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Vieillissement cardiaque Vieillissement art riel Vieillissement pulmonaire Vieillissement r nal Vieillissement digestif Vieillissement osseux Vieillissement articulaire – PowerPoint PPT presentation

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Vieillissement cardiaque Vieillissement
artériel Vieillissement pulmonaire Vieillissement
rénal Vieillissement digestif Vieillissement
osseux Vieillissement articulaire Vieillissement
musculaire Vieillissement cognitif Vieillissement
sensoriel et de l'équilibre Vieillissement du
tissu hématopoïétique
2
L'ABSORPTION DIGESTIVE
  • 1 - La vidange gastrique et le péristaltisme
  • Le temps moyen de demi-vidange gastrique est
    allongé 123 min / versus 47 min chez l'adulte
    jeune.
  • 2 - L'acidité gastrique et les sécrétions
  • du pancréas exocrines
  • La sécrétion acide de l'estomac diminue avec
    l'âge et même une achlorhydrie s'observe chez 68
    des patients âge gt 65 ans Bird et al.
    Gastric histology and its relation to anemia in
    the elderly. Gerontology 1977. La modification
    du pH favorise le déséquilibre de la flore
    intestinale.
  • La sécrétion du pancréas exocrine diminue avec
    l'âge Veillas.

3
L'ABSORPTION DIGESTIVE (suite)
  • 3 - La surface digestive
  • La muqueuse digestive peut devenir atrophique.
  • La taille des villosités intestinales diminue
    avec l'âge, d'où diminution de la surface
    d'absorption qui a peu d'impact.
  • 4 - La réduction des flux sanguins
  • hépatiques et planchniques chez les
  • patients très âgés on peut observer
  • une réduction des flux de 40 .

4
LA BIOTRANSFORMATION HEPATIQUE
  • 1 - Modifications anatomiques du foie
  • La masse cellulaire hépatique diminue
  • avec l'âge
  • à 50 ans 2,5 de la masse corporelle
  • à 90 ans 1,6 de la masse corporelle le
    débit sanguin hépatique ? avec ? de l'effet
    premier passage.

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LA BIOTRANSFORMATION HEPATIQUE (suite)
  • 2 - Les clairances hépatiques
  • Une franche diminution de l'élimination de la
    bromosulfone - phtaléine (BSP) - 30 à 65 ans
    - 43 à 75 ans.
  • Une baisse du métabolisme oxydatif microsomal
    hépatique étudiée par la mesure des clairances de
    l'antipyrine entre 20 et 92 ans ? 18 de
    l'antipyrine
  • Une stabilité relative des fonctions
    d'acétylation et de conjugaison (sulfo et
    glucuroconjugaison)
  • La synthèse protéique on observe une
    modification de la structure de certaines
    protéines, ce qui peut expliquer une réduction de
    la liaison des protéines aux médicaments
    inconstant ? albumine - plasmatique ? gamma -
    globulines

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Vieillissement cardiaque Vieillissement
artériel Vieillissement pulmonaire Vieillissement
rénal Vieillissement digestif Vieillissement
osseux Vieillissement articulaire Vieillissement
musculaire Vieillissement cognitif Vieillissement
sensoriel et de l'équilibre Vieillissement du
tissu hématopoïétique
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LE VIEILLISSEMENT OSSEUX
  • La perte osseuse due à l'âge est un processus
    physiologique d'une amplitude variable selon le
    sexe et le type d'os considéré.
  • Le squelette est formé
  • 80 os cortical ? os long
  • 20 os trabéculaire ? corps
    vertébraux antérieurs et métaphyses
    des os longs
  • Le remodelage osseux est beaucoup plus rapide
    dans l'os trabéculaire (car contact avec la
    moelle) que dans l'os cortical.

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LA PERTE OSSEUSE TRABECULAIRE
  • Chez l'homme la perte est linéaire dès la 3ème
    décade
  • sans plateau entre 20 et 40 ans
  • 40 entre 20 et 80 ans
  • Chez la femme plateau entre 20 et 40 ans
  • puis perte brutale au décours
  • de la ménopause
  • 50 entre 20 et 80 ans

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LA PERTE OSSEUSE CORTICALE
  • L'augmentation de la porosité corticale est
    identique dans les 2 sexes.
  • L'amincissement de la corticale par résorption
    endostéale est marqué chez la femme
  • Perte corticale homme 2 par décade
  • Perte corticale femme 30 entre 30 et 80
    ans

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LES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'INFLUENCER LE
VIEILLISSEMENT OSSEUX
  • La carence oestrogénique
  • Elle induit une augmentation plus importante de
    la résorption (explorée par le rapport calciurie
    sur créatiurie, à jeun et par l'hydroxyprolinurie)
    que de la formation osseuse (explorée par le
    taux des phosphatases alcalines et de
    l'ostéocalcine)
  • La ménopause crée un déséquilibre avec perte
    osseuse aussi bien corticale que trabéculaire.
  • L'apport alimentaire moyen en calcium insuffisant
    (500 à 700 mg au lieu de 1000 mg de besoins).
  • La carence en Vitamine D par absence d'exposition
    au soleil et faible alimentation en corps gras.
  • Le discret hyperparathyroïdisme secondaire à la
    baisse de la calcémie avec l'âge.
  • Le défaut d'activité physique et l'immobilisation
    durant l'adolescence (rôle sur le pic de masse
    osseuse).
  • l'alcoolisme et la consommation de tabac.
  • La carence en fluor.

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MESURE DE LA DIMINUTION DE LA MASSE OSSEUSE
T score écart de la mesure observée par rapport
à la DMO moyenne d'un groupe de sujets jeunes (20
- 30 ans) et de même sexe en situation de pic de
masse osseuse
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LIEN ENTRE LA DENSITE MINERALE (DMO) ET LE RISQUE
DE FRACTURE
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Vieillissement cardiaque Vieillissement
artériel Vieillissement pulmonaire Vieillissement
rénal Vieillissement digestif Vieillissement
osseux Vieillissement articulaire Vieillissement
musculaire Vieillissement cognitif Vieillissement
sensoriel et de l'équilibre Vieillissement du
tissu hématopoïétique
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MODIFICATIONS ANATOMIQUES DU CARTILAGE
  • Le cartilage prend un aspect terne, moins humide,
    avec des zones plus ou moins altérées par un
    processus de fissuration, d'irrégularité. Il
    contient moins de cellules, mais plus de
    protéines, de protéoglycanes déficients en
    souffre et d'acide hyaluronique. Le collagène de
    la couche superficielle est le siège de
    microfractures de fibres collagéniques. Le
    cartilage du sujet âgé est moins hydraté et moins
    riche en chondrocytes. La substance fondamentale
    produite par les chondrocytes contient moins de
    protéoglycanes et d'acide hyaluronique.
  • La résistance à la traction du cartilage
    articulaire diminue régulièrement après l'âge de
    40 ans.
  • Des contraintes mécaniques anormales sur une
    articulation vieillissante favorisent le
    développement de l'arthrose (surmenage des
    sportifs, arthrose professionnelle).

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MODIFICATIONS FONCTIONNELLES BIOMECANIQUES
  • L'amplitude articulaire diminue considérablement
    avec l'âge (- 30 à -50 entre 20 et 60 ans).
  • Les surfaces articulaires d'une jointure normale
    du sujet jeune sont blanc - bleuâtre, humides,
    très glissantes et lisses celles du sujet âgé,
    surtout au niveau des articulations portantes,
    sont ternes, moins humides, avec des zones plus
    ou moins altérées par un processus de
    fissuration, d'érosion et d'abrasion du
    cartilage.
  • L'articulation fémoro-patellaire est rarement
    normale après 60 ans Mitrovic 1987. Les
    contraintes mécaniques anormales favorisent le
    vieillissement articulaire (arthrose
    professionnelle de surmenage, arthrose
    post-traumatique ou des sportifs).

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MODIFICATIONS BIOMECANIQUES
  • L'appareil discoligamentaire du rachis perd son
    élasticité avec le vieillissement par
    l'appauvrissement liquidien du nucleus créant un
    pincement de l'espace discal et par la perte de
    l'élasticité des ligaments vertébraux.
  • Cela provoque un enraidissement axial souvent
    plus important que l'enraidissement des
    articulations rhizoméliques (baisse de l'indice
    de Schobert).
  • Au niveau des articulations distales, il se crée
    des atrophies musculotendineuses avec de petites
    déformations articulaires.

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Vieillissement cardiaque Vieillissement
artériel Vieillissement pulmonaire Vieillissement
rénal Vieillissement digestif Vieillissement
osseux Vieillissement articulaire Vieillissement
musculaire Vieillissement cognitif Vieillissement
sensoriel et de l'équilibre Vieillissement du
tissu hématopoïétique
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MODIFICATIONS ANATOMIQUES
  • Une diminution de 30 à 45 de la masse des
    muscles squelettiques est observée entre la 3ème
    et la 8ème décennie de la vie.
  • Le tissu musculaire lui-même est associé à une
    infiltration adipeuse. Le nombre de fibres
    musculaires décroît avec l'âge.
  • Il y a une réduction du nombre d'unités motrices
    fonctionnelles reflétant une perte de
    motoneurones alpha au niveau de la corne spinale
    antérieure (cause ou conséquence ?).
  • Sur le plan qualitatif, les fibres de type II (à
    contraction rapide) sont plus affectées que les
    fibres de type I (à contraction lente).
  • A l'examen, le tissu musculaire paraît avec le
    vieillissement constitué de façon uniforme de
    fibres voisines du type I.

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MODIFICATIONS METABOLIQUES
  • Sur le plan histochimique, le contenu par fibre
    de glycogène, de créatinine phosphate et d'ATP,
    diminue.
  • Sur le plan métabolique, il existe une réduction
    de la capillarisation, de l'activité de l'ATPase
    de la myosine, de l'incorporation cellulaire du
    glucose par les transporteurs membranaires du
    glucose.
  • La chute de concentration de carnitine et la
    baisse du pH intracellulaire pourraient
    contribuer à l'altération des propriétés
    contractiles de la fibre musculaire au cours du
    vieillissement.
  • L'activité des voies oxydatives est moins réduite
    que celle des voies glycolytiques Péronnet 1980.

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APTITUDE PHYSIQUE
  • La dégradation de la fonction musculaire est l'un
    des facteurs directs de la perte d'autonomie qui
    survient chez les personnes âgées. C'est la perte
    de force qui limite des actes élémentaires lit -
    fauteuil. Il existe une relation inverse entre
    les chutes et la réduction de la force musculaire
    des fléchisseurs et extenseurs des genoux et de
    la cheville qui sont impliqués dans la fonction
    d'équilibration.
  • La baisse des performances physiques au 3ème âge
    est liée à des modifications de l'ensemble des
    fonctions de l'organisme, qu'il s'agisse du
    système de transport de l'oxygène ou des
    fonctions neuromusculaires et ostéo-articulaires.
    Cette réduction des performances concerne aussi
    l'aptitude au sprint.

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Vieillissement cardiaque Vieillissement
artériel Vieillissement pulmonaire Vieillissement
rénal Vieillissement digestif Vieillissement
osseux Vieillissement articulaire Vieillissement
musculaire Vieillissement cognitif Vieillissement
sensoriel et de l'équilibre Vieillissement du
tissu hématopoïétique
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ETUDE DU VIEILLISSEMENT PHYSIOLOGIQUEDE LA
COGNITION DIFFICILE, CAR
  • Biais de sélection lors des études transversales
  • Effet cohorte des sujets plus âgés ayant fait peu
    d'études, manuels plus qu'intellectuels
  • Biais méthodologique confusion entre le
    vieillissement cognitif et des situations très
    prévalentes avec l'avance en âge déficience
    sensorielle, peu de motivation ? état dépressif,
    interaction avec les médicaments ou certaines
    maladies (apnée du sommeil)
  • Etude longitudinale ? image plus optimiste
  • Ex Seattle Study ? test / 7 ans baisse de
    performance modérée entre 65 et 81 ans

23
VIEILLISSEMENT COGNITIF
  • La cognition est l'ensemble des processus
    psychiques qui aboutissent à la connaissance,
    c'est-à-dire
  • mémoire, langage, compréhension, écriture,
    orientation, praxies, gnosies.
  • La plainte de mémoire est très fréquente.
  • Elle concerne 70 des plus de 70 ans.
  • Si elle fait l'objet d'un bilan spécialisé
  • 60 tests normaux
  • 20 anxiété - dépression
  • 20 organique (1/2 Alzheimer)

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VIEILLISSEMENT COGNITIF
  • Sur le plan anatomique
  • Atrophie cérébrale banale
  • Sur le plan immunochimique
  • Présence habituelle chez les sujets de plus de 75
    ans non déments de protéine Tau pathologique dans
    la région entorhinale, puis hippocampique.
  • Pas de dépôt significatif de protéine A Bêta
  • Si association protéine Tau (constituant de la
    dégénérescence neurofibrillaire) avec des dépôts
    de protéine A Bêta, cela démontre un stade
    infraclinique de DTA.

25
Selon Delacourte Revue de Gériatrie 2002
26
Selon Delacourte Revue de Gériatrie 2002
27
Selon Delacourte Revue de Gériatrie 2002
28
VIEILLISSEMENT COGNITIF
  • Déclin très hétérogène de la mémoire d'un
  • individu à l'autre et d'une mémoire à l'autre
  • La mémoire immédiate passive - sensorielle
    ultracourte ? stable mais réduction de
    l'attention sélective et de l'attention partagée
    pour des tâches complexes.
  • La mémoire à court terme ou mémoire de travail
    est un système de capacité limitée (3 mn de
    durée) qui maintient une information consciente
    jusqu'à son transfert dans la mémoire à long
    terme ? déclin progressif (Ex capacité de
    rétention de numéros de téléphone).

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VIEILLISSEMENT COGNITIF
  • La mémoire résultante de plusieurs éléments
    différents
  • De la voie sensorielle utilisée (auditive,
    visuelle, tactile) (vieillissement des capteurs
    sensoriels)
  • De la nature du matériel à mémoriser (chiffres,
    mots, événements)
  • Du type d'évocation (rappel ou reconnaissance)
  • De l'attention sélective porté à un flux
    d'information (capacité à ne pas se laisser
    distraire par des stimuli non pertinents)
  • De la vitesse de l'influx nerveux, de l'amplitude
    de l'onde de dépolarisation, de la concentration
    des neuromédiateurs

30
VIEILLISSEMENT COGNITIF
  • La mémoire à long terme (ou secondaire) nécessite
    un traitement de l'information en 3 étapes avec
    un encodage, un stockage avec effort et une
    récupération ou évocation.
  • La mémoire récente ou antérograde devient plus
    fragile par déficit du processus d'acquisition
    (attention et encodage) cela affecte la mémoire
    épisodique (trouble de l'évocation).
  • La mémoire ancienne ou rétrograde reste stable.
  • La mémoire procédurale et implicite reste stable.

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Vieillissement cardiaque Vieillissement
artériel Vieillissement pulmonaire Vieillissement
rénal Vieillissement digestif Vieillissement
osseux Vieillissement articulaire Vieillissement
musculaire Vieillissement cognitif Vieillissement
sensoriel et de l'équilibre Vieillissement du
tissu hématopoïétique
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L'AUDITION
  • La presbyacousie est l'altération de la fonction
    auditive liée au vieillissement
  • Il s'agit d'une surdité de perception bilatérale
    d'intensité symétrique, observance à partir de 50
    ans, sans autre cause que l'âge.
  • Très fréquente 30 après 60 ans, 50 après 85
    ans.
  • Le vieillissement génère une baisse du
    métabolisme cellulaire des cellules sensorielles
    ciliées internes et externes de l'organe de Corti
    ( externes les ? fragiles), des altérations
    circulatoires, un ralentissement de la
    transmission synaptique permettant
    l'identification et l'analyse des bruits.

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L'OUÏE
  • La gêne auditive apparaît lorsque la perte est
    supérieure à 30 dB à 2000 Hz.
  • Elle se manifeste
  • Par une altération de la discrimination du
    langage les interlocuteurs parlent trop bas,
    trop vite, n'articulent pas.
  • Par un phénomène de recrutement des sons avec une
    mauvaise compréhension dans le bruit.
  • L'examen otoscopique est normal.
  • Il existe dans 1 / 3 des cas des acouphènes,
    dans 1 / 4 des cas des vertiges.

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L'OUÏE
  • Le bilan repose sur l'audiométrie
  • Tonale déficit prédominant sur les aigus
    symétriques, d'importance variable
  • Vocale liste de mots monosyllabiques
  • Altération marquée de l'intelligibilité
  • Appréciation des possibilités d'appareillage
  • La recherche de facteurs aggravants
  • L'exposition au bruit, les facteurs vasculaires
  • Les médicaments ototoxiques (aminoside,
    cisplatine, salicylés, diurétiques de l'anse).
  • L'appareillage auditif indispensable dès 50
    décibels de perte bilatéral, durant la journée,
    précoce, car plus l'oreille est stimulée, moins
    elle régresse.

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LA STATION DEBOUT ET L'EQUILIBRE
  • Le maintien de la station debout est régulé en
    permanence par des afférences vestibulaires,
    visuelles et proprioceptives, et est maintenu par
    le jeu périphérique des muscles agonistes et
    antagonistes qui est automatique, permanent et
    coordonné.
  • Avec le vieillissement, on constate des
    oscillations croissantes du polygone de
    sustentation en position debout.
  • Plus de la moitié des personnes âgées de plus de
    65 ans ont de la difficulté à se tenir sur un
    pied 5 secondes et plus (test de maintien de la
    posture unipodale).

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L'EQUILIBRE
  • Le vestibule comprend l'utricule et le saccule
    dont les cellules sensorielles sont sensibles au
    déplacement linéaire de la tête et les canaux
    semi-circulaires dont les cellules sont sensibles
    à l'accélération angulaire de la tête.
  • Le vieillissement entraîne une altération des
    otoconies qui sont les cristaux cylindriques qui
    stimulent les cellules sensorielles les
    informations arrivant au cortex vestibulaire sont
    amoindries la réponse motrice est ralentie.
  • La presbyvestibulie entraîne une sensation
    d'instabilité posturale (terrains accidentés,
    escaliers), avec restriction des déplacements
    (confinement).

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L'EQUILIBRE
  • Le vieillissement du système postural modifie
    l'équilibre et la marche chez le sujet âgé.
  • Pour l'équilibre, le sujet utilise de façon
    variable la vision (perception des contrastes, de
    l'espace, du champ visuel), la proprioception
    (sensibilité plantaire, sens de la position) et
    la fonction vestibulaire.
  • La presbyastasie est l'altération de la fonction
    d'équilibration le sujet âgé utilise davantage
    sa vision et moins sa fonction vestibulaire
    (presbyvestibulie) et sa proprioception.

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LA VISION
  • Avec le vieillissement, il existe une
    modification de la transparence et une
    argumentation du poids du cristallin, ce qui
    favorise la vision trouble et surtout le risque
    d'éblouissement avec le soleil et avec les feux
    de croisement.
  • A partir de 50 ans, il existe une réduction
    progressive et régulière du champ visuel dans le
    secteur nasal et temporal (JOHNSON chez 10 000
    sujets âgés sains 13 déficit important du
    champ visuel, 3,5 déficit sévère).
  • La réduction de la taille de la pupille et
    l'augmentation de l'opalescence du cristallin
    avec l'âge réduisent la luminosité atteignant les
    photorécepteurs de la rétine. Cela provoque une
    baisse de la discrimination des couleurs et des
    contrastes et une augmentation du temps
    d'adaptation aux conditions de mauvaise
    visibilité ou de nuit.

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LA VUE
  • Les modifications des fonctions visuelles
  • La presbytie due à la perte des possibilités de
    modifier son rayon de courbure lors de l'effort
    accommodation.
  • Le seuil visuel soit la plus petite quantité de
    lumière qui permet de voir un objet diminue avec
    l'âge il existe une moindre adaptation de la
    vision après un passage dans l'obscurité.
  • L'acuité visuelle soit la capacité à distinguer
    deux objets proches baisse surtout après 80 ans
    gêne pour l'étude des profondeurs.
  • Le champ visuel se rétrécit progressivement (- 15
    vers 70 ans).
  • Le déclin progressif de la perception des
    couleurs (lié au jaunissement du cristallin,
    atteinte jaune gt bleu gt vert).

40
LA VUE
  • Le vieillissement de l'œil et de ses annexes
  • Le vitré se liquéfie par dépolymérisation de
    l'acide hyaluronique -gt décollement postérieur du
    vitré, augmentation du risque de déchirures
    rétiniennes périphériques.
  • La rétine devient moins épaisse et moins riche en
    bâtonnets, surtout en périphérie (rôle de
    l'exposition à la lumière) il existe une
    accumulation de matériel extracellulaire sous la
    rétine (Drusen) et des dépôts de lipofuscine au
    niveau de la fovea, baisse de la densité des
    cônes, baisse des pigments photorécepteurs
    (rhodopsine).
  • Le relâchement cutané et musculotendineux des
    paupières entropion, ectropion, ptosis.
  • La réduction de la qualité et de la quantité de
    la sécrétion lacrymale.

41
LA VUE
  • Le vieillissement de l'œil et de ses annexes
  • La cornée s'épaissit et sa courbure diminue
  • Il en résulte un astigmatisme (dispersion des
    rayons lumineux par défaut de courbure).
  • La sensibilité cornéenne baisse.
  • Les cellules endothéliales s'altèrent et se
    réduisent en nombre -gt dystrophie avec perte de
    transparence.
  • Le cristallin s'épaissit (25 mm / année) il
    perd son élasticité et sa transparence.
  • L'ouverture pupillaire se réduit (car atrophie
    des muscles dilatateurs / constricteurs de
    l'iris).

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LE GOUT ET LA SECHERESSE DE LA BOUCHE
  • Le seuil de détection des 4 sensations de base du
    goût est augmenté (hypogueusie)
  • Réduction par ordre salé gt amer gt acide gt sucré
  • Appétence pour le sucre, dégoût pour le salé
  • La capacité discriminative pour les saveurs
    complexes est réduite les saveurs salées sont
    les plus touchées, d'où effet anorexigène des
    régimes hyposodés
  • Les distorsions du goût dysgueusie
  • Rôle joué par plus de 250 médicaments

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LE GOUT ET LA SECHERESSE DE LA BOUCHE
  • La xérostomie (du grec xeros "sec" et stoma
    "bouche") est la conséquence d'une insuffisance
    de production de salive
  • Le débit salivaire (hyposialie) passe de 0,4
    0,2 ml/min à des valeurs de 0,1 0,1 ml/min.
  • Si elle est associée au déficit lacrymal,
    bronchique syndrome sec (syndrome de
    Gougerot-Sjögren).
  • L'hyposialie est évaluée par le test de la
    compresse (le sujet mâche pendant 2 minutes une
    compresse de 10 - 10 p en 4 -gt pesée
    5 g).
  • Le vieillissement physiologique réduit
    modestement la diminution salivaire totale
    (baisse partielle des mucus et des IgA
    sécrétoires), d'où rechercher une maladie ou
    effet médicament (Morphine).

44
LE GOUT ET LA SECHERESSE DE LA BOUCHE
  • L'hygiène buccale est importante pour prévenir
    les lésions buccolinguales et la réduction des
    apports alimentaires
  • Hydratation régulière
  • Eviction des sucres raffinés et des régimes sans
    sel
  • Visite chez le dentiste, brossage et détartrage
    dentaire
  • Prévention des surinfections mycosiques (sérum
    bicarbonaté)
  • Arrêt d'une intoxication alcoolotabagique
  • Relecture de l'utilité des médicaments
    responsables d'une hyposialie et d'une dysgueusie
  • Si nécessaire, substitution salivaire
    pulvérisation endobuccale (Artisial),
    sécrétagogue (Sulfarlem)

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L'ODORAT
  • L'odorat est davantage affecté que le goût.
  • La réduction du seuil de perception des odeurs
    commence dès l'âge de 30 ans (? intense chez
    l'homme)
  • Elle aboutit à une anosmie totale chez 15 des
    sujets de 80 ans et plus.
  • La stimulation olfactive de l'appétit est moins
    grande.
  • La non perception du brûlé, du gaz, gêne la vie
    quotidienne.
  • Le tabagisme est un grand pourvoyeur d'anosmie
    réversible.

46
LE TOUCHER
  • La sensibilité consciente est véhiculée par deux
    voies au niveau de la moelle
  • La voie lemniscale rapide, directe, se projette
    sur le cortex somesthésique primaire (lobe
    pariétal).
  • Elle véhicule le tact discriminatif (
    épicritique),
  • la sensibilité vibratoire,
  • le sens de position.
  • La voie extralemniscale, plus lente, avec une
    plus grande dispersion de l'information, se
    projette en partie dans la réticulée du tronc
    cérébral et des structures limbiques.
  • Elle véhicule la sensibilité thermique et
    algique,
  • le tact grossier (protopathique).

47
LE TOUCHER
  • Avec le vieillissement
  • La sensibilité tactile baisse avec l'âge
  • Elévation des seuils de perception
  • En lien avec la baisse des corpuscules de
    Meissner
  • La sensibilité à la piqûre, la sensibilité
    thermique et à la douleur, sont conservées.
  • La sensibilité vibrotactile baisse plus aux MI /
    MS (fibre longue).
  • L'habilité somesthésique complexe (distance entre
    objets) et la stéréognosie (reconnaissance par le
    toucher) diminuent fortement avec l'âge.

48
LE TOUCHER
  • Avec le vieillissement
  • La sensibilité profonde proprioceptive baisse
  • Perte des fibres longues surtout aux MI
  • Diminution des récepteurs des nerfs périphériques
  • Vieillissement sous cutané avec baisse du
    corpuscule de Pacini et de Rufini
  • Mauvaise intégration au niveau central
  • Il en résulte une diminution de la sensibilité
    posturale majorée par le confinement ataxie
    possible.

49
Vieillissement cardiaque Vieillissement
artériel Vieillissement pulmonaire Vieillissement
rénal Vieillissement digestif Vieillissement
osseux Vieillissement articulaire Vieillissement
musculaire Vieillissement cognitif Vieillissement
sensoriel et de l'équilibre Vieillissement du
tissu hématopoïétique
50
ANEMIE
  • Surtout présente chez les dénutris et dans les
    carences vitaminiques.
  • Néanmoins, la production d'érythropoïétine n'est
    pas réduite avec l'âge Powers. Erythropoïetin
    response to anemia as a function of age. JAGS
    1991.
  • Tolérance de la chimiothérapie lourde ? au delà
    de 65 ans.

51
4. STRATEGIES POUR RALENTIR LE VIEILLISSEMENT
52
STRATEGIES POUR RALENTIR LE VIEILLISSEMENT
  • La restriction calorique
  • Effet prouvé chez les rongeurs
  • Doit être débutée tôt, prolongée
  • L'activité physique
  • Effet prouvé ? effet pléiotrope
  • c'est-à-dire multiple
  • Les antioxydants
  • Etude Euromut Seneca
  • L'inhibition de la glycation
  • Etude chez le rat de l'inhibition
  • de la glycation par l'amino-guanidine
  • (substance qui clive les pontages glyqués
  • du collagène)

53
STRATEGIES POUR RALENTIR LE VIEILLISSEMENT
  • La correction des déficits hormonaux
  • GH, SDHEA, anabolisant
  • Pas d'action directe sur la longévité
  • L'intervention pharmacologique
  • Prise d'acides gras de type omega-3
  • Prise d'inhibiteurs de l'HMG -
  • COA réductase (statines)
  • Prise de faibles doses d'Aspirine
  • Le contrôle du stress
  • Constat du rôle délétère de la
  • mauvaise autoperception de sa santé

54
5. VERS LE VIEILLISSEMENT REUSSI
55
QU'EST-CE QUE LE VIEILLISSEMENT REUSSI ?
56
COMMENT ANTICIPERPOUR REUSSIR LE VIEILLISSEMENT ?
57
VERS LE VIEILLISSEMENT REUSSI
  • ? Le vieillissement est de multicauses.
  • ? La connaissance des mécanismes du
    vieillissement aide à comprendre le
    vieillissement usuel et à planifier la prévention
    d'un bon nombre de maladies associées au
    vieillissement (arthrose, affections
    cardiovasculaires) pour tendre vers le
    vieillissement "réussi".
  • ? Quels que soient les résultats de la recherche
    biologique, le "mental" et la perception positive
    de son état de santé sont une des composantes
    essentielles du vieillissement réussi.
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