Title: Recyclage des vhicules automobiles : Etat de la question
1Recyclage des véhicules automobiles Etat de la
question
- P. De Lit, A. Delchambre
- Department of Applied Mechanics
- University of Brussels (ULB)
2De quoi allons nous parler ?
- Introduction
- Etendue du problème
- Situation actuelle
- Solutions envisagées pour le démantèlement
- Conclusions
3Des taux de recyclage des VHUs vont être imposés
- Une Directive Européenne va demander des taux de
recyclage de - 85 en 2002 (dont max 5 de valorisation)
- 95 en 2015 (dont max 10 de valorisation)
- Arrêté du gouvernement flamand (VLAREA) impose
les mêmes fractions recyclées
4Lindustrie doit relever un défi majeur
- identifier les déchets spécifiques
- identifier les types de valorisation
- mettre au point les filières de réutilisation
- des produits
- des matériaux
- tenir compte des contraintes économiques
5La récupération des plastiques devra être
améliorée
- Ils constituent une fraction non négligeable dans
les véhicules - Ils sont très difficile à identifier après broyage
ß
Nécessité dun démontage partiel en amont du
broyeur
6Le circuit actuel
- Vente de véhicule doccasion
- Récupération de pièces de seconde vie
- Récupération de matière
- Taux de recyclage environ 75
7La dépollution se met en place
- Accords entre constructeurs et récupérateurs
- dépollution et broyage du véhicule (récupération
de pièces de seconde vie) - attestation de dépollution renvoyée au
constructeur - La dépollution dun VHU coûte entre 4000 et 5000
francs au récupérateur - besoin dun site de stockage des épaves
8Opérations de dépollution VLAREA
- extraction liquides de refroidissement
- vidange des différentes huiles
- pompage du carburant résiduel
- extraction du liquide lave-glaces
- traitement airbag, prétentionneurs des ceintures,
catalyseurs
demontage de batterie et pneus
9Quelles sont les solutions envisagées pour le
démontage ?
- Concessionnaires
- Garages indépendants
- Récupérateurs
- Entreprises de dépollution et démontage
10Concessionnaires et garages agréés
- Techniquement possible
- Trop onéreux personnel surqualifié
- le démontage pourrait être confié à des ouvriers
non qualifiés - Manque de place pour le stockage
- Pollution par le bruit de par lutilisation
doutillages lourds
11Garages indépendants
- Manque patent de place et dinfrastructure
- Manque de matériel et de maîtrise
- il parraît irréaliste de demander de faire
linvestissement - Difficulté de collecte des matériaux récupérés
dans les agglomérations
12Récupérateurs
- Maîtrise technique mais temps de démontage trops
longs - les récupérateurs vivent des pièces de seconde
vie - les subventions pourraient leur permettre de
respecter les délais impartis - Possibilité de se grouper en coopératives dans un
grand centre commun
13Entreprises de dépollution
- La dépollution demande 45 min sans récupération
de pièces de seconde vie - Disposent de linfrastructure et de loutillage
- Commencent à disposer de la maîtrise nécessaire
- Pourraient réaliser le démontage sils étaient
subventionnés - Besoin de véhicules à traiter
14Vers quel circuit devrait-on tendre ?
- Eviter que les récupérateurs ne démontent que les
pièces et matériaux rentables - Besoin de trouver des débouchés aux matériaux
démontés - Besoin de collaboration avec les constructeurs
(DFD, DFE)
15Un petit nombre de centres semble une bonne
solution
- La place au stockage fait défaut
- Les agglomérations se prêtent mal à une activité
disséminée - Petit nombre de centres concurrentiels, agréés et
plus facilement contrôlables - Fruit dune seule entreprise
- Coopérative entre récupérateurs
16Travailler avec un petit nombre de centres
présente des avantages
- Création demplois
- Meilleure efficacité du désassemblage, meilleure
rentabilité - Possibilité dintroduire le formation du
personnel - Mise en place dune politique globale de
sensibilisation du public - Rétroaction plus efficace vis-à-vis des
constructeurs