Title: L
1Lorientation décisionnelle des systèmes
d information situation actuelle et
perspectives davenir
- Bernard Ballaz
- Professeur à lEcole Supérieure des Affaires
- Université P. Mendès-France de Grenoble, France
2Systèmes dInformation Orientés Décision
1 Le passé des caractéristiques limitées par les
possibilités des technologies de l information
et le modèle dalignement utilisé
Stratégie Organisation
Système dInformation
2 La situation actuelle la nécessité de répondre
aux nouveaux enjeux stratégiques de
lentreprise, le E - management
Stratégie
Organisation
Système dInformation
3 Lavenir les perspectives ouvertes par les
technologies futures, vers le U -
management , U Ubiquitous ...
3Le passé des caractéristiques limitées par les
possibilités de la technologie
- SI conçu selon la structure fonctionnelle de
lentreprise Vente, production,
Achat/approvisionnement, Finances, RH, RD, - Le SI est construit verticalement pour donner un
bon contrôle hiérarchique de chacune des
différentes fonctions, mais il est incapable de
les faire communiquer entre-elles pour assurer la
continuité de pilotage des processus
transversaux - Léchange dinformations entre partenaires est
possible grâce à lEchange de Données Informatisé
(EDI) - mais les investissements nécessaires pour faire
communiquer de système à système des matériels et
logiciels hétérogènes ont des coûts élevés, - il ny a pas de standard commun malgré les
efforts des organismes internationaux de
normalisation (banques Swift, Grande
distribution Alegro, automobile Odette,). - L orientation décisionnelle des SI passe par les
PC ( tableurs) et/ou les Infocentres
4Le passé des caractéristiques limitées par les
possibilités de la technologie
- Les outils daide à la décision sont
- spécifiques au besoin dun utilisateur
particulier, - développés sur mesure, sur PC (tableurs) ou
grands systèmes, - restent généralement sous la forme de prototype
(performance médiocre, maintenabilité difficile)
- Ils sont mal intégrés au SI de lentreprise doù
2 inconvénients majeurs - leur utilisation nécessite beaucoup de saisie
locale dinformation, ce qui est source
derreurs et dissuade inévitablement
lutilisateur allergique au clavier , - leurs utilisateurs mettent en œuvre leurs outils
d aide à la décision pour concevoir des
scénarios fantaisistes (prévisions,
programmes, budgets, ), déconnectés des plans de
lentreprise et de son environnement
informationnel réel. - Ceci est encouragé par leur facilité
dutilisation qui tient à la convivialité des
interfaces graphiques et la bonne adaptation de
leurs structures de base feuille de tableurs,
intégration du texte, du calcul et du graphique
5Le passé des caractéristiques limitées par les
possibilités de la technologie
1980, développement des infocentres Base de
données Base d outils d aide à la décision
ressource en compétences techniques
Objectif alléger la charge de travail de
développement du service informatique central en
demandant aux utilisateurs de développer
eux-mêmes leurs applications décisionnelles
spécifiques (Problème du backlog) grâce - aux
langages de haut niveau de 4ième génération
(L4G), ex Express - au support technique
light donné par le service informatique
Résultats Echec relatif car, - l utilisateur
rencontre des difficultés à maîtriser les
requêtes SQL pour la recherche, lextraction et
la mise en forme de linformation, cela nécessite
une formation assez importante et un usage
régulier, - les bases de données ne sont pas
toujours bien structurées pour faciliter
l accès par sujet , - les fréquences de
rafraîchissement à partir des bases
opérationnelles sont trop basses, - de nombreux
champs ne sont pas renseignés (ex en GRH)
6La nécessité du changement la révolution de
linformation
- 1 Lenvironnement de lentreprise il est
profondément modifié par deux phénomènes qui se
renforcent mutuellement - la mondialisation de léconomie induite par
louverture des marchés - le développement des technologies de
communication sappuyant sur Internet, réseau
mondial
2 Les produits et services conçus, fabriqués, et
vendus sont de plus en plus à forte concentration
dinformations et de connaissances et sadressent
à des clients dont le niveau déducation sélève
(P. Drucker, 1996)
3 La stratégie et lorganisation de
lentreprise pour sadapter à cette pression
concurrentielle, améliorer son efficience et
obtenir des avantages concurrentiels,
lentreprise a profondément réorganisé ses
processus de gestion de façon à - assurer leur
coordination en privilégiant une approche
transversale selon la chaîne de valeur étendue,
des fournisseurs aux clients (? Chaîne de la
valeur (Porter)) - externaliser les activités
non stratégiques lorsquil existait des
fournisseurs et des sous-traitants plus
efficients, considérant que les compétences clés
sont la base des avantages stratégiques de
lentreprise (Prahalad)
7Fonctions de support Stratégie, Marketing,
Finances, Achats, Ressources humaines,
Développement technologique
L information irrigue en profondeur la chaîne de
la valeur
8Schank, 1995
9La nécessité du changement la révolution de
linformation
La conséquence des actions de Business Process
Re-enginering (Hammer) a été lémergence de
réseau dentreprises, géographiquement
dispersées mais participant à la même chaîne de
valeur, au sein de laquelle se sont développées
de nouvelles pratiques managériales
partenariats industriels, développement de la
sous-traitance, JIT, flux tendus, marketing
personnalisé, e-business, ...
- Ces pratiques nécessitent la mise en œuvre de
système dinformation pour - assurer léchange en temps réel dinformation
entre les différents acteurs dune même chaîne de
la valeur clients, fournisseurs,
sous-traitants, et les divers établissements dun
même groupe, mais également avec des organismes
tiers, support des activités banques,
transports, administration, - permettre la gestion intégrée des processus
opérationnels de lentreprise (commande client ?
ordre de fabrication ? commande fournisseur) et
la mise en œuvre des ressources nécessaires à
leur réalisation, - permettre le pilotage de lentreprise pour aider
les gestionnaires à planifier, décider et
contrôler
gt Emergence des ERP Sap, Oracle, Peoplesoft,...
10Les dimensions fondamentales de lintégration des
SI
Reach (Intégration géographique)
Systèmes dinformation
Range (Intégration fonctionnelle)
PGW Keen, Shaping the future , 1991
11Le développement de réseaux mondiaux de valeur
Ex un fournisseur de composants électroniques
pour lindustrie aérospatiale
Fournisseur
Recherche gt Grenoble
Développement logiciel gt Indes
Intégration gt Singapour
Fabrication gt Taiwan
Client
RD, conception gt Toulouse
Fabrication gt Europe
Assemblage, lancement gt Guyane
Impossible sans le soutien des technologies de
l information ...
12Système dInformation l intégration
fonctionnelle
Gestion de la relation client
Gestion de la relation fournisseur
Gestion intégrée des ressources
E-Achats
E-ventes
Enterprise Ressource Planning
Customer Relationship Management
Supplier Relationship Management
Clients
Fournisseurs
Supply Chain Management
Mentzer et Al, Définir le Supply Chain
Management, Logistique et Management, Vol. 9,
N2, 2001
13Source Le Monde Interactif
14Le système d information idéal daujourdhui
- La possibilité de mettre en réseau de
communication électronique - tous les acteurs
internes de lentreprise (ERP) - tous les
partenaires externes à lentreprise
- La possibilité de saisir en temps réel
linformation - au moment où elle est créée -
au lieu même où elle est créée
gt permet de caractériser et de mémoriser, à
chaque instant, létat des multiples processus
générés par lactivité de lentreprise, de les
coordonner et de rechercher l efficience globale
Problème comment maîtriser lénorme volume
d information ainsi produit, afin d assurer le
pilotage de lentreprise vers ses objectifs, avec
quelle architecture de Système dInformation ?
15Le développement du E-purchasing
En fonction de la structure du portefeuille des
produits achetés, les stratégies dachat sont
différentes, elles sont soutenues par des
technologies de linformation différentes .
16Impact des technologies de l information sur le
Supplier Relationship Management
Réduction des coûts de transaction (Williamson)
Réduction des coûts de stock (immobilisation de
valeur non productive)
Réduction des délais de livraisons (plus grande
fluidité de l information gt JIT
Amélioration de la réactivité (capacité à
répondre à des demandes variables, dans des
délais variables)
Réduction du coût dachat globalisation des
volumes, enchères inversées,...
Source d avantages concurrentiels ?
Effets indirects par l alignement (TI,
Organisation, Stratégie)
17Expérience vécue le passage du client à la
caisse au super-marché.
Le contenu du chariot est passé au lecteur
optique de code barre
- Mise à jour automatique des stocks,
déclanchement automatique des réapprovisionnements
tout le long de la Supply Chain stock magasin,
stock plateforme logistique de distribution, produ
cteur, fournisseurs et sous-traitants,
fournissseurs des fournisseurs,...
- Déclanchement automatique des opérations de
gestion associées paiement, mouvements
comptables, opérations liées au transport,...
Mais également
- Tous les achats du client sont enregistrés dans
une base de données (datawarehouse), rapprochés
de ses caractéristiques socio-professionnelles
et des éléments de son style de vie - qui ont
été obtenus lorsquil demandé la carte d achat
de la chaîne de magasin - ils vont permettre -
de réaliser des segmentations de clientèle - de
mesurer lefficacité des campagnes de publicité
et de promotion - de prédire son futur
comportement dachat, - .
- Tout cela est peut être également réalisé
lorsque lon effectue des transactions dans le
catalogue électronique d une place de marché sur
internet (Voir la thèse du Professeur H. Freitas,
1994)
18La décision acte de pilotage de système
Objectif
Système de pilotage
Système d'information
Système physique
19Piloter un système ?
- Définir les objectifs à atteindre
- Concevoir la trajectoire prévisionnelle
(programmer les étapes intermédiaires) - Evaluer les moyens nécessaires
- Les mettre en œuvre dans un environnement
perturbé - Contrôler les réalisations (mise en évidence des
écarts) - Définir les actions correctrices
Les SAD interviennent dans ces différentes étapes
afin daméliorer la capacité de lorganisation à
atteindre ses objectifs
20Pour piloter un système
- il faut disposer dune représentation du système
et de son environnement
but reconstruire les états passés, actuels et
prévoir les états futurs du système.
moyen disposer de modèles, représentations
symboliques du système (programmables),
composants essentiels de tout SIAD
La métaphore cartographique la carte modèle du
territoire
21La métaphore du nénuphar (1)
Surface
Résolution du problème?
Perception du problème
Prévision
temps
t
t'
Constante de temps
22Quest-ce quun SAD ?
Système dAide à la Décision
Système dinformation de lentreprise
SGBD
Interface
Base de modèles
Interface
Interface
Système de gestion des connaissances
Interface
Base de connaissances
23La capacité cognitive
- La loi des 7 /- 2 de Miller
Quantité d'informations reconnues
7
Quantité d'informations transmises
Miller G.A., The magical number seven, plus or
minus two some limits on our capacity for
processing Information, The Psychological Review,
Vol. 63, N2, 1956
24Le modèle STI de H. Simon
Mémoire associative de stockage
Mémoire de travail siège des processus cognitifs
conscients
Environnement
Stimulis
Mémoire long terme
Mémoire court terme
Capacité limitée 7/-2
Capacité infinie
Accès rapide
Accès moins rapide
25Capacité cognitive Conséquences pour la
conception de SIAD
- Avantage des représentations graphiques
- Structuration hiérarchisée des représentations
- Utilisation de graphes conceptuels
- Utilisation systématique des interfaces
graphiques
26Capacité cognitive Avantage des représentations
graphiques
KM Analyse des coûts.
27Capacité cognitive représentation conceptuelle
par un graphe
KM Logique technique du projet
AD planning du projet
28Information gt Décision
- Les SI en temps réel appuyés sur des ERP et
immergés dans Internet gèrent de très grandes
quantités d information - Lanalyse et lexploitation de ces informations
sont nécessaires pour déterminer les objectifs,
définir et évaluer les politiques qui permettront
de les atteindre, programmer les actions à mettre
en œuvre, mesurer leur efficacité. - Les produits/services nouveaux intègrent de plus
en plus de contenu informationnel (P.
Drucker)
Or, Lhomme en tant que système de traitement de
l information a une capacité limitée (Loi
des 7/-2, Miller)
Il doit donc disposer d outils informatiques qui
lui permettront de palier ses limitations
cognitives tout en utilisant au mieux ses
capacités d intuition et d interprétation
29Information / Décision
- Les besoins en information pour la décision sont
erratiques en volume et en fréquence - Pour des raisons de performance et de sécurité
ils ne peuvent pas être satisfaits par les bases
de données d un système transactionnel (OLTP On
Line transactionnal Processing) - Les BD du SI transactionnel stockent des
historiques courts 60j, , lt1an , les modèles de
données sont conçus pour faciliter les MAJ et
préserver la cohérence des informations - Les BD des systèmes décisionnels nécessitent des
historiques longs (3, 5 ans,), les modèles de
données sont dimensionnels, conçus pour faciliter
la navigation d exploration (Slice, Drill Down,
Roll Up). - Les volumes d information sont gigantesques Ex
Wall Mart 24 Terabytes 24 millions de millions
d octets - Les utilisateurs sont géographiquement dispersés
ex MasterCard 22000 organismes financiers
Il faut séparer le SI transactionnel du SI
décisionnel tout en assurant le transfert de
l information du Transactionnel gt Décisionnel
30Système d'information la séparation
transactionnel / décisionnel
Objectifs
Système d Aide à la Décision
Système de pilotage managérial
Pilotage opérationnel
Datawarehouse
transactionnel
périodique
Système d'Information
transactionnel
Système physique
31 Client/serveur principe d architecture 3/3
Serveur d applications
Traitements
Application
BD
Middleware
BD
Résultats
Serveur de données
Middelware
Client
Tableur TT Navigateur msg
BD
Procédure
Résultats
32DW le mapping du business et l alignement
Produit/Client
- Le DW cartographie exactement les impératifs
commerciaux connaître le client, connaître le
produit et savoir où et quand ils se rencontrent
afin de constituer le fait de base élémentaire
mesurable. - Le DW est une technologie de base pour la gestion
des connaissances - Il sera donc nécessaire de procéder à un
inventaire des connaissances afin didentifier la
nature des informations à recueillir et à
stocker - 1 la connaissance des clients, éléments de style
de vie, de leur habitude dachat, de leur
comportement - 2 connaître les produits, leurs attributs, leurs
coûts d achats, de fabrication et de
distribution - 3 connaître linteraction entre le client et le
produit - 4 connaître les facteurs influençant la
performance des produits et le comportement du
consommateur - 5 La représentation unifiée dans la même base de
tous les produits et de tous les clients va
permettre le cross-selling
33Les concepts de base du modèle de données (1)
- Les dimensions Elles caractérisent les
inducteurs dactivité commerciale clients,
produits, services, fournisseurs, implantations
géographiques, canaux de distribution, temps,
actions commerciales (vendeurs, promotion,
publicité, ), ...
Lou Agosta, The Essential Guide to Data
Warehousing, Prentice Hall, 2000
34Les concepts de base du modèle de données ( 2)
- Les dimensions vont fournir les chemins utilisés
pour constituer des agrégats de données, (On Line
Analytical Processing, OLAP), ils constituent des
structures hiérarchiques - Le temps (jour, semaine, mois, année)
- les clients sont regroupés en hiérarchie
géographique individu, commune, district,
région, pays, lagrégation des informations
caractérisant le comportement du consommateur se
fera au niveau élevé de cette hiérarchie. - Le produit sera dans une hiérarchie caractérisée
par le code universel (UPC, EAN- gencod) item,
produit, marque, catégorie, - Le fait atomique dans un Datawarehouse
- Le client achète un produit à un moment donné
dans un lieu donné lintersection de ces quatre
dimensions définit une transaction la vente. - Ceci constitue un fait qui sera mesurable par
le prix, la quantité, le poids ...
35Les concepts de base du modèle de données (3)
- Le cube de données
- Il est défini comme fournissant le niveau
dagrégation des données adapté aux requêtes (ex
SQL ou script) , cest lintersection des
dimensions qui fournit la structure des faits
pertinents pour le business. Le cube de base
clientproduittemps - Les méta-données
- Ce sont des données sur les données décrites dans
une table dont chaque ligne pointe sur chaque
colonne de chaque table du DW, en décrivant et
expliquant tout ce quil est nécessaire de savoir
sur cette colonne - sa signification sémantique
- son origine (base transactionnelle dorigine et
programmes utilisés pour la transformer) - son historique (forme initiale, formes
successives, date des versions, niveaux
successifs dagrégation, identifiants des
supports utilisés pour larchivage - ses créateurs (noms des intervenants aux
différents niveaux) - Les agrégats
- Ce sont des cubes qui accumulent les informations
des transactions primaires, basés sur
lintersection des dimensions de niveau non
élémentaire, plus haut dans la hiérarchie
clients groupés en région, les produits en
marque,. - Le système GIGO Data dirty
? data scrubbing ? knowledge - Il est nécessaire dharmoniser l information
pour pouvoir lagréger
36Un technologie spécifique
- La puissance de traitement nécessaire exige des
machines à architecture parallèle (NCR 3600,
Terradata) - Ces machines supportent des logiciels SGBD et des
outils de Datamining capables d utiliser les
architectures parallèles (Oracle 7,..) - Les temps de réponse doivent être acceptables
grâce aux techniques OLAP (On Line Analytical
Processing) et à la préconstitution d agrégats
d information - contrat de service 90 des requêtes
satisfaites en moins de 20 s - le temps de réponse est fonction du niveau
d agrégation ( niveau lt à la marque, la région
et le mois, tmax15 mn) - les agrégats de niveau plus élevé sont constitués
en batch pendant la nuit
37Laide à la décision guidée par les données
Ex Business Objects, outil de reporting et
danalyse.
38Le futur des SI, vers lubiquitous-management
Grâce aux développements de la communication sans
fil, laccès aux réseaux ouverts, laugmentation
continue de la puissance des ordinateurs,
lamélioration de la technologie des batteries,
lémergence des architectures logiciels
flexibles, lubiquitus computing consistera à
disposer de systèmes qui, partout et tout le
temps nous permettrons dêtre en interaction
électronique avec notre environnement.
Cela suppose la miniaturisation et autonomie
dordinateurs portables, type PDA, doté dune
capacité de communication avec les systèmes
informatiques intégrés dans notre environnement
physique bâtiments, antennes-relais,
satellite,, qui auront la capacité de détecter
notre présence et de nous identifier.
Ces systèmes permettent 24h/7j, de communiquer
avec lensemble des acteurs avec lesquels nous
avons des relations sociales et
professionnelles personnes, organisations, et
daccéder à tous les systèmes dinformation en
ligne qui nous concernent.
39Le u-computing
Le u-computing intègre les avances réalisées dans
- la mobilité des systèmes (mobile
computing cest à dire la capacité de ces
systèmes à nous suivre dans tous nos déplacements
et à communiquer dans tout environnement) - et
leur degré dintégration (pervasive computing
la capacité à intégrer des fonctions multiples
dans des micro-processeurs introduits dans tous
les équipements que nous utilisons
quotidiennement vêtements, systèmes divers,..)
Degré d intégration
Ubiquitous computing
Pervasive computing
Degré de mobilité
Traditional computing
Mobile computing
Source Communication of the ACM, 45, 12, 2002
40Le u-computing
Quel sera limpact de ces nouvelles
technologies? - Quels seront les anciens
comportements sociaux qui subsisteront ? (ex
aéroport)
- Quels seront les nouveaux comportements prévus?
- Quels seront les nouveaux comportements
non-prévus et détournant la technologie des
usages prévus?
Ex un u-achat au supermarché lacheteur pointe
son PDATel.image... vers un modèle exposé du
produit à acheter, il peut obtenir grâce au grand
écran vidéo du valet mobile qui s approche
de lui - les informations sur le produit - des
informations sur des produits concurrents - un
dossier sur des études comparatives du
produit/service - des suggestions de
produits/service complémentaires et
personnalisées - des possibilités de négociation
des conditions de règlement - .
Le processus daffaire se déroule au lieu même où
se trouve le client, quel quil soit, et au
moment où celui-ci souhaite le faire, donc le
moment où il est le plus disponible...
41Le u-computing impact sur le management -
décisions et gestion des connaissances - , G.
Davis
Effets positifs - Renforcement des capacités de
communications, de coordination, de collaboration
et déchanges de connaissances au sein de
l organisation - lever les contraintes de temps
et despace - accéder à tout moment aux
décideurs critiques - augmenter la richesse
des informations reçues ou transmises - accéder
aux Early warnings , signaux précurseurs,
contenus dans les bases d informations
transactionnelles
Effets négatifs - interruptions intempestives
du travail des managers lors de tâches qui
demandent une continuité d attention (
planning, problem-solving,) - effets non
désirables sur la séparation entre vie privée et
vie professionnelle (disponibilité 24h/7j) -
effets sur la prise de décision en donnant une
importance anormale aux dernières informations,
on induisant des jugements sur une base
d information trop restreinte (problème de la
décision en temps réel) - effets
organisationnels augmentation des coûts de
communication, tendance à la centralisation,
limitation de la capacité dinitiative
individuelle
42La fracture numérique.
- La mise en œuvre des systèmes dinformation
hautement intégrés dans des réseaux de
communication, suppose que les zones
géographiques concernées soient bien équipées en
réseaux fixes ou hertziens, ce qui est encore
loin dêtre le cas sur toute la planète entre
pays, et à lintérieur dun même pays, entre
régions, il peut exister un gap technologique
important.
- De la même façon, le niveau d éducation de la
population est une variable déterminante pour
ladoption des technologies de linformation
Le cas de l Afrique Sub-saharienne 24 millions
de km2, 49 pays, 659 millions d habitants, à
l exception de lAfrique du Sud et de certaines
zones urbaines, désert technologique jusquen
1995, Le taux d équipement en téléphones fixes
1,2 en 2000, en téléphones mobiles 1,7 . Le
nombre d utilisateurs d internet est de 1 pour
200.
Source ACM, 45,12, 2003