Title: Gustave Flaubert
1Gustave Flaubert
2(No Transcript)
3 4Le XIXième siècle
- CONTEMPORAINS DE FLAUBERT
- Stendhal
- Lamartine
- Balzac
- Victor Hugo
- George Sand
- Louise Colet
- Beaudelaire
- Alphone Daudet
- Maupassant
51869 Dernier roman complet
1857 Son premier roman publié
1862
1913
2003
1881
Publications posthumes
6 Ambition --- Toujours précédé de folle quand
elle n'est pas noble. Anglaises --- S'étonner de
ce qu'elles ont de jolis enfants. Bergers ---
Tous sorciers.--- Ont la spécialité de causer
avec la Sainte Vierge. Bêtes --- Ah! si les
bêtes pouvaient parler!  Bretons --- Tous
braves gens, mais entêtés.  Brunes --- Sont
plus chaudes que les blones (Voy.
Blondes) Châtaigne --- Femelle du marron. Cocu
--- Toute femme doit faire son mari cocu. Â Eau
--- L'eau de Paris donne des coliques.--- L'eau
de mer soutient pour nager.--- L'eau de Cologne
sent bon. Â Midi (Cuisine du) --- Toujours de
l'ail.--- Tonner contre. Ministre --- Dernier
terme de la gloire humaine. Minuit --- Limite
du bonheur et des plaisirs honnêtes tout ce
qu'on fait au-delà est immoral. Koran --- Livre
de Mahomet, où il n'est question que de femmes.
Oeuf --- Point de départ pour une dissertation
philosophique sur la génèse des
êtres.  Optimiste --- Équivalent
d'imbécile. Orthographe --- Y croire comme aux
mathématiques, (à la géométrie.) Pain --- On ne
sait pas toutes les saletés qu'il y a dans le
pain. Pitié --- Toujours s'en garder. Place
--- Toujours en demander une. poésie (La) ---
Est tout à fait inutile passée de mode. Poète
--- Synonyme (noble) de nigaud (rêveur). Â
Police --- A toujours tort. Â Pucelle --- Ne
s'emploie que pour Jeanne d'Arc, et avec
"d'Orléans". Rime --- Ne s'accorde jamais avec
la raison. Vieillard --- À propos d'une
inondation, d'un orage, etc., les vieillards du
pays ne se rappellent jamais en avoir vu un
semblable.
7RENOIR 1933
MINNELLI 1949 USA
Caricature de Flaubert en train de
disséquer Madame Bovary Musée Flaubert à Rouen
CHABROL 1991
8- Madame Bovary (Flaubert a 36 ans)/ Roman
réaliste et psychologique - Regard ironique, cynique et pessimiste sur
lhumanité - A sa parution (1857), Flaubert est en procès pour
atteinte aux bonne moeurs et à la religion - Il sera acquitté grà ce à ses relations.
- Ce livre est une analyse et une critique de la
bourgeoisie de Province, sous la forme dun roman - 5 ans pour lécrire. Pourquoi???
- Flaubert pouvait passer une semaine pour écrire 8
lignes. Il nest jamais satisfait de son travail. - Il pouvait passer une journée sur une seule
phrase, car il lui était impossible de voir
leffet daucune avant quelle ne soit finie,
parachevée, limée. - Il avait une obsession pour le mot juste, et il
cherchait toujours la meilleure tournure de
phrase, lexpression parfaite. - Il cherchait la perfection dans son style
décriture, cherchait à faire des portraits très
réalistes de ses personnages. - Pour Flaubert, lécrivain doit être objectif,
impartial et impersonnel (pas un seul mouvement
ou réflexion de lauteur) - Pour Flaubert, tout est une affaire de style, de
tournure, daspect. - Il soumettait toutes ses phrases à lépreuve du
gueuloir pour vérifier la justesse de la prose - "Les phrases mal écrites ne résistent pas Ã
lépreuve de la lecture à voix haute elles
oppressent la poitrine, gênent les battements de
cur, et se trouvent ainsi en dehors des
conditions de la vie. - Le bovarysme expression qui décrit  un état
dinsatisfaction, sur les plans affectifs et
sociaux, qui se rencontre en particulier chez
certaines jeunes femmes névrosées, et qui se
traduit par des ambitions vaines et démesurées,
une fuite dans limaginaire et le romanesqueÂ
9- Le génie de Flaubert..
- Exemple p. 50 (ligne 1008-10014) (87 mots.!)
- Et alors, sur la grand route qui étendait sans
en finir son long ruban de poussière, par les
chemins creux où les arbres se courbaient en
berceaux, dans les sentiers dont les blés lui
montaient jusquaux genoux, avec le soleil sur
ses épaules et lair du matin à ses narines, le
coeur plein des félicités de la nuit, lesprit
tranquille, la chair contente, il sen allait
ruminant son bonheur, comme ceux qui mâchent
encore, après dîner, le goût des truffes quils
digèrent.