Title: Pr
1COOPERATION QUESTIONS LES PLUS FREQUEMMENT
POSEES PAR LES GAL
Questions recueillies par les RIA GSO et Grand
Est
2QUESTIONS/REPONSES
- QUESTIONS DE FOND
- ASPECTS FINANCIERS
- PARTENAIRES HORS LEADER
- PROCEDURE
3 4- Dans le cadre du thème fédérateur Valorisation
des ressources naturelles et culturelles, et
dune stratégie du volet 1 élaborée sur un thème
très spécialisé, est-il possible de construire un
projet de coopération sans lien avec le thème
spécialisé mais bien inscrit dans les questions
de valorisation des ressources naturelles et
culturelles ? Peut-on construire un projet de
coopération sans lien direct avec le thème
fédérateur du volet 1 ?
5 - De manière générale, un projet de coopération
doit prolonger la stratégie locale de
développement du territoire. Ainsi, sil nest
pas indispensable que le projet volet 2 colle
parfaitement au thème fédérateur du GAL, il est
important de pouvoir démontrer que le projet
vient compléter les actions qui sont mises en
œuvre au niveau local et vienne renforcer la
stratégie globale du GAL et du territoire au sens
plus large.
6 - Peut-on être chef de file d'un projet de
coopération sur un thème fédérateur autre que le
sien ?
7 REPONSE 2
- Au regard de la réponse à la question précédente,
il importe de raisonner non pas en terme de thème
fédérateur mais en terme de prolongement de la
stratégie de développement. Ainsi, si le projet
vient prolonger la stratégie locale de
développement du GAL, celui-ci peut en être
coordinateur sans que le thème fédérateur ne soit
à considérer.
8 - Quexiste til comme organisation autour de la
coopération ? (Exemple dun territoire qui
missionne un consultant pendant 40 jours sur 1 an
et demi est-ce accepté ?)
9 REPONSE 3
- Il existe, en France comme en Europe,
différentes organisations auxquelles les GAL
peuvent faire appel dans le cadre de la
conception ou du montage de projets de
coopération. - Certaines de ces structures sont financées
directement par le programme Leader. Elles
connaissent bien le programme et leur
intervention est gratuite pour les GAL.
10- Il sagit notamment
- - de lUnité nationale danimation,
- - des réseaux interrégionaux danimation et de
leurs relais de proximité, - - du Contact Point de lObservatoire des
territoires ruraux qui peut également accompagner
les GAL, en particulier dans leur recherche de
partenaires - - des autres unités nationales elles peuvent
être contactées via lUnité française danimation
qui entretien dexcellentes relations avec elles
et qui pourra, si certains GAL devaient ne pas
parler grec ou suédois couramment, faciliter les
choses en terme de langue de travail !
11- Dautres organisations peuvent apporter
gratuitement un soutien significatif. Cest en
particulier le cas de certaines collectivités qui
ont des services internationaux et/ou des liens
de jumelage avec des régions avec lesquelles des
GAL peuvent coopérer dans le cadre de Leader.
Utiliser cette porte dentrée permet souvent de
faciliter les premiers contacts avec des
partenaires potentiels et peut parfois donner
plus facilement accès à des co-financements pour
la mise en œuvre des actions de partenariat. -
- En terme daccompagnement sur des questions
déligibilité ou de procédure, linterlocuteur
prioritaire reste le CNASEA et ses délégations
régionales.
12-
- Si toutes ces organisations devaient ne pas être
suffisantes ou pour un accompagnement à la mise
en œuvre, au suivi et à la gestion du partenariat
et du projet, les GAL peuvent également avoir
recours à un accompagnement soit interne
(embauche dune personne dédiée spécifiquement à
la coopération) soit externe (rémunération dun
prestataire extérieur). -
- Les missions à assurer, le temps de travail
prévu et, pour les interventions extérieures, le
rendu de la prestation sont à préciser clairement
dès la demande de financement.
13ASPECTS FINANCIERS
14- Maquette budgétaire à plusieurs partenaires,
quelle méthode existe-t-il pour la bâtir ?
15REPONSE 1
- Il existe autant de méthodes que de partenaires.
Il semble quune bonne pratique consiste à partir
des tâches à réaliser, du chiffrage budgétaire de
ces tâches et de leur répartition entre les
partenaires. -
- A partir de là, la maquette budgétaire coule de
source. Le CNASEA na pas souhaité fixer de
règle unique. Les situations locales et les
projets sont en effet tellement variés quil
nest pas possible de créer une règle du jeu
unique qui puisse sappliquer à tous les cas. - En cas de question sur un cas pratique, la
meilleure solution consiste à contacter
rapidement la DR du GAL chef de file qui pourra
émettre un avis et orienter les groupes vers une
solution qui corresponde au projet quil est
prévu de mettre en œuvre.
16- Comment fonctionne la rétroactivité sur un
dossier volet 2 ?
17REPONSE 1
- Les opérations totalement rétroactives sont
inéligibles. - Ce que lon appelle la rétroactivité (qui est en
fait une rétroactivité partielle) fonctionne sur
le volet 2 comme elle fonctionne sur le volet 1
Une opération programmée par le GAL au titre du
volet 2 ne doit pas être terminée à la date de
laccusé de réception dossier complet (délivré
par le GAL au porteur de projet). - Or, pour pouvoir déposer une demande de
subvention pour une opération, il faut absolument
que cette opération se rattache à une fiche
action. Dans le cadre du volet 2, la fiche action
devient réelle et opérationnelle à partir du
moment où le projet de coopération est approuvé
en comité national de sélection.
18- Les étapes de montage dun projet sont,
chronologiquement, les suivantes - 1. Dépôt du dossier de demande de financement au
titre du volet 2 par le GAL chef de file - 2. AR dossier complet délivré par la DR au GAL
chef de file - 3. Acceptation du projet en CNS volet 2 ? la
fiche action de chaque GAL existe mais ne sera
validée quaprès signature par chaque GAL
partenaire de lavenant qui le lie au CNASEA - 4. Dépôt de demandes de subvention dans le cadre
du volet 2 par porteurs de projet au GAL - 5. AR dossier complet délivré par le GAL au
porteur de projet - 6. Programmation dopérations à rattacher à la
fiche action volet 2 -
- Une opération qui sinscrirait dans le cadre du
projet peut par conséquent être éligible si
elle nest pas terminée à létape 4. -
19 - Pour ce qui est de la signature des avenants aux
conventions GAL CNASEA, le CNASEA invite vivement
les GAL à les signer entre les étapes 3 et 4. -
- En effet, si le partenariat devait, pour une
raison ou une autre, ne pas pouvoir se
concrétiser, le projet ne pourrait pas être mis
en œuvre. Les fiches actions seraient alors
bloquées, voire annulées, et aucun versement
(davance) ne serait effectué au GAL. Les
éventuels engagements que le GAL pourrait avoir
pris auprès de porteur de projet (étapes 5 et 6)
ne pourraient jamais être honorés -
- Cest un risque quil convient de bien mesurer
avant de choisir daller de lavant.
20- Pour un dossier 3.000 euros lopération
faisant lobjet de la demande de financement ne
doit pas être terminée à la date daccusé de
réception dossier complet. -
- Les dossiers 3.000 euros étant souvent
relatifs à des déplacements, ces déplacements ne
doivent pas avoir eu lieu. Dans tous les cas, il
est fortement conseillé aux GAL danticiper afin
daugmenter leurs chances de voir leur projet
retenu et donc leur déplacement remboursé.
21- Il y a-t-il une participation minimum au budget,
d'une association ayant la maîtrise d'ouvrage du
projet de coopération ?
22REPONSE 3
- Aucune participation minimum dun maître
douvrage nest exigée dans le cadre de la
coopération, quil sagisse dune association ou
dun autre type de structure. -
- Toutefois, limplication du maître douvrage
dans le projet doit être démontrée. Une
implication financière minimum (disons de lordre
de 10 environ) est, à ce titre au moins,
toujours bienvenue. Si limplication financière
est moindre, voire nulle, il convient de veiller
à bien expliciter pour quelle raison il ny a
aucune participation financière et comment
limplication, par exemple technique, peut
compenser.
23- Quels sont les documents comptables à récupérer
par le GAL chef de file, chez le GAL partenaire
pour paiement du solde, pour projet de
coopération inter-territoriale ?
24REPONSE 4
- Il nest pas nécessaire pour le GAL chef de file
de récupérer des documents comptables auprès des
GAL partenaires. - Au moment de la demande de paiement du solde, il
est demandé que le GAL chef de file fournisse un
rapport dactivité complet signé de tous les
partenaires (GAL et non GAL) ainsi que, pour
chaque partenaire, une lettre indiquant que le
projet est terminé sur son territoire. Ce rapport
comporte une partie financière qui présente un
état des dépenses global et un état partenaire
français par partenaire français. Lautorité de
gestion se base sur ce rapport et effectue les
recoupements avec les informations extraites de
PRESAGE. Des informations complémentaires
peuvent, en cas de besoin, être demandées au GAL
coordinateur mais si le rapport est suffisamment
explicite, ceci ne devrait pas être nécessaire.
Une fois les recoupements et vérifications
effectués, le solde est débloqué pour tous les
GAL français partenaires.
25- Quels sont les systèmes davance et dacomptes
existants pour le volet 2 ?
26REPONSE 5
- Comme le précise le guide de gestion relatif au
volet 2 - - pour les GAL qui ne sont pas en gestion
directe - Une fois que tous les GAL partenaires français
concernés ont signé un avenant à la convention
passée avec le CNASEA, la signature de lavenant
à la convention débloque pour chaque GAL français
impliqué financièrement dans le projet, le
versement dune avance de 5 du montant FEOGA de
la fiche action volet 2 qui le concerne. - La reconstitution de lavance se fait de la même
manière que pour le volet 1, en parallèle des
appels de fonds et sur base des factures qui ont
été saisies par les GAL (le montant FEOGA versé
dans le cadre du volet 2 est de 50 du montant
total des factures éligibles encodées). Les
versements se font pour chaque GAL de manière
indépendante des versements faits aux autres
partenaires impliqués dans le même projet. Cette
reconstitution est bloquée automatiquement, pour
chaque GAL français financièrement impliqué, à
95 du montant de la fiche action volet 2 qui le
concerne (dans la limite des disponibilités de
crédits dont dispose lAutorité de Gestion). Pour
obtenir le versement du solde, le projet doit
être terminé et le chef de file doit remettre au
CNASEA un rapport dexécution complet (voir point
1.10. ci-dessous). Ce rapport est signé par tous
les partenaires français (et si possibles
étrangers, le cas échéant). Il signifie que le
projet est terminé et donne de linformation sur
les opérations qui ont été mises en œuvre, les
résultats qui ont été atteints Il sagit pour
tous les partenaires de rendre compte des
opérations sur lesquelles ils sétaient engagés.
27- - pour les GAL qui sont en gestion directe
- La gestion financière du projet de coopération
seffectue comme pour toute fiche action du volet
1 le GAL programme des opérations et les
versements sont effectués directement par la
Délégation Régionale du CNASEA dont dépend le
GAL, une fois que tous les GAL partenaires
concernés ont signé un avenant à la convention
passée avec le CNASEA. - Le volet 2 est géré comme lest le volet 1
- Le GAL peut percevoir une avance pour les
opérations dont il assure directement la mise en
œuvre. Cette avance est reconstituée comme pour
une opération relevant du volet 1. - Les autres opérateurs du projet peuvent
percevoir, après approbation du Comité de
Programmation du GAL, une avance pour lopération
dont ils ont la charge. Cette avance est
reconstituée selon les mêmes modalités que pour
une opération relevant du volet 1. - Le CNASEA effectue les paiements des opérations
relatives à un projet de coopération donné
jusquà hauteur de 95 de lenveloppe attribuée
au GAL pour la mise en œuvre de ce projet. Les
paiements complémentaires ne sont effectués
quaprès remise dun rapport dexécution
attestant que le projet est bien terminé sur tous
les territoires impliqués (voir le point
suivant). Ceci signifie que certaines opérations
auront pu être payées à 100 (les premières
réalisées pour lesquelles les opérateurs auront
justifié de 100 de dépenses acquittées) alors
que dautres nauront peut être été payées quà
quelques , en fonction des dépenses qui auront
été justifiées.
28- Quelles sont les modalités de versement des 3000
dans le cas dun projet mis en œuvre par une
structure locale ?
29REPONSE 6
- La aussi, le guide de gestion volet 2 est assez
explicite - De manière exceptionnelle, une autre structure
(GAL partenaire ou structure de terrain telle une
association) pourra avoir encouru des dépenses
dans le cadre du projet. Les factures qui lui
auront été adressées pourront être soumises pour
remboursement via le GAL chef de file. Dans ce
dernier cas, le GAL chef de file français
indique, dans le courrier de demande de
remboursement les sommes à rembourser à chaque
structure et joint un courrier de demande de
remboursement de chaque structure ainsi quun
récapitulatif signé, les factures acquittées
correspondantes (ou leur copie), une attestation
de la situation de chaque structure au regard de
la TVA, une attestation de non double
financement, un RIB original, les coordonnées
complètes et le numéro de SIRET. Cette
répartition des remboursements doit rester tout à
fait exceptionnelle
30- Cest donc au GAL coordinateur de fournir la
demande de remboursement au CNASEA. Cette demande
de remboursement contient - - un courrier du GAL au CNASEA demandant
remboursement de telle somme à telle - structure locale (préciser le nom de la
structure, son adresse et ses coordonnées
bancaires - complètes)
- - un courrier de demande de remboursement de la
structure locale - - un récapitulatif de dépenses signé du
président et du trésorier de la structure locale
(ou du - comptable voir annexe 10 du guide de
gestion volet 2), - - les factures acquittées correspondantes (ou
leur copie), - - une attestation de la situation de la
structure locale au regard de la TVA, - - une attestation, signée dun responsable de la
structure locale, de non double financement - du projet,
- - un RIB original de la structure locale, ses
coordonnées complètes et son numéro de SIRET. - Si plusieurs structures locales ont avancé les
frais dans le cadre dun 3.000 euros, les
éléments listés ci-dessus seront à fournir pour
chaque structure locale.
31Quel est le montant minimal des dépenses de
partenaires MEDA admis pour un projet de CT ?
32REPONSE 7
- Il est difficile dapporter une réponse chiffrée
à cette question tout dépend du type de projet
et de limplication (technique) démontrée des
partenaires hors UE. Si le caractère commun de
laction à développer est avéré et si
limplication des partenaires est réelle et
démontrée, une implication financière
symbolique peut être suffisante.
33- Quid de la possibilité de prise en charge par
les français des frais dhébergement et de
restauration des partenaires MEDA en France et
réciproquement dans le pays MEDA ?
34REPONSE 8
- Dans le programme Leader, comme de toute autre
initiative communautaire, seules les dépenses
intracommunautaires peuvent être prises en
compte. Une exception est tolérée dans le cadre
de la coopération des dépenses effectuées en
dehors du territoire de lUnion peuvent être
prises en compte à condition quelles
sinscrivent dans le cadre dun projet de
coopération bien identifié et quelles
bénéficient directement au territoire éligible
partenaire et à ses représentants. Compte tenu de
ces éléments, en théorie, les français qui se
déplacent prennent en charge lensemble des frais
liés à leur déplacement (frais de transport,
dhôtel, de restauration). - Pour aller dans le sens de lindispensable
convivialité qui augmente les chances de réussite
dun projet, lautorité de gestion accepte que le
territoire hôte prenne en charge les frais
dhébergement et de repas des invités à
condition toutefois que la réciprocité soit
démontrée. Ainsi, les représentants français
pourront être pris en charge lors de leur visite
sur le territoire partenaire et ils prendront en
charge les frais dhébergement et de restauration
des représentants du territoire partenaire lors
de leur visite. Ceci peut également sappliquer
aux frais de déplacement internes mais pas aux
frais de transport transnationaux.
35- Quels sont les justificatifs à apporter pour les
prestations en nature ?
36REPONSE 9
- Comme dans le cadre du volet 1 (voir la fiche 8
du guide de gestion volet 1), il est
indispensable que la valeur de la contribution en
nature soit estimée et contrôlée à titre
indépendant, soit sur la base des barèmes
officiels (), doit par un professionnel tiers et
indépendant. Une solution simple consiste, pour
une contribution apportée en nature, à fournir
des devis relatifs à des prestations équivalentes
et à se baser sur ces devis pour évaluer le
montant de la contribution apportée. - Les autres points de la fiche 8 du guide de
gestion relatif au volet 1 sont également
applicables. - Pour ce qui est des montants maximum des
contributions en nature, nous demandons aux GAL
de se caler sur le bénévolat. Ceci signifie que
les contributions en nature ne doivent pas
représenter plus de 20 des dépenses éligibles
avec un plafond de 3.000 euros par opération.
37Quels sont les délais pour le paiement des
subventions 3000 ? (un GAL a justifié les
dépenses et attend versements depuis plus de 6
mois)
38REPONSE 10
- En général, le remboursement des frais est assez
rapide (une semaine de traitement environ et des
délais de paiement qui varient entre 2 et 3
semaines). Les dossiers parviennent toutefois
souvent incomplets au CNASEA. Ceci implique des
délais de traitement plus longs, des
allers-retours parfois nombreux entre le CNASEA
et le GAL concerné afin de rassembler toutes les
pièces nécessaires - Les GAL sont invités, au moment de la
préparation de leur demande de remboursement, à
relire la partie correspondante du guide de
gestion volet 2 et à bien lire les précisions que
contient la notification dapprobation de leur
projet. Elle contient des informations
essentielles sur les justificatifs qui seront
obligatoirement à produire (titres de transport
en plus des factures des agences de voyage par
exemple). - Le cas évoqué dans la question est tout à fait
exceptionnel et ne devrait pas se reproduire.
39- La subvention de lidée au projet peut-elle
financer de lanimation pour la rencontre ?
40REPONSE 11
- Comme précisé dans le guide de gestion volet 2
(page 25), il est tout à fait possible dutiliser
une partie des 3.000 euros pour financer
lanimation lors des rencontres. Cette animation
fera alors partie de la ligne assistance
technique légère du budget. Elle ne devra pas
représenter plus de 30 du coût total du 3.000
euros. Comme précisé également dans le guide de
gestion volet 2, si cette animation de réunion
peut être éligible, le temps de travail des
animateurs dans leurs missions classique
daccompagnement des projets nest pas éligible
aux 3.000 euros.
41- Est- ce quun territoire non Leader qui coopère
avec un GAL peut mobiliser dautres fonds
européens (type INTERREG) ?
42REPONSE 4
- Des fonds européens autres que Leader peuvent
intervenir sur toutes les dépenses qui ne sont
pas déjà prises en compte sur le programme.
Ainsi, dans le cadre dun projet de coopération,
si certaines dépenses liées à lanimation et
portées par le territoire non Leader font déjà
lobjet dun financement européen dans le cadre
du programme Leader, elle ne pourront pas être
éligible à un autre programme. Toutes les
dépenses non éligible à Leader ou non prises en
compte dans le plan de financement présenté au
titre du programme peuvent faire lobjet dun
financement via un autre programme européen. - Il semble important, dans ce cas là, dêtre
transparent quant à lautre source de financement
européen et de bien tracer quelles dépenses
seront prises en compte côté Leader et côté autre
programme européen. Il est en effet impératif de
pouvoir démontrer à tout moment quaucune dépense
na fait lobjet dun financement européen au
titre de deux programmes !
43- Si lanimation du projet de coopération sera
effectuée par lanimateur du V1, comment le
mentionner dans le budget en dépenses ? en
contrepartie ? Et quest ce que cela implique
ensuite comme modification de la fiche action
animation sur le V1 ?
44REPONSE 5
- Si lanimation du projet de coopération est
effectuée par lanimateur qui travaille également
dans le cadre du volet 1, deux options - - soit le GAL décide de faire émarger le temps
danimation du projet de coopération sur le volet
1. Dans ce cas, le salaire de lanimateur
continue démarger au volet 1 sans modification
de la fiche action correspondante et sans ligne
animation dans le budget du projet volet 2. Il
est bienvenu, dans ce cas, de préciser dans la
demande de financement relative au projet de
coopération que lanimation sera effectuée par
lanimateur volet 1 et émargera sur le volet 1. - - soit le GAL prévoit, dans le budget de son
projet de coopération une ligne spécifique
animation et décide que lanimateur V1 assurera
en parallèle volets 1 et 2. Dans ce cas, il
convient que lanimateur fasse, volet par volet,
un relevé de temps passé. Ceci permettra de
prendre en compte, sur chacun des volets, le
temps effectivement justifié. Le temps pris en
charge sur le volet 2 ne pourra plus émarger au
volet 1. Un suivi et un traçage clair sont
nécessaire pour éviter tout problème ultérieur.
La fiche action animation du volet 1 pourra
être réduite du temps de travail ayant basculé
sur le volet 2 mais ce point pourra être vu
ultérieurement, par exemple en fin de programme
au moment des réajustements des maquettes que les
GAL auront certainement à effectuer.
45- Il peut aussi être décidé de confier la tâche
danimation du projet à une structure autre, par
exemple un porteur de projet ou un maître
douvrage local. Dans ce cas, il convient de
préciser la capacité technique et financière quà
la structure choisie pour animer (et, le cas
échéant, gérer) le projet. Il nest également pas
superflu de prévoir, au sein du GAL, un peu de
temps pour suivre le projet, en particulier sur
les aspects administratifs et la consolidation
financière. -
- Quelque soit la solution choisie danimation en
interne du projet de coopération, attention à ce
que le fait de mener des projets de coopération
nimplique pas une diminution trop importante des
ressources humaines affectées à lanimation du
volet 1. Il est en effet important que la mise en
œuvre du volet 1 continue à se faire de manière
fluide. Il peut ainsi être nécessaire de
conserver le même temps danimation pour le volet
1 et dembaucher une personne supplémentaire pour
assurer lanimation volet 2 (qui peut aussi
demander des compétences spécifiques, par exemple
techniques ou linguistiques, que lanimateur
volet 1 na pas forcément). Ceci pose bien
entendu la question des co-financements à
trouver.
46- ASPECTS FINANCIERS
47- Quid de la possibilité dun Pays à être
partenaire dun projet de coopération
inter-territorial et quid de son cofinancement au
titre du FEOGA (de quoi on parle quand on parle
de communication et danimation pris en charge
par Leader)?
48REPONSE 1
- Comme le précise le guide de gestion relatif au
volet 2, un pays reconnu peut tout à fait être
partenaire dun GAL dans le cadre dun projet de
coopération inter-territorial. - Les dépenses d'animation sont éligibles dans le
cadre dun projet de coopération
inter-territoriale, quelles concernent un
territoire bénéficiaire de lInitiative ou un
territoire non bénéficiaire mais organisé selon
lapproche Leader. Les orientations de la
Commission européenne datant de janvier 2004
précisent que l'animation que l'on entend ici
concerne les fonctions de coordination
nécessaires pour la mise en œuvre du projet
rencontre avec les partenaires, tâches
administratives et financières du groupe chef de
fil chargé de la coordination, définition
juridique de l'accord de coopération... et
propose de répartir ces coûts entre les
partenaires.
49- Dans le cadre du programme français, lautorité
de gestion a avons choisi d'avoir une lecture
plus souple de cette notion d'animation en
partant du principe que l'animation volet 1
couvre aussi ce qui concerne la promotion du
programme et la communication large autour du
programme, il a été décidé que les frais de
communication large autour du projet de
coopération seraient éligibles au titre du volet
2. Ainsi une plaquette présentant le projet de
coopération dans son ensemble est éligible en
totalité, pour les territoires bénéficiaires
comme pour les non bénéficiaires. - En revanche, un document de promotion dune
opération spécifique qui se rattache au projet ne
peut plus être considérée comme de lanimation
étant donné quelle na plus vocation à faire la
promotion du projet global. Ce document de
promotion ne pourra pas faire lobjet dun
financement Leader pour les non bénéficiaires du
programme.
50- Existe-il des exemples de projets où des Pays
seraient associés à des projets de coopération
inter-territoriale ?
51REPONSE 2
- Oui, il existe quelques projets au sein desquels
des territoires non Leader (pays, parc naturel
non Leader, agglomération) sont impliqués. Cest
en particulier le cas des projets suivants - - Regards croisés sur le paysage coordonné par
le GAL du Pilat avec comme partenaires le GAL
Monts et Montagne dArdèche et le PNR du Vercors
qui est non GAL - - Chemins et sentiers du Val d'Allier et du
vignoble Saint Pourçinois coordonné par le GAL
Val de Sioule Forterre avec comme partenaires le
GAL Bocage Bourbonnais et la Communauté
dagglomération de Moulins qui est non GAL
52- PROCEDURE
53- A quelle date faut-il transmettre laccord de
partenariat au CNS ?
54REPONSE 1
- Il nest pas indispensable de fournir un accord
de partenariat au moment du dépôt du dossier de
candidature pour présentation devant le comité
national de sélection volet 2. Cest en effet une
fois que le projet est approuvé que ce document
devient nécessaire. Sans lui, il nest pas
possible de déclencher la phase de signature des
avenants aux conventions qui lient les
partenaires au CNASEA. - Toutefois, le fait de le fournir au moment du
dépôt du dossier peut démontrer que le
partenariat est solide, que les discussions sur
la répartition des tâches, les délais, et les
participations financières sont déjà bien
avancées, et donner des arguments supplémentaires
à votre dossier.
55 Pouvez-vous nous transmettre le calendrier des
dates limites de dépôt des demandes dici la fin
du programme (décembre 2008), ainsi que la
dernière date pour déposer des dossiers 3000 ?
(toutes les dates des CNS fin 2005, 2006, 2007 et
2008)
56REPONSE 2
- Pour les dossiers relatives à la mise en œuvre
de projets de coopération inter-territoriale ou
transnationale, les comités de sélection se
réunissent tous les ans aux dates suivantes fin
mars, fin juin, mi octobre et fin décembre. Les
dates précises de ces comités sont arrêtées au
comité précédent. Les dossiers de candidature
sont à remettre à la délégation régionale dont
dépend le GAL chef de file un mois à trois
semaines avant la date du comité. Ce délai permet
la transmission des dossiers des GAL vers le
siège du CNASEA et vers lUnité nationale
danimation où une première instruction a lieu
avant transmission des dossiers consolidés aux
membres du comité. Pour information, les membres
du comité doivent impérativement avoir reçu les
dossiers consolidés complets au moins 2 semaines
avant le comité Si on enlève les délais de
transmission postale, les délais sont très
serrés !
57- Quelles sont les échéances pour la réalisation
des projets de coopération pour la fin du
programme Leader et sous quelles conditions ?
58REPONSE 3
- Comme pour toutes les autres opérations qui se
rattachent au programme, les projets de
coopération et toutes les opérations qui sy
rattachent doivent être terminées et payées au 31
décembre 2008. Pour ce qui est des modalités
pratiques relatives à la fin du programme, la
Commission européenne finalise actuellement des
orientations (pour lensemble des volets) sur
lesquelles lautorité de gestion devra se baser
pour fixer les règles du jeu. Celles-ci seront
communiquées aux GAL dès que possible.
59- La date de dépôt du dossier de coopération en DR
CNASEA correspond à la date de réception du
dossier en DR ou à la date du Cachet de la poste
?
60REPONSE 4
- La date de dépôt du dossier de coopération en DR
CNASEA correspond à la date de réception du
dossier en DR. Si des compléments arrivent plus
tard, le CNASEA tentera de les prendre en compte
et de les soumettre aux membres du comité
national de sélection. Étant donnés les délais
serrés, lautorité de gestion ne peut apporter
aucune garantie sur ce dernier point. - Dans tous les cas, les GAL sont invités à
anticiper sur les dates de quelques jours au
moins afin que leur dossier puisse être relu
attentivement par le RIA, lUNA et le CNASEA
afin, le cas échéant, que des compléments
puissent être apportés avant envoi des dossiers
aux membres du comité (pour information, les
membres du comité doivent recevoir les dossiers
au plus tard 15 jours avant la date de réunion).
Lexpérience des uns et des autres permet en
effet didentifier des points que lesquels le
comité pourrait sinterroger et permet au GAL
danticiper sur les réponses quil peut apporter,
augmentant ainsi les chances que son projet soit
retenu
61- Pour les GAL partenaires français dune CTN ou
CIT, est-il possible de mutualiser une personne à
temps plein sur le projet de coopération ? - Le coût de cette personne serait réparti entre
les territoires partenaires. Exemple si 3 GAL
coopèrent ils prennent chacun à leur charge 1/3
temps. Mais comment cela peut se faire en terme
de justificatifs, etc ce serait le chef de file
qui embauche ? - Et comment les autres participent ?
62REPONSE 1
- Les GAL sont invités à prévoir les moyens
suffisants pour mettre en œuvre et suivre les
actions de coopération quils entreprennent. Le
fait que certains pensent à mutualiser une
compétence coopération autour de plusieurs GAL et
plusieurs projets est tout à fait bienvenu. En
terme de montage, différentes solutions sont
possibles. Partons de lexemple proposé, à savoir
une coopération entre 3 GAL - - soit la personne est embauchée par un des GAL
qui facture ensuite à chacun des deux autres 1/3
du temps de cette personne (et des éventuelles
charges de structures qui sy rattachent) - - soit, comme dans le cas précédent la personne
est embauchée par un des GAL et les deux autres
lui versent une subvention couvrant 1/3 du
salaire de la personne et pour laquelle la
notification mentionnant explicitement ce quil
sagit de couvrir, - - soit la personne est embauchée à tiers temps
sur chacun des trois GAL - - soit la personne est indépendante et facture
un certain nombre de jours à chacune des trois
structures. - Cette liste de proposition nest peut être pas
exhaustive et les GAL peuvent proposer dautres
solutions.
63- Est-ce que certains "3000 euros" acceptés ont
déjà pris en compte une "assistance technique
légère", quel cahier des charges ? Procédure
d'appel d'offres ? Budget ? Pertinence ?
64REPONSE 2
- Certains dossiers 3.000 euros ont déjà pris en
compte une assistance technique légère de maximum
30 de lenveloppe de cette phase préalable. La
demande de financement doit présenter clairement
les tâches qui seront assurées dans le cadre de
cette assistance technique, la manière dont
elle seront assurées, les références de la ou des
personnes ou structures qui interviendront et les
résultats concrets (dossiers, compte rendus) qui
seront demandés. Ainsi, sans parler dun cahier
des charges, il est important (tant pour le GAL
que pour le comité national dattribution amené à
se prononcer sur les projets), que soit bien
définie cette assistance technique afin quelle
serve réellement le projet et quelle permette
aux GAL davancer de manière significative sur la
définition des actions à mettre en œuvre par la
suite.
65- Une procédure dappel doffres nest pas
nécessaire étant donnés les montants en jeu. Il
peut toutefois être pertinent de mettre plusieurs
structures en concurrence afin de voir laquelle
propose le meilleur rapport qualité-prix. Ceci
est une règle générale de saine gestion des fonds
et nimplique pas de procédure particulière si ce
nest des demandes de devis basés sur une
description précise des tâches à assurer et des
rendus attendus. - En terme de budget, cette assistance technique
ne peut représenter plus de 30 du budget de la
phase de lidée au projet soit 900 euros si un
seul partenaire français est impliqué et prévoit
de consommer la totalité des 3.000 euros. - Pour ce qui est de la pertinence dun recours à
cette assistance technique légère, seuls les
groupes et les porteurs de projet peuvent estimer
que, pour le projet quils souhaitent développer,
ce type dintervention peut être nécessaire. Ce
qui est certain, cest que dans la phase amont à
la mise en œuvre dun projet local, et encore
plus dun projet de coopération, il est rare de
disposer en interne dune personne qui, à la
fois, soit spécialisée dans lanimation de
réunion multilingues et multiculturelles, puisse
mener une mini-étude de faisabilité ou de marché
et puisse assurer un accompagnement technique sur
des sujets très pointus.
66- Il peut par conséquent être très positif davoir
recours à une personne extérieure qui, en plus de
compétences spécifiques, apportera un regard
extérieur, neutre et pourra être à même de faire
des propositions nouvelles que les représentants
des territoires partenaires nauront peut être
pas envisagées.
67- Y aura-t-il des CNS coopération jusque fin 2007
?
68REPONSE 3
- Aujourdhui, nous pouvons dire quil y aura des
comités nationaux de sélection volet 2 jusquà
fin 2007. De manière exceptionnelle, pour des
projets déjà très aboutis et apportant des
garanties solides pour une mise en œuvre rapide,
y compris au niveau administratif, il pourra être
envisagé de réunir un comité national de
sélection dans le courant du premier semestre
2008. - Pour la procédure de lidée au projet (3.000
euros), les dossiers sont présentés en comité
national dattribution. Celui-ci se réunit au fil
de leau et pourrait statuer jusquau dernier
trimestre 2008.