Title: Edhec European Asset Management Practices Survey
1 Edhec European Asset Management Practices Survey
Noel Amenc Professeur de Finance, Directeur de
Edhec Risk and Asset Management Research
Centre, Directeur de la Recherche, Misys Asset
Management Systems 22 mai 2003
2Plan
- Objectifs de létude
- Méthodologie
- Les offres de gestion
- Processus de gestion
- Analyse de performance
- Gestion des risques
- Organisation et informatique
3Objectifs de létude
- Faire le point sur ladéquation des pratiques des
sociétés de gestion aux résultats de la recherche
en gestion dactifs - Analyser les éventuels gaps au regard du
contexte stratégique et réglementaire des
répondants - Mettre en place les bases dun observatoire
permanent des pratiques des sociétés de gestion.
4MéthodologieOrganisation de la recherche
- Industry Intelligence - coopération Edhec/MAMS
- Legal Intelligence
- Synthèse des enjeux stratégiques, institutionnels
et conceptuels (juin 2002) - Enquête sur les pratiques des 400 premières
sociétés de gestion européennes (juillet à
octobre 2002) - Rédaction de létude (décembre 2002 à mars 2003).
5MéthodologieEnquête sur les pratiques des
sociétés de gestion
- Ladministration du questionnaire
- 3 questionnaires
- Stratégie et process de gestion
- Gestion des risques
- Organisation et informatique.
- Garantie totale de lanonymat
- 1.200 personnes contactées au sein de 400
sociétés de gestion (CIO, Directeur Informatique,
Directeur des Risques ).
6MéthodologieEnquête sur les pratiques des
sociétés de gestion
- Représentativité de léchantillon
- 60 sociétés de gestion ont répondu à notre
enquête - Le montant des actifs gérés par les répondants à
notre enquête sélève à 6 211,62 milliards
dEuros - La structure de léchantillon des répondants est
assez proche de la population interrogée - Le nombre de réponses permet une analyse
paneuropéenne - Les comparaisons entre pays doivent être
considérées avec précaution.
7MéthodologieEnquête sur les pratiques des
sociétés de gestion
- Représentativité de léchantillon
- Un biais par rapport à la taille des répondants
mais une bonne représentation géographique - 38 des répondants ont un certificat AIMR ou GIPS.
8MéthodologieOffre globale ou spécialisée
How would you best describe the investment
- Les sociétés de gestion se positionnent très
majoritairement comme des sociétés de gestion à
offre globale, et ce quelle que soit leur taille - Les réflexions sur la taille critique nont pas
encore eu de réalité opérationnelle.
services proposed by your company?
60
50
40
30
20
10
0
No answer
An active investment service
A global service covering all
investment styles and strategies
A service mainly based on index or
passive investment
(subcontracted multi-management or
delegation and selecting specialists
A service that is mainly based on
partnership
9Les offres de gestionOffres actives ou passives
- Développement doffres de gestion passive
- les offres passives représentent près de 23 des
offres de gestion actions et près de 10 de
lensemble des offres - les résultats sont cohérents avec les analyses
dautres études (Morgan Stanley, Watson Wyatt)
10Les offres de gestionOffres actives ou passives
- Les moteurs du développement des offres passives
- Des gestions actives trop passives, trop proches
des indices gt quelle justification à la
différence de prix ? - Difficultés conjoncturelles du Stock
Pickingdans lunivers long only - Coût des turnovers des portefeuilles pas toujours
compensés par une amélioration du couple
risque/rendement (cf. étude Fitzrovia 2003).
11Les offres de gestionNouvelles formes
dorganisation core-passif / actif satellite
- Organisation de lallocation core passive -
active satellite - Distinction portefeuille principal (core) géré
passivement et un ou plusieurs satellites gérés
de manière très active - Approche très liée au développement des ETFs
- Favorisée par les consultants pour des raisons de
coût
12Les offres de gestionNouvelles formes
dorganisation core-passif / actif satellite
- Exemple de réduction des frais de gestion dun
portefeuille actions internationales (100mio,
4 de tracking error) - Approche traditionnelle 100 points de base
1mio - Approche core-satellite
- Frais de gestion du portefeuille core 20 points
de base - Frais de gestion du satellite 100 points de base
- Le portefeuille core a une tracking error de 0
- Le portefeuille satellite présente une tracking
error de 20 - Pour obtenir ex-ante un core-satellite avec une
tracking error de 4, il suffit dallouer 20 du
capital au satellite et 80 au core - Coût global de la gestion 20x80100x2036
points de base
13Les offres de gestionNouvelles formes
dorganisation core-passif / actif satellite
- Favorisée par les consultants pour des raisons de
performance - Permet de mieux distinguer les bons et les
mauvais gérants - Favorise la diversification des gérants en
satellite - Simplifie la gestion des risques une limite de
tracking error de 20 est plus facile à respecter
quune limite de 4. - Lapproche core-satellite peut déboucher sur un
positionnement nouveau des offres de gestion - Assembleur core-satellite
- Producteur de core, ou bêta factory
- Producteur de satellite, ou alpha specialist.
14Les offres de gestionLa multigestion
- Malgré sa popularité et sa forte médiatisation,
le multi-management ne représente que 4.14 des
offres de gestion - La multigestion alternative est elle-même très
faiblement représentée avec 0.5 des réponses - Les fonds de fonds sont les formes les plus
utilisées pour implémenter les offres de
multigestion (46 des répondants)
15Les offres de gestionLa multigestion
- Les arguments évoqués par les promoteurs de fonds
sont différents de ceux des multi-gérants - multi-gérants fund pickers
- sélection par les styles, éviter les mauvais
gérants, diversifier les meilleurs - croyance dans une certaine persistance de la
performance des meilleurs ou des moins mauvais - la pérennité de la relation avec les gérants
exclut les allocations actives (neutralité
stylistique)
16Les offres de gestionLa multigestion
As regards to multi-management in the traditional
universe, which investment services do you favour?
- fonds de fonds fund timer
- associe fund picking et allocation tactique
- met souvent en avant lallocation comme source
principale de performance (style, secteur
géographique, secteur)
Multi-management based on diversification of
funds or managers, without reference to specific
allocation selection
17Les offres de gestionLa multigestion
- Nouvelles formes de multigestion les fonds de
trackers - logique du tout allocation
- faibles frais de gestion
- facilite la maîtrise du risque de la délégation
de gestion (pas de style drift).
18Les offres de gestionLa gestion alternative
- Plus une approche de diversification que de
sur-performance - seuls 17 des répon-dants mettent en avant la
supériorité des alphas de la gestion
alternative - 60 des répondants mettent en exergue les
qualitésde décorrélation
19Les offres de gestionLa gestion alternative
- Le développement de la gestion alternative
privilégie la sous-traitance - reconnaissance de la spécificité de cette forme
de gestion, y compris pour la multi-gestion
alternative - la faiblesse des volumes ne justifie pas
linternalisation de lactivité.
20Les offres de gestionLes produits structurés
- La gestion structurée est perçue comme une offre
stratégique pour 34 des répondants et
intéressante pour 31
21Les offres de gestionLes produits structurés
- La gestion structurée correspond à une attente
plus large des investisseurs de risk profiling - les gérants doivent pouvoir gérer les différents
moments de la distribution des rendements
(notamment la symétrie et les pertes extrêmes) - lutilisation des produits dérivés apparaît comme
une source nouvelle de valeur ajoutée - la directive UCITS III devrait favoriser le risk
profiling à partir des produits dérivés.
22Les offres de gestionLes produits structurés
- La banque dinvestissement est un
partenaire/concurrent pour les sociétés de
gestion dans ce domaine.
23Processus de gestionAsset allocation
- Confusion entre le benchmark et les indices
- Le benchmark peut être éloigné de lindice. Les
travaux académiques souvent cités par les
gestionnaires passifs (Brinson, Singer, Beebower,
1991) ne disaient pas que lon ne peut rien faire
en dehors des indices mais que le benchmark,
cest à dire lallocation stratégique, est une
source déterminante de performance.
24Processus de gestionAsset allocation
- Létude ne conclut pas non plus quil ne faut pas
modifier lallocation initiale mais sim-plement
que si on ne la modifie pas, il y a peu de chance
que lon fasse mieux que les classes sur
lesquelles le portefeuille est investi. - Cette tautologie a souvent conduit les sociétés
de gestion à négliger les techniques dallocation
active qui sont pourtant déterminantes.
25Processus de gestionAsset allocation
- La Grande-Bretagne et le reste de lEurope
- Lallocation dactifs est privilégiée dans le
processus de gestion dans lensemble des pays
Européens, à lexception de la Grande Bretagne
(culture banque dinvestissement / brokerage)
26Processus de gestionAsset allocation
The Asset Allocation Process
- Lallocation tactique est très largement
pratiquée par les sociétés de gestion - Lallocation privilégie les prévisions
macroécono-miques (80) - Malgré les résultats des recherches académiques,
lapproche quantitative de lallocation tactique
est peu répandue (17), les sociétés lui
préférant une approche qualitative.
120
100
80
60
40
20
0
Meeting?
strategic allocation?
tactical allocation?
investment committees?
Forecasting?
Scenarios?
dimension by holding a
investment committee
Is it mainly based on a
Is it mainly based on a
Is it associated with one
or several allocation or
Does it incorporate
macroeconomic
forecasting or scenarios?
Does it incorporate
Does it take into account
allocation by means of
simulations and/or
Does it include a tactical
monthly or quarterly
quantitative process for
quantitative process for
sector or microeconomic
the extreme risks of
France
Germany
United Kingdom
Others
Europe
27Processus de gestionPortfolio construction
- Lapproche risque relatif par rapport au
benchmark est privilégiée par les répondants
(74) - Cette démarche sappuie le plus souvent sur une
approche de type Black Littermann qui assimile
le portefeuille de marché (neutral view) à celui
proposé par un indice pondéré par les
capita-lisations boursières
28Processus de gestionPortfolio construction
- Malgré ces faiblesses, 23 des sociétés de
gestion utilisent lapproche moyenne-variance - Seuls 22 des répondants prennent en compte les
risques extrêmes dans la construction de
portefeuilles.
29Analyse de performanceSuccès des standards GIPS
- Mise en place de Country Version (CVG) ou de
Translated Version (TG) dans la plupart des
pays européens - Adhésion des acteurs européens aux processus
dunification mondiale (Gold GIPS - 2005)
30Analyse de performanceMesure ajustée du risque
- Une approche assez peu sophistiquée de la mesure
des alphas des gérants - Faible utilisation des modèles multifactoriels
(17) - Utilisation des Peer Groups (51)
- Mesure de la sur-performance par rapport à un
benchmark (97). - Le benchmark est le plus souvent un indice de
marché (97) et rarement un portefeuille normal
représentatif des risques dun portefeuille sur
la période (6).
31Analyse de performanceMesure ajustée du risque
32Analyse de performanceAttribution de performance
- Une approche encore peu globale et très liée aux
offres actions
33Analyse de performanceAttribution de performance
- Une absence de normalisation internationale
34Analyse de performanceAttribution de performance
- La domination des modèles multifactoriels pour
limplémentation de lattribution de performance - Lapproche arithmétique (Brinson et Alii) est
plus utilisée en matière de reporting client - Les modèles multifactoriels venus de la gestion
des risques sont aussi très utilisés en
attribution de performance (49). Pourquoi
sont-ils alors négligés pour les mesures publiées
des alphas des gérants ?
35Analyse de performanceAttribution de performance
36Gestion des risquesAnalyse des risques
- Le suivi des risques tel que prévu par la
réglementation ou le mandat est au coeur du
dispositif de contrôle des risques - Seuls 51 des répondants effectuent un suivi des
risques extrêmes du portefeuille - Seuls 23 des répondants consolident et analysent
le risque des opérations hors-bilan.
37Gestion des risquesLes investissements futurs
- Les investissements prioritaires sont assez
homogènes entre les différentes zones
géographiques - Gestion des contraintes dallocation et de limite
des risques (60) - Mesure et analyse des risques extrêmes (46)
- Les évaluations et le suivi des positions
hors-bilan (52) - On note également une unanimité européenne pour
la mise en place dun reporting client (71).
38Gestion des risquesLes investissements futurs
39Gestion des risquesLa mesure des risques
- Deux types de risques sont faiblement représentés
- Le risque de volatilité (56) dont le score est
probablement lié à la faible utilisation des
produits dérivés. La France constitue une
exception en ce domaine - Le risque de liquidité (59) pour lequel il y a
tout à la fois un défi conceptuel pour la mise en
oeuvre dun modèle de mesure de ce type de risque
et un défi technique pour la prise en compte de
ses conséquences sur lévaluation des actifs (cf.
Etude CMRA, 2001).
40Gestion des risquesLa mesure des risques
41Gestion des risquesValue at Risk
- Une utilisation encore peu répandue (51)
- Pas dobligation réglementaire
- La systématisation de la VaR nécessite une
adaptation doutils complexes et peu productifs
conçus initialement pour la banque
dinvestissement - Nécessité dadapter les calculs de VaR au
contexte des sociétés de gestion (simplicité des
calculs mais réelle prise en compte des risques
non gaussiens) - VaR Cornish Fisher (Favre Galinao, 2000)
- Style VaR (Lhabitant, 2001).
42Gestion des risquesValue at Risk
- Une approche assez peu adaptée à la mesure des
risques extrêmes - Les répondants privilégient la VaR paramétrique
(44) - Très faible utilisation des approches de type
valeurs extrêmes (6) - 21 des répondants font confiance à la loi
normale pour analyser les conséquences des
variations de risques extrêmes
43Gestion des risquesAnalyse multifactorielle
- Cest dans le domaine de lanalyse factorielle
que les sociétés de gestion ont le plus investi.
Lutilisation de modèles multifactoriels est
cohérente avec lapproche risque relative de
lallocation dactifs
44Gestion des risquesAnalyse multifactorielle
- Même si les modèles explicites (BARRA, BIRR )
dominent encore le marché, les approches
implicites font une percée (9 en Europe et 22
au Royaume Uni).
45Gestion des risquesRisque de crédit
- Lapproche quantitative est encore très
faiblement représentée - Lanalyse financière est privilégiée malgré son
caractère backward looking
46Gestion des risques Compliance Niveau de
compliance
- Le niveau de compliance est relativement élevé
jusquici en raison des évolutions de la
réglementation - Développement dune compliance contractuelle
- Mise en place du suivi du respect de contraintes
financières (VaR 53, facteurs de risques 24).
47Gestion des risques Compliance Niveau de
compliance
48Gestion des risques Compliance Pré ou Post
trade compliance
- Le pre-trade compliance devient un enjeu
essentiel pour les organisations et les systèmes
de gestion de portefeuille - Cette compliance pre-trade prend en compte non
seulement les contraintes règlementaires mais
également les contraintes financières.
49Gestion des risquesRisque opérationnel Quelle
attention pour le risque opérationnel ?
- Seules 50 des sociétés de gestion européennes se
sentent concernées par les conséquences de Bâle
II malgré le projet de CAD III - Ce intérêt limité peut se comprendre
- Les sociétés de gestion ne sont pas les plus
exposées au risque opérationnel (rôle du
custodian) - La mise en place dune exigence de capital pour
faire face à un risque idiosyncratique nest
supportée ni par la recherche académique, ni par
les études de lindustrie (Oxera 2001, Biais et
Alii, 2003).
50Gestion des risques Risque opérationel
Dispositions prises pour répondre aux nouvelles
exigences réglementaires
- Malgré leur intérêt en terme déconomie de fonds
propres, les modèles internes nont pas encore
fait lobjet dune attention particulière de la
part des répondants - La collecte des données de risque est la priorité
actuelle des sociétés de gestion (53). Cette
collecte ne peut pas, par définition, servir de
fondement à une analyse des risques extrêmes
quest censé couvrir le capital réglementaire
la question du RO est de ce fait plutôt abordée
sous langle de loptimisation des processus
opérationnels.
51Organisation et informatiqueOrganisation
Sous-traitance
- La complexification croissante des processus de
gestion est une opportunité pour les
sous-traitants - Deux stratégies vont saffronter
- Focus sur les places clés pour la sous-traitance
(Luxembourg, Irlande) - Stratégie paneuropéenne (ex. BNP, State Street,).
52Organisation et informatiqueOrganisation Front
to back ?
- Les systèmes de front et de back sont très
clairement séparés
Do you manage front office position keeping and
the administrative and accounting functions for
your portfolios on the same system?
- Et le back office assure le rôle de système de
référence
53Organisation et informatique Stratégie IT
Logiciel intégré ou pas ?
- Le logiciel de gestion de portefeuille unique et
intégré est rarement privilégié par les sociétés
de gestion (17) - Les deux principaux choix sont lassemblage des
meilleurs composants (best of breed) et la mise
en place dun système principal (tenue de
position, carnet dordres ) avec des logiciels
périphériques additionnels (risques, performance
) - Cette alternative doit être relativisée par le
fait quune évaluation du meilleur ne peut se
faire sans référence aux priorités et points clés
du processus de création de valeur de la société
de gestion.
Are these functions handled by a single software
package or several packages?
Country
France
Germany
UK
Others
Europe
A single software package
13
25
18
15
17
A main software package with additional software
63
50
0
23
28
A deliberate choice to select the best software
for each function
13
25
55
62
44
No answer
13
0
27
0
11
54Organisation et informatiqueStratégie IT
Niveaux de satisfaction
- Si, en moyenne, les niveaux de satisfaction sont
assez élevés, on peut observer que sur lensemble
des thèmes fonctionnels, le niveau de non
réponses pour lévaluation globale est important
(gt 50), ce qui tend à démontrer quil est
difficile pour les sociétés de gestion de
considérer leur satisfaction par rapport à un
système comme la somme des satisfactions de
chacune des fonctions - Le calcul de VaR (42), lanalyse de style (50),
les simulations dordres et leur impact sur les
caractéristiques financières du portefeuille (39
et 50), la simulation dévènements de marché
(43) sont des fonctions peu supportées par les
systèmes de gestion de portefeuille.
55Organisation et informatiqueStratégie IT
Standards
- FIX est probablement plus une priorité que la
normalisa-tion de lensemble des opérations à la
norme ISO15022.
56Organisation et informatiqueStratégie IT
Standards
- La mise en place dun standard de données de
marché est perçue comme peu crédible par les
gérants.
57Organisation et informatiqueStratégie IT
Technologies
- UNIX et Microsoft dominent le marché
- SUN conserve son leadership incontesté sur la
partie serveurs UNIX, - Linux est absent des architectures décrites par
les répondants à létude - Sybase conserve une part de marché significative
malgré la croissance dOracle.
58Organisation et informatiqueStratégie IT
Technologies
- Les langages de développement qui remportent une
nette préférence sont Visual basic, SQL et Java.
59Organisation et informatiqueStratégie IT
Investissements futurs
- Malgré la situation économique difficile, les
sociétés de gestion entendent continuer leurs
investissements dans la technologie.