Title: Pr
1Vieillissement cardiaque Vieillissement
artériel Vieillissement pulmonaire Vieillissement
rénal Vieillissement digestif Vieillissement
osseux Vieillissement articulaire Vieillissement
musculaire Vieillissement cognitif Vieillissement
sensoriel et de l'équilibre Vieillissement du
tissu hématopoïétique
2L'ABSORPTION DIGESTIVE
- 1 - La vidange gastrique et le péristaltisme
- Le temps moyen de demi-vidange gastrique est
allongé 123 min / versus 47 min chez l'adulte
jeune. - 2 - L'acidité gastrique et les sécrétions
- du pancréas exocrines
- La sécrétion acide de l'estomac diminue avec
l'âge et même une achlorhydrie s'observe chez 68
des patients âge gt 65 ans Bird et al.
Gastric histology and its relation to anemia in
the elderly. Gerontology 1977. La modification
du pH favorise le déséquilibre de la flore
intestinale. - La sécrétion du pancréas exocrine diminue avec
l'âge Veillas.
3L'ABSORPTION DIGESTIVE (suite)
- 3 - La surface digestive
- La muqueuse digestive peut devenir atrophique.
- La taille des villosités intestinales diminue
avec l'âge, d'où diminution de la surface
d'absorption qui a peu d'impact. - 4 - La réduction des flux sanguins
- hépatiques et planchniques chez les
- patients très âgés on peut observer
- une réduction des flux de 40 .
4LA BIOTRANSFORMATION HEPATIQUE
- 1 - Modifications anatomiques du foie
- La masse cellulaire hépatique diminue
- avec l'âge
- à 50 ans 2,5 de la masse corporelle
- à 90 ans 1,6 de la masse corporelle le
débit sanguin hépatique ? avec ? de l'effet
premier passage.
5LA BIOTRANSFORMATION HEPATIQUE (suite)
- 2 - Les clairances hépatiques
- Une franche diminution de l'élimination de la
bromosulfone - phtaléine (BSP) - 30 à 65 ans
- 43 à 75 ans. - Une baisse du métabolisme oxydatif microsomal
hépatique étudiée par la mesure des clairances de
l'antipyrine entre 20 et 92 ans ? 18 de
l'antipyrine - Une stabilité relative des fonctions
d'acétylation et de conjugaison (sulfo et
glucuroconjugaison) - La synthèse protéique on observe une
modification de la structure de certaines
protéines, ce qui peut expliquer une réduction de
la liaison des protéines aux médicaments
inconstant ? albumine - plasmatique ? gamma -
globulines
6Vieillissement cardiaque Vieillissement
artériel Vieillissement pulmonaire Vieillissement
rénal Vieillissement digestif Vieillissement
osseux Vieillissement articulaire Vieillissement
musculaire Vieillissement cognitif Vieillissement
sensoriel et de l'équilibre Vieillissement du
tissu hématopoïétique
7LE VIEILLISSEMENT OSSEUX
- La perte osseuse due à l'âge est un processus
physiologique d'une amplitude variable selon le
sexe et le type d'os considéré. - Le squelette est formé
- 80 os cortical ? os long
- 20 os trabéculaire ? corps
vertébraux antérieurs et métaphyses
des os longs - Le remodelage osseux est beaucoup plus rapide
dans l'os trabéculaire (car contact avec la
moelle) que dans l'os cortical.
8LA PERTE OSSEUSE TRABECULAIRE
- Chez l'homme la perte est linéaire dès la 3ème
décade - sans plateau entre 20 et 40 ans
- 40 entre 20 et 80 ans
- Chez la femme plateau entre 20 et 40 ans
- puis perte brutale au décours
- de la ménopause
- 50 entre 20 et 80 ans
9LA PERTE OSSEUSE CORTICALE
- L'augmentation de la porosité corticale est
identique dans les 2 sexes. - L'amincissement de la corticale par résorption
endostéale est marqué chez la femme - Perte corticale homme 2 par décade
- Perte corticale femme 30 entre 30 et 80
ans
10LES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'INFLUENCER LE
VIEILLISSEMENT OSSEUX
- La carence oestrogénique
- Elle induit une augmentation plus importante de
la résorption (explorée par le rapport calciurie
sur créatiurie, à jeun et par l'hydroxyprolinurie)
que de la formation osseuse (explorée par le
taux des phosphatases alcalines et de
l'ostéocalcine) - La ménopause crée un déséquilibre avec perte
osseuse aussi bien corticale que trabéculaire. - L'apport alimentaire moyen en calcium insuffisant
(500 à 700 mg au lieu de 1000 mg de besoins). - La carence en Vitamine D par absence d'exposition
au soleil et faible alimentation en corps gras. - Le discret hyperparathyroïdisme secondaire à la
baisse de la calcémie avec l'âge. - Le défaut d'activité physique et l'immobilisation
durant l'adolescence (rôle sur le pic de masse
osseuse). - l'alcoolisme et la consommation de tabac.
- La carence en fluor.
11MESURE DE LA DIMINUTION DE LA MASSE OSSEUSE
T score écart de la mesure observée par rapport
à la DMO moyenne d'un groupe de sujets jeunes (20
- 30 ans) et de même sexe en situation de pic de
masse osseuse
12LIEN ENTRE LA DENSITE MINERALE (DMO) ET LE RISQUE
DE FRACTURE
13Vieillissement cardiaque Vieillissement
artériel Vieillissement pulmonaire Vieillissement
rénal Vieillissement digestif Vieillissement
osseux Vieillissement articulaire Vieillissement
musculaire Vieillissement cognitif Vieillissement
sensoriel et de l'équilibre Vieillissement du
tissu hématopoïétique
14MODIFICATIONS ANATOMIQUES DU CARTILAGE
- Le cartilage prend un aspect terne, moins humide,
avec des zones plus ou moins altérées par un
processus de fissuration, d'irrégularité. Il
contient moins de cellules, mais plus de
protéines, de protéoglycanes déficients en
souffre et d'acide hyaluronique. Le collagène de
la couche superficielle est le siège de
microfractures de fibres collagéniques. Le
cartilage du sujet âgé est moins hydraté et moins
riche en chondrocytes. La substance fondamentale
produite par les chondrocytes contient moins de
protéoglycanes et d'acide hyaluronique. - La résistance à la traction du cartilage
articulaire diminue régulièrement après l'âge de
40 ans. - Des contraintes mécaniques anormales sur une
articulation vieillissante favorisent le
développement de l'arthrose (surmenage des
sportifs, arthrose professionnelle).
15MODIFICATIONS FONCTIONNELLES BIOMECANIQUES
- L'amplitude articulaire diminue considérablement
avec l'âge (- 30 à -50 entre 20 et 60 ans). - Les surfaces articulaires d'une jointure normale
du sujet jeune sont blanc - bleuâtre, humides,
très glissantes et lisses celles du sujet âgé,
surtout au niveau des articulations portantes,
sont ternes, moins humides, avec des zones plus
ou moins altérées par un processus de
fissuration, d'érosion et d'abrasion du
cartilage. - L'articulation fémoro-patellaire est rarement
normale après 60 ans Mitrovic 1987. Les
contraintes mécaniques anormales favorisent le
vieillissement articulaire (arthrose
professionnelle de surmenage, arthrose
post-traumatique ou des sportifs).
16MODIFICATIONS BIOMECANIQUES
- L'appareil discoligamentaire du rachis perd son
élasticité avec le vieillissement par
l'appauvrissement liquidien du nucleus créant un
pincement de l'espace discal et par la perte de
l'élasticité des ligaments vertébraux. - Cela provoque un enraidissement axial souvent
plus important que l'enraidissement des
articulations rhizoméliques (baisse de l'indice
de Schobert). - Au niveau des articulations distales, il se crée
des atrophies musculotendineuses avec de petites
déformations articulaires.
17Vieillissement cardiaque Vieillissement
artériel Vieillissement pulmonaire Vieillissement
rénal Vieillissement digestif Vieillissement
osseux Vieillissement articulaire Vieillissement
musculaire Vieillissement cognitif Vieillissement
sensoriel et de l'équilibre Vieillissement du
tissu hématopoïétique
18MODIFICATIONS ANATOMIQUES
- Une diminution de 30 à 45 de la masse des
muscles squelettiques est observée entre la 3ème
et la 8ème décennie de la vie. - Le tissu musculaire lui-même est associé à une
infiltration adipeuse. Le nombre de fibres
musculaires décroît avec l'âge. - Il y a une réduction du nombre d'unités motrices
fonctionnelles reflétant une perte de
motoneurones alpha au niveau de la corne spinale
antérieure (cause ou conséquence ?). - Sur le plan qualitatif, les fibres de type II (à
contraction rapide) sont plus affectées que les
fibres de type I (à contraction lente). - A l'examen, le tissu musculaire paraît avec le
vieillissement constitué de façon uniforme de
fibres voisines du type I.
19MODIFICATIONS METABOLIQUES
- Sur le plan histochimique, le contenu par fibre
de glycogène, de créatinine phosphate et d'ATP,
diminue. - Sur le plan métabolique, il existe une réduction
de la capillarisation, de l'activité de l'ATPase
de la myosine, de l'incorporation cellulaire du
glucose par les transporteurs membranaires du
glucose. - La chute de concentration de carnitine et la
baisse du pH intracellulaire pourraient
contribuer à l'altération des propriétés
contractiles de la fibre musculaire au cours du
vieillissement. - L'activité des voies oxydatives est moins réduite
que celle des voies glycolytiques Péronnet 1980.
20APTITUDE PHYSIQUE
- La dégradation de la fonction musculaire est l'un
des facteurs directs de la perte d'autonomie qui
survient chez les personnes âgées. C'est la perte
de force qui limite des actes élémentaires lit -
fauteuil. Il existe une relation inverse entre
les chutes et la réduction de la force musculaire
des fléchisseurs et extenseurs des genoux et de
la cheville qui sont impliqués dans la fonction
d'équilibration. - La baisse des performances physiques au 3ème âge
est liée à des modifications de l'ensemble des
fonctions de l'organisme, qu'il s'agisse du
système de transport de l'oxygène ou des
fonctions neuromusculaires et ostéo-articulaires.
Cette réduction des performances concerne aussi
l'aptitude au sprint.
21Vieillissement cardiaque Vieillissement
artériel Vieillissement pulmonaire Vieillissement
rénal Vieillissement digestif Vieillissement
osseux Vieillissement articulaire Vieillissement
musculaire Vieillissement cognitif Vieillissement
sensoriel et de l'équilibre Vieillissement du
tissu hématopoïétique
22ETUDE DU VIEILLISSEMENT PHYSIOLOGIQUEDE LA
COGNITION DIFFICILE, CAR
- Biais de sélection lors des études transversales
- Effet cohorte des sujets plus âgés ayant fait peu
d'études, manuels plus qu'intellectuels - Biais méthodologique confusion entre le
vieillissement cognitif et des situations très
prévalentes avec l'avance en âge déficience
sensorielle, peu de motivation ? état dépressif,
interaction avec les médicaments ou certaines
maladies (apnée du sommeil) - Etude longitudinale ? image plus optimiste
- Ex Seattle Study ? test / 7 ans baisse de
performance modérée entre 65 et 81 ans
23VIEILLISSEMENT COGNITIF
- La cognition est l'ensemble des processus
psychiques qui aboutissent à la connaissance,
c'est-à-dire - mémoire, langage, compréhension, écriture,
orientation, praxies, gnosies. - La plainte de mémoire est très fréquente.
- Elle concerne 70 des plus de 70 ans.
- Si elle fait l'objet d'un bilan spécialisé
- 60 tests normaux
- 20 anxiété - dépression
- 20 organique (1/2 Alzheimer)
24VIEILLISSEMENT COGNITIF
- Sur le plan anatomique
- Atrophie cérébrale banale
- Sur le plan immunochimique
- Présence habituelle chez les sujets de plus de 75
ans non déments de protéine Tau pathologique dans
la région entorhinale, puis hippocampique. - Pas de dépôt significatif de protéine A Bêta
- Si association protéine Tau (constituant de la
dégénérescence neurofibrillaire) avec des dépôts
de protéine A Bêta, cela démontre un stade
infraclinique de DTA.
25Selon Delacourte Revue de Gériatrie 2002
26Selon Delacourte Revue de Gériatrie 2002
27Selon Delacourte Revue de Gériatrie 2002
28VIEILLISSEMENT COGNITIF
- Déclin très hétérogène de la mémoire d'un
- individu à l'autre et d'une mémoire à l'autre
- La mémoire immédiate passive - sensorielle
ultracourte ? stable mais réduction de
l'attention sélective et de l'attention partagée
pour des tâches complexes. - La mémoire à court terme ou mémoire de travail
est un système de capacité limitée (3 mn de
durée) qui maintient une information consciente
jusqu'à son transfert dans la mémoire à long
terme ? déclin progressif (Ex capacité de
rétention de numéros de téléphone).
29VIEILLISSEMENT COGNITIF
- La mémoire résultante de plusieurs éléments
différents - De la voie sensorielle utilisée (auditive,
visuelle, tactile) (vieillissement des capteurs
sensoriels) - De la nature du matériel à mémoriser (chiffres,
mots, événements) - Du type d'évocation (rappel ou reconnaissance)
- De l'attention sélective porté à un flux
d'information (capacité à ne pas se laisser
distraire par des stimuli non pertinents) - De la vitesse de l'influx nerveux, de l'amplitude
de l'onde de dépolarisation, de la concentration
des neuromédiateurs
30VIEILLISSEMENT COGNITIF
- La mémoire à long terme (ou secondaire) nécessite
un traitement de l'information en 3 étapes avec
un encodage, un stockage avec effort et une
récupération ou évocation. - La mémoire récente ou antérograde devient plus
fragile par déficit du processus d'acquisition
(attention et encodage) cela affecte la mémoire
épisodique (trouble de l'évocation). - La mémoire ancienne ou rétrograde reste stable.
- La mémoire procédurale et implicite reste stable.
31Vieillissement cardiaque Vieillissement
artériel Vieillissement pulmonaire Vieillissement
rénal Vieillissement digestif Vieillissement
osseux Vieillissement articulaire Vieillissement
musculaire Vieillissement cognitif Vieillissement
sensoriel et de l'équilibre Vieillissement du
tissu hématopoïétique
32L'AUDITION
- La presbyacousie est l'altération de la fonction
auditive liée au vieillissement - Il s'agit d'une surdité de perception bilatérale
d'intensité symétrique, observance à partir de 50
ans, sans autre cause que l'âge. - Très fréquente 30 après 60 ans, 50 après 85
ans. - Le vieillissement génère une baisse du
métabolisme cellulaire des cellules sensorielles
ciliées internes et externes de l'organe de Corti
( externes les ? fragiles), des altérations
circulatoires, un ralentissement de la
transmission synaptique permettant
l'identification et l'analyse des bruits.
33L'OUÏE
- La gêne auditive apparaît lorsque la perte est
supérieure à 30 dB à 2000 Hz. - Elle se manifeste
- Par une altération de la discrimination du
langage les interlocuteurs parlent trop bas,
trop vite, n'articulent pas. - Par un phénomène de recrutement des sons avec une
mauvaise compréhension dans le bruit. - L'examen otoscopique est normal.
- Il existe dans 1 / 3 des cas des acouphènes,
dans 1 / 4 des cas des vertiges.
34L'OUÏE
- Le bilan repose sur l'audiométrie
- Tonale déficit prédominant sur les aigus
symétriques, d'importance variable - Vocale liste de mots monosyllabiques
- Altération marquée de l'intelligibilité
- Appréciation des possibilités d'appareillage
- La recherche de facteurs aggravants
- L'exposition au bruit, les facteurs vasculaires
- Les médicaments ototoxiques (aminoside,
cisplatine, salicylés, diurétiques de l'anse). - L'appareillage auditif indispensable dès 50
décibels de perte bilatéral, durant la journée,
précoce, car plus l'oreille est stimulée, moins
elle régresse.
35LA STATION DEBOUT ET L'EQUILIBRE
- Le maintien de la station debout est régulé en
permanence par des afférences vestibulaires,
visuelles et proprioceptives, et est maintenu par
le jeu périphérique des muscles agonistes et
antagonistes qui est automatique, permanent et
coordonné. - Avec le vieillissement, on constate des
oscillations croissantes du polygone de
sustentation en position debout. - Plus de la moitié des personnes âgées de plus de
65 ans ont de la difficulté à se tenir sur un
pied 5 secondes et plus (test de maintien de la
posture unipodale).
36L'EQUILIBRE
- Le vestibule comprend l'utricule et le saccule
dont les cellules sensorielles sont sensibles au
déplacement linéaire de la tête et les canaux
semi-circulaires dont les cellules sont sensibles
à l'accélération angulaire de la tête. - Le vieillissement entraîne une altération des
otoconies qui sont les cristaux cylindriques qui
stimulent les cellules sensorielles les
informations arrivant au cortex vestibulaire sont
amoindries la réponse motrice est ralentie. - La presbyvestibulie entraîne une sensation
d'instabilité posturale (terrains accidentés,
escaliers), avec restriction des déplacements
(confinement).
37L'EQUILIBRE
- Le vieillissement du système postural modifie
l'équilibre et la marche chez le sujet âgé. - Pour l'équilibre, le sujet utilise de façon
variable la vision (perception des contrastes, de
l'espace, du champ visuel), la proprioception
(sensibilité plantaire, sens de la position) et
la fonction vestibulaire. - La presbyastasie est l'altération de la fonction
d'équilibration le sujet âgé utilise davantage
sa vision et moins sa fonction vestibulaire
(presbyvestibulie) et sa proprioception.
38LA VISION
- Avec le vieillissement, il existe une
modification de la transparence et une
argumentation du poids du cristallin, ce qui
favorise la vision trouble et surtout le risque
d'éblouissement avec le soleil et avec les feux
de croisement. - A partir de 50 ans, il existe une réduction
progressive et régulière du champ visuel dans le
secteur nasal et temporal (JOHNSON chez 10 000
sujets âgés sains 13 déficit important du
champ visuel, 3,5 déficit sévère). - La réduction de la taille de la pupille et
l'augmentation de l'opalescence du cristallin
avec l'âge réduisent la luminosité atteignant les
photorécepteurs de la rétine. Cela provoque une
baisse de la discrimination des couleurs et des
contrastes et une augmentation du temps
d'adaptation aux conditions de mauvaise
visibilité ou de nuit.
39LA VUE
- Les modifications des fonctions visuelles
- La presbytie due à la perte des possibilités de
modifier son rayon de courbure lors de l'effort
accommodation. - Le seuil visuel soit la plus petite quantité de
lumière qui permet de voir un objet diminue avec
l'âge il existe une moindre adaptation de la
vision après un passage dans l'obscurité. - L'acuité visuelle soit la capacité à distinguer
deux objets proches baisse surtout après 80 ans
gêne pour l'étude des profondeurs. - Le champ visuel se rétrécit progressivement (- 15
vers 70 ans). - Le déclin progressif de la perception des
couleurs (lié au jaunissement du cristallin,
atteinte jaune gt bleu gt vert).
40LA VUE
- Le vieillissement de l'œil et de ses annexes
- Le vitré se liquéfie par dépolymérisation de
l'acide hyaluronique -gt décollement postérieur du
vitré, augmentation du risque de déchirures
rétiniennes périphériques. - La rétine devient moins épaisse et moins riche en
bâtonnets, surtout en périphérie (rôle de
l'exposition à la lumière) il existe une
accumulation de matériel extracellulaire sous la
rétine (Drusen) et des dépôts de lipofuscine au
niveau de la fovea, baisse de la densité des
cônes, baisse des pigments photorécepteurs
(rhodopsine). - Le relâchement cutané et musculotendineux des
paupières entropion, ectropion, ptosis. - La réduction de la qualité et de la quantité de
la sécrétion lacrymale.
41LA VUE
- Le vieillissement de l'œil et de ses annexes
- La cornée s'épaissit et sa courbure diminue
- Il en résulte un astigmatisme (dispersion des
rayons lumineux par défaut de courbure). - La sensibilité cornéenne baisse.
- Les cellules endothéliales s'altèrent et se
réduisent en nombre -gt dystrophie avec perte de
transparence. - Le cristallin s'épaissit (25 mm / année) il
perd son élasticité et sa transparence. - L'ouverture pupillaire se réduit (car atrophie
des muscles dilatateurs / constricteurs de
l'iris).
42LE GOUT ET LA SECHERESSE DE LA BOUCHE
- Le seuil de détection des 4 sensations de base du
goût est augmenté (hypogueusie) - Réduction par ordre salé gt amer gt acide gt sucré
- Appétence pour le sucre, dégoût pour le salé
- La capacité discriminative pour les saveurs
complexes est réduite les saveurs salées sont
les plus touchées, d'où effet anorexigène des
régimes hyposodés - Les distorsions du goût dysgueusie
- Rôle joué par plus de 250 médicaments
43LE GOUT ET LA SECHERESSE DE LA BOUCHE
- La xérostomie (du grec xeros "sec" et stoma
"bouche") est la conséquence d'une insuffisance
de production de salive - Le débit salivaire (hyposialie) passe de 0,4
0,2 ml/min à des valeurs de 0,1 0,1 ml/min. - Si elle est associée au déficit lacrymal,
bronchique syndrome sec (syndrome de
Gougerot-Sjögren). - L'hyposialie est évaluée par le test de la
compresse (le sujet mâche pendant 2 minutes une
compresse de 10 - 10 p en 4 -gt pesée
5 g). - Le vieillissement physiologique réduit
modestement la diminution salivaire totale
(baisse partielle des mucus et des IgA
sécrétoires), d'où rechercher une maladie ou
effet médicament (Morphine).
44LE GOUT ET LA SECHERESSE DE LA BOUCHE
- L'hygiène buccale est importante pour prévenir
les lésions buccolinguales et la réduction des
apports alimentaires - Hydratation régulière
- Eviction des sucres raffinés et des régimes sans
sel - Visite chez le dentiste, brossage et détartrage
dentaire - Prévention des surinfections mycosiques (sérum
bicarbonaté) - Arrêt d'une intoxication alcoolotabagique
- Relecture de l'utilité des médicaments
responsables d'une hyposialie et d'une dysgueusie - Si nécessaire, substitution salivaire
pulvérisation endobuccale (Artisial),
sécrétagogue (Sulfarlem)
45L'ODORAT
- L'odorat est davantage affecté que le goût.
- La réduction du seuil de perception des odeurs
commence dès l'âge de 30 ans (? intense chez
l'homme) - Elle aboutit à une anosmie totale chez 15 des
sujets de 80 ans et plus. - La stimulation olfactive de l'appétit est moins
grande. - La non perception du brûlé, du gaz, gêne la vie
quotidienne. - Le tabagisme est un grand pourvoyeur d'anosmie
réversible.
46LE TOUCHER
- La sensibilité consciente est véhiculée par deux
voies au niveau de la moelle - La voie lemniscale rapide, directe, se projette
sur le cortex somesthésique primaire (lobe
pariétal). - Elle véhicule le tact discriminatif (
épicritique), - la sensibilité vibratoire,
- le sens de position.
- La voie extralemniscale, plus lente, avec une
plus grande dispersion de l'information, se
projette en partie dans la réticulée du tronc
cérébral et des structures limbiques. - Elle véhicule la sensibilité thermique et
algique, - le tact grossier (protopathique).
47LE TOUCHER
- Avec le vieillissement
- La sensibilité tactile baisse avec l'âge
- Elévation des seuils de perception
- En lien avec la baisse des corpuscules de
Meissner - La sensibilité à la piqûre, la sensibilité
thermique et à la douleur, sont conservées. - La sensibilité vibrotactile baisse plus aux MI /
MS (fibre longue). - L'habilité somesthésique complexe (distance entre
objets) et la stéréognosie (reconnaissance par le
toucher) diminuent fortement avec l'âge.
48LE TOUCHER
- Avec le vieillissement
- La sensibilité profonde proprioceptive baisse
- Perte des fibres longues surtout aux MI
- Diminution des récepteurs des nerfs périphériques
- Vieillissement sous cutané avec baisse du
corpuscule de Pacini et de Rufini - Mauvaise intégration au niveau central
- Il en résulte une diminution de la sensibilité
posturale majorée par le confinement ataxie
possible.
49Vieillissement cardiaque Vieillissement
artériel Vieillissement pulmonaire Vieillissement
rénal Vieillissement digestif Vieillissement
osseux Vieillissement articulaire Vieillissement
musculaire Vieillissement cognitif Vieillissement
sensoriel et de l'équilibre Vieillissement du
tissu hématopoïétique
50ANEMIE
- Surtout présente chez les dénutris et dans les
carences vitaminiques. -
- Néanmoins, la production d'érythropoïétine n'est
pas réduite avec l'âge Powers. Erythropoïetin
response to anemia as a function of age. JAGS
1991. - Tolérance de la chimiothérapie lourde ? au delà
de 65 ans.
514. STRATEGIES POUR RALENTIR LE VIEILLISSEMENT
52STRATEGIES POUR RALENTIR LE VIEILLISSEMENT
- La restriction calorique
- Effet prouvé chez les rongeurs
- Doit être débutée tôt, prolongée
- L'activité physique
- Effet prouvé ? effet pléiotrope
- c'est-à-dire multiple
- Les antioxydants
- Etude Euromut Seneca
- L'inhibition de la glycation
- Etude chez le rat de l'inhibition
- de la glycation par l'amino-guanidine
- (substance qui clive les pontages glyqués
- du collagène)
53STRATEGIES POUR RALENTIR LE VIEILLISSEMENT
- La correction des déficits hormonaux
- GH, SDHEA, anabolisant
- Pas d'action directe sur la longévité
- L'intervention pharmacologique
- Prise d'acides gras de type omega-3
- Prise d'inhibiteurs de l'HMG -
- COA réductase (statines)
- Prise de faibles doses d'Aspirine
- Le contrôle du stress
- Constat du rôle délétère de la
- mauvaise autoperception de sa santé
545. VERS LE VIEILLISSEMENT REUSSI
55QU'EST-CE QUE LE VIEILLISSEMENT REUSSI ?
56COMMENT ANTICIPERPOUR REUSSIR LE VIEILLISSEMENT ?
57VERS LE VIEILLISSEMENT REUSSI
- ? Le vieillissement est de multicauses.
- ? La connaissance des mécanismes du
vieillissement aide à comprendre le
vieillissement usuel et à planifier la prévention
d'un bon nombre de maladies associées au
vieillissement (arthrose, affections
cardiovasculaires) pour tendre vers le
vieillissement "réussi". - ? Quels que soient les résultats de la recherche
biologique, le "mental" et la perception positive
de son état de santé sont une des composantes
essentielles du vieillissement réussi.