Empathie miroir et empathie reconstructive - PowerPoint PPT Presentation

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Empathie miroir et empathie reconstructive

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Elle est aussi consid r e dans ses aspects motionnels (partager une motion) ... ne sont pas connues, on voit mal comment nous pourrions agir en cons quence. ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Empathie miroir et empathie reconstructive


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Empathie miroir et empathie reconstructive
  • Frédérique de Vignemont
  • Institut Jean-Nicod, Paris

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Une multitude dempathies
  • Lempathie a été étudiée par une grande variété
    de disciplines la philosophie, la psychologie
    sociale, la psychothérapie, la psychologie
    développementale et plus récemment, les
    neurosciences cognitives.
  • Lempathie est considérée à la fois comme un
    trait de personnalité et comme un évènement
    mental.
  • Elle est aussi considérée dans ses aspects
    émotionnels (partager une émotion),
    motivationnels (aider les autres) et cognitifs
    (comprendre les autres).

3
Le quotient dempathie (Baron-Cohen
Wheelwright, 2004)
  1. I can easily tell if someone else wants to enter
    a conversation.
  2. I prefer animals to humans.
  3. I try to keep up with the current trends and
    fashions.
  4. I dream most nights.
  5. I really enjoy caring for other people.
  6. Friendships and relationships are just too
    difficult, so I tend not to bother with them.
  7. I find it easy to put myself in somebody elses
    shoes.
  8. I am good at predicting how someone will feel.
  9. Seeing people cry doesnt really upset me.

4
Une certaine confusion
Leiberg and Anders, 2006
5
Une définition possible
  • Emotion  Nous sommes dans un certain état
    émotionnel e.
  • A la différence dune compréhension abstraite de
    lémotion de lautre
  • Similarité e est isomorphe à létat émotionnel
    dautrui E.
  • A la différence de la sympathie
  • Processus  e est provoqué par E.
  • A la différence dune simple coïncidence
  • Attribution Nous savons que E est à lorigine
    de e, ce qui nous permet dattribuer E à autrui.
  • A la différence de la contagion émotionnelle

A quel point?
Directement?
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De haut niveau ou de bas niveau?
  • Cette définition ne précise pas les mécanismes à
    lorigine du partage émotionnel.
  • Sagit-il dun processus de haut niveau, assez
    cognitif?
  • Paradigm cases of empathy consist first of
    taking the perspective of another person, that
    is, imaginatively assuming one or more of the
    other persons mental states The initial
    pretend states are then operated upon
    (automatically) by psychological processes, which
    generate further states that (in favorable cases)
    are similar to, or homologous to, the target
    persons states. In central cases of empathy, the
    output states are affective or emotional states,
    Goldman (1993, p 371)
  • Ou sagit-il dun processus de bas niveau, assez
    automatique?
  • attended perception of the objects state
    automatically activates the subjects
    representations of the state, situation, and
    object, and that activation of these
    representations automatically primes or generates
    the associated autonomic and somatic responses,
    unless inhibited., Preston de Waal (2002, p 4)

7
Fractionner lempathie
  • Face à cette confusion, il est possible
  • Soit de nier le statut dempathie à certaines
    formes de partage émotionnel
  • Soit de faire une distinction entre deux types
    dempathie
  • Je propose ici de distinguer entre
  • lempathie miroir qui est provoquée par la
    perception dindices émotionnels
  • Je vois un inconnu sourire, je me mets à sourire
    et je le pense heureux.
  • lempathie reconstructive qui est induite par la
    simulation de la situation émotionnelle de
    lautre
  • Japprends quune amie est enceinte et je sais à
    quel point elle voulait un enfant, je la pense
    heureuse.

8
Empathie reconstructive
9
Lempathie reconstructive
  • Le principe de lempathie reconstructive repose
    sur un partage démotion.
  • Jutilise mes propres ressources émotionnelles
    pour comprendre autrui.
  • Je prends pour point de départ
  • le contexte externe (ce que je sais de ce qui
    arrive à la personne)
  • et le contexte interne (ce que je sais de la
    personne).
  • Lempathie reconstructive repose donc sur une
    simulation de la situation émotionnelle de
    lautre.
  • Lempathie reconstructive est la plus accessible
    à la conscience.

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La théorie de la simulation
  • Comment comprendre et prédire autrui?
  • Théorie de la théorie utilisation de lois
    psychologiques tacites
  • Théorie de la simulation nous nous mettons à la
    place dautrui, prétendons avoir ses états
    mentaux et nous imaginons ce que nous ferions à
    sa place.
  • Lempathie reconstructive est une application de
    la théorie de la simulation pour les émotions.

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Définition de lempathie reconstructive
  • Difficultés et questions ouvertes
  • A quel point e est isomorphe à E?
  • Comment sélectionner les informations
    pertinentes?
  • Lattribution démotion à autrui est-elle fiable?
  • Lempathie reconstructive se définit ainsi
  • Emotion  Nous sommes dans un certain état
    émotionnel e.
  • Similarité e est isomorphe à létat émotionnel
    dautrui E.
  • Processus  e est provoqué par E.
  • La simulation du contexte émotionnel provoque e
  • Attribution Nous savons que E est à lorigine
    de e.

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Quel degré disomorphie?
  • Distinction entre différents composants dune
    émotion
  • la valence (négatif versus positif)
  • le type démotion (e.g. joie, dégoût, colère,
    etc.)
  • lobjet intentionnel (e.g. jai peur du
    meurtrier)
  • la raison (contexte externe et biographique)
  • laspect qualitatif (intensité, durée, etc.).
  • le rôle fonctionnel (réponse émotionnelle et
    impulsions dagir)

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Une plus grande isomorphie
  • Lempathie reconstructive repose sur
    lappréhension du contexte. Par conséquent, elle
    donne accès, non seulement au type démotion et à
    sa valence, mais aussi à lobjet intentionnel de
    lémotion et à ses raisons.
  • En se mettant à la place du jeune faon, lenfant
    ressent ainsi la même émotion et pour les mêmes
    raisons. Lenfant imagine leffet que cela ferait
    de perdre sa mère et se sent très triste.
  • Lémotion partagée peut même jouer en partie le
    même rôle fonctionnel, conduisant aux mêmes
    impulsions dagir, même si elles sont
    probablement inhibées.
  • En simulant lautre dans son contexte, je
    découvre non seulement ses émotions, mais aussi
    les croyances, intentions et désirs qui leur sont
    associés. Perspective plus holistique.

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Un problème de sélection
  • Lempathie reconstructive sillustre donc par une
    grande isomorphie, mais à quel prix ?
  • Elle na rien dun accès direct au ressenti de
    lautre. Elle découle dun processus élaboré qui
    consiste à déterminer les informations
    pertinentes qui serviront de point de départ au
    processus de simulation.
  • Elle implique donc une certaine maîtrise du
    contexte et de la personne. La théorie de la
    simulation reste très floue sur cette première
    étape de sélection des informations.

?
?
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Quels inputs ?
  • De cette étape de sélection, tout dépend. Si je
    prends pour point de départ de mauvaises
    informations, quelles soient fausses ou non
    pertinentes, jaurai une compréhension erronée de
    lautre.
  • Si je me mets à la place de Bambi pour comprendre
    ce quil ressent, dois-je prétendre que je suis
    un faon ? Non, cela nest pas pertinent, mais
    comment choisir ce qui lest et ce qui ne lest
    pas ?
  • Il est donc important deffectuer une analyse
    correcte de la situation émotionnelle. Mais cela
    ne suppose-t-il pas davoir déjà une hypothèse
    préalable sur lémotion, hypothèse qui guide la
    sélection ?
  • Deux sources possibles dinformation
  • Information sémantique (e.g. garde suisse)
  • Mais aussi empathie miroir.

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Lempathie miroir
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  • For we certainly believe ourselves to be
    directly acquainted with another persons joy in
    his laughter, with his sorrow and pain in his
    tears, with his shame in his blushing, with his
    entreaty in his outstretched hands, with his love
    in his look of affection, with his rage in the
    gnashing of his teeth, with his threats in the
    clenching of his fist, and with the tenor of his
    thoughts in the sound of his words. (Scheler
    1923, p. 254)

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Lempathie miroir
  • Très peu dinformations suffisent, juste quelques
    indices corporels.
  • Que ce soit un sourire rêveur, une intonation de
    voix un peu abrupte, une posture affligée, une
    crispation fugitive, nous reconnaissons le
    bonheur, la colère, la tristesse, ou la douleur.
  • Pour autant, la reconnaissance perceptive des
    émotions ne suit pas les mêmes principes que la
    reconnaissance perceptive dobjets.
  • Je ne reconnais pas la peur de la même manière
    que je reconnaîtrais un zèbre par exemple.
    Jutilise ma notion naïve du zèbre comme animal
    qui ressemble à un cheval à rayures noires et
    blanches, description abstraite que japplique
    pour identifier lanimal que je vois.
  • Mais pour reconnaître la peur, jutilise non pas
    une description en troisième personne du concept
    de peur, mais mon propre vécu de la peur en
    première personne.

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Les systèmes miroirs
  • Le débat concernant lempathie a été récemment
    renouvellé par la découverte des neurones
    miroirs, pour laction (Rizzolatti et al. 1996),
    puis pour les sensations corporelles (Keysers et
    al., 2004) et les émotions.
  • Les mêmes aires corticales sont activées pour le
    dégout (Wicker et al., 2003) et pour la
    composante affective de la douleur (Singer et
    al., 2004 Morrison et al., 2004 Jackson, et
    al., 2004 Botvinick, 2005).
  • Certains patients ayant une lésion cérébrale ne
    parviennent plus à éprouver des émotions très
    spécifiques, telles que le dégoût ou la peur.
  • Ces mêmes patients deviennent aussi incapables de
    reconnaître soit le dégoût, soit la peur chez
    autrui. (Calder et al., 2000  Adolphs et al.,
    1994).

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Pour une théorie de bas niveau
  • Qui se base sur lobservation dindices
    émotionnels simples
  • Vision de parties du corps blessées (Jackson et
    al., 2005), dexpressions faciales dinconnus
    (Adolphs, 2002) ou même de  mains en colère 
    (Grosbras Paus, 2005)
  • Sans que le contexte soit donné et sans autre
    condition supplémentaire.
  • La perception dindices émotionnels est une
    condition suffisante pour provoquer lempathie
    miroir de manière automatique et systématique.
  • Sur le modèle de la perception de laction.

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Une théorie motrice de lempathie
  • According to a motor theory of empathy, the same
    premotor neurons that are involved in the
    generation of facial expressions for the
    self-expression of emotion are also involved in
    recognizing that emotion in others.
  • Leslie et al., 2004, p. 602
  • We understand what others feel by a mechanism of
    action representation that allows empathy and
    modulates our emotional content.
  • Carr et al., 2003, p. 5497
  • Version forte vous éprouvez de lempathie par un
    processus dimitation motrice. Théodor Lipps
    (1903) propose ainsi que la perception de
    lexpression faciale de lautre nous conduit à
    reproduire cette même expression sur notre
    visage, et par là même, à découvrir ce que
    lautre ressent. Lempathie est automatique car
    limitation est automatique.

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Une version plus faible
  • One can apply perception-action processes to
    social cognition without it necessarily being a
    motor theory of social cognition
  • Preston and de Waal, 2002, p. 55
  • Version faible laction est seulement un modèle
    explicatif. Lempathie miroir nest pas un
    phénomène moteur même si elle est induite par
    lobservation dindices émotionnels basiques, le
    plus souvent corporels.

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Définition de lempathie miroir
  • Difficultés et questions ouvertes
  • A quel point e est isomorphe à E? Jusquoù va le
    partage émotionnel?
  • Le lien causal est-il direct? Peut-il être
    modulé?
  • Lattribution démotion à autrui est-elle fiable?
  • Lempathie miroir se définit ainsi
  • Emotion  Nous sommes dans un certain état
    émotionnel e.
  • Similarité e est isomorphe à létat émotionnel
    dautrui E.
  • Démontrée par les études en imagerie cérébrale
  • Processus  e est provoqué par E.
  • La perception dindices de E provoque e
  • Attribution Nous savons que E est à lorigine
    de e.
  • Qui sous-tend lattribution démotions à autrui
    dans des taches comme la reconnaissance
    dexpressions faciales

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Les limites des neurosciences
  • Les études en imagerie cérébrale indiquent une
    activité similaire pour lobservation et
    lexpérience dune émotion donnée. Mais elles ne
    permettent pas dévaluer le degré disomorphie en
    détails.
  • Quand je vous vois pleurer, est-ce que je partage
    votre désespoir intense ou est-ce que je me sens
    juste mal?

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Lisomorphie dans lempathie miroir
  • Lempathie miroir repose sur le traitement dun
    nombre dinformations très limité. Par
    conséquent, lisomorphie est, elle aussi,
    limitée.
  • Elle se situe au niveau de la valence de
    lémotion perçue (agréable / désagréable), mais
    aussi au niveau du type démotion.
  • Benuzzi et al. (2008) différentes activations
    pour lobservation de stimuli inspirant le dégoût
    et la douleur.
  • Si lintensité se traduit par des changements
    corporels, alors elle peut nous affecter, mais
    pour une moindre part.
  • Dans lempathie, nous ne souffrons jamais autant
    que celui dont nous partageons la peine.

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Limite de lisomorphie
  • Par contre, lempathie miroir ne donne pas accès
    aux causes et raisons de lémotion perçue.
  •  Let us suppose that Scheler is right and that
    certain contents of the other persons
    consciousness, such as joy, sorrow, pain,shame,
    pleading, love, rage, and threats, are given to
    us directly through acts of inner perception and
    without any inferential process whatever. Does it
    follow that the subjective meaning of the other
    person is also given to us in this simple
    fashion?  Schutz (1932, p. 23)
  • Lobjet intentionnel de lémotion ne peut donc
    être le même je partage la peur de la personne,
    mais non ce dont elle a peur.
  • Quel est alors mon objet intentionnel? Objet
    formel de lémotion?
  • Lémotion partagée ne joue pas non plus le même
    rôle fonctionnel.
  • Lobservation dune main qui se brûle ne me
    conduit pas à retirer ma propre main.
  • Si les raisons ne sont pas connues, on voit mal
    comment nous pourrions agir en conséquence.

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Un accès direct?
  • For we certainly believe ourselves to be
    directly acquainted with another persons joy in
    his laughter, with his sorrow and pain in his
    tears, with his shame in his blushing. Scheler
    (1923, p. 254)
  • We will posit that, in our brain, there are
    neural mechanisms (mirror mechanisms) that allow
    us to directly understand the meaning of the
    actions and emotions of others by internally
    replicating (simulating) them without any
    explicit reflective mediation. Gallese, Keysers
    and Rizzolatti, ( 2004, p. 396)
  • In most intersubjective situations we have a
    direct understanding of another persons
    intentions because their intentions are
    explicitly expressed in their embodied actions
    and their expressive behaviors. Gallagher and
    Hutto, ( in press)

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Une seule étape?

Sans nulle médiation?
Observation de E
Attribution de E
Expérience de e
Analyse contextuelle
  • Deux problèmes
  • Lien direct entre lobservation et lattribution?
  • Distinction entre la phase de partage
    émotionnelle et la phase dattribution de
    lémotion à autrui (Goldman, 2006)
  • Lien direct entre lobservation et lexpérience?
  • Mais ambiguité des indices et modulation de
    lempathie miroir

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Modulation de lempathie miroir
Features of emotions Relationship empathizer/target Context Empathizer
Valence Affective link (Singer et al., 2006) Appraisal of the situation (Lamm et al., 2007) Gender (Singer et al., 2006)
Intensity Similarity Multiple cues emotions Personality
Saliency Familiarity Multiple cues emotions Mood
Primary vs secondary emotions Self-implication (e.g. jealousy) Multiple cues emotions Expertise (Cheng et al., 2007)
Primary vs secondary emotions Self-implication (e.g. jealousy) Multiple cues emotions Emotional repertoire
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Une relation indirecte
  • Un lien direct nest possible que sil existe une
    relation univoque entre lobservation des indices
    et lexpérience de lémotion correspondante.
  • si E, alors e
  • Or les indices peuvent être ambigus.
  • Si je rougis, comment pouvez-vous savoir si je
    rougis de honte ou de plaisir?
  • Comment distinguer une émotion réelle dune
    émotion feinte?
  • Et le contexte peut influencer lempathie
  • si E si x, y, z, alors e

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Quelle fonction?
  • A quoi me sert de savoir que vous êtes malheureux
    si je ne sais pourquoi et si je suis donc
    incapable de remédier à votre situation ?
  • Malgré ses insuffisances, lempathie miroir a
    cependant le mérite dattirer notre attention.
  • Une fois la souffrance remarquée, il nous est
    plus facile de chercher à en comprendre les
    raisons.
  • En outre, dans un certain nombre de situations,
    nous possédons non seulement les indices
    primaires émotionnels, mais aussi une certaine
    maîtrise du contexte.
  • Lempathie miroir est complémentaire avec
    lempathie reconstructive.
  • Lempathie miroir permet de poser les fondations
    de notre compréhension de lautre, mais elle ne
    suffit pas à elle toute seule.

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Pour résumer
  • Lempathie miroir constitue un partage démotion
    induit par la perception dindices émotionnels,
    le plus souvent corporels.
  • Mais lempathie miroir nest pas totalement
    miroir. Le partage est principalement limité à la
    valence et au type démotion. Il ne donne pas
    accès aux raisons de lémotion, à son objet
    intentionnel ou à son rôle fonctionnel.
  • Lempathie miroir nest pas non plus totalement
    automatique. Il ne sagit pas juste de lire
    lémotion de lautre indépendamment du contexte,
    la lecture est dors et déjà filtrée par un
    certain nombre dinformations.

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Pour résumer
Empathie miroir (EM) Empathie reconstructive (ER)
Information de départ Indices émotionnels limités Situation émotionnelle riche
Processus Activation pseudo directe Simulation
Similarité Valence, type, intensité Valence, type, intensité Raisons
Compréhension Limitée Approfondie
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The winner is
  • Soit lempathie donne lieu à un accès presque
    direct à lémotion dautrui (influencée toutefois
    par un certain nombre de facteurs), mais nen
    permet quune simple catégorisation.
  • Soit elle permet une véritable appréhension du
    vécu émotionnel de lautre, mais elle exige un
    processus complexe de sélection dinformations
    pertinentes et de simulation.
  • Une manière de les évaluer consiste à regarder
    laquelle est la plus fiable et la plus féconde
    (Goldman, 2008).

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Des rôles distincts
  • Il faut en premier lieu noter que les deux formes
    dempathie ne jouent pas le même rôle.
  • Empathie reconstructive fonction prédictive.
  • A partir dune situation donnée, je prédis la
    réaction émotionnelle dune personne.
  • On nattend pas de voir Bambi pleurer pour se
    sentir triste
  • Empathie miroir fonction rétrodictive
  • A partir des conséquences corporelles dune
    émotion, je reconstruis létat émotionnel de la
    personne.
  • A moins quon ne considère que ce sont les
    expressions corporelles qui sont à lorigine des
    émotions (James, 1890)

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Fiabilité et fécondité
  • Pour Goldman (2008), lER est la plus féconde
    quant à la richesse de la compréhension dautrui.
  • Mais elle nest pas fiable
  • Suite à lomission dinformations pertinentes
  • Suite à des biais égocentriques.
  • Au contraire, lEM est la source la plus fiable
    sur le type démotion en raison de la lecture
    directe des indices.
  • MAIS on peut tout autant imaginer des biais
    égocentriques pour lEM.
  • Exemple du masochiste qui observe la douleur
    dune personne
  • En raison de la modulation de lEM, elle nest
    pas hautement fiable. Néanmoins, il est
    plausible quelle soit plus fiable que lER.

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Une question de degré?
  • La distinction entre lempathie miroir (EM) et
    lempathie reconstructive (ER) a-t-elle
    réellement lieu dêtre?
  • Même EM semble impliquer des processus
    inférentiels danalyse contextuelle, et en ce
    sens, ne diffère pas de ER.
  • Inversement, même ER semble reposer sur
    lobservation dindices émotionnels.
  • En outre, aucune des deux nest 100 fiable.
  • La distinction serait alors purement
    quantitative
  • Plus disomorphie pour ER que pour EM
  • Plus direct pour EM que pour ER

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Maintenir la distinction
  • Selon Goldman (2008), la modulation de lempathie
    miroir nest pas comparable au fait dimaginer un
    scénario.
  • Inhibition versus construction
  • En outre, les conditions suffisantes respectives
    pour chacune ne sont pas les mêmes
  • EM Indices perceptifs émotionnels
  • ER Simulation du contexte émotionnel
  • Enfin, on peut imaginer être capable dEM sans
    être capable dER.
  • Syndrome dAsperger?
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