Title: Diphtongaison de la voyelle tonique libre
1Diphtongaison de la voyelle tonique libre
- FERUM gt FIER
- EPOQUE LATINE Amuïssement
de m final sauf dans les mots monosyllabiques. - IIe Changement vocalique
(du IIe a la fin du Ve) en période de - force articulatoire. Désormais, les voyelles ne
s'opposent plus par la quantité - mais par l'aperture
- IIIe Bouleversement
quantitatif on passe d'un accent de - hauteur à un accent d'intensité. La voyelle
tonique libre s'allonge tandis que les autres
s'abrègent. - Diphtongaison spontanée de la voyelle tonique
libre par différenciation d'aperture En
période de force articulatoire, lécart
d'aperture entre la consonne fermée et la voyelle
ouverte tend à s'accentuer, ce qui entraine
l'apparition d'un son intermédiaire. Puis , il y
a fermeture du premier élément de deux degrés
2- Ve2 Fin du changement
vocalique - VIIe évolution de la
diphtongue par assimilation d'aperture. - Le second élément de la diphtongue se ferme d'un
degré - VIIe2 Amuïssement des
voyelles finales, en période de faiblesse - articulatoire (à l'exception de a ).
- XIIIe1 Réduction de la diphtongue
par déplacement de l'accent - sur le second élément de la diphtongue, plus
ouvert, ce qui entraine la fermeture du premier
élément en semi-consonne y. Il n'y a donc plus
de diphtongue
3- XVIIe1 Loi de position les
voyelles accentuées s'ouvrent devant - consonne articulée
- XVIIe2 Substitution du R
dorso-vèlaire au r apico-dental (imposé - définitivement au XVIIIe).
4Palatalisation de k e en position
intervocaliqueDiphtongaison spontanée d e fermé
tonique libre avec influence palataleDiphtongue
de coalescence ai
Changement vocalique (du IIe à la fin du Ve) en
période de force articulatoire. Désormais, les
voyelles ne s'opposent plus par la quantité mais
par l'aperture
Bouleversement quantitatif en periode de force
articulatoire on passe d'un accent de hauteur à
un accent d'intensité. La voyelle tonique libre
s'allonge tandis que les autres s'abrègent.
Palatalisation de k e en position
intervocalique en trois phases 1)
Palatalisation totale Sous l'action
assimilatrice exercée à l'avant par la voyelle
palatale, avancée du point d'articulation de la
zone vélaire jusqu'à la zone palatale la
consonne se charge d'une légère mouillure puis se
palatalise totalement
IIIe
2) Denasalisation Avancée du point
d'articulation jusque dans la zone dentale
(renforcement) avec apparition d'un yod de
transition à l'avant de la consonne palatalisée
3) Assibilation un son sifflant sourd se fait
entendre à la détente, après la tenue des organes
phonatoires. Il y a formation d'une mi-occlusive
affriquée
5Sonorisation des consonnes sourdes en position
intervocalique ici, l'affriquée sourde devient
sonore
En période de faiblesse articulatoire,
diphtongaison spontanée de la voyelle tonique
libre La voyelle allongée sous l'effet de
l'accent se segmente puis, par différenciation,
le second segment se ferme d'un degré
VIe
Sous l'influence de la consonne palatale
précédente, réduction de la diphtongue avec deux
explications possibles 1) Monophtongaison
immédiate par fermeture du premier élément en i
2) Sous l'influence de la consonne palatale,
fermeture à l'avant, ce qui entraine la formation
d'une triphtongue réduite par la suite par
fermeture et assimilation de lélément médian
6Dépalatalisation de l'affriquée. Vocalisation du
yod de transition, ce qui entraine la formation
d'une diphtongue de coalescence
VIIe2
Amuïssement de la voyelle finale (à l'exception
de a ).
Réduction de la diphtongue de coalescence en deux
temps fermeture du premier élément d'un degré
puis amuïssement du second elément très fermé
XIIe
Réduction de l'affriquée par perte de lélement
occlusif dz gt z Fermeture de la voyelle
initiale atone
XIIIe
Amuïssement de la consonne finale r qui
n'apparait plus qu'en liaison pour éviter un
hiatus devant un mot à initiale vocalique.
MF
Réintroduction de la consonne finale avec
substitution du R dorso-vèlaire au r
apico-dental (impose définitivement au XVIIIe
dans la plupart des mots, à l'exception des
infinitifs en -er).
XVIIe