- Les concepteurs et les maîtres doeuvres
- Défaut de conception (architectes, bureaux
détudes fluide) - Les entreprises de travaux
- Défaut de mise en œuvre, contamination lors de
travaux - Les coordonnateurs SPS
- Défaut de conseil
41LES RESPONSABILITES DES NON SPECIALISTES
- PEUVENT ETRE NOTAMMENT
- RECHERCHES
- Les employeurs exposant des salariés à des
risques connus - Défaut de formation, suivi médical, mesures de
prévention inadaptées au risque - gt FAUTE INEXCUSABLE
- Les propriétaires de bâtiments exposant des
occupants - Mise en danger dautrui,
- défaut dinformation sur un risque potentiel
- ou avéré
42INTERET D UN CONSEILLER EXTERIEUR SPECIALISE
- Pour les employeurs et les professionnels
- Acquérir les compétences actualisées en gestion
des risques liés au bâti, nécessaires à
lactivité de lentreprise - Pouvoir prouver que les salariés ont bénéficié
dune information impartiale sur les risques - Etre tenu au courant des dernières
réglementations et des nouvelles méthodes de
travail et de prévention - - gt prévenir les attaques juridiques
43INTERET D UN AUDIT PAR UNE AGENT INDEPENDANT
- Pour les propriétaires
- Disposer de diagnostics détats des risques dont
limpartialité ne peut être mise en cause par des
tiers - Répondre aux exigences réglementaires
- L agent de diagnostic supporte une partie des
responsabilités qui incombent au propriétaire, de
part sa compétence (devoir de conseil du sachant)
44CRITERES DE CHOIX DE L AUDITEUR
- COMPETENCES TECHNIQUES
- QUALIFICATION
- Ex OPQIBI
- Amiante
- Plomb
- Légionelles
- Etats parasitaires
- SYSTEME D ASSURANCE QUALITE (traçabilité)
- (Norme AFNOR NF X 50-110 concernant les
expertises) - CONNAISSANCES JURIDIQUES
45CRITERES DE CHOIX DE L AUDITEUR
- IMPARTIAL gtgt INDEPENDANT
- Des propriétaires
- Des fournisseurs de matériels de traitement
- Des entreprises prestataires de services
- Sans intérêt lié au résultat de son expertise
- CONVENABLEMENT ASSURE
46PLACE AUX QUESTIONS
- ?
- www.jmc-environnement.com