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Le cytom tre de flux analyse la fluorescence et la lumi re diffus e de cellules ... Le volume de suspension cellulaire requis est habituellement 0.5 ml et la ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Pr


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Préparation des échantillons
  • ABC/BVC
  • Mai 2002 Montgodinne
  • N.Schaaf-Lafontaine
  • Laboratoire dHématologie CHU ULg

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Cellules et Flux
  • Le cytomètre de flux analyse la fluorescence et
    la lumière diffusée de cellules en suspension.
  • Si les cellules sont en suspension dans
    léchantillon (cultures, sang), la préparation
    et lanalyse sont directes tandis que dans le cas
    de tissus solides, il faut une étape
    supplémentaire de dissociation .
  • Le volume de suspension cellulaire requis est
    habituellement 0.5 ml et la concentration idéale
    105 à 106 cellules /ml.
  • La suspension cellulaire ne doit pas contenir de
    débris cellulaires ni daggrégats afin de réduire
    les risques dobstruction des tubulures.
  • Lorsque lexpression de la molécule recherchée
    est à la fois intracellulaire et membranaire, il
    faut sassurer de la localisation détectée.

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Fluorochromes
  • Les anticorps monoclonaux et polyclonaux
    (préparations purifiées ou fractions Fab2 de
    préférence) sont couplés à lisothiocyanate de
    fluorescéine (FITC) le plus souvent.
  • Pour la réalisation de marquages multiples, on
    utilise simultanément des anticorps monoclonaux
    couplés chacun à un fluorochrome différent.
  • Avec un laser argon 488 nm, les combinaisons les
    plus courantes sont FITC/PE
  • FITC/IP
  • FITC/PE/PerCP
  • FITC/RD1/ECD/PC5..
  • Avec 2 lasers (Argon 488nm et HeNe 633 nm)
  • FITC/PE/APC
  • FITC/PE/ECD/APC

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Méthode directe / Méthode indirecte
  • Il est possible de conjuguer (covalence) des
    protéines et dautres molécules à des colorants
    fluorescents tout en préservant leur activité
    biologique. De tels conjugués peuvent ensuite
    être utilisés pour la détection des molécules
    auxquelles ils se lient.
  • Certaines de ces molécules fluorescentes ont la
    propriété de se lier directement à des éléments
    cellulaires (par ex. Ac.nucl.).
  • Il est possible de coupler ces fluorochromes à
    des anticorps monoclonaux ou polyclonaux sans
    perte de spécificité lors de la liaison à
    lantigène.

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Titration des réactifs anticorps
  • Il est recommandé de titrer les préparations
    danticorps utilisés (commerciales ou non) sur
    les populations cellulaires dintérêt.
  • Cette titration est réalisée par dilutions
    successives du réactif pour un nombre standard de
    cellules ( 106 dans 100 µl pour chaque dilution).
    Le même volume de réactif étant utilisé pour
    chaque point.
  • Pour une manipulation comprenant lavage suivi de
    fixation, la dilution précédant lintensité
    maximale est choisie.

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Immunomarquage (1)
  • Les Anticorps sont généralement conservés en
    solution en présence dazide
  • Les anticorps non couplés sont très stables et
    leur réactivité peut se maintenir pendant des
    années à condition de ne pas subir de fréquents
    cycles de congélation-décongélation.
  • Les Anticorps couplés à un fluorochrome sont
    beaucoup moins stables et seront conservés à 4C,
    dans lobscurité et en présence dazide.
  • Les Anticorps monoclonaux qui reconnaissent un
    même antigène, à moins dappartenir à un même
    clone, peuvent différer en spécificité dépitope,
    avidité, isotype et réaction croisée.
  • Le marquage aspécifique de bruit de fond et les
    réactions croisées sont plus faibles après
    marquage par Anticorps monoclonaux (versus
    polyclonaux).
  • Toutes les réactions Anticorps-Antigène sont
    réversibles. Les cellules colorées seront
    maintenues à 4C. Lanalyse de fluorescence après
    immunomarquage se fait dautant plus rapidement
    que les cellules ne sont pas fixées.

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Immunomarquage (2)
  • Les anticorps vont se lier aux cellules
    non seulement par une réaction spécifique
  • paratope-épitope mais aussi, avec une
    affinité plus faible cependant, par une
  • réaction aspécifique à dautres
    éléments cellulaires.
  • Les récepteurs pour le fragment Fc des
    Igs exprimés à la surface de certaines
  • cellules sont en partie responsables de
    ce type de liaison. Le choix des réactifs
  • dimmunomarquage, la classe ou
    sous-classe des anticorps, sera adapté aux
    propriétés
  • des cellules étudiées. Les réactifs IgM
    génèrent fréquemment ce type de réaction
  • aspécifique.
  • Cette liaison est dautant plus
    importante que le réactif contient des aggrégats
    dIgs.
  • Ceux-ci seront en partie éliminés par
    une courte ultracentrifugation.
  • La liaison aspécifique sera réduite si
    les cellules lavées ou isolées sont prétraitées
    par
  • des Igs normales non couplées ou par du
    sérum de même origine (espèce) que les
  • anticorps  réactifs .
  • -10 µg dIgs contrôles purifiées de même
    origine pour 106 cellules 10 min. à 4C
  • - 2-5 de sérum inactivé avant
    laddition du réactif dimmunomarquage
  • - utilisation de BSA (0.5 à 10) ou de
    SVF dans le milieu de lavage et dincubation
  • des cellules.

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FIXATEUR
  • PARAFORMALDEHYDE
  • Forme polymérisée de Formaldéhyde, solide à T
    ambiante mais se dissout
  • lentement en solution aqueuse en chauffant à
    60C pendant 1heure ou plus
  • Sous hotte (Toxicité)
  • Une polymérisation survient progressivement en
    solution aqueuse
    il faut préparer
    régulièrement (7 jours) une solution fraîche
  • Formaldéhyde ne convient pas à lexception du
    réactif  microscopie électronique 
  • Les solutions de fixation pour cytométrie
    proposées par les firmes conviennent
  • La fixation - modifie le plus souvent
    lantigénécité des protéines de surface

  • des protéines
    cytoplasmiques
  • - ne modifie pas la
    portion carbohydrates des gps
  • - de préférence à T
    ambiante et en absence de protéines
    extracell.(sérum par ex.)
  • - augmente
    lautofluorescence des cellules
  • La fixation perméabilise les cellules

  • concentration faible de petites molécules
    pénètrent

  • concentration forte des molécules danticorps
    peuvent pénétrer
  • Après immunomarquage des cellules, la
    conservation de fluorescence est possible.
    Lexcès de protéines est éliminé par
    lavages et le stockage a lieu dans une solution
    1 de paraformaldéhyde en PBS

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Prélèvement de Sang périphérique
  • Cet échantillon est hétérogène du point de vue de
    la cellularité et sera manipulé différemment
    selon la population dintérêt. Les cytomètres ont
    la propriété de distinguer ces populations en
    fonction de leurs caractéristiques de diffusion
    de la lumière.
  • Le sang est prélevé dans un tube contenant un
    anti-coagulant. Les caractéristiques
    morphologiques et de diffusion de lumière des
    cellules seront mieux préservées en présence
    dHéparine. LEDTA réduit le Ca2 libre et peut
    altérer lanalyse des fonctions dépendantes de
    Ca2.
  • Le prélèvement est immédiatement homogénéisé avec
    lanicoagulant par retournements lents. Les tubes
    en polypropylène, comparés au verre et au
    polystyrène, ont la propriété doffrir des
    conditions minimales dadhérence et dactivation
    des plaquettes et des éléments myéloides.
  • Les échantillons ne doivent pas être refroidis
    mais maintenus à 20C environ.
  • Limmunomarquage sera réalisé le plus rapidement
    possible sur un échantillon ne contenant pas de
    traces de coagulation.
  • Les plaquettes activées peuvent former des
    aggrégats importants qui interfèrent avec
    lanalyse des leucocytes.

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Immunophénotypage des Leucocytes
du sang
  • Les érythrocytes non-nucléés constituent la
    population majeure dans le sang et leur grand
    nombre va réduire la vitesse danalyse des
    leucocytes.
  • Pour cette raison, les leucocytes peuvent être
    isolés
  • - par
    centrifugation sur gradient de densité.
  • - par lyse des
    érythrocytes
  • Les érythrocytes nucléés présents dans le sang
    des jeunes enfants et dans les prélèvements de
    moelle osseuse sont résistants à la lyse et ont
    des propriétés FSC/SSC proches de celles des
    lymphocytes.
  • Il est possible de distinguer ces 2
    populations en utilisant un marquage
  • - anti-CD45
    (Gp présente sur les leucocytes et non
    sur les plaquettes
    et les érythrocytes)
  • -
    anti-Glycophorin A (erythr/lympho-)

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Prélèvement de moelle osseuse
  • Le prélèvement se fait en présence
    danticoagulant et les échantillons sont
    conservés à 20C et traités le plus rapidement
    possible.La cellularité est hétérogène. Des
    érythrocytes nucléés ou non sont présents et
    seront éliminés (cfr sang) si le but de lanalyse
    est limmunophénotypage des leucocytes.
  • Le prélèvement peut contenir une certaine
    quantité de sang il ne sera pas possible
    didentifier les origines respectives des
    cellules analysées.

    Il est utile de se référer aux prélèvements
    prévus pour lanalyse cytologique.
  • Les analyses les plus fréquentes sont
  • -immunophénotypage des leucocytes
  • - évaluation des cellules CD34
  • - index ADN

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Lyse des Erythrocytes
  • Lapplication, aux prélèvements de sang et de
    moelle osseuse, des techniques de lyse des
    hématies permet lanalyse des leucocytes des
    échantillons non séparés sur gradient de densité.
  • Différentes méthodes sont proposées dans la
    littérature H2O, solution de NH4Cl, Saponine.
  • De nombreuses solutions commerciales sont
    proposées.
  • La prudence simpose dans le choix de la méthode
    et la technique sera soigneusement validée pour
    chaque application. Certaines cellules nucléées
    ne conservent pas toutes leurs propriétés au
    cours de ces manipulations.
  • Les solutions commerciales contiennent parfois
    des éléments fixateurs dans ce cas, lincubation
    des cellules avec les réactifs dimmunophénotypage
    doit seffectuer avant létape de lyse.
  • Dans tous les cas, ces solutions seront
    conservées soigneusement et très régulièrement
    préparées (quelques jours !!!) et utilisées à T
    ambiante.

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Suspensions cellulaires réalisées à partir
de tissus solides ou de cultures
  • Par traitements enzymatiques Trypsine

  • Collagénase

  • Dispase
  • Par moyens mécaniques ciseaux

  • petit scalpel
    potter en
    verre

  • tamis métallique.
  • Des agents chélatants (EDTA ou Citrate) sont
    utilisés avec la Trypsine par ex ce qui empêche
    Ca2 et Mg2 de maintenir la stabilité de la
    matrice. Seuls, ces agents ne peuvent libérer les
    cellules. Lactivité collagénase requiert la
    présence de Ca2, il ne faut donc pas introduire
    ces agents lors de ces manipulations.
  • Lemploi de Dnase permet de limiter la formation
    daggrégats cellulaires autour de lADN libéré
    par les cellules endommagées.
  • La digestion enzymatique fournit généralement une
    suspension cellulaire de viablilté supérieure à
    celle obtenue par dissociation mécanique.
    Certaines molécules de la surface cellulaire
    pourraient subir un clivage lors de lincubation
    en présence denzymes. Il faut contrôler la
    résistance de lépitope spécifique des anticorps
    monoclonaux utilisés en immunomarquage.

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Tests Fonctionnels
  • Les cellules analysées en cytométrie de flux
    après immunomarquage peuvent être triées sur base
    de lexpression de certaines molécules et ensuite
    utlisées dans des tests fonctionnels (migration,
    cycle cellulaire, expansion clonale,).
  • Dans ce type dapplication, la viabilité des
    cellules est essentielle elle sera évaluée dès
    le départ des manipulations
  • Bleu Trypan (colorant vital)
  • Iodure de Propidium (se lie à lADN des
    cell.mortes)
  • Les cellules endommagées ou mortes, susceptibles
    dentraîner la formation daggrégats, seront
    retirées de la suspension cellulaire par
    filtration sur
    filtre de nylon par ex.


    ou centrifugation en gradient de
    densité.
  • La survie sera assurée par une incubation en
    milieu nutritif (Milieu de Culture RPMI 1640 ou
    solution saline de Hanks) dépourvu dindicateur
    coloré tel que Rouge phénol. Le pH du milieu doit
    être maintenu stable (utilisation de Hepes
    possible).
  • Des protéines, saturation des sites de liaison
    non-spécifiques, seront ajoutées dans le milieu
    dincubation. BSA ou sérum, ce dernier sera
    décomplémenté car il pourrait activer le clivage
    de certaines molécules de la surface cellulaire.
  • La T sera maintenue à 4C après immunomarquage
    car la présence danticorps liés à certaines
    structures de la membrane plasmatique peut
    induire du  capping  voire de linternalisation
    des structures recherchées.

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Perméabilisation
  • Etape nécessaire pour la détection dantigènes
    intracellulaires ( enzymes, cytokines) par
    immunomarquage.
  • Les anticorps couplés sont des macromolécules de
    taille importante, leur entrée dans la cellule
    requiert une perméabilisation préalable ou
    simultanée à létape dimmunomarquage.
  • En même temps éviter la diffusion de
    lantigène recherché
  • conserver les
    caractéristiques FSC/SSC des cellules
  • Ces conditions sont rencontrées en fixant
    les cellules (paraformaldéhyde) de façon à
    stabiliser les membranes et ensuite en incubant
    en présence des anticorps, de Saponin
    (perméabilisant) et dun agent bloquant (SVF ou
    BSA pour réduire la liaison non-spécifique).
    Effectuer les lavages en présence de Saponin.
  • Dautres combinaisons sont possibles, par
    ex. Méthanol/Acétone , Ethanol 70 et réactifs
    commerciaux.
  • Chaque antigène recherché nécessite une mise
    au point précise qui respectera les
    caractéristiques FSC/SSC et évitera les liaisons
    aspécifiques.
    Des contrôles seront réalisés en
    parallèle.
  • en présence de brefeldine les cytokines
    produites sont piégées dans la cellule.
  • méthode directe ou indirecte de marquage

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Recommandations
  • Les fluorochromes sont sensibles à la lumière et
    au pH.
  • Les réactifs Anticorps se périment.
  • Les solutions de lyse et de fixation saltèrent
    rapidement
  • La qualité de limmunomarquage et de lanalyse en
    cytométrie dépend de la qualité de léchantillon
    cellulaire. Un contrôle des résultats est
    possible au microscope à fluorescence après le
    passage au cytomètre.
  • Une manipulation mal entamée ne peut se corriger.
  • Certains réactifs sont toxiques (Azide, PAF, IP)
  • Il faut se protéger de la formation daérosols.
  • Les prélèvements de sang humain (moelle, tissus
    lymphoides,..) sont susceptibles dêtre
    contagieux.

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Ouvrages de Références
  • Cytometric Analysis of Cell Phenotype and
    Function. Eds D.A. McCarthy and M.G.Macey.
    Cambridge University Press. 2001.
  • Immunophenotyping. Eds C.C.Stewart and
    J.K.A.Nicholson.Wiley-Liss.2000.
  • Immunophénotypage des Leucocytes. Clusters de
    différenciation humains.
  • Application à la caractérisation des
    Hémopathies O.Lees, M.C.Béné et les membres du
    GEIL. Biothem Editions. 1998.
  • Flow Cytometry Principles for Clinical Laboratory
    Practice. M.A.Owens and
  • M.R.Loken.Eds Wiley-Liss. 1995.
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