La prcarit nergtique :

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La précarité énergétique

• Réalités et enjeux de la précarité énergétique.
• Phénomène ancien mais en émergence forte
• Augmentation du prix des énergies.
• Préoccupation environnementale.
• Inquiétudes sur lévolution de la précarité.

Le réseau RAPPEL est soutenu par la Fondation
Abbé Pierre et lADEME
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La précarité énergétique

• Quels indicateurs retenir ?
• 300 000 demandes aux fonds dimpayés dénergie.
• 800 000 à 1 million de foyers éligibles aux TPN.
• 3,7 millions de logements passoires.
• 7,8 millions de personnes sous le seuil de
  pauvreté.

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La précarité énergétique

• En recherche dune définition consensuelle.
• Définition Anglaise
• Toute personne devant consacrer plus de 10 de
  son revenu disponible au paiement de ses factures
  dénergie est en situation de précarité
  énergétique
• Définition européenne ?
• La difficulté, voire lincapacité à pouvoir
  chauffer correctement son logement et ceci à un
  coût acceptable.
• Un projet récemment déposé au parlement Européen
  reprenait cette définition et situait le  coût
  acceptable  à deux fois la moyenne des dépenses
  dans le pays concerné. Soit pour la France un
   seuil  à 7,6 (2 fois 3,8)

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La Pauvreté énergétique

• Il doit être entendu que la dépense prise en
  compte est celle, toutes consommations
  confondues, qui est nécessaire pour atteindre le
  niveau de confort  standard  de la société, et
  pas celle de la dépense réelle des familles qui
  sont souvent dans des stratégies déconomie
  poussée, voire de privation.
• Cette précision renvoie à un besoin de
  corrélation entre létat du parc de logement, le
  prix des énergies et les revenus des ménages.

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Les factures dénergies

• Les grandes moyennes
• Logement moyen de 80 m2
• Taille moyenne de la famille 2,4 personnes
• Consommation moyenne de chauffage de 200
  kWh/m2/an
• Pour un prix moyen de lénergie de chauffage de
  0,08 /kWh, soit 1280 .
• Le chauffage de leau avec la même énergie que le
  chauffage pour 2 500 kWh, soit 200 .
• Et les autres consommations évaluée à 300
• En résulte une facture moyenne de 1780

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Impact de cette facture selon les revenus
Revenu disponible selon la définition INSEE
(limite haute). Chaque décile représente environ
2 500 000 foyers.
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Zoom sur les trois premiers déciles

• Autour de la moyenne de 200 kWh/m2 les besoins de
  chauffage varient de 100 kWh/m2 pour les bons
  logements récents et plus de 300 kWh pour les
  logements anciens peu ou pas rénovés.
• Le prix de lénergie est de lordre de 0,11 /kWh
  pour lélectricité, de 0,055 pour le gaz de
  ville.(prix moyens 2007).
• La facture globale théorique varie donc de 878
  dans le meilleur des cas à plus de 3215 dans la
  pire situation.

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Taux de charge des trois premiers déciles
Les déciles sont la distribution de la
population en fonction de leurs revenus, le
premier décile représente les 10 des ménages
les plus pauvres, chaque décile comporte environ
2 500 000 foyers.
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Etat thermique du parc de logement
Graphique réalisé à partir dune étude ANAH,
consommation affichée selon létiquette DPE en
énergie primaire en kWhep/m2/an.
Par rapport aux consommations exprimées en
 besoins  du logement la prise en compte de
lénergie primaire intègre lénergie consommée au
niveau de la production, soit un coefficient
multiplicateur de 2,58 pour lélectricité (27 du
parc).
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Les conséquences de la précarité énergétique

• Sanitaires le manque de chauffage entraîne un
  inconfort permanent, le développement de
  maladies, des comportements dangereux (sécurité),
  des décès prématurés
• Financières difficultés au paiement des
  factures endettement, recours aux aides,
  emprunt, coupure dapprovisionnement
• Techniques un logement mal chauffé sera humide
  un logement mal aéré et humide se détériorera et
  développera des moisissures (dégradation du bâti)
• Sociales sentiment dinjustice, activités
  statiques difficiles, santé psychique un frein à
  la fois à la vie sociale et à la vie personnelle
• Environnementales émissions de gaz à effet de
  serre

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Améliorer les logements

• Les contraintes environnementales (changement
  climatique, facteur 4, Grenelle) nous indiquent
  quil faut diviser nos consommations moyennes par
  4, soit 50 kWh/m2/an dans le logement.
• Selon de nombreux experts (négawatt, ADEME, )
  il paraît possible de rénover les logements avec
  les techniques actuelles pour les amener à ce
  niveau de consommation.
• Il ne sera pas possible datteindre les objectifs
  environnementaux sans prendre en compte les
  ménages nayant pas les moyens de les financer.

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Taux de charge des trois premiers déciles
Dans lhypothèse dune consommation de chauffage
ramenée à 50 kWh/m2/an les taux de charges
deviendraient
Tout en étant encore  limites  ces taux
deviennent supportables.
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En conclusion

• Les préoccupations sociales et environnementales
  se rejoignent, les réponses sont similaires.
• Même si techniquement lidéal ne sera pas
  toujours atteignable, il faut le considérer comme
  un objectif.
• Certains travaux concernent lenveloppe du
  bâtiment, ils ne peuvent être réalisées par
  couches successives.
• Parallèlement il faut aider et accompagner les
  familles ne pouvant bénéficier immédiatement de
  ces améliorations.
• En savoir plus www.precarite-energie.org/

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