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La mesure des ingalits

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La part des quintiles ou des d ciles de la distribution. La courbe de Lorenz et le ... individus (apr s que ceux-ci aient t ordonn s en ordre croissant de ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: La mesure des ingalits


1
La mesure des inégalités
  • ECN-13543

2
Plan de la présentation
  • Pauvreté, inégalités et bien-être
  • Les limites des informations disponibles
  • La loi de Pareto
  • Le critère de dominance de Lorenz
  • Les qualités recherchées dun indice dinégalités
  • Les principaux indices
  • La part des quintiles ou des déciles de la
    distribution
  • La courbe de Lorenz et le coefficient de Gini
  • Les mesures dentropie généralisées
  • Les indices de Theil
  • Lindice dAtkinson
  • Lindice de polarisation
  • Le coefficient de variation
  • Quelques résultats danalyse des inégalités
  • Des critiques des mesures dinégalités
  • Lectures complémentaires

3
Pauvreté, inégalités et bien-être
  • La pauvreté
  • Lanalyse sintéresse aux individus ou aux
    ménages (familles) ayant des revenus inférieurs à
    un certain seuil absolu ou relatif
  • Les inégalités
  • Lanalyse sintéresse à la distribution complète
    des individus ou des ménages dans la population
    cible et au fait que ces entités ont des parts
    inégales de certains attributs, principalement
    les revenus
  • Le bien-être
  • Lanalyse sintéresse à la position relative de
    la distribution sur léchelle des revenus

4
Les inégalités dans le monde
  • Les comparaisons internationales

5
(No Transcript)
6
(No Transcript)
7
Les limites de linformation disponible
  • Les données utilisées pour mesurer les inégalités
    ou la pauvreté proviennent denquêtes dont les
    caractéristiques (individus, famille, ménage) et
    la fiabilité varient (précision échantillonnale
    et biais (couverture, fréquence, comparabilité))
  • La mesure peut être calculée par rapport
  • au revenu (avant ou après impôt)
  • à la richesse
  • à la consommation
  • Les mesures du revenu ignorent généralement
  • les transferts en nature,
  • la situation par rapport au cycle de vie (jeunes
    vs 25/55 vs retraités)
  • et la différence entre revenu transitoire et
    revenu permanent (effets transitoires dus à la
    maladie, à une mise à pied temporaire,)
  • Les mesures évaluent les incidences moyennes
    plutôt que marginales (cas de lassistance
    sociale et de taux marginaux dimposition)

8
La mesure de linégalité
  • Les principaux indicateurs utilisés

9
La loi de Pareto (1 de 2)
  • Dans ses études sur la distribution des revenus,
    cet économiste italien a découvert que la loi de
    probabilité statistique qui porte son nom
    fournissait un bon ajustement à la distribution
    des revenus des individus (particulièrement pour
    les hauts revenus)
  • La formulation mathématique de la loi de Pareto
  • F(x) représente la proportion des
    individus ayant un revenu
            inférieur à x
  •              et x0 est le minimum des revenus
    observés
  • Les valeurs de a observées par Pareto se
    situaient entre 1,5 et 1,7 celui-ci pensait
    avoir trouvé une loi de léconomie

10
La loi de Pareto (2 de 2)
  • Linterprétation du paramètre a selon Pareto
  • Linégalité des revenus diminue lorsque a
    diminue puisque le nombre dindividus à hauts
    revenus tend à diminuer relativement au nombre
    dindividus à revenus plus faibles
  • Une interprétation fondée sur la concentration
    des revenus plutôt que sur les individus amène à
    revoir linterprétation de la loi de Pareto
    (formulation actuelle de la loi de Pareto)
  • Linégalité des revenus diminue lorsque a
    augmente et vice-versa

11
(No Transcript)
12
Le critère de dominance de Lorenz
  • Un outil de référence la courbe de Lorenz y
    f(x), où
  • x désigne le pourcentage cumulé des familles ou
    des individus (après que ceux-ci aient été
    ordonnés en ordre croissant de revenu)
  • y désigne le pourcentage cumulé du revenu de ces
    familles ou de ces individus
  • Si tous les revenus individuels sont égaux (x est
    identique à la moyenne), alors y f(x) est une
    droite de lorigine au point (1, 1) (droite
    dégalité des revenus)
  • Critère de dominance de Lorenz Si le graphique
    d une distribution est situé strictement
    au-dessus (plus près de la droite d égalité) du
    graphique dune autre distribution (plus près de
    la diagonale), alors la situation décrite par le
    premier graphique est considérée comme moins
    inégale que celle décrite par le second graphique
    (la situation est plus complexe lorsque les
    courbes se croisent il faut alors avoir recours
    à des indices)

13
Exemple dapplication du critère de dominance
G0,300
G0,373
G0,458
14
Les qualités recherchées dun indice dinégalité
  • Les quatre exigences de base
  • Principe de transfert (Critère de Pigou-Dalton)
    toutes choses étant égales par ailleurs, tout
    transfert de revenus dun individu riche vers un
    individu moins riche doit faire baisser (jamais
    augmenter) lindice, et vice versa
  • Principe de symétrie (anonymat) Invariance de
    lindicateur vis à vis la distribution des
    caractéristiques (sexe, âge, ) autres que celle
    qui est retenue pour les fins de mesure (e.g. si
    deux individus échangent leurs revenus), la
    mesure de linégalité reste inchangée
    (symmetry/anonymity))
  • Homogénéité de degré 0 (scale invariance) si
    tous les revenus sont changés par un même
    facteur, la mesure de linégalité ne doit pas
    changer
  • Invariance par rapport à la taille de la
    population (population invariance) si on
    double la taille de la population en clonant
    tous les individus, la valeur de lindicateur ne
    change pas

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Dautres qualités recherchées
  • Principe dagrégation La mesure de linégalité
    dans lensemble de la population devrait être
    cohérente avec la mesure de linégalité résultant
    de lagrégation des mesures dinégalité
    effectuées dans les sous-groupes composant cette
    population
  • Principe de signification statistique Il devrait
    être possible de tester statistiquement si les
    changements dans la valeur de la mesure sont
    significatifs
  • (on peut toutefois construire des intervalles
    de confiance en utilisant des méthodes de
    réplicats (bootstrap)

16
Les principaux indices
  • La part des quintiles ou les déciles de la
    distribution (le rapport entre le dernier et le
    premier quintile ou décile est appelé le rapport
    de Kutznets)
  • Le coefficient de variation (CV)
  • La courbe de Lorenz et le coefficient de Gini
  • La classe des mesures dentropie généralisée
  • La formulation générale
  • Lindice de Theil
  • Lindice dAtkinson
  • Lindice de polarisation (Wolfson)

17
Les quintiles ou les déciles de revenus (1 de 2)
  • La démarche de mesure
  • Une enquête auprès de la population cible
    (Enquête sur la dynamique du travail et des
    revenus (Statistique Canada))
  • Une variable clé les revenus des unités
    considérées (à bien spécifier)
  • La classification des unités observées en ordre
    croissant de revenus
  • La division de ces unités en sous-groupes
    contenant chacun 20 du total des unités
    (quintiles) ou 10 du total des unités (déciles)
  • Le calcul de la part des revenus attribués aux
    unités faisant partie de chacun des quintiles ou
    de chacun des déciles
  • Calcul du rapport entre le dernier et le premier
    groupement effectués (rapport de Kutznets,
    rapport des déciles ou 90-10)

18
Les quintiles ou les déciles de revenus (2 de 2)
19
Le coefficient de variation (CV)
  • La formulation mathématique du CV
  • Le coefficient de variation respecte le critère
    de Pigou-Dalton et les autres propriétés
    souhaitées dun indice
  • Toutefois, leffet sur la mesure est le même que
    lon soit à une extrémité de la distribution ou à
    lautre
  • Cet indice accorde plus dimportance aux
    inégalités entre le haut et le milieu de la
    distribution de revenus.
  • Les comparaisons ne sont possibles que si les
    distributions ont la même moyenne.

20
La courbe de Lorenz et le coefficient de Gini (1
de 9)
  • Le coefficient de Gini est défini par le quotient
    obtenu en divisant la surface entre la courbe de
    Lorenz observée et la droite dégalité des
    revenus par la surface totale du triangle situé
    sous la droite dégalité de revenus
  • Il accorde une pondération à chaque groupe de la
    population proportionnelle à la taille de ce
    groupe il est plus sensible aux changements dans
    la distribution des classes moyennes et moins des
    extrêmes. Sa principale faiblesse est que des
    sociétés peuvent avoir des distributions de
    revenus très différentes et avoir le même
    coefficient de Gini.
  • Cet indice est le plus répandu dans les études
    sur les inégalités de revenu il représente
    exactement la moitié de la différence moyenne
    relative, qui est définie comme la moyenne
    arithmétique des valeurs absolues des différences
    entre toutes les paires de revenus (Amartya Sen)

21
(No Transcript)
22
La courbe de Lorenz et le coefficient de Gini (2
de 9)
Source Lee Soltow, Toward Income Equality in
Norway, 1965
23
La courbe de Lorenz et le coefficient de Gini (3
de 9)
Courbe de Lorenz associée au tableau précédent
24
La courbe de Lorenz et le coefficient de Gini (4
de 9)
  • La formulation mathématique du coefficient de
    Gini (Gini, 1912)
  • où yi est le revenu de
    lunité i
  • et n est la taille de
    la population
  • Note En cas dabsence dinégalité (le revenu de
    chaque individu est égal à la moyenne), alors G
    0. Par ailleurs, si un seul individu détient la
    totalité des revenus, alors le rapport entre le
    coefficient de Gini et la surface sous la droite
    dégalité de revenus est égal à 1.
  • Au Québec, le coefficient de Gini, calculé à
    laide du revenu disponible, est passé de 0,316
    en 1977 à 0,295 en 1997.

25
La courbe de Lorenz et le coefficient de Gini (5
de 9)
G0,300
G0,373
G0,458
26
La courbe de Lorenz et le coefficient de Gini (6
de 9) Exemple de calcul
Source Henri Immediato, Statistique-Enseignement
dirigé
27
La courbe de Lorenz et le coefficient de Gini (7
de 9) Exemple de calcul
(1)
xjfj/Sxifi
(1) Chaque cellule de la colonne Fraction de
masse salariale est égale à
28
La courbe de Lorenz et le coefficient de Gini (8
de 9) Exemple de calcul
Note Le même calcul effectué pour les femmes
donne g 0,1635
29
La courbe de Lorenz et le coefficient de Gini (9
de 9)
  • Le coefficient de Gini respecte la plupart des
    propriétés souhaitées dun indicateur
    dinégalités (sauf la propriété dagrégation, si
    les sous-groupes de la population se recoupent au
    niveau du vecteur des revenus).
  • Il sagit dune mesure simple et facile
    dinterprétation.
  • Il tient cependant peu compte des positions
    relatives des partenaires de transfert de plus,
    il est peu sensible en général.
  • Différentes distributions de revenus peuvent
    fournir une même valeur du coefficient de Gini
  • Enfin, si les courbes se croisent, il devient
    difficile dinterpréter les résultats dans les
    comparaisons.

30
Les dix pays avec la plus faible inégalité
(ONU,2005)
31
Les dix pays avec la plus forte inégalité (ONU,
2005)
32
Lindice de Gini États-Unis, Canada et Québec
États-Unis
Québec
Canada
33
Les mesures dentropie généralisées
  • Ces indices respectent les propriété souhaitées
    des mesures dinégalité mais ils respectent
    également le principe dagrégation
  • Ces mesures introduisent un paramètre qui reflète
    les valeurs sociales ou les préférences des
    décideurs devant linégalité
  • La formulation mathématique générale
  • Si a est près de 0, alors la mesure est plus
    sensible aux changements dans les faibles
    revenus a 1 applique un poids égal à travers
    toute la distribution a 2 accorde plus
    dimportance aux écarts dans les hauts revenus
  • Les valeurs généralement utilisées pour a sont 0,
    1 et 2.

34
Les indices de Theil (1 de 2)
  • Lécart logarithmique moyen (a 0)

  • (en lien avec la distribution log normale)
  • Lindice de Theil (a 1)
  • Si les yi sont identiques, alors les indices de
    Theil sont nuls
  • Lindice de Theil est lindice approprié pour les
    comparaisons entre des groupes différents

35
Les indices de Theil (2 de 2)
  • On peut analyser cet indice à partir de la
    théorie de linformation
  • La quantité dinformation dun événement de
    probabilité pi est ln(1/pi).
  • Lentropie d une situation incertaine est
  • Si yi est le revenu de lunité i, et le
    revenu moyen, alors est la part du
    revenu total reçue par lunité i.
  • Cest aussi la probabilité quun dollar tiré
    au hasard de la masse de revenu total soit
    attribué à lindividu i.
  • En cas déquiprobabilité, pi 1/n et H(p)
    ln(n)
  • Lindice de Theil est égal à R ln(n) - H(p)

36
Lindice dAtkinson
  • Cet indice possède les caractéristiques
    souhaitées dun indice il met laccent sur lune
    ou lautre des extrémités de la distribution
  • La formulation mathématique est la suivante
  • Le paramètre e mesure le degré daversion pour
    linégalité plus e est élevé et plus le degré
    daversion est grand dans la fonction dutilité
    sociale. Si on considère une redistribution dun
    individu dont le revenu est le double du
    récipiendaire, une valeur de e 0 (0,2, 1, 2)
    signifierait que redistribuer un dollar au pauvre
    serait socialement équivalent, même si le riche
    doit payer 1 dollars (1,14, 2, 4 dollars) en
    taxes.
  • Si A(e) 0, alors il n y a pas dinégalité dans
    les revenus
  • Si on pose a 1 - e, alors pour a lt 1, le
    classement obtenu à laide de lindice dAtkinson
    est équivalent au classement obtenu à laide des
    mesures dentropie généralisées
  • Cet indice doit être utilisé au lieu de celui de
    Gini si les courbes de Lorenz se croisent

37
Résultats comparatifs pour certains pays
industrialisés
Source LIS Key Figures, Income Inequality
Measures, Internet, 2004
38
Lindice de polarisation (Wolfson)
  • Cet indicateur P permet dévaluer limportance de
    la classe moyenne en matière de revenus. Si
    celle-ci détient un part plus importante des
    revenus, la valeur de P sera plus faible (il y
    aura moins de polarisation de la richesse aux
    extrémités de la courbe de distribution)
  • P 2(2T - G)/mtan
  • T 0,5 - L(0,5) avec L(0,5) mesurant la part des
    revenus détenus par les cinq premiers déciles de
    la population
  • G désigne le coefficient de Gini
  • mtan désigne le rapport entre la médiane et la
    moyenne
  • Au Québec 1977 P 0,276 1997
    P 0,258

39
Quelques résultats danalyse de la pauvreté et
des inégalités
  • Au Canada et aux Etats-Unis, sur une période de 6
    ans, entre 20 et 40 de la population est
    touchée par la pauvreté
  • Plus quelquun demeure longtemps sous le seuil de
    pauvreté ou y revient souvent, moins ses
    probabilités de quitter cet état sont fortes
  • Les impôts et les transferts réduisent la
    pauvreté, mais moins aux États-Unis quau Canada
  • Les caractéristiques des pauvres de longue durée
    sont différentes de celles de ceux de courte
    durée
  • Lobtention ou la perte dun emploi demeure lun
    des principaux facteurs déterminant la sortie ou
    lentrée dans létat de pauvreté
  • La séparation et le divorce sont plus importants
    pour la transition vers la pauvreté que ne lest
    le mariage pour la sortie de la pauvreté

Source Antolin P., Poverty Dynamics in Four OECD
Countries, OECD, 1999
40
Des critiques des mesures des inégalités
  • La mesure du revenu utilisée doit-on inclure les
    gains en capitaux, le loyer imputé pour les
    propriétaires, le travail non rémunéré? la
    richesse ou la consommation sont-elles de
    meilleures mesures?
  • Lunité de mesure doit-il être lindividu ou le
    ménage?
  • Comment prendre en compte les effets provenant du
    cycle de vie dans lévolution des revenus?
  • Doit-on utiliser des mesures absolues ou
    relatives (pays en voie de développement)?
  • Doit-on utiliser des revenus nominatifs ou réels
    (prise en compte de linflation)?
  • Comment intégrer la contribution implicite des
    programmes sociaux et des transferts
    gouvernementaux?
  • Les mesures dinégalités ne permettent pas
    danalyser les causes des inégalités (cycle de
    vie, caractéristiques innées (QI, talent),
    aversion au risque, préférence pour le loisir,
    santé, circonstances économiques, éducation,
    discrimination, imperfections de marché)

41
Lectures complémentaires
  • Feldstein M., Reducing poverty, not inequality,
    The Public Interest, 1999
  • Székely M. et als, Whats Behind the Inequality
    We Measure An Investigation Using Latin America
    Data, Inter-American Development Bank, 1999
  • Skuterud M. et als, Description de la répartition
    du revenu Lignes directrices pour une analyse
    efficace, Human Development Indicators, Banque
    mondiale, 2001
  • Giraud P. N., Inégalités faits et débats, CERNA,
    2002
  • McKay A., Defining and Measuring Inequality,
    Inequality Briefing, 2002
  • Rashid A., Linégalité du revenu familial,
    1970-1995, Statistique Canada, 1998
  • Breau S., Globalization and Inequality in Canada
    Trends in the 1990s, California, 2002
  • Atkinson T., Income Inequality in OECD Countries
    Data and Explanation,, Munich, 2002
  • Piketty T., Income Inequality in the United
    States, 1913-1998, pp. 1-29, CEPREMAP et Harvard
    University, 2001
  • Fréchet G. et al, Pauvreté, inégalités et
    exclusion sociale au Québec, Santé, Société et
    Solidarité, 2003
  • Förster M. F. et al, Income Distribution and
    Poverty in the OECD Countries in the Second Half
    of the 1990s, OCDE, 2005
  • Picot G. et al., Linégalité du revenu et le
    faible revenu au Canada une perspective
    internationale, Statistique Canada, 2005
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