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The Diamond Sutra in the 21st Century

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De m me, les adeptes du Qigong apprennent se concentrer sur le ... Souvent, les adeptes cherchent les causes de leurs maladies dans leurs vies ant rieures. ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: The Diamond Sutra in the 21st Century


1
Le Sutra de diamant histoire, signification,
numérisation et place dans la pratique religieuse
à Taiwan
  • The Diamond Sutra in the 21st Century

Montoneri Bernard
2
Le Sutra de diamant histoire, signification,
numérisation et place dans la pratique religieuse
à Taiwan
Plan Introduction I. Présentation du sutra II.
Evolution socio-historique III.
Signification IV. Corrections et numérisation V.
Place dans la pratique religieuse à Taiwan
Conclusion Références
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Introduction
  • Le Sutra du couperet de diamant de la perfection
    de sagesse est un ouvrage majeur du Mahayana ou
    bouddhisme du Grand Véhicule.
  • Il a probablement été écrit en Inde au IIe siècle
    de notre ère. La traduction chinoise la plus
    ancienne est celle de Kumarajiva, vers 407.
  • Le Sutra de diamant est un ouvrage majeur en
    Chine et à Taiwan, autant pour des raisons
    socio-historiques, que pour des raisons
    religieuses et philosophiques.

4
Introduction
  • Ce dialogue en 32 sections entre Bouddha et son
    disciple Subhuti est lun des textes sacrés les
    plus étudiés par les linguistiques, les
    historiens et les philologues.
  • Il tient également une place à part dans la
    croissance des études bouddhistes numériques,
    notamment à Taiwan.
  • Le Sutra de diamant est lun des textes
    bouddhiques les plus lus et les plus vénérés. A
    Taiwan, son importance et son influence sont
    considérables.

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I. Présentation du sutra
  • Le titre
  • En sanscrit Vajracchedika-prajbaparamita-sutra.
  • En chinois ????????? jingang bore boluómìduo
    jing ou ??? Jingangjing.
  • En français Sutra du couperet de diamant de la
    perfection de sagesse.
  • Origine
  • Sutra écrit par des moines indiens au IIe siècle
    ap. J.C.
  • Zhi Qian ?? est le premier à traduire le Sutra de
    diamant en chinois. Mais sa version est perdue
    (IIIe).

6
Le Sutra de diamant a ensuite été traduit en
chinois par 6 moines Kumarajiva
(407)Bodhiruci (début du VIe siècle)
Paramartha (562) Dharmagupta (605-617)
Xuanzang (660-663) Yijing (703) A droite
Peinture de Xuanzang
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I. Présentation du sutra
  • Que signifie le titre du sutra?
  • Vajra signifie diamant. Le vajra est un symbole
    essentiel du bouddhisme, notamment du Mahayana et
    du Vajrayana.
  • Il exprime la puissance et la fermeté. Les
    bouddhistes le considèrent comme un symbole de ce
    qui est indestructible.
  • Symbole de fulgurance et dinfrangibilité, le
    vajra a pris une importance majeure dans les
    Prajbaparamita-sutra.
  • En tant quil est la réalité absolue, il est
    identifié à la vacuité. Il évoque la puissance
    destructrice de la dialectique.
  • Cest par une fine dissection que le vajra
    réduit à néant les apparences, aussi efficacement
    que le feraient des carreaux de foudre répétés
    (Naudou-1968).

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I. Présentation du sutra
  • Que signifie le titre du sutra?
  • Vajracchedika signifie couperet indestructible
    plutôt que de diamant. Le couperet est un
    outil intellectuel, une arme qui tranche la
    vision dualiste du monde.
  • Prajbaparamita désigne la transcendance de
    sapience. Prajba représente également lune des
    six vertus (paramita) quun bodhisattva doit
    cultiver la sixième, celle de la sagesse.
  • Lobjectif essentiel est donc de réaliser lunité
    primordiale et de transcender la vision dualiste
    du monde, de trancher les illusions au moyen dun
    outil intellectuel indestructible.

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I. Présentation du sutra
  • Un sutra est un texte canonique bouddhiste, qui
    se proclame formulé par le Bouddha Wakyamuni
    lui-même.
  • La transmission des sermons se fit oralement
    durant environ les quatre premiers siècles après
    sa mort (vers 480 av. J.C.).
  • Sa doctrine fut ensuite mise par écrit en pali et
    en sanscrit. Les sutras du Mahayana ont été
    originellement composés en sanscrit (et
    suivaient, dans la forme, ceux du Hinayana écrits
    en pali), entre le Ier siècle av. J.C. et le VIe
    siècle de notre ère.
  • Les traductions chinoises et tibétaines nous
    sont parvenues, alors que nombre doriginaux en
    sanscrit ont disparu.
  • Le style des sutras est simple, claire,
    didactique et souvent répétitif.

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Chung Tai Chan Monastery ????
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II. Evolution socio-historique
  • Le Sutra du diamant a très tôt connu un immense
    succès en Chine, plus que dans tout autre pays et
    de manière durable jusquà nos jours il a fait
    lobjet dun nombre considérable de commentaires
    et de préfaces.
  • Sous la dynastie des Tang ? (618-907), il
    existait plus de huit cents commentaires et
    interprétations de la Vajracchedika.
  • Sous la dynastie des Song ? (960-1279), le sutra
    faisait partie du programme imposé lors de
    lexamen dentrée pour devenir moine.
  • On peut également mesurer le succès du ???
    Jinganging en Chine au travers des manuscrits
    chinois découverts dans les grottes rupestres de
    Dunhuang (dans la province du Gansu).

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II. Evolution socio-historique
  • La xylographie est probablement née au VIIe
    siècle. Un édit du 29 décembre 835 mentionne
    lexistence de limprimerie.
  • La technique de lestampage (textes et images
    gravées sur pierre ou sur bois) était connue
    depuis au moins un siècle ou deux avant celle de
    la xylographie.
  • Les bibliothèques bouddhiques sont rapidement
    touchées par la xylographie. Les bouddhistes ont
    su tirer le meilleur parti de cette nouvelle
    découverte afin de diffuser leurs écrits. Les
    dharani (formules incantatoires) ont été les
    premières à bénéficier de ce nouveau moyen rapide
    et bon marché.
  • On copia ensuite des sutras courts et des livres
    de prières. Une version datée de 868 du Sutra de
    Diamant fut découverte par Aurel Stein en 1907 à
    Dunhuang et apportée en Angleterre.

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II. Evolution socio-historique
  • Cet imprimé, le plus ancien encore existant, est
    presque parfaitement conservé. Il démontre une
    technique avancée. Le sutra est composé de 6
    feuilles de texte collées avec soin, afin de
    former un rouleau continu.
  • Particulièrement réputée dans limmense
    collection des textes bouddhiques, la
    Vajracchedika fut donc imprimée pendant la
    dynastie des Tang (?? Yizong, 859-873).
  • Le sutra fut respectueusement imprimé pour une
    distribution libre et universelle par un certain
    Wang Jie ?? pour ses parents.
  • Il sagit autant dun acte de piété filiale en
    lhonneur de ses parents que dun don à la gloire
    de Bouddha.

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British Museum-Diamond Sutra, 868 AD
15
Nankin, centre de publication bouddhique de
Jinling (?????). Un artiste grave au cutter les
caractères sur une planche en bois, ensuite,
dhabiles ouvrières utilisent la technique de
lestampage pour obtenir des feuilles qui sont
réunies et reliées avec du fil afin de former un
ouvrage. Le centre possède plus de 100 000 blocs
ainsi gravés.
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III. Signification
  • Laccumulation de mérites
  • Le Sutra de diamant insiste sur le thème de
    laccumulation des mérites dans la tradition
    bouddhique, copier des sutras est une oeuvre
    pieuse, un acte de dévotion, soit public, soit
    privé.
  • Il sagit de maintenir vivante la Doctrine
    révélée par Bouddha et dacquérir des mérites.
  • Le Mahayana navait pas de moines exclusivement
    chargés de mémoriser les sutras. Il fallait donc
    trouver un moyen de conserver les textes. La
    plupart des adhérants du Grand Véhicule étaient
    des laïcs, aucun dentre eux, ayant une famille à
    charge, naurait pu se consacrer exclusivement à
    la préservation et à lenseignement des sutras.
  • Les fidèles furent chargés de perpétuer la
    tradition et les sutras se mirent à emphaser les
    mérites de celui qui copierait les textes.

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III. Signification
  • Laccumulation de mérites
  • Le Vénéré dit Certes, mais de nouveau, Subhuti,
    si dun côté une femme ou un homme distribuait
    ses biens, jour après jour, autant de fois quil
    y a de grains de sable dans le Gange et si dun
    autre côté, quelquun entendait ce discours sur
    la Doctrine et nen retenait ne serait-ce que
    quatre vers, quil enseignerait alors à dautres,
    celui-là assurément, en cette occasion,
    produirait un mérite incommensurable et
    incalculable. (Gilgit, folio 5a)
  • Transmettre la Doctrine est le beau et le plus
    important des dons (dana, vertu de générosité).
  • Laccumulation des mérites est juste, à
    condition que ce mérite soit le support dune
    compréhension correcte de la doctrine.

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III. Signification
  • Laccumulation de mérites
  • On remarque lanecdote suivante concernant la
    Vajracchedika un certain Zhao Wenchang ???
    venant de mourir, fut traduit devant le tribunal
    infernal du roi Yama. Il déclara au compte de ses
    bonnes actions la connaissance parfaite du
    Couperet de diamant quil récitait durant sa vie.
  • Yama lenvoya dans la bibliothèque infernale
    pour y chercher un exemplaire de ce sutra pour le
    lui faire réciter pendant quun préposé
    vérifiait. Non seulement Zhao trouva un
    exemplaire du sutra parmi les innombrables sutras
    entreposés dans la bibliothèque sans même ouvrir
    les yeux, mais il fut aussi capable de réciter
    par coeur et sans faute la Vajracchedika en
    entier (Drège-1991, pp.210-211 )

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III. Signification
  • La vacuité
  • La méthode centrale préchée est lasthanayoga
    (non-demeure, non-attachement). Le bodhisattva ne
    doit sarrêter et fixer sa pensée sur rien,
    nélire domicile nulle part.
  • La méditation sur la vacuité est lantidote aux
    croyances concentration sur la double
    inexistence des êtres et des choses.
  • Bouddha déclare la non-existence de légo. La
    croyance à la personnalité est la plus
    pernicieuse des erreurs, car elle enracine dans
    lesprit toutes les formes du désir dont la
    destruction est la condition de la délivrance.
  • Le mental recherche sans cesse quelque chose, ce
    qui est cause de conflit et de douleur. Lorsque
    tout désir de saisir ou de refuser disparaît,
    lesprit est calme.
  • En effet, le mental de celui qui comprend la
    vacuité de toutes choses est libre et serein. Si
    les être ne sont pas des êtres, si tout est vide,
    la cause sera également irréelle.

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III. Signification
  • La vacuité
  • Subhuti se pose de nombreuses questions et doute.
    Comment sauver un nombre dêtres illimité?
    Léveil est hors de portée.
  • Réponse Inexistence dêtres à sauver et absence
    dégo.
  • Mais Subhuti reste attaché à la forme dans la
    pratique de la vertu de générosité. Bouddha dit
    quil ny a rien à réaliser et rien à acquérir.
  • Subhuti reste aussi attaché au concept de lieu
    (Où donc se trouve le Nirvana?) et ne voit pas
    encore que la nature de Bouddha est déjà présente
    en tout être.
  • Le Nirvana est un détat desprit (extinction des
    désirs et absence dégo, destruction des poisons
    mentaux).

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SubhutiSubhuti est le frère cadet du célèbre et
généreux Anathapindada. Ayant entendu Wakyamuni
prêcher lors des cérémonies de donation du
Jetavana, il décide dentrer dans la Samgha et
fut ordonné peu après.En méditant sur la bonté
(maitri), il devint arhant. Le Bouddha le
reconnut publiquement comme celui qui était le
plus digne des dons, car il répandait la
méditation de la bonté chez tous ceux qui lui
faisaient laumône. Dans la littérature du
Hinayana, Subhuti est un personnage secondaire.
Il devient lun des principaux interlocuteurs du
Bouddha dans la littérature des
Prajbaparamitasutra.
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III. Signification
  • Les six perfections
  • Les six paramita sont dana (la générosité), wila
    (la moralité), ksanti (la patience), virya
    (lénergie), dhyana (la méditation) et prajba (la
    sagesse).
  • Le bodhisattva se distingue par ses qualités de
    compassion et de bienveillance active envers tous
    les êtres quil a le pouvoir de sauver. Les
    paramita doivent être cultivées, afin dexpulser
    les six obstacles lavarice, limmoralité,
    lhostilité, la paresse, la distraction et les
    vues fausses.
  • Les trois premières vertus produisent
    respectivement richesse, corps excellent et bonne
    compagnie.
  • Les trois dernières domptent les klewa
    (attachement, ignorance), mûrissent les êtres et
    éliminent la vision dualiste du monde.

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III. Signification
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Dhyana Vertu de méditationMonastère près de
Taidong
25
IV. Corrections et numérisation
  • Le Taisho contient 8 traductions chinoises du
    Sutra de diamant par 6 moines.
  • Lorsque lon tente de numériser les textes
    bouddhiques, il est très important de corriger
    les nombreuses erreurs contenues dans le Taisho.
  • T.236b est trop souvent attribué à Bodhiruci. Il
    sagit en fait dun traduction de Paramartha.
  • T.1510b est par erreur attribué à Dharmagupta.
    Cette version est de Bodhiruci. Il sagit dun
    commentaire en prose par Asavga citant le sutra
    en entier.

26
IV. Corrections et numérisation
  • Les 8 textes chinois inclus dans le Taisho


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IV. Corrections et numérisation
  • Le Sutra de diamant-Les versions en ligne
  • Version sanscrite en ligne USA
  • Versions chinoises en ligne Taiwan
  • Thesaurus Literaturae Buddhicae (site) Norway
  • Database of Chinese Buddhist Texts (site) Japan
  • Internet Sacred Text Archive (site) USA
  • Chinese with English Translation (site) Japan
  • Différentes versions en ligne USA Foundation for
    the Preservation of the Mahayana Tradition

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IV. Corrections et numérisation
  • Projet de numérisation et de version multimédia
  • Rassembler sur un même site toutes les versions
    sanscrites, chinoises et les traductions.
  • Les corriger, changer la ponctuation et la
    présentation
  • Traduire les textes en anglais et en français.
  • Ecrire la biographie des 6 moines traducteurs.
  • Proposer un commentaire du sutra (vidéo Power
    Point).
  • Créer un glossaire sanscrit-chinois-anglais-frança
    is.
  • Lecture et analyse des versions chinoises.
  • Liens vers dautres sites et références
    bibliographiques.

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Lewis Lancaster 10e anniversaire de CBETA
30
Les invités - Conférence du 15-17 février 2008
31
V. Place dans la pratique religieuse à Taiwan
  • Le Sutra de diamant tient une place très
    importante à Taiwan, dans toutes les écoles de
    pensée du bouddhisme et dans tous les monastères.
    Tout le monde a au moins entendu parlé du sutra
    et les librairies regorgent de traductions et
    commentaires.
  • Voici un commentaire de la section 1 avec son
    application pratique et sa relation avec les
    enseignements du Qigong.
  • Le Qigong ?? provient des gymnastiques taoïstes
    de longévité. Il s'est enrichi au contact du
    bouddhisme et fait partie de la médecine
    chinoise.
  • ? qi souffle, énergie vitale et ? gong (travail,
    exercice, discipline). Deux exemples la
    respiration abdominale, régulière et profonde et
    la méditation.

32
V. Place dans la pratique religieuse à Taiwan
  • Section 1
  • Voici ce que jai entendu lorsque le
    Bienheureux se promenait à Sravasti, dans le bois
    de Jeta, à l'intérieur du parc dAnathapindada,
    entouré dune grande assemblée de 1250 moines. Or
    donc, le Bienheureux, bien avant lheure du
    déjeuner, enfila sa robe monastique, prit son bol
    aux aumônes et entra dans la grande cité de
    Sravasti. Ensuite, le Bienheureux  mendia sa
    nourriture et mangea dans la grande cité de
    Sravasti. Ayant mangé,  il se débarrassa de son
    bol aux aumônes et se lava les pieds le
    Bienheureux sassit sur le siège prépare à son
    intention, croisa ses jambes, redressa son corps
    et plaça son attention sur lobjet de sa
    méditation. Ensuite, de nombreux moines
    s'approchèrent de l'endroit où se trouvait le
    Bienheureux ils saluèrent les pieds du
    Bienheureux de leur tête, tournèrent trois fois
    autour du Bienheureux par la droite et
    s'essayèrent d'un côté.

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V. Place dans la pratique religieuse à Taiwan
  • Subhuti sétonne de lexcellente manière dont
    Bouddha offre son enseignement. Ses activités
    quotidiennes ressemblent à celles des autres
    moines au point que ses auditeurs ne
    saperçoivent pas de lextraordinaire qualité de
    leur maître.
  • Subhuti perçoit immédiatement que le Bienheureux
    protège et assure la délivrance des hommes avec
    coeur et sagesse.
  • En fait, Bouddha vit très simplement, se lève,
    shabille et se rend en ville pour mendier un peu
    de riz à lheure de manger.
  • Après manger, il se rend dans le parc et entre
    en méditation.
  • Pourquoi les auteurs du sutra insistent tant sur
    ce cadre très simple et sur les actes ordinaires,
    voire prosaïques de Bouddha?

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V. Place dans la pratique religieuse à Taiwan
  • Cette insistance sur le non-spectaculaire est
    fondamentale et continue avec la description du
    Bouddha lui-même. Il fixe son attention sur sa
    respiration et entre en méditation.
  • Cette attitude est commune au bouddhisme et au
    Qigong il sagit de Satipatthana (établissement
    de l'attention). Cette vigilance profonde est le
    facteur indispensable de léveil. Elle est
    associée à la sagesse (prajña).
  • Bouddha porte son attention sur ses actes les
    plus ordinaires. Alors, ils deviennent
    extraordinaires. Cest une conscience claire des
    choses et des événements mentaux.
  • De même, les adeptes du Qigong apprennent à se
    concentrer sur le moment, en se relaxant et en
    fixant leur attention sur rien de particulier.
    Cette attitude est celle des nouveaux nés qui
    savent par exemple respirer avec leur abdomen,
    alors que les adultes respirent avec leurs
    poumons.

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V. Place dans la pratique religieuse à Taiwan
  • Lors dexercices de respiration et de méditation,
    les adeptes du Qigong sont très souvent attirés
    par le boudhisme
  • En état de Qigong, on peut réciter spontannément
    des extraits de sutras ou de chants bouddhiques
    ou parler des langues incompréhensibles.
  • On peut également voir des images de bouddhas et
    de bodhisattvas, par exemple ?? Guanyin,???
    Milefo, ??? Ran deng Fo,??? Yaoshi Fo.
  • Souvent, les adeptes cherchent les causes de
    leurs maladies dans leurs vies antérieures. Comme
    les êtres ont soumis au samsara (cycle des
    réincarnations), notre vie présente est
    conditionnée par la somme des bonnes et mauvaises
    actions passées.
  • Nombre dadeptes entrent aussi en contact avec
    les fantômes.

36
V. Place dans la pratique religieuse à Taiwan
  • Nombreux sont les Taiwanais qui sintéressent aux
    vies passées, à lastrologie, au Feng Shui. La
    ligne directrice du Feng Shui est l'optimisation
    des flux de qi.
  • Des émissions à la télé, comme ????? (site).
  • Le maître taiwanais de Qigong et de ?? Kungfu le
    plus célèbre ??? Lee Feng-san (site).
  • En 1987, Lee Feng-san et le NSC à Taiwan,
    expériences pour démontrer scientifiquement
    lexistence du qi.
  • Les adeptes de son centre ?? Mei-Men sont
    bouddhistes et Lee insiste sur la nécessité
    dêtre végétarien. Les exercices physiques et
    spirituels sont insuffisants. Pour guérir, il
    faut changer son attitude, son état desprit, sa
    façon de voir le monde et les êtres (restaurant à
    Taipei).

37
Lee Feng-san ???
38
Parc du musée des sciences-Taichung
39
Conclusion
  • The Diamond Sutra in the 21st Century

40
Gatha de la section 26
"Ceux qui m'ont vu en tant que forme, Ceux qui
m'ont entendu en tant que son, Se méprennent sur
les efforts à accomplir. Ces gens-là ne me
verront point. L'Eveillé doit être reconnu à
partir de la Doctrine. Le Tathagata est le corps
de la Doctrine. La vraie nature de la Doctrine
est imperceptible. Et nul ne peut la percevoir en
tant qu'objet."
41
Conclusion
  • La gatha permet dentrer dans la véritable
    vacuité de la sagesse. Les êtres qui ont
    confiance dans les paroles de Bouddha
    transcendent la sagesse et réalisent que la
    nature de Bouddha est déjà présente en eux.

42
Références
  • Kumarajiva, Jin gang ban ruo bo luo mi jing,
    ????????, T.235, Vol. 8, pp.748, c-752, c
  • Bugault, Guy (1989). "Les paradoxes de la
    Vajracchedika une connexion qui opère une
    coupure", Cahiers détudes chinoises, 8, pages
    45-63.
  • Conze, Edward (1974 first edition 1958).
    "Vajracchedika Prajnaparamita, edited and
    translated with introduction and Glossary", Serie
    Orientale Roma, Roma, Vol. XIII, Istituto
    Italiano per il Medio ed Estremo Oriente, 117
    pages.
  • Drège J.P. (1994). "Des effets de limprimerie en
    Chine sous la dynastie des Song", Journal
    Asiatique, CCLXXXII, 2, pp.409-442.

43
Références
  • Gomez, Luis and Silk, Jonathan (1989). Studies in
    the Literature of the Great Vehicle. The
    University of Michigan, Center for South and
    Southeast Asian Studies, pages 89-139.
  • Harrison Paul Watanabe Shogo (2006).
    "Vajracchedika Prajnaparamita", in Buddhist
    manuscripts in the Schøyen collection / Ed. Jens
    Braarvig Paul Harrison Jens-Uwe Hartmann
    Kazunobu Matsuda Lore Sander. - Vol. 3. - Oslo
    Hermes, pages 89-132.
  • Montoneri, Bernard (1997). "Influence du thème de
    l'accumulation des mérites sur l'impression des
    sutras exemple du Couperet de diamant",
    Université Nationale Centrale, Renwen xuebao,
    Volume 16, pages 161-182.

44
Références
  • Websites
  • http//neigong.net/tag/qigong/
  • http//www.body-breath-voice.com/11703.html?sessi
    onidkeysessionidval
  • http//www1.pu.edu.tw/bmon/Health.htm
  • http//www1.pu.edu.tw/bmon/Buddhism.php
  • http//video.google.com/videoplay?docid-869117276
    5637795347qdiamondsutratotal52start0num10
    so0typesearchplindex0
  • http//centrebouddhisteparis.org/Sangharakshita/Co
    mmencement_etrange/commencement_etrange.html
  • http//en.wikipedia.org/wiki/Lingzhi
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