La politique des taux dintrt au Maroc - PowerPoint PPT Presentation

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La politique des taux dintrt au Maroc

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3-/ La politique des taux d'int r t: mesures et volutions travers l'histoire ... un r le incontournable dans les ajustements macro- conomiques, c'est la raison ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: La politique des taux dintrt au Maroc


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La politique des taux d intérêt au Maroc
Portable
  • Présenté par Le Professeur
  • Mohammed Ben Sidi Mohamed KHOALI
  • Année académique 2002-2003 7ème
    promotion
  • Maîtrise en Gestion des Organisations
  • Le 25 décembre 2002

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Plan
  • Introduction
  • 1-/ Définition dun taux dintérêt à travers le
    crédit
  • 2-/ Limportance des taux dintérêt comme leviers
    économiques
  • 3-/ La politique des taux dintérêt mesures et
    évolutions à travers lhistoire du Maroc
  • 4-/ La libéralisation progressive des taux
    bancaires au Maroc
  • 5-/ Conclusion générale

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Introduction
  • Depuis quelques années les taux dintérêts
    saccaparent une attention assez particulière de
    la part des autorités monétaires des pays.
  • La formation et le niveau des taux ont donné lieu
    à de multiples débats controversés.
  • Durant cet exposé jespère apporter une
    modeste contribution pour vous éclairer sur ce
    problème.

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Définition dun taux d intérêt à travers le
crédit
  •  Faire crédit, cest faire confiance cest
    donner librement la disposition effective et
    immédiate dun bien réel ou dun pouvoir dachat,
    contre la promesse que le même bien ou un bien
    équivalant, vous sera restitué dans un certain
    délai, le plus souvent avec rémunération du
    service rendu et du danger couru, danger de perte
    partielle ou totale que comporte la nature même
    du service .
  •  Le crédit c est du temps ou de lagent. Cest
    du temps quon donne en attendant l argent ou de
    l argent quon donne en attendant le temps .

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2-/ Limportance des taux dintérêts comme
leviers économiques.
  • 2.1-/ Le taux dintérêt et la monnaie.
  • 2.2-/ Le taux dintérêt et la production.
  • 2.3-/ Le taux dintérêt et linvestissement.

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Limportance des taux dintérêts comme leviers
économiques
  • Le taux dintérêt joue un rôle incontournable
    dans les ajustements macro-économiques, cest la
    raison pour laquelle plusieurs pays ont adopté
    des méthodes directes comme lencadrement du
    crédit ou indirectes comme le contrôle de la
    masse monétaire.
  • Cette importance est visible au niveau de
    linvestissement, car pour linvestisseur il est
    le coût de son immobilisation de capital et pour
    lépargnant, il constitue la rémunération de sa
    renonciation à la consommation immédiate. Pour
    les banques le taux dintérêt est une unité de
    compte, une référence, un outil de travail et
    contre valeur du temps et de lintermédiation.

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(No Transcript)
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2.1-/ Le taux dintérêt et la monnaie.
  • Une augmentation de loffre de monnaie abaisse le
    taux dintérêt, alors quune diminution de la
    monnaie laccroît, et ce pour un niveau de
    production et de prix donnés.

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2.2- Le taux dintérêt et la production.
  • Une augmentation de la production réelle accroît
    le taux dintérêt, alors quune diminution dans
    la production réelle abaisse le taux dintérêt,
    pour un niveau de prix et une offre de monnaie
    donnés.

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2.3-/ Le taux dintérêt et linvestissement.
  • 2.3.1-/ Relation avec lentreprise.
  • 2.3.2-/ Relation avec lépargnant.

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(No Transcript)
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(No Transcript)
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2.3.2-/ Relation avec lépargnant. (1/3)
  • Pour ce qui est de lanalyse de limpact du taux
    dintérêt sur lépargne, elle se compose de deux
    parties
  • Une partie de la population qui privilégie la
    thésaurisation, la monétarisation, très faible
    bancarisation, préfère les placements en actifs
    physiques et le plus important cest quon
    constate un déséquilibre de la répartition des
    revenus.
  • Cette partie représente un taux important
    faussant ainsi lappréhension des problématiques
    dépargne / taux dintérêt.

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2.3.2-/ Relation avec lépargnant. (2/3)
  • Lautre partie, la plus aisée qui dispose dun
    potentiel dépargne considérable dont les
    préférences dinvestissement sont
  • les placements immobiliers.
  • Les dépôts à terme.
  • Les bons de trésor.
  • Les actions.

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2.3.2-/ Relation avec lépargnant. (3/3)
  • Ces préférences sont classées en fonction dune
    sûreté de placement, de la liquidité immédiate et
    de la rentabilité indue spécialement par la
    spéculation.
  • Pour Les actions d'augmentations de capital ou de
    constitution de société, elles sont généralement
    émises entre associés et fondateurs pour eux
    mêmes.

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3-/ La politique des taux dintérêt, mesures et
évolutions à travers lhistoire du pays.
  • 3.1-/ La première période de 1973 à 1983.
  • 3.2-/ La deuxième période de 1983 à 1997.

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3-/ La politique des taux dintérêt à travers
lhistoire du pays.
  • Avant 1973 la politique des taux d intérêt au
    Maroc se caractérisait par
  • Les taux pratiqués résultaient de décisions
    prises par les autorités monétaires.
  • Couvés par les pouvoirs publics afin
    d encourager linvestissement, les taux nont
    subi que de légers changements.
  • Une certaine indépendance des marchés
    internationaux due au maintien d un contrôle
    strict des relations financières extérieures, ce
    qui place le marché monétaire et financier
    national à l abri des influences qui
    pourraient s'exercer sur la formation des taux.

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  • Devant cette situation ne favorisant pas un
    développement économique rapide et durable, les
    autorités monétaires du pays ont dû, dès 1974,
    envisager une politique des taux d intérêts plus
    agressive et efficace nécessaire pour mener un
    développement stable et serein de léconomie
    nationale.

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3.1-/ Première période 1973 à 1983.
  • 3.1.1-/ La période allant de 1974 à 1975.
  • 3.1.2-/ La période allant de 1976 à 1978.
  • 3.1.3-/ La période allant de 1980 à 1983.

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3.1.1-/ La période allant de 1974 à 1975.
  • Une action sur les taux créditeurs et débiteurs.
  • La suppression de la rémunération des comptes de
    dépôt à vue.
  • Création par les banques de bons à terme de 1 à 3
    mois.
  • Création des comptes sur carnets réservés aux
    personnes physiques.
  • Laugmentation des taux d intérêts débiteurs.
  • Laugmentation du taux de base de BAM dans un
    souci d agir sur le crédit.

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3.1.2-/ La période allant de 1976 à 1978.
  • Les autorités monétaires ont entamé la période
    d encadrement du crédit par
  • Laugmentation des taux de placement des bons de
    caisse et comptes à terme.
  • La rémunération spéciale pour les organismes de
    prévoyance et compagnies d assurances.
  • Laugmentation de la rémunération des sommes
    gérées par la caisse nationale d épargne.
  • Lalignement de la rémunération des bons de
    trésor et bons de caisse de la BNDE sur les taux
    bancaires.

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3.1.3-/ La période allant de 1980 à 1983.
  • Durant cette période les actions ont été ciblées
    pour promouvoir lépargne et réduire les effets
    de lérosion monétaire. Elles concernent aussi
    bien les taux créditeurs que les taux débiteurs.

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3.2-/ Deuxième période 1983-1997.
  • 3.2.1-/ Période allant de 1983 à 1990.
  • 3.2.2-/ Période allant de 1991 à 1997.

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3.2.1-/ La période allant de 1983 à 1990. (1/2)
  • Se caractérise par le décloisonnement du crédit
  • 1986
  • Une augmentation des taux de financement des
    marchés publics.
  • La fixation des plafonds liés aux préfinancements.

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3.2.1-/ La période allant de 1983 à 1990. (2/2)
  • 1990
  • Cette année cest caractérisée par la décision de
    la libéralisation des taux d intérêts débiteurs
    et créditeurs et du renforcement du marché
    monétaire.

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3.2.2-/ La période allant de 1991 à 1997.
  • Progressivement la libéralisation sest
    poursuivie pour aboutir à une libéralisation
    complète des taux débiteurs applicables aux
    opérations de crédit, qui sont devenues librement
    négociables entre les banques et leurs clients.

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4-/ La libéralisation des taux bancaires au
Maroc. (1/3)
  • Actions menées par les autorités monétaires
  • Adoption de la politique du désencadrement des
    taux d intérêts.
  • Désintermédiation des circuits financiers.
  • Instauration de règles prudentielles.
  • Mise en place du contrôle indirect des crédits.
  • Redynamisation du marché financier pour la
    promotion des financements directs.

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Suite (2/3)
  • Afin de réussir cette libéralisation, il faudrait
    réellement une volonté des pouvoirs publics à
    agir sur
  • La modification du mode de formation des taux
    débiteurs.
  • Le changement des taux de références.
  • La réduction de la marge d intermédiation
    laissée aux banques.

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Suite (3/3)
  • Depuis lapplication de la politique de
    libéralisation, les instruments financiers sont
    obligés de définir un taux de référence, qui est
    établi en rapprochant les charges globales des
    banques aux ressources quelles recueillent. Le
    taux de référence intègre le coût
    dintermédiation majoré dune prime de risque,
    fonction de l appréciation du client par sa
    banque.

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  • Au cours de cette opération de libéralisation
    nous constatons lémergence de trois types de
    taux
  • Les taux administrés.
  • Les taux pratiqués par les autorités monétaires.
  • Les taux négociés.

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4.1-/ Les taux administrés.
  • Appliqués aux comptes sur carnets et emplois
    obligatoires des banques.
  • (10 des exigibilités à vue.)

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5-/ Conclusion sur la libéralisation
  • Encouragement des banques par une souplesse de
    recherche de financement.
  • Création et dynamisation dun marché hypothécaire
    de refinancement à long terme.
  • Les entreprises doivent davantage avoir recours
    au financement direct.
  • Redéfinition du taux plafond de l usure et des
    sanctions.

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Pensées personnelles 1/3
  • Quel est le devenir dune libéralisation du
    marché financier dont lévolution se fait au
    sein dun marché qui ne peut être qualifié de
    large et concurrentiel que par le nom?

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Pensées personnelles 2/3
  • Les institutions de financement privées
    sont-elles prêtes a jouer le rôle qui leur est
    dévoué pour une expansion de l investissement au
    Maroc ? Ou par leurs ententes tacitement
    déclarées cherchent-elle à contourner les
    décisions des autorités monétaires ?

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Pensées personnelles 3/3
  • La politique de libéralisation des taux dintérêt
    au Maroc pourrait-elle ne pas donner les
    résultats escomptés du fait de lincapacité des
    banques marocaines à mobiliser à long et moyen
    terme lépargne?

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Merci de votre attention
VOTRE HUMBLE SERVITEUR
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