Title: R
1Répertoire gestuel et traumatologie
2Ceinture scapulaire et membres supérieurs
3Anatomie de lépaule
4- L'articulation de l'épaule doit être mobile pour
permettre de porter la main dans toutes les zones
de l'espace et stable afin de soulever des
charges importantes - L'articulation de l'épaule doit donc répondre à
un double objectif - grande mobilité pour permettre de porter la main
dans toutes les zones de l'espace. C'est le rôle
des surfaces articulaires. - grande stabilité afin de soulever des charges
importantes. C'est le rôle de puissants muscles. - Les mouvements de l'épaule peuvent être
décomposés en deux catégories - 1 les mouvements du moignon de lépaule
- 2 Mouvements du bras par rapport à lomoplate
51)Mouvements du moignon de lépaule
6élévation de lépaule
7L'abaissement du moignon de l'épaule
8L'adduction
9L'abduction
102)Mouvements du bras par rapport à lomoplate
11circumduction
Lextrémité distale du membre sollicité dessine
un cercle ou plutôt un cône dont le sommet et
larticulation.
12Adduction
13Abduction du bras
14Rotation externe
15Rotation interne de l'épaule
16antépulsion
17Retropulsion
18Le coude
19Le coude
- Cette articulation réunit lavant bras au bras
20La prosupination
- Mouvement de rotation de lavant bras autour dun
axe longitudinal
21La pronation
22La supination
23Extension et flexion du coude
24La main
25Flexion et extension du poignet
Dans le plan sagittale -flexion et extension
26Abduction et adduction du poignet
Bye bye
Dans le plan frontal -abduction et adduction
27Le tronc
28Le tronc
- Les mouvements du rachis sont possibles grâce à
l'existence d'un système articulaire complexe, le
segment articulaire rachidien, unité
fonctionnelle constituée par - le complexe disco-corporéal ou disco-somatique,
- les articulations inter apophysaires
postérieures, - les ligaments intervertébraux et les muscles
vertébraux.
29Le tronc
- Ce segment articulaire permet les mouvements dans
un plan, dont l'amplitude est très variable selon
l'étage vertébral considéré - sagittal (flexion extension)
- frontal (latéralités)
- transversal (rotation dans l'axe du rachis).
30Le tronc
- Les vertèbres cervicales du rachis disposent de
la même mobilité que le reste de la colonne - -flexion, extension
- -latéralité
31Les hanches
32Les hanches
- L'articulation de la hanche relie l'extrémité
supérieure du fémur au bassin. C'est une très
grosse articulation, très stable par un
emboîtement osseux important, elle est entourée
de muscles puissants
33Flexion de la hanche
34Extension de la hanche
35Rotation
36Abduction de la hanche
37Adduction de la hanche
38Le genou
39Le genou
- Le genou présente deux types de mouvements la
flexion-extension et la rotation
40Flexion et extension du genou
41Rotation du genou
La rotation du genou ne peut s'effectuer que
genou fléchi. Il n'y a pas de rotation en
extension du genou. La rotation externe est de 40
degrés.
42La cheville
43La cheville
- Les mouvements de la cheville
- Ils ne se font que dans un sens en raison de
l'emboitement de l'astragale en forme de demi
cylindre dans la pince réalisé par le tibia et le
péroné (système de tenon et de mortaise)
44Flexion plantaire ou dorsale
Le principal mouvement du pied est réalisé dans
larticulation tibio-tarsienne (la cheville). Il
sagit de la flexion plantaire ou extension
(vers le bas) et de la flexion dorsale (vers le
haut).
45Pronation et supination
Pieds normal
pronation supination
Chez un sujet normal l'axe du talon est vertical
(photo de gauche) . La pronation (photo du
milieu) est une déviation du pied, telle que
celui-çi se couche vers l'intérieur. La voute
plantaire s'affaise ( flèche bleue) . La
supination est strictement l'inverse de la
pronation, le pied est en hyper-appui sur
l'extérieur (photo de droite).
46traumatologie
47La tendinite
48La tendinite
- Une tendinite est une inflammation très
douloureuse d'un tendon - Causes des tendinites
- Mécaniques
- Infectieuses
- Alimentaires
- Conjonction des différents facteurs
- Causes mécaniques des tendinites
- Le tendon est soumis à des contraintes trop
importantes sur un période trop longue, ce qui va
dépasser sa capacité de résistance. Cela peut
être causé par - Une mauvaise position à l'effort
- Un matériel défectueux (chaussures )
- L'entraînement sous la pluie, dans le froid. Les
conditions de travail (température) du tendon se
trouvent fortement modifiées. - Le travail prolongé à plus de 80 de la
puissance maximale (un effort trop intense et
trop long) - Des efforts physiques violents à froid.
- Les impacts Les chocs reçus par les tendons de
façon accidentelle (lorsque l'on se cogne par
exemple) ou ceux provoqués par des activités
physiques. - Une malformation légère Congénital ou acquis ce
petit défaut peut devenir un problème lors de la
pratique sportive et des contraintes occasionnées
par la grande répétition des gestes et
l'intensité de l'effort
49La tendinite
- Causes mécaniques des tendinites
- Le tendon est soumis à des contraintes trop
importantes sur un période trop longue, ce qui va
dépasser sa capacité de résistance. Cela peut
être causé par - Une mauvaise position à l'effort
- Un matériel défectueux (chaussures )
- L'entraînement sous la pluie, dans le froid. Les
conditions de travail (température) du tendon se
trouvent fortement modifiées. - Le travail prolongé à plus de 80 de la
puissance maximale (un effort trop intense et
trop long) - Des efforts physiques violents à froid.
- Les impacts Les chocs reçus par les tendons de
façon accidentelle (lorsque l'on se cogne par
exemple) ou ceux provoqués par des activités
physiques. - Une malformation légère Congénital ou acquis ce
petit défaut peut devenir un problème lors de la
pratique sportive et des contraintes occasionnées
par la grande répétition des gestes et
l'intensité de l'effort
50La tendinite
- Causes infectieuses des Tendinites
- Les infections peuvent déclencher des
tendinites.L'exemple classique est celui des
infections dentaires, caries .. - Ne pas négliger pour cela la visite (bi)annuelle
chez le dentiste - Toute infection est susceptible de favoriser
voire déclencher une réaction inflammatoire ,
localisée sur un tendon ou ailleurs (muscle par
exemple). Ce phénomène se rencontre lorsque le
système immunitaire est sollicité par un agent
infectieux.Donc dans ce cas, réduire
l'entraînement et se soigner - D'une façon connexe, un allergène l'histamine
bien connue de ceux et celles qui sont
allergiques au(x) pollen(s) peut déclencher des
tendinites, l'histamine intervenant dans le
phénomène d'inflammation.Cet allergène se
retrouve aussi dans certains aliments
51La tendinite
- Une autre cause de tendinites se trouve dans
notre alimentation. Ce que nous buvons et
mangeons insuffisamment ou en excès. Les
principales causes alimentaires des tendinites
sont - Une hydratation insuffisante. L'hydratation doit
être parfaitement soignée, aussi bien avant,
pendant qu'après l'effort. - Un taux sanguin élevé d'acide urique. L'acide
urique résulte de la dégradation des purines par
notre organisme. Celles-ci sont présentes plus ou
moins fortement dans les aliments, à éviter ou
consommer avec modération. De plus il faut savoir
que l'acide urique est éliminé à 75 par les
urines, d'où l'intérêt d'une bonne hydratation. - Certains aliments contiennent de l'histamine ou
une substance voisine la tyramine qui favorisent
les tendinites. Elles se retrouvent dans les
aliments suivants Tomates, avocats, épinards,
figues, pomme de terre, choux, chou-fleur,
concombre, raisin.Choucroute, saucisses,
saucisson, anchois, hareng fumé, sardine, thon,
conserve stérilisées.Gruyère, fromages fermentés,
levure, vin. - Ces aliments sont donc déconseillés. Cela ne veut
pas dire qu'ils sont à supprimer définitivement,
mais tout simplement à réduire, ou à éviter quand
il le faut (apparition de tendinite, période
d'allergie...) - A noter aussi qu'en ces temps modernes où les
industriels de l'agro-alimentaire nous mitonnent
de bons (?) plats avec des substances
allergisantes, certaines inflammations se
trouvent favorisées
52La tendinite
- Conjonction des différents facteurs
- Enfin les tendinites peuvent être causées par
plusieurs des facteurs cités précédemment.
Éléments déclenchants et/ou élément agravants. Il
est très difficile de s'y retrouver et
malheureusement difficile de traiter la tendinite
qui peut prendre un caractère chronique
53Tendinopathie de la coiffe des rotateurs
- Cette pathologie débute dès l'âge de 20 ans pour
aboutir à une rupture des tendons chez une
personne sur deux à 70 ans. Il se produit d'abord
une inflammation de la bourse sous-deltoïdienne.
Sans traitement adapté, l'inflammation touchera
ensuite les tendons de la coiffe des rotateurs
on parlera alors de tendinopathie. L'évolution
peut aller jusqu'à la rupture. Les douleurs sont
en général localisées au niveau du moignon de
l'épaule et peuvent irradier dans le bras.
54La contracture musculaire
55La contracture musculaire
- Lors d'une contracture le muscle ne retrouve pas
sa longueur initiale après un exercice, d'où
douleur . La contracture est la conséquence d'une
activité anormale ou exagérée du muscle. Il n'y a
pas de lésion. Elle n'arrive pas pendant
l'entraînement ( mais une heure ou deux après ou
le lendemain matin ). Une contracture est souvent
le résultat d'une crampe persistante . - Traitement
- Chaleur, massage sur le muscle contracturé et
repos
56Prévenir les contractures musculaires
- Éviter la déshydratation en buvant avant, durant
et après l'exercice, par petites quantités.
Alterner l'eau et les boissons pour sportifs, qui
ont l'avantage de contenir des sels et des
minéraux. Reconnaitre les signes de fatigue et
savoir s'arrêter avant que les douleurs
n'apparaissent. Progresser graduellement dans un
sport. La fatigue musculaire qui survient lorsque
le muscle n'est pas habitué à fournir la force
demandée peut causer les contractures.
57La déchirure musculaire
58La déchirure musculaire
- Cest la rupture dun grand nombre de fibresle
muscle peut parfois se rompre totalement, c'est
la déchirure musculaire qui est un accident très
grave devant parfois être opéré. La déchirure est
due à un dépassement des possibilités
physiologiques du muscle. Dépassement souvent
causé par un geste incorrect en particulier dans
son amplitude.(exemple le sprinter qui va
"tracter" et être en lordose lombaire ce qui
implique une charge de travail trop importante
incombant aux ischios) - Traitement
- Appliquer de la glace ou du froid immédiatement.
Eviter surtout toute manipulation et faire un
examen très sérieux par un médecin sportif
59Lélongation
- L'élongation survient au cours de l'exercice.
Généralement ce n'est pas une douleur très
importante. Impression d'étirement du muscle qui
n'implique pas l'arrêt de l'effort mais
simplement le limiter. Ce sont des micros
déchirures musculaire Il n'y a pas de gros
dégâts anatomiques. C'est l'inverse de la
contracture, le muscle a été au-delà de ses
possibilités d'étirement. - Traitement
- Repos, pas de massage plutôt de la glace.
- La guérison intervient entre 4 et 7 jours.
60Le claquage
- C'est la lésion d'un certain nombre de fibres
musculaires. Il y a dégâts anatomiques.
Classiquement son apparition est brutale et on la
ressent en plein effort. Elle contraint à une
interruption immédiate de l'activité. Le
diagnostic est souvent évident, l'individu étant
coupé en plein effort. Il arrive néanmoins que le
claquage intervienne en deux temps c'est le cas
de l'athlète continuant son effort sur une
élongation préalable ce qui va entraîner un
claquage. D'où l'obligation de se reposer dès
l'apparition de la moindre gêne musculaire en
cours d'exercice. C'est un signal d'alarme qu'il
est indispensable de respecter. Toute douleur qui
persiste huit jours après sa survenue, signifie
que l'on avait affaire à un claquage. Le claquage
touche le plus souvent les ischio-jambiers mais
peut survenir sur n'importe quel muscle,
notamment le quadriceps crural et les jumeaux
61Traitement du claquage
- Au cours des trois jours (72 heures) qui suivent
la blessure, le traitement de l'élongation et du
claquage est basé sur le principe RGCÉ . Le but
de ce traitement est de faire cesser l'hémorragie
dans le muscle. - Repos pour prévenir l'aggravation de la
blessure. Si la blessure se situe à la jambe ou à
la cheville, éviter de se lever le premier jour
et maintenir la jambe élevée. - Glace pour soulager la douleur et réduire
l'inflammation en resserrant les vaisseaux
sanguins. - Compression et Élévation pour limiter le
gonflement et l'accumulation de fluide autour de
la zone blessée. - Toute application de chaleur et tout massage sont
formellement proscrits. Le massage (et même la
palpation) risque d'exagérer la douleur,
d'aggraver les lésions et de provoquer une
hémorragie.
62Les courbatures
63Les courbatures
- Les courbatures peuvent apparaitre immédiatement
après l'effort ou quelques heures après, pour
atteindre leur maximum quelques fois le lendemain
des épreuves
64Les courbatures
- Dans le cas des courbatures, contrairement aux
crampes, les fibres musculaires sont lésées,
certaines même déchirées, mais ces lésions sont
minuscules, ne sont visibles qu'à l'examen au
microscope d'un fragment de muscle prélevé par
ponction, et ne mettent pas le muscle
immédiatement en danger
65Les courbatures
- En fait trois causes sont principalement à
l'origine des courbatures - Des petits épanchements de sang provoqués par
rupture des capillaires sanguins - Des micro-traumatismes entraînant une lésion des
cellules musculaires. - Une accumulation de déchets ( ammoniac) dans le
muscle
66La crampe
67Les crampes
- Les crampes musculaires sont dues à un travail
excessif sur un muscle normalement entrainé ou à
un manque d'entrainement .
68Les crampes
- Les crampes surviennent au cours de l'effort ou
après celui-ci . La crampe du sportif est donc
une crampe de l'effort même si elle survient dans
la nuit qui suit l'activité responsable de la
douleur musculaire !
69Les crampes
La cause est une perturbation des mouvements du
calcium dans la cellule musculaire, cette
perturbation étant elle-même le résultat d'autres
perturbations en amont La crampe du sportif est
liée à la fatigue musculaire La fatigue peut être
générale, affectant l'organisme entier, ou
limitée à un muscle ou à un groupe restreint de
muscles travaillant dans des conditions
défavorables La crampe peut résulter d'un geste
sollicitant des muscles très fatiguables
(avant-bras ,mollets, épaules ..) Une perte en
sodium et potassium peut expliquer lapparition
des crampes
70Les crampes
- La fatigue musculaire entraine une diminution des
réserves énergétiques et une accumulation des
déchets du métabolisme qui entrainent une
augmentation de l'acidité musculaire - La fatigue affecte aussi le calcium musculaire et
le sodium sanguin. Ces modifications entrainent
une hyperexcitabilité de la fibre musculaire et
une perturbation de son relachement - La difficulté de relaxation de la fibre
musculaire traduit une baisse de l'ATP qui est le
fournisseur de l'énergie ainsi qu'un
ralentissement des mouvements du calcium dans la
fibre
71Les crampes
- Traitement
- Ne pas masser, étirer le muscle en douceur
jusquà disparition totale de la douleur - Boire de leau riche en minéraux
72La périostite tibiale
73La périostite tibiale
- Causes de la périostite
- problème biomécanique du pied (pieds plats ou
creux), - chaussures inadéquates (support inadéquat, manque
d'absorption), - surface de course ou de jeu trop dure ,
- augmentation trop rapide de l'entrainement,
- faiblesse et manque de souplesse musculaire.
74La périostite tibiale
- La périostite tibiale se rencontre sutout chez
les coureurs, les joueurs de tennis, de
volleyball, de basketball, de football et autres
sports avec phases de saut - Le périoste est un tissu qui recouvre la surface
de l'os, il est riche en nerfs et vaisseaux et se
confond avec les insertions des muscles sur l'os - Les fibres tendineuses fixées sur le tibia sont
alors irritées et enflammées
75La périostite tibiale
- La périostite tibiale est caractérisée par une
douleur qui débute de façon insidieuse et qui est
localisée au niveau de la région interne du tibia
à la zone inférieure ou supérieure - Cette douleur augmente souvent avec
l'entraînement et est soulagée par le repos et la
glace - Souvent, la douleur est ressentie pendant les
accélérations et déccélérations
76La périostite tibiale
- La diminution de la douleur lors du maintien
d'une vitesse élevée s'expliquerait par le fait
que dans ces conditions l'appui au sol serait
plus dynamique impliquant davantage les
structures musculaires et moins les structures
osseuses (moins de vibrations).
77La périostite tibiale
- Soigner une périostite
- L'application de glace, le repos ou la
diminuation de la charge d'entrainement, des
exercices de renforcement et d'assouplissement
appropriés permettent de récupérer de ce type de
blessure
78La lombalgie
79La lombalgie
- Très longtemps, on a pensé que la lombalgie avait
une origine discale, ou articulaire, voire
ligamentaire. De récents travaux tendent à
prouver que le dysfonctionnement musculaire peut
être une cause de la douleur.
80La lombalgie
- A tort, pendant de nombreuses années on a évoqué
chez le lombalgique le rôle des fléchisseurs du
rachis avec en particulier le psoas, les
abdominaux ou le carré des lombes et les muscles
intertransversaires qui semblent agir dans la
flexion latérale du rachis.
81La lombalgie
- Les méthodes d'investigations modernes des
muscles (EMG, scanner, IRM et échographie) ont
démontré qu'en fait chez les lombalgiques il
s'agissait presque toujours d'une dysfonction des
extenseurs ( les muscles spinaux ) avec , pour
les lombalgies chroniques , une réelle atrophie
de 9 muscles spéciaux confirmée par l'échographie
et l'IRM.
82La lombalgie
- Parmi ces spinaux il semble que ce soit le
Multifidus le principal responsable de la
lombalgie.
83La lombalgie
Le Multifidus est parmi les muscles spinaux le
plus large et le plus médian. Il s'insère sur
l'apophyse épineuse de chaque vertèbre lombaire
pour aller s'ancrer plus bas sur les processus
mamillaires, sur la crête iliaque et sur le
sacrum . L'action principale est représentée par
un vecteur vertical perpendiculaire à l'apophyse
épineuse. Chaque faisceau produit ainsi une
rotation postérieure sagittal. Ainsi le
Multifidus contrôle l'extension du rachis
lombaire dans la rotation du tronc et s'oppose
aux mouvements de flexion produit par les
abdominaux.
84La lombalgie
- Conséquences thérapeutiques
- Le travail musculaire actif en particulier du
multifidus chez le lombalgique chronique est
efficace. Le repos contrairement aux idées
anciennes est néfaste. Le renforcement des
spinaux entraîne une diminution de l'infiltration
graisseuse, une augmentation de l'amplitude, une
meilleure résistance à l'effort et une
disparition progressive de la douleur. On essaie
de recréer une lordose lombaire correcte, on
assouplit les fléchisseurs de hanches,
particulièrement les psoas et on étire les ischio
jambiers.Enfin, pendant la phase aiguë, une
ceinture de contention peut aider.
85La hernie discale
- La hernie discale lombaire est plus connue au
travers de son principal symptôme, la sciatique .
C'est une compression nerveuse située dans la
zone lombaire . La hernie discale touche surtout
l'adulte jeune (25-45 ans).
86La hernie discale
- Quand doit-on s'inquiéter face à une hernie
discale ? - 1 Lorsqu'on n'arrive pas à calmer une sciatique
- (la douleur est intense et persistante et il est
impossible de poser le pied par terre). A ce
stade, seuls les médicaments morphiniques ou les
perfusions d'anti-inflammatoires, administrés en
milieu hospitalier, peuvent permettre d'agir
efficacement sur la douleur
87La hernie discale
- 2 En cas de paralysie
- (perte de contrôle des mouvements des pieds ou
jambe qui se dérobe).Une intervention
chirurgicale s'impose dans ce cas
88La hernie discale
- 3 En cas de troubles sphinctériens
- incontinence (pertes d'urine, parfois de selles),
mictions impérieuses (difficultés à se retenir)
ou efforts de poussée pour uriner. Il s'agit
d'une extrême urgence et la chirurgie est le seul
traitement possible - Il faut savoir qu'une consultation trop tardive
pour une hernie discale expose à des séquelles
avec incontinence quasi permanente.
89La hernie discale
- Traitement médical
- Le médecin commence par prescrire des médicaments
tels les antalgiques, les anti-inflammatoires,
les myorelaxants. Ils sont toujours associés au
repos (quinze jours au minimum). Les
infiltrations lombaires de corticoïdes prennent
le relais si ces médicaments apportent peu de
soulagement. Un traitement bien suivi et
suffisamment prolongé - au moins six semaines -
amène une guérison dans 90 des cas. En cas
d'échec au traitement, et passé un délai de
quatre à six semaines, il est nécessaire de
consulter un chirurgien spécialisé dans la
pathologie rachidienne
90La pubalgie
91La pubalgie
- La pubalgie est une affection douloureuse du
pubis ( symphise pubienne ) et des muscles ou
tendons avoisinants. Syndrome douloureux du
carrefour pubien, la pubalgie recouvre plusieurs
affections - l'ostéo-arthropathie pubienne
- la tendinite des adducteurs.
- la pathologie pariétale abdominale
- Cette pathologie survient chez les sportifs
soumis à un entraînement intensif quotidien, (
football, tennis, danse, etc.), avec des gestes
techniques particuliers ( fermeture de l'angle
jambe/tronc lors du tir, tacle, écart latéral,
contre-pied )
92La pubalgie
- Le 1 traitement pour soigner une pubalgie
- Le premier traitement, le plus important, est le
repos surtout en phase aigue douloureuse . Votre
médecin vous prescrira des anti-inflammatoires (
contre l'inflammation ), des antalgiques ( contre
la douleur ) et des décontracturants ( contre les
contractures musculaires), un glaçage des
adducteurs et des grands droits
93La pubalgie
- La 2 phase du traitement
- En dehors de la phase aigue, il consiste en des
ultra-sons ou ionisations qui peuvent être même
pratiqués un peu plus tôt - La mésothérapie ou l'infiltration est réservée
aux cas rebelles et lorsque la tendinite ou
l'arthropathie résiste aux autres traitements - Les thérapeutiques manuelles sont surtout
réservées aux déficiences du rachis lombaire (
colonne vertébrale lombaire ) - Le port de semelles orthopédiques sera
recommandée en cas d'inégalité de longueur des
membres inférieurs ou en cas de problèmes
statiques importants
94Lentorse
95Lentorse
- La définition médicale de l'entorse de cheville
est la lésion d'un ligament n'entraînant pas une
perte permanente des rapports normaux d'une
articulation. Ceci distingue l'entorse de la
luxation pour laquelle l'articulation perd ses
rapports normaux de façon permanente.
96Lentorse
- Les ligaments sont des haubans tendus d'un os à
un autre autour ou au milieu de l'articulation.
Leurs rôles est de permettre aux surface
articulaires de rester bien en contact lors des
mouvements. Ils assurent ainsi la stabilité de
l'articulation. Très souvent, il existe plusieurs
faisceaux pour un même ligament. C'est la lésion
de ce ligament qui définit l'entorse.
97Lentorse
- Il existe plusieurs stades dans une entorse. La
simple distension quand le ligament est
simplement étiré, la rupture d'un faisceau,
laissant les autres faisceaux sains et enfin la
rupture de tout le ligament. Suivant l'importance
de la lésion on parlera d'entorse bénigne ou
d'entorse grave (en cas de rupture du ligament).
98Lentorse
- Refroidir la blessure avec de l'eau fraîche ou de
la glace (en ayant soin d'intercaler un linge
entre la peau et la glace pour éviter les
brûlures par le froid) afin de diminuer
l'inflammation.
Mettre en place un bandage modérément serré et
surélever la partie atteinte par rapport au
niveau du thorax pour les entorses qui ont
tendance à gonfler.
Si la gêne est peu importante, il est possible de
patienter 24 à 48 heures avant de consulter son
médecin en respectant les conseils donnés
ci-dessus (les glaçages peuvent être effectués 3
à 4 fois par jour).
99La contusion
100La contusion
- Symptômes
- Douleur musculaire localisée
- Sensation de chaleur locale
- Impotence fonctionnelle possible
- Difficultés à faire bouger les muscles de la
partie qui est atteinte - Si la peau de la zone douloureuse est légèrement
gonflée, c'est un oedème - Si du sang s'est répandu dans le muscle, il
s'agit d'un hématome - Si une tache rouge bleuâtre apparait, c'est une
ecchymose
101La contusion
- Cause probable
- Coup direct sur le muscle
Les contusions musculaires simples sont des
fibres musculaires qui éclatent sous un choc
des petits vaisseaux sanguins (capillaires) fins
comme des cheveux, voient leurs parois brisées et
du sang se répand dans la zone de contusion.
102La contusion
- Que faire ?
- Repos, selon l'importance de la lésion, de 5 à 10
jours, - Appliquer immédiatement de la glace sur l'endroit
douloureux (1 Heure) - Bandage compressif, mais serré modérément.
- Massages et rééducation contre-indiqués, car ils
favoriseraient de nouveaux saignements dans le
muscle - Dans le cas de signes douloureux très importants,
le médecin peut demander une échographie - Médicaments anti douleur, anti-oedème et anti
inflammatoire prescrits par le médecin, selon
l'importance de la lésion
103La contusion
- Comment éviter ça ?
- Porter des protections corporelles
- Complications
- Rupture musculaire
- Hématome
- Plaie
104La bursite
105La bursite
- Une bursite est une inflammation d'une bourse
séreuse. Les bourses séreuses sont des poches
remplies de liquide situées autour des
articulations, entre les tendons et les os. Leur
rôle est d'amortir et de lubrifier le déplacement
des tendons et des muscles sur les os. - L'articulation la plus généralement touchée par
la bursite est l'épaule. D'autres articulations
peuvent également présenter une bursite,
notamment le coude et le genou (hygroma
prérotulien), et la base du gros orteil
(durillon). La bursite peut être aiguë ou
chronique. La forme chronique apparaît et
disparaît généralement selon un cycle de quelques
semaines à quelques mois.
106La bursite
- Causes
- Les bursites peuvent apparaître de quatre
façons - Trauma ou blessure - De façon générale, les
élongations musculaires ne touchent pas les
bourses. Une blessure qui entraîne un hématome
profond peut cependant provoquer une brève
inflammation d'une bourse, qui disparaît souvent
sans traitement. - Surmenage - Ces bursites, qui peuvent prendre de
nombreuses formes, ont des appellations médicales
distinctes comme hygroma prérotulien, bursite
rétro-olécrânienne et bursite ischiatique.
L'inflammation peut découler d'un effort
répétitif imposé à une articulation ou d'une
pression continue sur la bourse elle-même (par
exemple, en position à genoux). - Trouble arthritique inflammatoire - Certaines
maladies comme la polyarthrite rhumatoïde et la
goutte peuvent entraîner la libération d'agents
inflammatoires dans les bourses. En outre, des
cristaux à base de calcium peuvent se former dans
les poches, entraînant une friction et des
déchirures. - Infection - Un certain nombre de bactéries
courantes peuvent infecter les bourses.
107La bursite
- Symptômes et Complications
- Le symptôme essentiel de la bursite est une
douleur localisée près de l'articulation touchée.
La douleur est généralement aggravée par les
mouvements inhabituels ou l'élongation des
muscles de l'articulation. Comme un grand nombre
d'autres maladies peuvent provoquer des douleurs
articulaires, il importe de faire établir le
diagnostic par un spécialiste.
108La bursite
- Les bourses qui sont à proximité de la surface de
la peau, par exemple celles du genou et du coude,
peuvent provoquer une rougeur et un gonflement
visible lorsqu'elles subissent une inflammation.
La présence de cristaux ou d'une infection
bactérienne peut entraîner des douleurs extrêmes
et rendre la peau très rouge et chaude.
109La bursite
- Une bursite très grave ou durable de l'épaule,
par exemple, peut entraîner un mouvement ou une
utilisation réduite de l'articulation et se
solder par une atrophie musculaire (fonte du
muscle). Des transformations permanentes dans la
forme de la bourse, telles que son épaississement
ou son élargissement, peuvent survenir, et les
tissus avoisinants peuvent présenter une
inflammation chronique.
110Luxation
- C'est une pathologie fréquente chez le sportif
suite à une chute sur l'épaule. Les entorses
bénignes sont traitées orthopédiquement. Les
luxations peuvent bénéficier d'un traitement
chirurgical.
111Luxation
- Lorsquon parle de luxation de lépaule, on parle
de la luxation de larticulation scapulo-humérale
(entre lomoplate (scapula) et lhumérus). Il
sagit dun déboîtement de la tête de lhumérus
qui sort de son emplacement.
112Omarthrose (arthrose de lépaule)
- Cest larthrose de larticulation
gléno-humérale. Elle correspond à une usure du
cartilage entre la tête humérale et lomoplate.
Elle est beaucoup plus rare que celle de la
hanche mais peut être très invalidante.
113Fracture de fatigue
Fracture de fatigue localisée au niveau du tibia (vue par scintigraphie). En 1 mois et demi, une périostite a évolué en fracture de fatigue. L'athlète ayant développé cette pathologie s'entraînait 5 à 6 fois par semaine (environ 50 km/sem). F zone de fracture Ge AD genou avant droit Che AD cheville avant droite
114Fracture de fatigue
- Une fracture de stress ou de fatigue est un type
de fracture incomplète des os causée par un
stress repété ou inhabituel . Ce type de fracture
peut être décrit comme une fine fissure d'un os . - C'est une blessure sportive fréquente . Elle a
surtout lieu sur les os qui supportent le poids
du corps, tels les os des membres inférieurs
tibia, fibula et métatarses.
115Fracture de fatigue
- Symptômes Le plus souvent, les symptômes
incluent de la douleur et de la sensibilité,
surtout lorsque le poids est supporté. - La douleur est généralement très localisée sur un
point précis de l'os. - Lors d'une course, il est typique que la douleur
soit intense au début, modérée au milieu puis
sévère à la fin et après son exécution. - Au début la douleur peut disparaître le lendemain
de l'effort, mais finit par ne plus partir si
l'activité est répétée.
116Fracture de fatigue
- Diagnostic
- Pour vérifier la présence d'une fracture de
stress, la radiographie n'est pas toujours
efficace au début de la fracture, voire jamais
dans certains cas. On peut donc utiliser la
scintigraphie osseuse, la tomodensitométrie ou
l'IRM pour un diagnostic précoce ou la radio
standard différée d'une dizaine de jours.
117Fracture de fatigue
- Traitement
- Si la fracture de stress se situe sur un os qui
supporte le poids du corps, la guérison peut être
retardée ou arrêtée si l'on continue à mettre du
poids sur cet os. - Le repos est la seule façon de guérir une telle
fracture. Le temps de guérison varie de 4 à 8
semaines. L'activité ayant causée la fracture
doit être évitée durant la première semaine. Pour
le restant de la récupération, on n'effectue
qu'une activité légère. - Dans certains cas, de la stimulation
électromagnétique des os les aide à se reformer.
Dans d'autres cas, on chausse une botte de
plastique dur (une orthèse). Des semelles
amortissantes peuvent êtres prescrites pour
atténuer les vibrations lors de la récupération.
Enfin, pour les fractures de stress graves, la
chirurgie peut être nécessaire et la
réhabilitation
118Fracture de fatigue
- Causes
- Une telle fracture est due à un stress répété,
qui ne permet pas aux ostéoblastes de réparer à
temps les dommages faits à l'os. Elle survient
sur un os sain. - Par exemple, cette blessure peut survenir quand
un entraînement trop intensif est entrepris trop
rapidement, et pratiqué sur une surface dure
telle que du béton ou du synthétique. Un autre
exemple est celui de soldats qui doivent marcher
de longues distances. - Une fracture de stress peut aussi avoir lieu lors
d'une grande fatigue musculaire. Quand les
muscles deviennent trop fatigués pour absorber
les chocs, les os prennent le relais. - De plus, l'occurrence passée de fractures de
fatigue en augmente les chances de se répéter .
119Fracture de fatigue
- Prévention
- L'application progressive de stress plus intense
prévient ce genre de fracture. - Les muscles adjacents devraient aussi être
renforcés. - Des suppléments alimentaires de calcium et de
vitamine D aident au développement des os. On a
trouvé que ces suppléments diminuaient les
occurrences de fractures de stress chez les
recrues militaires de sexe féminin.