Mthodes exprimentales pour ltude du rayonnement cosmique - PowerPoint PPT Presentation

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Mthodes exprimentales pour ltude du rayonnement cosmique

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Actuellement, avec les ? d' nergie 100 GeV, on atteint une r solution de 4 6 minutes d'arc ( comparer quelques secondes d'arc en astronomie X) ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Mthodes exprimentales pour ltude du rayonnement cosmique


1
Méthodes expérimentales pour létude du
rayonnement cosmique
  • Bernard Degrange
  • Laboratoire Leprince-Ringuet
  • Ecole Polytechnique (Palaiseau)
  • Aspects généraux des expériences sur les rayons
    cosmiques
  • Nouveaux projets spatiaux (satellites et
    ballons)
  • Latmosphère comme détecteur (principes)
  • Latmosphère comme détecteur (expériences)
  • Le milieu glaciaire ou marin comme détecteur (?)
  • Perspectives

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1. ASPECTS GÉNÉRAUX DES EXPÉRIENCES
3
1. Aspects généraux des expériences
  • Sensibilité flux et acceptances
  • Expériences spatiales ou au sol ?
  • Identification des particules primaires
  • Particules minoritaires mais signifiantes
  • gamma, neutrinos, particules
    ultra-énergétiques, antiparticules
  • Décroissance rapide des spectres avec lénergie
    maîtrise des erreurs sur lénergie
  • Résolution angulaire Astronomie des sources

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1.a Sensibilité flux et acceptance
  • Plus de 10 ordres de grandeur en énergie ? plus
    de 15 ordres de grandeur en flux
  • Satellites pratiquement jusquau TeV
  • Flux total (Egt1 TeV)
  • 0,16 m-2 sr-1 s-1
  • Ballons un peu au-delà de 100 TeV
  • Flux total (Egt100 TeV)
  • 6 m-2 sr-1 jour -1
  • Expériences au sol de quelques 10 GeV
  • à plus de 1020 eV

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La notion dacceptance (1)
  • Cas dune source de direction (?,f) fixée
  • (astronomie gamma)
  • Lacceptance est une surface effective dépendant
    de la particule incidente (indice p), de son
    énergie et de la direction
  • Elle dépend de lefficacité globale ep qui
    intègre les effets du déclenchement et de la
    sélection des événements dus à la particule p
    dimpact (x,y).

F? d2N?/(dS dt)
6
La notion dacceptance (2)
  • Cas dun rayonnement isotrope
  • Lacceptance est un produit surface angle solide
    dépendant de la particule incidente (indice p) et
    de son énergie
  • Elle dépend de lefficacité globale ep qui
    intègre les effets du déclenchement et de la
    sélection des événements dus à la particule p
    dimpact (x,y).

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Comment déterminer lacceptance ?
  • En satellite étalonnage auprès daccélérateurs
  • exposition du détecteur à différents
    faisceaux sous différents angles, à plusieurs
    paramètres dimpact.
  • Au sol étalonnages partiels des détecteurs mais
    simulations indispensables pour le développement
    des grandes gerbes et la réponse des détecteurs.
  • Dans les deux cas, un paramètre important
  • le seuil en énergie.

Satellite CGRO (1991-2000) Détecteur EGRET (?,
Egt50 MeV)
H.E.S.S. (?, Egt100 GeV)
8
1.b Lidentification des particules primairesUn
enjeu essentiel
  • Particules chargées
  • Test des modèles de propagation
  • Recherche dantimatière cosmique
  • Possible en satellite et en ballon (E lt 100 TeV)
  • Au sol, au mieux discrimination léger (p)/
    lourd(Fe)
  • Photons gamma Accès direct aux sources
  • Facile en satellite (10 MeV 100 GeV)
  • Bien maîtrisée au sol (50 GeV 100 TeV)
  • Neutrinos Accès direct aux sources
  • Muons ou gerbes ascendants en milieu dense
    (mer/glace)
  • Gerbes horizontales  jeunes  dans latmosphère

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1.c Décroissance rapide des spectres avec
lénergie
  • Lestimateur dénergie repose souvent sur un
    nombre de particules détectées (électrons, muons,
    photons Tcherenkov ) ou un signal qui lui est
    directement relié la  taille  ( size )
  • mais le spectre en  taille  nest pas le
    spectre en énergie
  • Importance de la déconvolution des erreurs qui
    entraînent une contamination dominante des
    événements de plus basse énergie dans un
    intervalle donné.
  • Biais importants au voisinage du seuil de
    déclenchement (événements de basse énergie
    bénéficiant dune fluctuation positive pour être
    acceptés).

10
Dans une bande étroite en  taille , la valeur
moyenne de E est inférieure à la valeur donnée
par la courbe centrale
Nécessité de bien maîtriser les distributions de
 taille  à E fixée (forme et queues de
distribution) par étalonnage (en satellite) ou
simulations (experiences au sol)
Si lon prévoit pour le spectre une forme
analytique simple dépendant de quelques
paramètres, on peut ajuster ces derniers par
maximum de vraisemblance pour rendre compte du
spectre en  taille  test a posteriori de la
forme choisie (résidus de lajustement).
11
Exemple de détermination dun spectre (expérience
H.E.S.S.)Vela Junior (vestige de supernova)
H.E.S.S. Coll. 2006
  • Paramétrisation loi de puissance en énergie
  • Ajustement des paramètres par maximum de
    vraisemblance pour reproduire la distribution en
     énergie reconstruite  (estimateur dénergie)
  • Test a posteriori (résidus)

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1.d La résolution angulaire
  • Une caractéristique essentielle pour les
    astronomies ? et neutrino (et pour les particules
    dultra-haute énergie peu déviées par les champs
    magnétiques galactiques).
  • Une  boîte derreur  trop grande peut rendre
    difficile lidentification de la source (cf.
    beaucoup de sources dEGRET dans le plan
    galactique sont non identifiées).
  • Souvent, ?? de 0,5 à quelques degrés !
  • Actuellement, avec les ? dénergie gt 100 GeV, on
    atteint une résolution de 4 à 6 minutes darc
  • (à comparer à quelques secondes darc en
    astronomie X)

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2. NOUVEAUX PROJETS SPATIAUX
14
2. Nouveaux projets spatiaux
Satellites et ballons
  • Comment caractériser la particule primaire ?
  • Observables fournies par les différents
    détecteurs
  • Des observables aux caractéristiques
  • (masse, charge, énergie, direction)
  • Particules chargées et antimatière cosmique
  • Deux expériences en satellite PAMELA et AMS (?
    TeV)
  • Une expérience en ballon CREAM (TeV à quelques
    100 TeV)
  • Astronomie gamma en satellite (100 MeV ? 300 GeV)
  • AGILE et GLAST

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2.a Comment caractériser la particule primaire ?
  • Masse m
  • Charge électrique ze
  • Vitesse v ßc
  • Facteur de Lorentz ? E/(mc2)
  • Impulsion p mc ß?
  • Énergie cinétique Tmc2(?-1)

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Observables fournies par les différents détecteurs
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Deux rayonnements importants pour
lidentification des particules chargées
  • Deux effets de la polarisation induite par la
    particule chargée dans des diélectriques
  • Proportionnels à z2
  • Rayonnement Tcherenkov si v gt c/n
  • Sensible à ß v/c
  • Rayonnement de transition si une ou plusieurs
    interfaces entre diélectriques différents
  • Sensible à ? E/(mc2)

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Rayonnement Tcherenkov
  • Émis sur un cône axé sur la trajectoire de la
    particule et de demi-angle au sommet ?c tel que
    cos ?c 1/(ß n(?))
  • Seuil en ß fourni par la condition cos ?c lt 1
  • Émission à toutes les fréquences pour lesquelles
    n(?) gt 1 (de lUV à la radio). Généralement
    détecté dans le domaine de lUV proche au
    visible.
  • Discrimine entre particules de même impulsion et
    de masses différentes (électrons / protons
    /noyaux) jusquà des énergies de lordre de 10
    GeV/nucléon si ?ß/ß 10-3
  • Donne le sens de parcours de la particule.
  •  Ring Imaging Cherenkov  detector ou RICH
    permet une mesure précise de la charge.

19
Imagerie Tcherenkov (RICH) et mesure de charge
Principe du RICH ?
Prototype dAMS 2?
20
Rayonnement de transition
  • Origine si la particule traverse 2
    diélectriques, les solutions asymptotiques dans
    chaque milieu ne satisfont pas les conditions à
    linterface ? nécessité dune onde  libre 
    supplémentaire.
  • Un diélectrique est caractérisé par sa fréquence
     plasma  ?p
  • (fréquence doscillation des électrons comme
    sils étaient libres)
  • ne densité délectrons ER énergie de
    Rydberg 13,6 eV
  • aB rayon de Bohr
  • Environ la moitié de lénergie est émise dans le
    domaine de fréquences 0,1 ??p lt ? lt ??p pour ?
    1000, cest le domaine des rayons X (2 à 20
    keV)
  • Lénergie émise par interface est I a z2 ? h?p
    /3

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Rayonnement de transition (suite)
  • Distribution angulaire surtout marquée aux petits
    angles par rapport à la direction de la particule
  • ? 1/?
  • Peu de photons X par interface N a z2 10-2
    z2
  • ? multiplier le nombre dinterfaces
  • ? empilement de feuilles plastiques tubes
    proportionnels (détection des
    rayons X par effet photo-électrique)
  • Discrimine entre particules de même énergie et de
    masses différentes aux plus hautes énergies (100
    GeV à 1 TeV)
  • (seuil instrumental de détection des rayons
    X).
  • Peut aussi servir à mesurer ? jusquà des
    valeurs de 105
  • Dans ce cas, il faut choisir des matériaux
    pour avoir un effet de seuil très progressif

22
2.b Particules chargées et antimatière cosmique
2.b1 Expériences en satellite AMS-1, PAMELA,
AMS-2
  • Premières expériences sur les rayons cosmiques en
    satellite HEAO-C, Ariel-VI (1979) ? données à
    relativement basse énergie (jusquà quelques 10
    GeV/nucléon)
  • Premier spectromètre magnétique en satellite
  • AMS-1 sur la navette spatiale  Discovery 
    (1998)
  • Nouvelle génération dexpériences
  • PAMELA (Juin 2006) et AMS-2 prévue pour 2008
    sur la station spatiale internationale ? données
    jusquau TeV
  • et mesure précise des flux dantiparticules
    cosmiques

23
(No Transcript)
24
PAMELA Payload for Antimatter-Matter Exploration
and Light-nuclei Astrophysics
En 3 ans ? limite sur Anti-He/He de quelques 10-7
25
AMSAlpha Magnetic Spectrometer
En 3 ans ? limite sur Anti-He/He de quelques 10-9
26
R. Battiston 2003
27
Particules chargées (1 TeV ? quelques100 TeV)
2.b2 Expériences en ballon
  • Vols à très haute altitude 40 km, soit 3,9 g
    cm-2
  • Capacité demport jusquà 270 kg et 10 m3
  • Nombreuses campagnes antérieures
  • JACEE (USA Japon) RUNJOB (Russie Japon)
    etc.
  • utilisant des chambres à émulsion
  • Récemment Vols à durée ultra-longue 60-100 jours
    (NASA, Antarctique) ? lexpérience CREAM
  • (Cosmic Ray Energetics and Mass)

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CREAM Cosmic Ray Energetics and Mass
  • Objectifs composition du rayonnement cosmique
    et spectres des différents éléments (du TeV à
    500 TeV)
  • Acceptance 2,2 m2 sr
  • Mesure de lénergie
  • Calorimètre 20 X0 (W fibres scint.)
  • Détecteur de rayonnement de transition
  • Identification
  • Détecteur de rayonnement de transition
  • Détecteur Tcherenkov
  • Prochainement adjonction dun détecteur
    Tcherenkov de type RICH  CHERCAM  analogue à
    celui dAMS-2 (contribution IN2P3)

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Expérience CREAM
  • Aux énergies supérieures au TeV, linteraction
    dans le calorimètre produit de nombreuses
    particules secondaires rétrodifusées dont il faut
    se protéger (mesure précise des temps des
    impacts)
  • Le détecteur Tcherenkov  CHERCAM  résoudra
    complètement ce problème tout en permettant une
    mesure de charge précise ( 0,3 e)

30
2.c Lastronomie gamma en satellite
100 MeV quelques 100 GeV
  • Dôme anticoïncidence
  • ? élimine les particules incidentes chargées
  • Trajectographe empilement de plaques de
    matériau pour la conversion du ? en paire ee- et
    de plans de détection ? mesure de direction
  • Calorimètre
  • ? mesure de lénergie

Satellite GLAST (NASA) lancement prévu en 2007
31
Premiers observatoires gamma en satellite
  • SAS-2 (NASA) 1972-1973
  • Na fonctionné que 6 mois
  • A découvert le fond gamma diffus et 3 sources
    ponctuelles (nébuleuse du Crabe, Vela, Geminga)
  • COS-B (ESA) 1975-1982
  • Catalogue de 25 sources, toutes galactiques sauf
    une (le quasar 3C273)
  • EGRET (NASA, à bord de Compton Gamma-Ray
    Observatory ou C-GRO) 1991-2000
  • Découverte du ciel gamma extragalactique
  • Le 3è catalogue dEGRET comporte 300 sources
    dont une soixantaine de sources non identifiées

Dans ces 3 expériences, le trajectographe était
une chambre à étincelles
32
EGRET à bord du satellite Compton Gamma-Ray
ObservatoryEnergetic Gamma-Ray Experiment
Telescope (E? lt 20 GeV)
300 sources  ponctuelles 
Fond gamma diffus
33
DEGRET à AGILE et GLAST
34
DEGRET à AGILE et GLAST (suite)
35
AGILE comparé à EGRETAstro-rivelatore Gamma a
Immagini LEggeroSurfaces efficaces de détection
36
GLAST comparé à EGRETGamma-ray Large Area
Telescope
37
DEGRET à GLAST gains en sensibilité et en
résolution angulaire
Nombre attendu de sources extragalactiques
détectées par GLAST
Résolution angulaire de GLAST comparée à celle
dEGRET
38
Importance de GLAST pour létude des sursauts
gamma
  • On ne sait presque rien des sursauts gamma aux
    énergies gt 100 MeV
  • EGRET na pu en détecter quune faible fraction
    en raison de son important temps mort (0,1 s)
  • GLAST ?

39
AMS-02 peut aussi contribuer à lastronomie gamma
  • Expérience conçue en priorité pour la détection
    et lidentification des particules et surtout des
    antiparticules chargées
  • Mais elle peut aussi contribuer à lastronomie
    gamma
  • au-dessus de 1 GeV
  • Trajectographe à pistes de Si 500-3400 cm2
    selon langle d incidence
  • Calorimètre de 16 X0
  • (Scintillation Pb)
  • Mais linstrument est non pointable
  • et nécessite un détecteur dattitude

40
  • LATMOSPHÈRE COMME DÉTECTEUR
  • Principes

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3. Latmosphère comme détecteur Principes
  • Les grandes gerbes atmosphériques phénomènes et
    observables
  • Les gerbes électromagnétiques
  • Phénomènes de base
  • Développement longitudinal notion d âge 
  • Développement transverse et distribution latérale
  • Phénomènes spécifiques des énergies ultra-hautes
  • Les gerbes hadroniques
  • Des gerbes électromagnétiques aux gerbes
    hadroniques
  • Formules semi-empiriques et ordres de grandeur
  • Observables sensibles à la nature du primaire
  • Détermination du spectre
  • Les émissions optiques des gerbes
  • Rayonnement Tcherenkov atmosphérique
  • Fluorescence de lazote
  • Les émissions radio des gerbes
  • Effet Askaryan
  • Effet géomagnétique

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3.a Les grandes gerbes atmosphériques
phénomènes et observables
  • La grande gerbe de particules secondaires
    engendrée par linteraction du primaire dans
    latmosphère peut être détectée sur une zone
    étendue ? grande surface efficace de détection
    permettant de faire face aux très faibles flux
    aux énergies 1000 TeV
  • Latmosphère est utilisée comme un calorimètre
    inhomogène
  • (on exprimera les épaisseurs traversées en g
    cm-2 )
  • À partir des observables, on cherche à
    reconstruire
  • la direction incidente
  • lénergie primaire E0
  • et, si possible, à remonter à la nature de la
    particule primaire
  • distinction ?-hadron
  • distinction noyau léger (p, He)-noyau lourd
    (Fe)

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p ou noyau noyau dazote ou doxygène ? cascade
hadronique
  • Composante hadronique fragments nucléaires,
    nucléons, mésons p, K, etc.
  • Composante électromagnétique engendrée par p0???
    et autres désintégrations radiatives
  • Composante muonique engendrée par les
    désintégrations des p et des K
  • Les neutrinos atmosphériques issus des
    désintégrations des p K et µ

Les électrons et ? primaires engendrent une gerbe
électromagnétique constituée essentiellement
délectrons, de positons et de ? secondaires.
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Les observables au sol
  • Les particules secondaires de la gerbe arrivant
    au sol
  • Selon lénergie primaire et laltitude
  • Hadrons résiduels (fragments nucléaires) peu
    nombreux car la composante hadronique est la plus
    rapidement absorbée.
  • e les plus nombreux à laltitude du
    développement maximal de la gerbe.
  • µ atteignent presque toujours le sol
    (composante pénétrante) et peuvent pénétrer
    profondément sous le sol ou sous la mer.
  • ? secondaires peuvent être détectés au sol
    après conversion en paires ee- dans leau (effet
    Tcherenkov dans leau).
  • Les photons (visibles, UV) émis le long des
    trajectoires des particules chargées de la gerbe
    (effet Tcherenkov, fluorescence de lazote) au
    cours de son développement
  • ? information calorimétrique
    tri-dimensionnelle.
  • Lémission radio de ces mêmes particules.

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Aspects temporels
  • Quand la gerbe se développe, une  galette  de
    particules chargées se déplace vers le sol.
  • La forme de ce front (plus ou moins incurvé)
    dépend du stade de développement.
  • Lépaisseur de ce front ( 10 m) donne
    létalement temporel du signal dans chaque
    détecteur.
  • Les différences de temps darrivée au sol sur les
    détecteurs déchantillonnage ? direction
    darrivée pour un front quasi-planaire (?? 1).
  • Le front de lumière Tcherenkov (toujours émise à
    faible angle de laxe) est plus mince (m) que le
    front de particules chargées ?
  • signal mieux défini temporellement.

46
Gerbe créée par un ? de 300 GeV
Gerbe créée par un proton de 300 GeV
km
km
En moyenne symétrie de révolution
Impulsions transverses plus grandes Présence de
muons (désintégration des mésons) Une gerbe
hadronique peut comporter des sous-gerbes  électro
magnétiques
Petites impulsions transverses (Presque) jamais
de muons (sauf si E0gt1 PeV) Essentiellement e
e- et ? secondaires
m
m
47
3.b Les gerbes électromagnétiques (e ou ?
primaire)
3.b1 Phénomènes de base dominants
  • Rayonnement de freinage (bremsstrahlung) des e
  • Conversion de ? de haute énergie en paires ee-
  • Petites déviations angulaires (diffusion
    multiple) des e
  • Pertes dénergie des e par ionisation ou
    excitation des atomes

dans le champ coulombien des noyaux
48
Gerbe électromagnétique phénomènes secondaires
  • À basse énergie (particules secondaires au
    développement maximal de la gerbe) leffet
    Compton et lannihilation des e responsable de
    lexcès de charge négative (effet Askaryan).
  • À haute énergie photo-production ou
    électro-production de hadrons ? composante
    hadronique mais
  • s (photo-production) 10-3 s
    (production de paire).
  • À ultra-haute énergie, un e peut interagir de
    manière cohérente avec plusieurs atomes (effet
    Landau-Pomerantchuk-Migdal) ? interférences
    altérant les phénomènes de bremsstrahlung et de
    diffusion multiple.

49
Des éléments simplificateurs
  • Au-dessus dune énergie critique (84,2 MeV dans
    lair), la perte dénergie dominante pour les
    électrons est celle due au bremsstrahlung.
  • Si lon néglige la perte dénergie par ionisation
    et les phénomènes secondaires, tous les processus
    relèvent de linteraction dun e ou ? avec le
    champ coulombien dun noyau ? une seule longueur
    fondamentale la longueur de radiation X0.
  • Les formules de Bethe-Heitler régissant le
    bremsstrahlung et la production de paires ne font
    intervenir aucune échelle dénergie privilégiée
    (uniquement des rapports).

50
Formules de Bethe-Heitler
a cte de structure fine re rayon classique
de lélectron NA nombre dAvogadro
  • Longueur de radiation X0
  • 36,7 g cm-2 pour lair
  • On exprime les épaisseurs traversées en
    unités de X0
  • t (sans dimension) l/X0
  • Bremsstrahlung
  • v (énergie du ? créé)/(énergie de
    lélectron initial)
  • Production de paires
  • u (énergie dun des e de la
    paire)/(énergie du ? initial)

cm2 g-1
51
3.b2 Développement longitudinal
  • On sintéresse au nombre moyen de particules
    (e,e- et ?) coupant un plan perpendiculaire à la
    direction incidente, après traversée dune
    épaisseur datmosphère t (en unités de X0).
  • Tant que la perte dénergie des électrons par
    ionisation reste petite devant la perte due au
    bremsstrahlung, le nombre de particules (e,e- et
    ?) ne cesse daugmenter (phase de développement
    de la gerbe) et lénergie moyenne par particule
    diminue.
  • Quand lénergie moyenne par particule atteint la
    valeur pour laquelle les pertes par ionisation
    portent un e à larrêt en une longueur de
    radiation ( énergie critique  Ec 84,2 MeV
    dans lair), le nombre de particules de la gerbe
    commence à diminuer
  • (phase dextinction de la gerbe).
  • À la transition entre les deux phases
    (développement maximal), lénergie moyenne par
    particule est égale à lénergie critique..

52
Développement longitudinal modèle simpliste de
Heitler
  • Après t longueurs de radiation, il y a 2t
    particules dont lénergie vaut
  • E E0/2t , soit
  • t ln2 ln (E0/E)
  • Les particules dénergie E sont en nombre maximal
    à lépaisseur
  • t(E) ln (E0/E)
  • Le développement maximal de la gerbe est atteint
    pour une épaisseur traversée
  • tmax(E0) ln (E0/Ec)
  • Les modèles plus réalistes confirment cette
    estimation.

53
Développement longitudinal lapproximation A
(B. Rossi, K. Greisen)
  • Lapproximation A décrit la phase de
    développement de la gerbe où seuls interviennent
    le bremsstrahlung et la création de paire.
  • À partir des formules de Bethe-Heitler, on
    obtient des équations intégro-différentielles
    linéaires couplées donnant
  • ?(E,t) dE nombre moyen de dont lénergie est
    dans lintervalle E, EdE, après traversée de t
    X0
  • ?(W,t) dW nombre moyen de ? dont lénergie est
    dans lintervalle W, WdW, après traversée de t
    X0
  • Lélément simplificateur est labsence de toute
    échelle dénergie.

54
Lapproximation A (suite)
  • ?(E,t) donne le nombre moyen et le spectre des e
    secondaires après traversée de t longueurs de
    radiation.
  • ?(W,t) donne le nombre moyen et le spectre des ?
    secondaires après traversée de t longueurs de
    radiation.
  • Condition initiale
  • Si la particule primaire est un ? ?(W,0) d
    (E-E0)
  • Si la particule primaire est un e ?(E,0) d
    (E-E0)
  • Solutions particulières évidentes
  • ?(W,t) f(t)/Ws1 et ?(E,t)
    g(t)/Es1
  • (absence déchelle dénergie)
  • mais elles ne satisfont pas à la condition
    initiale !

55
Lapproximation A (suite)
  • Les solutions évidentes (spectres en loi de
    puissance, donc invariants déchelle)
    correspondent à une condition initiale
    intéressante en elle-même celle dun faisceau
    incident dont lénergie suit un spectre en loi de
    puissance dont s est lindice spectral intégral.
  • Ces solutions particulières forment une base et
    la solution satisfaisant la condition initiale
    (photon ou électron dénergie E0) sobtient par
    une superposition de solutions à spectre en
    1/Es1 (transformation de Mellin, analogue aux
    transformations de Fourier ou de Laplace).
  • Résultat pour une valeur donnée de t, le
    spectre des particules est très proche dune loi
    en 1/Es1 avec une valeur de s qui varie avec t
    et
  • y ln (E0/E) selon
  • Le nombre de particules dénergie E est maximal
    pour s1

56
Prise en compte des pertes dénergie par
ionisationParamètre dâge
  • Lapproximation A cesse dêtre valable quand
    lénergie moyenne des électrons est de lordre de
    lénergie critique Ec.
  • En sinspirant de la théorie précédente, on pose
  • Formule semi-empirique de Greisen donnant, pour
    une gerbe créée par un ? incident, le nombre
    moyen délectrons après traversée de t longueurs
    de radiation
  • Le paramètre s croît avec t, reste inférieur à 1
    dans la phase de développement, atteint la valeur
    1 au stade maximal de développement pour tmax y
    ln (E0/Ec) et est supérieur à 1 dans la phase
    dextinction.
  • On lappelle pour cette raison  paramètre
    dâge .

57
Gerbes électromagnétiques quelques ordres de
grandeur
58
Gerbes électromagnétiques profils longitudinaux
moyens
1020 eV
1019 eV
1000 TeV
1 TeV
30 GeV
Épaisseur traversée (g cm-2)
59
Le nombre délectrons au sol ( taille ) comme
estimateur dénergie
  • Au stade de développement maximal,
  • le nombre moyen délectrons est quasiment
    proportionnel à lénergie primaire (y
    ln(E0/Ec).
  • Les fluctuations affectant Ne
  • Fluctuation de la position de la première
    interaction (loi exponentielle)
  • Fluctuations dans le développement-même de la
    gerbe (loi approximativement log-normale en
    raison du caractère multiplicatif du
    développement de la gerbe)
  • Fluctuations déchantillonnage (dépend des
    détecteurs, de leur disposition au sol etc.)
  • Si lon connaît laltitude du développement
    maximal (par exemple par un détecteur optique),
    ou si lon peut estimer lâge indépendamment (par
    la distribution latérale des électrons), on peut
    se débarrasser du premier type de fluctuations.
  • Les fluctuations sont minimales au stade de
    développement maximal.

60
3.b3 Développement transverse
  • Diffusion multiple des électrons (énergie E,
    impulsion p, vitesse ß) (G. Molière)
  • Déviation angulaire ?0 après traversée de dtX0
  • Déplacement latéral après traversée de X0 Es/E
  • La longueur de référence dans létude de la
    distribution latérale est le rayon de Molière
  • (71 m au niveau de la mer)
  • Théorie analytique (J. Nishimura, K. Kamata,
    K.Greisen)
  • Redéfinition de lâge, dépendant de la
    distance r à laxe de la gerbe

61
Distribution latérale des électrons
  • Formule semi-empirique de Nishimura-Kamata-Greisen
    (NKG) donne la densité moyenne délectrons sur
    un plan perpendiculaire à laxe de la gerbe, en
    fonction de la distance r à laxe, pour une
    épaisseur traversée t X0
  • La connaissance de la distribution latérale
    permet en principe de mesurer lâge de la gerbe
    au niveau du sol.
  • Il existe une distance r0 pour laquelle la
    fluctuation de densité ?e à énergie primaire E0
    fixée est minimale
  • ? ?e (r0) comme estimateur dénergie
  • La valeur de r0 dépend des caractéristiques
    des détecteurs échantillonnant la gerbe et de
    leur disposition au sol mais il faut au
    préalable reconstruire limpact au sol de laxe
    de la gerbe.

62
3.b4 Phénomènes spécifiques des énergies
ultra-hautes
Photo et électro-production de hadrons
  • Le photon (réel ou virtuel)
  • peut se coupler aux hadrons
  • s(?p?hadrons) 0,12 mb et
  • s(?air?hadrons) 1,4 mb pour des ? de 50
    GeV à quelques TeV
  • (s est proportionnelle à A0,9) au-delà du
    TeV, s croît comme log E0..
  • À comparer à s(??ee-) 511 mb dans lair la
    probabilité de créer un hadron est de lordre de
    quelques pour mille mais, au-delà du PeV
    électrons et photons secondaires se comptent par
    millions.
  • Les simulations à E0 fixée montrent quen moyenne
    un ? produit 30 fois moins de muons quun proton,
    mais il peut y avoir de grosses fluctuations,
  • par exemple si la réaction produisant des
    hadrons se produit en début de gerbe.

63
Leffet Landau-Pomerantchuk-Migdal (LPM)
  • Bremsstrahlung e incident (E) dans le champ
    coulombien dun noyau ? e final (E') ? (E?E -
    E')
  • En négligeant les impulsions transverses, le
    transfert dimpulsion longitudinale ql au noyau
    est donné par
  • soit pour E et E' gtgt me
  • Relations de Heisenberg lincertitude sur la
    position de lémission (ou longueur de formation)
    vaut lf h/ql

64
Leffet Landau-Pomerantchuk-Migdal (suite)
  • Pour des grandes valeurs du facteur de Lorentz de
    lélectron ?e et des basses énergies de photon de
    bremsstrahlung, la longueur de formation
  • peut être très grande et atteindre les
    distances inter-atomiques.
  • Dans ce cas, lélectron interagit de manière
    cohérente avec plusieurs atomes, mettant en jeu
    bremsstrahlung et diffusion multiple dans le même
    processus.
  • Quand la diffusion multiple domine, le
    bremsstrahlung (et la production de paires pour
    les ?) sont considérablement atténués (effet LPM).

65
Leffet Landau-Pomerantchuk-Migdal (suite)
  • Bremsstrahlung ou diffusion multiple ?
  • Bremsstrahlung angle entre la direction de
    lélectron incident et celle du ? émis ??
    1/?e
  • Diffusion multiple la variance de langle de
    diffusion sur une longueur de formation vaut
  • Quand ?f2 gt ??2, la diffusion multiple domine le
    bremsstrahlung. Cette condition correspond alors
    à

66
Leffet Landau-Pomerantchuk-Migdal (suite)
  • Bremsstrahlung et production de paires sont
    considérablement atténués si
  • Dans lair (20C, 1 atm.) ELPM 116 PeV
    1,161017 eV
  • Tant que Ee ltlt ELPM, la partie du spectre de
    photons subissant latténuation est très réduite.
  • Leffet LPM apparaît quand des électrons
    secondaires de la gerbe ont des énergies
    comparables, voire supérieures à ELPM
  • ? profils de gerbes atypiques, par exemple 2
    maximums !

67
Photons dénergies ultra-hautes la cascade
commence avant lentrée dans latmosphère
  • Un ? dénergie ultra-haute peut, avant
    datteindre latmosphère terrestre, interagir
    avec la composante transverse du champ magnétique
    terrestre et créer une paire ee- si
  • soit E?
    gt quelques 1019 eV.
  • La longueur moyenne dinteraction photon-champ
    est de
  • 1,03 rayon terrestre à 1020 eV.
  • Les électrons de cette paire également
    ultra-énergétiques peuvent à leur tour produire
    des ? par rayonnement synchrotron dans le champ
    magnétique terrestre ? pré-gerbe.

68
Photons dénergies ultra-hautes la cascade
commence avant lentrée dans latmosphère
  • Probabilités dinteraction par unités de longueur
    et de champ magnétique
  • ? B ? e e- (paire)
  • e B ? e ? (synchrotron
  • ou bremsstrahlung magnétique)

Vankov et al. 2003
69
Photons dénergies ultra-hautes la cascade
commence avant lentrée dans latmosphère
  • Aux énergies où linteraction ?-B se produit
  • la profondeur datmosphère Xmax correspondant au
    développement maximal est notablement réduite
  • le nombre de muons au sol Nµ (effet de la
    photoproduction qui, elle, ne se produit que dans
    latmosphère) est également réduit.
  • Leffet est plus prononcé si la trajectoire du ?
    passe près de laxe du dipôle magnétique
    terrestre où les lignes de champ sont plus denses
  • ? asymétrie azimuthale
  • asymétrie N-S dans
  • Distribution de Xmax
  • Distribution de Nµ au sol

Signature possible des photons dénergie
ultra-haute
70
Photons dénergies ultra-hautes la cascade
commence avant lentrée dans latmosphère
Asymétrie N-S pour la profondeur de développement
maximal dune gerbe de photon de E gt 1019eV
Vankov et al. 2003
Cas dun site nord (Inverser pour Auger-Sud)
71
Photons dénergies ultra-hautes les deux effets
(LPM et cascade extra-atmosphérique) jouent en
sens contraires !
  • Profils dune gerbe de photons de 3 1020eV
  • dans 3 situations
  • Profils centraux uniquement les processus de
    Bethe-Heitler.
  • Profils de droite avec effet LPM (noter les
    fortes fluctuations)
  • Profils de gauche avec effet LPM et effet de
    pré-gerbe.

72
3.c Les gerbes hadroniques (proton ou
noyau primaire)
  • Grande complexité entraînant le recours aux
    simulations
  • Plusieurs longueurs caractéristiques longueur
    dinteraction des nucléons, des pions etc.,
    longueur de radiation.
  • Superposition de plusieurs gerbes
    électromagnétiques engendrées par les ? de
    désintégration des p0 (à des altitudes
    différentes).
  • Grandes fluctuations dans la multiplicité de
    particules produites.
  • Mais les simulations restent soumises à certaines
    incertitudes
  • Interactions pNoyau ou NoyauNoyau sensibilité
    aux modèles nucléaires.
  • Domaine dénergie parfois non couvert par les
    accélérateurs et collisionneurs sensibilité aux
    modèles de fragmentation des partons.
  • Le paramètre dinélasticité nest bien mesuré que
    dans des expériences à cible fixe (peu accessible
    aux collisionneurs).
  • Toutefois, certaines tendances observées sur les
    gerbes électromagnétiques restent valables.

73
10 ? de 300 GeV
10 protons de 300 GeV
Simulations de M. de Naurois
74
3.c 1 Des gerbes électromagnétiques aux gerbes
hadroniques
  • Les principales observables sont dabord les
    mêmes que pour une gerbe électromagnétique
  • Nombre délectrons au sol et distribution
    latérale des électrons.
  • Profil longitudinal et altitude du développement
    maximal (détecteurs optiques).
  • mais, en outre, on dispose aussi des muons
    et parfois des hadrons résiduels
  • Nombre de muons au sol et distribution latérale
    des muons.
  • Linvariance déchelle de Feynman, assez bien
    vérifiée dans la région de fragmentation du
    projectile qui domine le développement de la
    gerbe joue un rôle analogue aux formules de
    Bethe-Bloch pour les gerbes électromagnétiques
    (absence déchelle dénergie).
  • Les simulations ont permis de mettre au point des
    formules empiriques inspirées de celles
    concernant les gerbes électromagnétiques et
    utiles pour faire des évaluations rapides (T.K.
    Gaisser, A.M. Hillas)

75
3.c2 Gerbes hadroniques quelques formules
empiriquesLes électrons
  • Il existe une profondeur datmosphère où Ne est
    maximal et ses fluctuations minimales. On peut la
    paramétrer selon
  • Xmax
    X'0 ln(E0/e)
  • où X'0 et e sont ajustés à partir du
    programme de simulation.
  • La mesure de Ne et de Xmax pour chaque gerbe
    permet de se débarrasser en grande partie de la
    fluctuation de la première interaction.
  • La formule empirique de Gaisser-Hillas donne le
    nombre moyen délectrons après traversée dune
    épaisseur X datmosphère
  • ?N est la longueur moyenne dinteraction des
    nucléons et le paramètre p est défini selon p1
    Xmax /?N . Le paramètre S0 est ajusté à partir
    du programme de simulation.

76
Gerbes hadroniques les muons
  • Identification des muons au sol
  • soit sous un blindage suffisant pour absorber les
    électrons (roche, terre, béton) ex. expérience
    KASCADE.
  • soit dans un détecteur Tcherenkov à eau (cuve ou
    piscine) que les muons traversent complètement
    contrairement aux électrons ex. observatoire
    Auger (cuves), expérience MILAGRO (piscine).
  • Les muons au sol sont beaucoup moins nombreux que
    les électrons
  • et donc beaucoup plus dispersés ? les
    fluctuations déchantillonnage dominent, alors
    que les fluctuations intrinsèques sont moindres
    que pour les électrons après le stade de
    développement maximal, le nombre de muons ne
    diminue que lentement.
  • Distribution latérale (K. Greisen) ? densité
    moyenne de µ à la distance r de laxe de la gerbe

77
3.c3 Comment se distribuent les noyaux primaires ?
  • Dans une expérience au sol, on ne peut pas
    identifier le noyau primaire, mais on cherche à
    évaluer les tendances par rapport à la
    composition  de basse énergie  donnée par les
    satellites et les ballons allègement (plus de
    protons ou He) ou alourdissement (plus de fer) ?
  • Pour identifier les observables sensibles à la
    composition du rayonnement cosmique, le modèle
    naïf  de superposition  est conceptuellement
    utile
  • On considère un noyau dénergie E0 et
    comportant A nucléons comme un groupe de A
    nucléons indépendants ayant chacun lénergie E0/A.

78
Observables sensibles à la composition
 Tailles  respectives en électrons et muons
  • Dans le modèle naïf de superposition, à énergies
    égales, un noyau produit plus de muons quun
    proton (mésons p et K secondaires moins
    énergétiques se désintégrant plus facilement).
  • En fait, les contraintes expérimentales rendent
    la notion de taille dépendante de lappareillage,
    mais, dans tous les cas, les simulations montrent
    que les variations de Ne et de Nµ
  • avec lénergie ne sont pas sensibles
  • de la même façon à la nature du primaire.
  • Exemple de lexpérience KASCADE
  • à Karlsruhe
  • Réseau de 252 détecteurs répartis
  • sur 200 m 200 m
  • en surface (e et ? secondaires)
  • et sous blindage de Pb et Fe de 20 X0 (µ )
  • (énergie de muon gt 230 MeV)

79
Observables sensibles à la composition
 Tailles  respectives en électrons et muons
  • Dans KASCADE, la  taille  en muons (déduite de
    létude de la distribution latérale) est tronquée
    (Nµtr) et comptée seulement entre 40 m et 200 m
    de laxe reconstruit (à moins de 40 m du cur,
    les électrons et hadrons peuvent traverser le
    blindage et contaminer les muons).
  • Les simulations montrent que Nµtr est corrélé à
    lénergie de manière presque indépendante de la
    nature du noyau primaire.
  • Elles montrent en revanche que la  taille  en
    électrons Ne est, à énergie fixée, fortement
    dépendante de la nature du primaire.

Kascade Collaboration
80
Observables sensibles à la composition
 Tailles  respectives en électrons et muons
  • KASCADE la densité de muons à 45,5 m du cur
    ?µ(45,5 m) est considérée comme un estimateur
    dénergie
  • (fluctuations minimales
    quasi-indépendance par rapport à la nature du
    primaire).
  • À ?µ(45,5 m) fixé (donc dans un domaine restreint
    dénergie primaire), les gerbes riches en
    électrons (Y log (Nµ)/ log (Ne) lt 0,75) sont
    dominées par les protons et les noyaux légers et
    les gerbes pauvres en électrons (Y gt 0,75) par
    les éléments plus lourds.
  • Seul le spectre en ?µ de la première population
    présente une rupture de pente ( genou ), ce qui
    met en évidence un alourdissement de la
    composition au-delà du genou.

Kampert 2001
81
Observables sensibles à la composition
Profondeur du développement maximal
  • Au stade de développement maximal, la profondeur
    datmosphère traversée Xmax (comptée le long de
    laxe de la gerbe) est sensible à la composition,
    car, à énergie donnée, la gerbe engendrée par un
    noyau se développe plus vite que celle créée par
    un proton.
  • Daprès la formule de Gaisser-Hillas et dans un
    modèle simple de superposition (sans tenir compte
    des effets de sélection du déclenchement)
  • Proton Xmax X'0 ln(E0/e)
  • Moyenne sur tous les noyaux
  • wi poids statistique de chaque noyau
  • Finalement

82
Observables sensibles à la composition
Profondeur du développement maximal
83
3.c4 Gerbes hadroniques détermination du
spectre
  • Les simulations donnent les distributions des
    observables
  • (Ne et Nµtr pour KASCADE) à énergie fixée
    permettant de remonter au spectre, mais elles
    dépendent
  • de la composition
  • du modèle hadronique
  • choisi
  • KASCADE a utilisé
  • QGSJet01
  • SIBYLL2.1
  • et comparé les spectres
  • obtenus avec chacun
  • des modèles ?

Antoni et al. 2005
84
Gerbes hadroniques détermination du spectre
  • Ces complications (incertitudes sur la
    composition détaillée, choix dun modèle
    hadronique) expliquent les écarts systématiques
    entre les résultats dexpériences différentes.

Antoni et al. 2005
85
3.d Les émissions optiques des gerbes
  • Les particules chargées de la gerbe émettent de
    la lumière
  • Lumière Tcherenkov très collimatée le long de
    la gerbe (angle Tcherenkov à 1 Atm. 1) avec un
    seuil en énergie variant avec laltitude au sol
    22 MeV pour les e et 4,5 GeV pour les µ
  • (20 photons par m par particule chargée de
    ß1 au sol)
  • Surtout utilisée en astronomie gamma.
  • Lumière de fluorescence de lazote isotrope
  • (4 photons par électron par m au sol)
  • Surtout utilisée aux énergies extrêmes
    1018eV.
  • Cette lumière détectée au sol nous renseigne sur
    le développement de la gerbe en 3D très utile
    pour la mesure dénergie
  • mais les détecteurs optiques ne peuvent
    fonctionner que la nuit, par beau temps et en
    labsence de lune ( 10 du temps).

86
3.d1 La lumière Tcherenkov des gerbes
  • Front donde à peu près conique aux énergies gt
    TeV, très bien défini temporellement (quelques
    nanosecondes)
  • éclairant au sol une zone de
  • 150 m de rayon à 1800 m daltitude pour des
    gerbes de lordre du TeV.
  • Tout télescope placé dans cette tache détecte la
    gerbe sil reçoit suffisamment de photons ?
    surface efficace de détection 105 m2
  • Avec un ensemble de plusieurs télescopes, on
    reconstruit la gerbe en 3D (stéréoscopie) ?
    nombre total de photons Tcherenkov (estimateur
    dénergie).

87
La lumière Tcherenkov des gerbes
  • Profil longitudinal semblable au profil des
    particules chargées, à un léger décalage près de
    0,3 X0 vers le sol en raison de la variation du
    seuil Tcherenkov avec laltitude.
  • Profil transverse nettement plus étroit (sT 10
    à 15 m vers 10 km daltitude) que pour les
    particules chargées, toujours en raison de
    leffet de seuil car lénergie moyenne des
    particules décroît rapidement quand on séloigne
    de laxe.
  • La  photosphère  Tcherenkov
  • (distribution des origines des photons)
  • peut raisonnablement être approximée
  • par une distribution gaussienne à 3D,
  • avec symétrie de révolution pour les
  • gerbes électromagnétiques.
  • La mesure de lécart-type transverse sT
  • permet de distinguer les gerbes
  • électromagnétiques des gerbes hadroniques,
    beaucoup plus larges (impulsions transverses des
    interactions nucléaires gtgt celles des
    interactions coulombiennes).

88
La lumière Tcherenkov des gerbes
sT (en g cm-2) fonction de Xmax (en g cm-2)
Gerbes de ? simulées
200 GeV
  • Pour les gerbes électromagnétiques, sT (en g
    cm-2) est proportionnel à Xmax (en g cm-2),
    toujours en raison de la variation du seuil
    Tcherenkov avec laltitude.
  • Leur rapport ? sT/ Xmax a une distribution
    quasiment indépendante de langle zénithal et de
    lénergie.
  • En astronomie gamma, la reconstruction 3D de la
    gerbe avec plusieurs télescopes (stéréoscopie)
    permet de mesurer sT et ? ? séparation des gerbes
    dues aux ? de celles dues aux hadrons.

500 GeV
1 TeV
Superposition
M. Lemoine-Goumard et al. 2006
89
Profils Tcherenkov transverses gerbes
électromagnétiques et hadroniques
  • Données  OFF  gerbes détectées par 3 ou 4
    télescopes dans une zone sans source ? ?
    distribution de sT pour les gerbes hadroniques
    détectées par 3 ou 4 télescopes.
  • Données  ON  gerbes détectées par 3 ou 4
    télescopes dans la direction de la source gamma
    PKS2155-304 (blazar).
  • Distribution  ON-OFF  ? distribution de sT
    pour les gerbes de ? détectées par 3 ou 4
    télescopes.

Expérience H.E.S.S. (astronomie gamma)
?  ON-OFF  ?
?  OFF  hadrons
90
3.d2 La lumière de fluorescence des gerbes
  • Contrairement à la lumière Tcherenkov, la lumière
    de fluorescence de lazote (? entre 310 et 400
    nm) est émise de manière isotrope et peut être
    détectée très loin (plusieurs dizaines de km) de
    limpact au sol ? très grande acceptance bien
    adaptée aux énergies extrêmes.
  • Dans un télescope éloigné, le front de
  • particules est vu comme un objet
  • quasi-ponctuel dont on peut suivre le
  • mouvement et les variations dintensité
  • sur des échelles de temps de lordre de
  • plusieurs µs.
  • Les observations stéréoscopiques
  • permettent de remonter à la distribution
  • du nombre de photons émis le long de laxe
  • ? profil longitudinal de la gerbe.
  • On mesure directement lénergie déposée dans
    latmosphère par les particules chargées de la
    gerbe, indépendamment de tout modèle, à une
    petite correction près (contributions des muons
    dans le sol et des neutrinos).

HiRes Coll. 2005
91
La lumière de fluorescence des gerbes
  • Le télescope dobservation dispose dune caméra
    pixellisée un pixel ? une direction (angle ?i).
  • Limage de la trajectoire ? plan contenant laxe
    et le télescope.
  • On mesure les temps ti de passage du point-image
    dans le pixel ?i.
  • 3 paramètres à reconstruire
  • paramètre dimpact Rp
  • angle ? de laxe de la gerbe avec sa trace sur le
    sol
  • t0, temps de passage du front de particules à la
    distance Rp du télescope.

92
La lumière de fluorescence des gerbes
  • Si lon ne dispose que dun seul point de vue
    (un   il), la relation
  • ?i f(ti-t0) est presque linéaire et ne
    permet de déterminer quune fonction de Rp et de
    ? (vitesse moyenne apparente de limage).
  • Il est donc important davoir au moins deux
     yeux , éloignés de quelques dizaines de km
    pour lever cette ambiguïté
  • ou de disposer dun réseau de détecteurs de
    particules au sol qui fournit indépendamment la
    position de limpact (solution hybride utilisée
    dans lObservatoire Auger).

P. Auger Coll. 2006
p - ?
93
La lumière de fluorescence des gerbes
  • En fait, chaque  il est un ensemble
  • de télescopes dorientations différentes,
  • couvrant chacun une portion de ciel
  • (comme les facettes dun
  • il de mouche)
  • Lintensité reçue sur chaque pixel
  • permet de remonter au
  • profil longitudinal de la gerbe si
  • la direction est bien reconstruite
  • et après soustraction de la
  • lumière Tcherenkov diffusée
  • Il restera à tenir compte de
  • lénergie déposée dans le sol par
  • les muons et de celle des neutrinos
  • (évaluée par la simulation à
  • quelques du total).

P. Auger Coll. 2003
94
La lumière de fluorescence des gerbes
  • Pour reconstruire le profil de gerbe (nombre
    délectrons Ne dans la zone démission vue par
    chaque pixel) à partir du nombre de
    photo-électrons Npe reçus dans chaque pixel, il
    faut connaître
  • Yf le taux de production de photons de
    fluorescence par électron et par mètre.
  • La distance r au télescope et la dimension ?l de
    la zone démission correspondant à ce pixel
    (obtenues par la reconstruction géométrique vue
    plus haut).
  • Le coefficient datténuation (1/ra) dû à
    labsorption atmosphérique.
  • La surface de collection des photons (miroir)
    Acoll et les diverses efficacités (réflectivité
    des miroirs, effet des zones mortes de la caméra,
    efficacités quantiques des photo-détecteurs)
    combinées dans e .

95
3.e Les émissions radio des gerbes
  • Les gerbes atmosphériques émettent aussi dans le
    domaine radio
  • mais, aux longueurs donde décamétriques, les
    champs émis par les particules positives et
    négatives se compensent dans une large mesure
    (cohérence)
  • et plusieurs phénomènes coexistent
  • Effet de lexcès de charge négative dû aux
    phénomènes de basse énergie (effet Compton et
    annihilation des e)
  • Q 20 e Ne (effet Askaryan).
  • Effet du champ magnétique terrestre qui sépare
    spatialement les particules positives et
    négatives.
  • Si la gerbe atteint le sol, il peut y avoir un
    rayonnement de transition émis vers larrière.

96
Les émissions radio des gerbes historique
  • Premières prédictions G. A. Askaryan 1962
  • Premières études expérimentales J.V. Jelley
    1962 dans le domaine de 2 à 500 MHz mais abandon
    dans le courant des années 1970 (voir revue de H.
    R. Allan 1971)
  • Intérêt renouvelé pour les très hautes énergies
    (E0gt1017eV) en raison du coût relativement bas
    des détecteurs (antennes)
  • Nouvelles expériences auprès daccélérateurs
    (gerbes dans des milieux denses) ex. SLAC T460
    en 2002 dans des blocs de sel (Gorham et al.
    2005) en vue de la détection de neutrinos.
  • Nouvelles expériences sur les gerbes
    atmosphériques
  • Résau dantennes LOPES auprès de lexpérience
    KASCADE-GRANDE (Karlsruhe)
  • Expérience CODALEMA auprès du radio-télescope de
    Nançay

97
Émission radio des gerbes longueur de cohérence
  • Longueur de cohérence ?z le long de laxe Oz de
    la gerbe
  • les champs arrivent simultanément
  • au détecteur (distance R) si
  • dR/dt v cos ? c/n
  • (condition de leffet Tcherenkov).
  • Mais dR/dt varie
  • d2R/dt2 v2 sin2?/R
  • et la cohérence implique
  • soit
  • Comparer ?zcoh à la longueur de la zone émettrice
    autour du maximum a 3 km

Exemple de leffet Tcherenkov
  • Domaine optique ?z ltlt a
  • Domaine radio ?z gtgt a

98
Cohérence avantages et servitudes
  • La cohérence permet despérer que lintensité du
    champ électrique est proportionnelle aux nombre
    de particules chargées, donc à lénergie primaire
    E0 ? puissance reçue proportionnelle à E02 doù
    lintérêt pour les énergies ultra-hautes.
  • Linterprétation des signaux nécessite de bien
    simuler ces processus cohérents
  • Méthodes très différentes de celles utilisées en
    physique des particules, car il faut prendre en
    compte les effets dinterférences et de
    propagation des champs (ex T. Huege H. Falke
    2005).
  • Il faut tenir compte deffets de basse énergie
    pour lexcès de charge négative.
  • Les effets de détection (filtrage ou mesure
    impulsionnelle) doivent être pris en compte.
  • Les simulations doivent être validées par des
    expériences hybrides utilisant,
  • en plus des antennes, des moyens classiques
    (réseaux de détecteurs de particules au sol ou
    détecteurs optiques).

99
Leffet Askaryan (excès de charge négative)
  • Un excès de charge négative dû à leffet Compton
    des ? secondaires et à lannihilation des e de
    basse énergie se développe proportionnellement au
    nombre délectrons (Q20 e Ne)
  • Cet effet est important dans la zone de
    développement maximal et produit un rayonnement
    radio de deux manières
  • Leffet Tcherenkov (dominant)
  • Leffet de variation de lexcès de charge
  • dans sa propagation
  • Mesure dans un milieu dense (blocs de sel)
  • avec un faisceau de ? de bremsstrahlung
  • du SLAC
  • Vérifie les prédictions obtenues à partir de
  • simulations très détaillées (EGS4)
  • Vérifie la dépendance quadratique de la
  • puissanceTcherenkov reçue avec lénergie
  • Effet dominant dans les milieux denses.

Gorham et al. 2005
100
Leffet géomagnétique
  • Cest probablement leffet dominant dans les
    gerbes atmosphériques daprès les premières
    mesures faites il y a 30-40 ans, mais cela reste
    à prouver.
  • Des simulations ont été réalisées en combinant
    les effets des rayonnements synchrotron des e- et
    des e (qui se compensent
  • en partie) (Huege Falcke 2005).
  • Elles prédisent
  • Un spectre en fréquences garantissant
  • la cohérence jusquà 100 MHz
  • Une intensité à symétrie azimuthale
  • Une polarisation marquée, principalement
  • linéaire dans la direction perpendiculaire
  • à la fois à laxe de la gerbe et au champ
  • magnétique.
  • Cette propriété caractéristique de leffet
    géomagnétique devrait permettre de vérifier son
    importance dans lémission radio des gerbes
    atmosphériques.

Gerbe de 1017 eV
20 m
500 m
101
Effet géomagnétique polarisation attendue
Est-Ouest
Simulation dune gerbe verticale de 1017eV (Huege
Falcke 2005)
Verticale
  • Impulsions brutes (non filtrées) à 200 m de
    distance au nord-ouest de limpact (3
    composantes)
  • Composante Est-Ouest fonction de la composante
    Nord-Sud on aurait une droite si la
    polarisation était strictement linéaire
    présence dune petite composante de polarisation
    circulaire.

Nord-Sud
102
Lexpérience CODALEMA à Nançay
  • Site du radio-télescope de Nançay (Cher), un
    environnement
  • radio calme (bandes 1 à 5 MHz et 20 à 90
    MHz) et bien étudié.
  • Système dantennes dont 4 du réseau décamétrique.
  • Dans un premier temps, tests avec un
    déclenchement purement radio (bande 33-65 MHz,
    coïncidences entre antennes) ? étude du ciel
    radio impulsionnel.
  • Mesure  impulsionnelle  filtrage analogique
    sur une large bande (24-82 MHz) puis numérisation
    (ADC 8 bits) en fonction du temps ?
    reconstruction de la forme impulsionnelle
    possibilité de filtrage numérique ultérieur.
  • Maintenant, déclenchement fourni par 4 détecteurs
    de particules (coïncidence en moins de 600 ns)
    puis lecture des signaux radio.

103
Lexpérience CODALEMA premiers résultats
(Ardouin et al. 2005)
  • Seuil estimé à 51016eV
  • Environ un événement par jour
  • Pour chaque événement, on
  • reconstruit la direction (temps
  • darrivée des signaux) et la
  • position de limpact au sol ...
  • et on ajuste un profil latéral de champ
    électrique de la forme
  • Selon les événements
  • E0 varie de quelques µV m-1 Hz-1 à environ 25
    µV m-1 Hz-1
  • d0 varie de 100 m (pas du réseau) à 300 m

104
La détection radio des grandes gerbes
perspectives
  • La motivation principale lintérêt pour les
    énergies ultra-hautes (cf. tests dantennes
    CODALEMA sur le site de lObservatoire Auger)
  • Puissance reçue proportionnelle au carré de
    lénergie primaire (cohérence).
  • Coût raisonnable pour équiper une très grande
    surface.
  • Haute proportion de temps utile (? détecteurs
    optiques)
  • Les questions à résoudre
  • Déterminer les contributions respectives des
    différents processus démission radio à
    différentes distances dimpact, dans différents
    domaines dénergie
  • Peut-on, comme avec les détecteurs optiques,
    reconstruire la structure 3D de la gerbe ?
  • et reconstruire son énergie sans trop dépendre
    des modèles hadroniques ?
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