Title:
1Â POSTBANCRUPTCY PERFORMANCE AND MANAGEMENT
TURNOVER
- (Edith Swalb HOTCHKISS)
- Présentation fait par
- Ngoc Lieu NGUYEN
2Plan de la Présentation
- Bref aperçu du chapitre 11
- Introduction
- Méthodologie
- Données et analyse des résultats
- L échantillon
- Les mesures de performance
- Rotation de Gestion Vs Performance
- Conclusion
3Aperçu du chapitre 11
- Loi américaine équivalente à la loi canadienne
sur la faillite - Rôle
- Elle intègre les entreprises qui  peuventÂ
être restructurées. - Faire sortir les entreprises de la détresse
financière et économique.
4Aperçu du Chapitre 11(suite)
- Cependant, c est une loi pas assez sévère et
comportant des lacunes - gt elle favorise les CEO (débiteurs) (voir
article) - gt elle accepte l intégration de la firme si
celle-ci fournit de bonnes raisons sans exiger
une réorganisation avant d accepter son
intégration. - - La firme doit fournir un plan prévisionnel
acceptable. Mais ce plan est soumis à une sur-ou
sous-évaluation de la part des CEO.
5Aperçu du Chapitre 11(suite)
- gt sur-évaluation des prévisions pour
- que le plan soit accepté.
- gt sous-évaluation parce que le nouveau
- gestionnaire n a pas les mêmes
contraintes - que les anciens.
6Introduction
- Littérature
- Jensen caractérise les inefficiences du
processus de restructuration. - Bulow, Shoven et White choix de liquidation ou
de restructuration des entreprises. - Gertner et Sharsftein la maintenance de la
valeur de la firme tente à augmenter les
investissements. - Mooradian développe un modèle pour démontrer
l inefficience des entreprises restructurées.
7Introduction (suite)
- Hypothèses
- Les entreprises qui sont en détresse financière
continueront à afficher des piètres performances
et continueront à être économiquement
inefficientes. - But
- vérifier les hypothèses
- examen et analyse de la performance des
entreprises post-réorganisation - gt restructuration Vs liquidation (dans
le cadre - du chapitre 11)
8Méthodologie
- Les ajustements par rapport à l industrie
- soustraire la médiane de l industrie à chaque
variable de performance utilisée. - Régression logit (dans le cas du test sur la
rotation de la gestion et la performance)
9Données et analyse des résultats
- L Échantillon
- 806 entreprises gt197 retenues
- un minimum de 3 ans 80 ont au moins 5 ans et
plus. - Les caractéristiques de l échantillon (tab I)
- une grande valeur aux livres
- un haut niveau des revenus
- un faible ratio de la dette (valeur aux
livres)/actif total
10Les mesures de performance
- Trois mesures
- 1) Les mesures comptables de performance
- 2) Latteinte des prévisions ou non
- 3) Le besoin d une autre restructuration ou non
111) Les mesures comptables de performance
- La performance sera calculée selon les mesures de
rentabilité suivantes - Revenus d opération (CF) négatifs
- CF Ventes - CMV
- Normalisation des revenus (actifs / ventes)
- gt Revenus d opération sur ventes (marge)
- gt Revenus d opération sur actifs
- (employés actifs totaux)
12Les mesures comptables(suite)
- Résultats du tableau II
- - Lors de leur entrée au chapitre 11, les
- entreprises étaient non seulement en détresse
- financière mais également en détresse
- économique.
- - Après la restructuration, un certain nombre
- d entreprises continue à afficher des
revenus - d opération négatifs (comparativement Ã
- l industrie).
-
13Les mesures comptables(suite)
- Résultat(s) du tableau III
- Bien que les revenus et la taille des
entreprises - des entreprises ont augmenté, le niveau de
- rentabilité reste encore faible.
- gt La restructuration ne permet pas de résoudre
- tous les problèmes financiers.
142) L habilité à rencontrer les prévisions
- Pour que le plan soit approuvé par la Cour, il
faut quil soit efficace et le risque d une
nouvelle réorganisation doit être quasi nul. - Lhabilité d une entreprise à atteindre ses
prévisions est influencée par lindustrie et les
conditions économiques.
15L habilité à rencontrer les prévisions (suite)
- Les prévisions peuvent être biaisées par la
motivation du gestionnaire - gt Un ancien gestionnaire peut fournir des
- prévisions très optimistes afin de pouvoir
faire - passer le plan de réorganisation.
- gt Un gestionnaire-actionnaire peut fournir des
- prévisions peu efficaces puisque celui-ci
- préférerait la restructuration dans l espoir
de profiter - d une croissance possible de l entreprise.
-
16L habilité à rencontrer les prévisions (suite)
- gt Un nouveau gestionnaire peut fournir des
prévisions - moins optimistes que le premier car celui-ci
n a pas - les mêmes contraintes que les deux précédents.
- Résultats tableau IV
- - Sous-échantillon de 72 entreprises car les
- données sur les prévisions ne sont pas
disponibles - pour l échantillon complète.
17L habilité à rencontrer les prévisions (suite)
- - Les revenus sont calculés cette fois-ci après
- dépréciation.
- gt Les écarts entre les prévisions et le chiffre
- actuel sont assez grands.
- gt Les écarts sont encore plus grands lorsquon
garde le CEO 2 ans avant et après la
restructuration.
18L habilité à rencontrer ... (suite)
- Conclusion partielle
- À cause des biais sur la prévision, la firme a
beaucoup de problèmes à rencontrer ses
anticipations puisque celles-ci ne sont pas
représentatives du vrai potentiel de
l entreprise.
193) La fréquence de restructuration
- On remarque également dans l échantillon que
- 32 de l échantillon passent une deuxième
phase - gt 23 entreprises subissent une
restructuration privée, - gt 35 autres subissent une deuxième faillite,
- gt 5 dernières sont liquidées hors-cour.
20 La fréquence de restructuration (suite)
- Les raisons citées pour cette deuxième fois sont
- Les firmes émergeantes avaient trop de dette.
- Les perturbations exogènes empêchent
l entreprise d atteindre ses objectifs - Les problèmes d opération sont des répercussions
de la 1ere restructuration - gtAinsi, les entreprises restructurées sont
encore - en détresse financière.
21Plan de la Présentation
- Bref aperçu du chapitre 11
- Introduction
- Méthodologie
- Données et analyse des résultats
- L échantillon
- Les mesures de performance
- Rotation de Gestion Vs Performance
- Conclusion
22Rotation de gestion Vs Performance
- Hypothèse
- La performance est liée au changement du CEO,
- puisque le fait de garder ce dernier donne suite
à des investissements non-rentables. -
23Rotation de gestion Vs Performance
- Après avoir constater la performance reliée à la
restructuration, l auteur veut vérifier si cette
performance est due à un effet de - la taille
- l industrie après la restructuration
- la performance de la firme avant la faillite
- la rétention du CEO
- listée au chapitre 11 de la SDNY.
24Rotation de gestion Vs Performance (suite)
- Régression logit avec des dummies
- Trois variables dépendantes dans la régression
- Si la firme restructure ou tombe en faillite une
2e fois dans les 5 années qui suivent la 1ere, la
variable dépendante 1 et 0 autrement. - Si la firme un revenu d opération négatif,
variable 1 et 0 autrement. - Si la firme rapporte une marge d opération plus
faible que la médiane de l industrie (marge lt0)
dans chacune des 3 années qui suivent la
faillite, variable 1 et 0 sinon.
25Rotation de gestion Vs Performance (suite)
- Les variables indépendantes sont
- Le logarithme des actifs avant le Chap 11 pour le
contrôle de leffet taille. - Le nombre de firmes ayant deux codes digit avant
le Chap 11 pour contrôler leffet de
diversification des entreprises. - La marge d opération ajusté à l industrie pour
contrôler l effet de la performance de la firme
avant son entrée dans le chapitre 11. - La rétention du CEO pour voir son effet sur la
performance de l entreprise (sens de causalité) - L inscription dans le district SDNY pour voir
l effet de la flexibilité d entrée au Chap. 11
sur la performance des entreprises qui sont
viables.
26Rotation de gestion Vs Performance (suite)
- Résultats du tableau V
- gt Les grandes entreprises ont une faible
probabilité d obtenir des revenus avant
dépréciation lt 0. Cependant, la taille
n explique pas la performance par rapport Ã
l industrie. - gt Une mauvaise performance pré-faillite se
traduit par une mauvaise performance
post-restructuration. - gt Les firmes diversifiées ont plus de chance
de survenir à leur sous-performance en se
diversifiant et en sortant de l industrie en
déclin.
27Rotation de gestion Vs Performance (suite)
- gt La mauvaise performance après la
restructuration est due à la mauvaise
performance avant la faillite. - gt La performance de la firme dépend de
la performance de l industrie - gt Le fait de garder le CEO dans l entreprise,
la performance est très mauvaise. Ainsi la
mauvaise performance de la firme est reliée Ã
l ancien CEO - gt Le fait quune firme obtienne facilement
la possibilité de rentrer dans le Chap. 11
augmente la probabilité de celle-ci à entrer
dans une nouvelle faillite.
28Rotation de gestion Vs Performance (suite)
- Conclusion partielle
- Le gestionnaire en place peut être amené Ã
effectuer des investissements non rentables. - gtCoûts d agence
- - Actionnaire/gestionnaire le gestionnaire veut
la restructuration au dépend des actionnaires
(MBO gt effet de signaling). - - Les fonds Vautours peuvent intervenir étant
donné que la dette va être difficile à trouver
puisque c est une firme restructurée (effet de
signalisation).
29Rotation de gestion Vs Performance (suite)
- Les résultats sont consistants avec l hypothèse
de départ. - Mais faible évidence sur le fait de changer le
CEO gt Cela ne fournit seulement quune
information utile sur lamélioration future de la
performance.
30Conclusion
- Faible évidence sur la performance quand au
changement du CEO - gt accepter le fait d une faible
amélioration. - Les entreprises qui sont restructurées sont non
viables ou subissent une deuxième faillite. Cela
est dû aux facteurs externe à la firme tels que
l industrie et les conditions économiques ainsi
que les facteurs propres à l entreprise tels que
sa taille, sa performance avant la faillite et
son gestionnaire.
31Conclusion (suite)
- Le problème dune 2e faillite subsiste également
à cause du fait que le Chap. 11 favorise les CEO
plutôt que les créanciers en leurs donnant trop
de pouvoir décisionnel (intérêts personnels). - L auteur ne peut prouver que la liquidation est
l alternative préféré des firmes. - L échantillon est assez réduit dû au fait que
certaines données ne sont pas disponibles (biais
possible).
32Merci de votre collaboration