CLIQUEZ SUR CHAQUE IMAGE POUR AVANCER - PowerPoint PPT Presentation

1 / 24
About This Presentation
Title:

CLIQUEZ SUR CHAQUE IMAGE POUR AVANCER

Description:

Situ sur la RN 59 entre les communes de Ste-Marie (d partement du Haut-Rhin) et ... le tunnel Maurice Lemaire permet le franchissement de la cr te des Vosges au ... – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:180
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 25
Provided by: agr73
Category:

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: CLIQUEZ SUR CHAQUE IMAGE POUR AVANCER


1
CLIQUEZ SUR CHAQUE IMAGE POUR AVANCER
2
TUNNEL MAURICE LEMAIRE
  • VISITE AGREPI 05 SEPTEMBRE 2008

3
PRESENTATION
  • HISTORIQUE
  • Situé sur la RN 59 entre les communes de
    Ste-Marie (département du Haut-Rhin) et de Lusse
    (département des Vosges), le tunnel Maurice
    Lemaire permet le franchissement de la crête des
    Vosges au cur du parc naturel des Ballons.
  • A l'origine ferroviaire, le tunnel a été mis en
    service en 1937 après quatre ans de travaux, puis
    utilisé jusqu'en 1967, lorsque la SNCF a
    abandonné l'exploitation de la ligne ferroviaire
    St-Dié-Sélestat.
  • Sous l'impulsion du sénateur Maurice Lemaire, ce
    tunnel a fait l'objet, dès 1973, de travaux
    d'aménagement destinés à le transformer en tunnel
    routier bidirectionnel (une voie par sens). Il a
    été ouvert à la circulation en 1976.
  • Suite à la catastrophe du tunnel du Mont Blanc du
    24 mars 1999, et à la demande du gouvernement, le
    tunnel Maurice Lemaire a fait l'objet d'un
    diagnostic de sécurité par le Comité d'Evaluation
    présidé par l'Ingénieur Général QUATRE en date du
    2 juillet 1999.
  • Suite à l'avis du Comité d'évaluation et à
    l'expertise de la tenue au feu des gaines de
    ventilation qui a suivi, le tunnel a été fermé à
    la circulation des poids lourds et une EPROA a
    été établie par les Autoroutes Paris Rhin Rhône
    (APRR) en date du 20 juillet 2000.
  • Un dossier de sécurité a été établi en juin 2001,
    sur la base d'un APROA, et a été présenté à la
    CESTR le 11 juillet 2001. L'avis sur le programme
    de rénovation a conduit à l'élaboration, en
    octobre 2001, d'un complément à l'APROA de juin
    2001, principalement en ce qui concerne la
    ventilation répartie d'air frais.
  • Les travaux de rénovation ont débuté en avril
    2004, le tunnel a été alors fermé à la
    circulation. La remise en service de l'ouvrage
    est prévue en automne 2008.

4
ORGANISATION
  • LA SOCIETE APRR
  • Quatrième groupe autoroutier en Europe, le groupe
    APRR, filiale dEIFFARIE (consortium associant
    EIFFAGE et MACQUARIE) exploite un réseau de 2215
    kilomètres dautoroutes, dont 1821 kilomètres
    pour APRR et 394 kilomètres pour AREA. APRR
    exploite en particulier quatre tunnels, dont le
    tunnel Maurice Lemaire.
  • APRR est organisée en plusieurs Directions dont
    la Direction de lExploitation.
  • La Direction de lExploitation comprend 3
    Directions Régionales dExploitation dont la
    région Rhin. Cette Direction Régionale est
    composée de 8 services et de 10 districts, dont
    le district du tunnel Maurice Lemaire.

5
ORGANISATION
  • La région Rhin

6
LE DISPOSITIF DEXPLOITATIONLes moyens
humainsLe district du TML
EPI
Prestataire externe
7
TEXTES APPLICABLES
  • Directive 2004/54/CE du Parlement européen et du
    Conseil du 29 avril 2004 concernant les exigences
    de sécurité minimales applicables aux tunnels du
    réseau routier transeuropéen (25) et (26)
  • Loi n 2002-3 du 03 janvier 2002
  • Code de la Voirie Routière articles
  • L 118-1 à L 118-3
  • R 118-1-1 à R 118-3-7
  • Décret n2005-701 du 24 juin 2005 relatif à la
    sécurité des ouvrages du réseau routier.
  • Circulaire Interministérielle n2006-20 du 29
    mars 2006 relative à la sécurité des tunnels
    routiers dune longueur gt 300m.
  • Circulaire interministérielle n 2000-63 du 25
    août 2000 Annexe 2 instruction technique
    relative aux dispositions de sécurité dans les
    nouveaux tunnels routiers.
  • Code du travail etc

8
Le décret du 24 juin 2005 définit les
catégories douvrages routiers dont
lexploitation présente des risques particuliers
pour la sécurité des personnes (articles R.
118-1-1 et R. 118-1-2 du code) fixe les règles
applicables aux ouvrages du réseau routier
présentant un risque particulier pour la sécurité
des personnes (articles R. 118-3-1 à R. 118-3-5
du code) crée une commission nationale
dévaluation de la sécurité des ouvrages routiers
(CNESOR), en fixe la composition et les règles de
fonctionnement (article R. 118-2-1 à R. 118-2-3
du code) précise les modalités de mise en
uvre du système dagrément des experts et
organismes qualifiés en matière de sécurité,
prévu aux articles L. 118-2 et L. 118-3 du code
de la voirie routière (article R. 118-2-4 du
code).
9
DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES
  • OBLIGATIONS

Directive 2004/54/CE art(11) Les mesures de
sécurité devraient permettre aux personnes
impliquées dans un incident dopérer leur propre
sauvetage et aux usagers de la route dintervenir
immédiatement afin déviter des conséquences plus
graves, et devraient assurer une action efficace
des services dintervention, protéger
lenvironnement ainsi que limiter les dégâts
matériels.
Code de la Voirie Routière Art. R. 118-1-1. -
Constituent des ouvrages dont l'exploitation
présente des risques particuliers pour la
sécurité des personnes au sens de l'article L.
118-1 les tunnels routiers d'une longueur
supérieure à 300 mètres.
10
DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES
  • OBLIGATIONS

Code de la Voirie Routière Art. R. 118-1-2. - Des
moyens de lutte contre l'incendie et de secours
doivent être placés à proximité des tunnels à
double sens de circulation dont la longueur est
supérieure à cinq kilomètres et qui supportent un
trafic journalier de plus de 2 000 véhicules en
moyenne annuelle dans au moins un sens de
circulation. Pour déterminer ce seuil de trafic,
les véhicules dont le poids total autorisé en
charge dépasse 3,5 tonnes sont comptés pour cinq
véhicules. Un arrêté du ministre chargé de
l'équipement, pris après avis de la Commission
nationale d'évaluation de la sécurité des
ouvrages routiers prévue à l'article R. 118-2-1,
peut rendre applicables les mêmes dispositions à
des tunnels à double sens de circulation, d'une
longueur comprise entre trois et cinq kilomètres,
quand l'analyse des risques résultant des
dossiers de sécurité le justifie.
Art. R. 118-2-1. - Il est créé auprès du ministre
chargé de l'équipement une Commission nationale
d'évaluation de la sécurité des ouvrages
routiers. (CNESOR)
11
  • OBLIGATIONS

Art. R. 118-3-1. - I. - Le dossier préliminaire
visé à l'article L. 118-1 comprend Le dossier
préliminaire établi par le maître d'ouvrage(). A
cette fin, le dossier préliminaire comprend 1
La description, assortie de plans,() 2 Une
étude prévisionnelle du trafic en distinguant
celui des véhicules particuliers et celui des
poids lourds 3 La description des dispositifs
particuliers prévus pour le transport des
marchandises dangereuses 4 Une étude
spécifique de dangers décrivant les types
d'accidents, quelle que soit leur origine,
() 5 La description de l'organisation
envisagée des moyens humains et matériels et les
mesures prévues par le maître de l'ouvrage pour
assurer la sécurité de l'exploitation et la
maintenance de l'ouvrage en tenant compte
notamment des dangers mentionnés au 4. Dans le
cas d'une modification substantielle d'un ouvrage
existant, le dossier préliminaire est complété
par a) La liste des incidents et accidents
significatifs survenus au cours des cinq années
antérieures ainsi que leur analyse b) La liste
des exercices de sécurité effectués au cours des
cinq années antérieures ainsi que les
enseignements qui en ont été tirés c) La
description de l'organisation des moyens humains
et matériels et les mesures prévues par le maître
d'ouvrage pour assurer la sécurité de
l'exploitation et la maintenance du tunnel
pendant la réalisation des travaux. II. - Le
dossier préliminaire est soumis à un expert ou un
organisme qualifié agréé,(). L'expert ou
l'organisme qualifié établit un rapport de
sécurité(). III. - Le maître d'ouvrage adresse
en quatre exemplaires le dossier préliminaire
accompagné du rapport de sécurité au préfet du
département dans lequel est implanté l'ouvrage
dont la construction ou la modification est
projetée. Le préfet soumet le dossier pour avis à
la CNESOR et à la commune sur le territoire de
laquelle sont prévus les travaux ou à
l'établissement public de coopération
intercommunale compétent. () disposent d'un
délai de deux mois pour émettre leur avis. A
l'expiration de ce délai, leur avis est réputé
émis. Dans les quatre mois suivant le dépôt du
dossier, le préfet notifie son avis au maître
d'ouvrage. ()
12
DEFINITION
  • Circulaire interministérielle n 2000-63 du 25
    août 2000 Annexe 2 instruction technique
    relative aux dispositions de sécurité dans les
    nouveaux tunnels routiers.
  • Sont considérés comme tunnels pour l'application
    de la présente instruction toutes les voies
    routières couvertes, quel que soit leur mode de
    construction ouvrages creusés ou immergés,
    tranchées couvertes, couvertures non
    transparentes à l'air, couvertures partielles
    présentant une surface d'ouverture vers
    l'extérieur inférieure à 1 m2 par voie de
    circulation et par mètre linéaire.

13
DEROGATION TML
  • Le TML déroge pour les cas suivants
  • largeur réduite de la chaussée (6,80m) et des
    trottoirs (0,30 m à 0,50 m)
  • linter distance entre les garages et linter
    distance entre galerie de retournement nest pas
    conforme à la circulaire soit tous les 800 m.
    Dans le cadre de la rénovation du tunnel, des
    difficultés géologiques empêchent la construction
    de garages à intervalles très réguliers.
  • les plots de jalonnement ne doivent être
    implantés que du côté du piédroit Nord de façon à
    aider les usagers à rejoindre les rameaux
    dévacuation en présence de fumées dans le
    tunnel. Cette proposition déroge aux dispositions
    de la circulaire, néanmoins il apparaît
    préférable déviter dorienter les usagers vers
    le piédroit Sud où il nexiste aucun ouvrage de
    mise à labri, mais des renfoncements (galerie de
    retournement) qui pourraient présenter un danger
    sils sont enfumés.
  • Sur-éclairement des rameaux

14
DISPOSITIONS DE GENIE CIVIL
  • Chaussée et trottoirs
  • Le TML ne respecte pas les dispositions de lIT
    pour la largeur des trottoirs. Chaussée de 3,40m.
  • Aménagements pour lévacuation et la protection
    des usagers et laccès des secours
  • Abri tous les 400m à partir de 500m. Monotube
    galerie de sécurité donnant accès vers
    lextérieur avec SAS 5m² UP 0,90, engins
    motorisés dévacuation adaptés au gabarit.
  • Aménagements destinés aux véhicules de secours
  • Possibilité de retournement tous les 800m pour un
    FPT de 8x2,5m hauteur 3,5m et diamètre de
    braquage entre murs 19m emplacement à D de
    12x3m à chaque tête et possibilité de
    retournement.
  • Niches de sécurité
  • Tous les 200m, face à face, dans garages, aux
    têtes. H2m, larg1,5m, prof1m. Portes. Pas de
    saillie.
  • Niches incendie
  • Dun seul côté conformes à la NFS 62-200 (pas de
    PI mais une nourrice)
  • Hélisurface
  • Si Lgt3000m, une zone à chaque tête si
    bidirectionnel et accès difficile.
  • Dispositifs évitant le passage de fumées dun
    tube vers lautre
  • Etanchéité des parois et des dispositifs
    traversant celles-ci
  • Garages
  • Si Lgt1000m tous les 800m si réduction du nombre
    de files au droit dun véhicule arrêté.
  • Accessibilité aux personnes handicapées
  • les niches de sécurité situées dans les garages
    sont conçues pour permettre laccès de ces
    personnes handicapées. accéder à la galerie de
    sécurité parallèle ou aux abris sil en existe
    sans aide.

15
EQUIPEMENTS DE SECURITE
  • Alimentation électrique
  • Des prises électriques seront prévues dans les
    niches de sécurité. Elles comprendront au moins
    une prise secteur 1P T N d'un minimum de 2,5
    kVA et une prise de puissance 3P T N d'un
    minimum de 12 kVA.
  • Une source d'énergie électrique sans coupure
    (généralement un ensemble chargeur -batterie -
    onduleur), d'une autonomie d'au moins une
    demi-heure en cas de défaillance de
    l'alimentation électrique extérieure.
  • Equipements généraux tels que
  • - éclairage de sécurité et plots de balisage
    lumineux
  • - éclairage des aménagements pour l'évacuation et
    la protection des usagers et laccès des secours
  • - signalisation et signalétique des dispositifs
    de sécurité
  • - capteurs de pollution et anémomètres,
  • - systèmes de collecte, de traitement local et de
    transmission des informations,
  • - équipements concourant au maintien du
    fonctionnement des salles de contrôle et de
    commande.
  • Equipements de gestion du trafic tels que
  • - dispositifs de signalisation (signalisation
    d'arrêt du trafic, feux d'affectation de voies,
    panneaux à message variable, etc.),
  • - télévision en circuit fermé, détection
    automatique d'incident ou d'incendie,
  • - équipements de retransmission des
    radiocommunications,
  • - barrières de fermeture du tunnel et de
    neutralisation de voie.
  • Dans tous les tunnels dotés dune installation de
    ventilation, le système d'alimentation électrique
    devra être maintenu en cas de coupure du réseau
    (par exemple au moyen d'une double alimentation
    assurée par deux liaisons issues de départs
    distincts du distributeur) () Cette alimentation
    électrique devra pouvoir reprendre le
    fonctionnement des équipements alimentés par la
    source sans coupure. Elle devra assurer à pleine
    puissance le fonctionnement de la ventilation des
    abris et de leurs cheminements d'accès, de
    l'installation de désenfumage d'un seul tube
    (même si le tunnel en compte deux), des
    équipements nécessaires pour maintenir la
    surpression du réseau deau ainsi que le
    fonctionnement simultané de deux des prises
    électriques de puissance installées dans les
    niches de sécurité. Elle pourra nassurer quune
    puissance réduite pour le reste de l'installation
    de ventilation ainsi que pour léclairage de base
    et de renforcement.

16
EQUIPEMENTS DE SECURITE
  • Ventilation
  • - 150 ppm de CO. Transversale avec contrôle du
    courant dair. Base 30 MW débit de fumées de 80
    m3/s limiter à 1,5 m/s la vitesse moyenne du
    courant d'air longitudinal en toute section de la
    zone de lincendie, cantonnement de 600m.
    SASgalerie surpression 80Pa. Renouvellement air
    da lAbri 3x/h, 2500m3/h pour 50m² en cas
    doccupation sur 3 abris au -.
  • Eclairage
  • Sécurité 2Lux en tout point. Jalonnement
    lumineux tous les 10m à 1m.
  • Postes dappel durgence
  • Dans les niches de sécurité, les garages et
    abris. Sono séparée dans les abris
  • Moyens de lutte contre lincendie
  • Deux ext. 6 kg et au - 13A et 183B dans niches de
    sécurité.
  • Bipi 120 m3 à 0,6 MPa tous les 200 m. Un point
    deau 60 m3/h. Deux points d'eau doivent pouvoir
    être utilisés simultanément
  • Détection incendie
  • Lorsque la ventilation est de type transversal ou
    semi-transversal, une détection dincendie est
    toujours nécessaire en labsence dune
    surveillance humaine permanente (). Dans les
    tunnels disposant dune surveillance humaine
    permanente, lutilité dune détection automatique
    dincendie doit être examinée en fonction de
    limportance du tunnel et du trafic, notamment
    poids lourds, et de la présence dautres
    équipements pouvant assurer une fonction
    similaire (détection automatique dincident tout
    particulièrement).

17
EQUIPEMENTS DE SECURITE
  • Signalisation, signalétique et dispositifs de
    fermeture du tunnel
  • Signalisation et signalétique des dispositifs de
    sécurité
  • Signalisation et dispositifs d'arrêt du trafic
    Pour les tunnels de plus de 800 mdispositif
    télécommandé de fermeture physique (barrière) et
    panneau à message variable. Tunnels de plus de
    1000 m feux tous les 800 m environ, arrêter les
    usagers au moment où l'alarme est reçue. Chaque
    feu associé à un PMV.
  • Signalisation d'affectation de voie tous les 400m
  • Retransmission des radiocommunications
  • continuité des communications des véhicules de
    secours de 800 m dans les tunnels non urbains.
  • Si des stations de radiodiffusion sont
    retransmises, et s'il existe un poste de
    contrôle, ces retransmissions doivent pouvoir
    être interrompues pour diffuser des messages de
    sécurité destinés aux usagers.
  • Autres équipements
  • alarme à l'ouverture des portes de niches, des
    sorties de secours, des abris et au décroché des
    extincteurs,
  • réseau de surveillance par télévision,
  • détection automatique d'incident,
  • boutons poussoirs d'alarme avec indication que
    l'appel a été reçu,
  • retransmission des communications des téléphones
    portables (afin que les usagers puissent donner
    une alerte rapide et obtenir si besoin des
    informations en cas d'incident ou d'accident).

18
COMPORTEMENT AU FEU
  • Réaction au feu des matériaux
  • Les matériaux de construction des structures
    principales et de second uvre du tunnel,
    exception faite des éléments de chaussée, doivent
    être classés M0 du point de vue de la réaction au
    feu.
  • La classe M1 est admise pour les équipements
    divers à lintérieur du tunnel, notamment les
    chemins de câbles. Les câbles circulant à
    l'intérieur du tunnel doivent être de catégorie
    C1 s'ils ne sont pas placés dans des cheminements
    protégés des effets d'un incendie. CR1 pour
    léclairage de secours et la ventilation.
    Circuits électriques de 200m au lieu de 600m ou
    800m comme le demande la circulaire.
  • Principes de résistance au feu
  • Courbes température-temps (par exemple CN 120
    signifie justification avec la courbe normalisée
    pendant 120 minutes, CN 240 HCM 120 signifie deux
    justifications séparées, lune avec la courbe
    normalisée pendant 240 minutes, lautre avec la
    courbe de feu dhydrocarbures majorée pendant 120
    minutes).
  • temps nécessaire pour gagner la sortie fixé à 60
    minutes
  • temps dévacuation des abris fixé à 120 minutes
  • action des secours fixée à 120 minutes
  • maintenir lalimentation électrique et les
    communications de part et dautre du foyer
    pendant la durée maximale dincendie
  • durée maximale d'incendie est fixée à 240 minutes
    avec la courbe normalisée et 120 minutes avec la
    courbe de feu d'hydrocarbures majorée.
  • Justification de la résistance au feu l'arrêté
    du 3 août 1999 norme EN 1363-2 pour la courbe de
    feu d'hydrocarbures.

19
COMPORTEMENT AU FEU
20
COMPORTEMENT AU FEU
  • Résistance au feu des structures
  • Voir tableau précédent
  • Pour les gaines servant à la ventilation des
    abris, les parois communes avec le tunnel doivent
    présenter un degré coupe-feu de niveau N2.
  • Lorsque des gaines sont susceptibles d'être
    utilisées pour extraire des fumées, les parois
    communes avec d'autres gaines ou installations
    seront coupe-feu de degré 120 minutes vis -à-vis
    des températures les plus défavorables
    susceptibles de régner de chaque côté
  • Lorsquune galerie de sécurité est aménagée, les
    éléments de construction obturant les
    communications avec le tunnel doivent présenter
    un degré coupe-feu global de niveau N2. Il en est
    de même pour déventuelles parois communes avec
    le tunnel.
  • Lorsque des abris sont prévus, les parois qui les
    séparent du tunnel et les sas qui assurent la
    communication avec celui-ci doivent présenter un
    degré coupe-feu global de niveau N2.
  • Pour chaque abri, un cheminement permettant
    laccès depuis lextérieur du tunnel devra
    pouvoir être utilisé pendant deux heures en cas
    dincendie survenant en un endroit quelconque du
    tunnel. Sil est nécessaire de cheminer au droit
    de lincendie et si le cheminement comporte des
    parois ou dalles communes avec le tunnel,
    celles-ci devront présenter un degré coupe-feu de
    niveau N2. En outre la température maximale de la
    face non exposée au feu de la paroi ne devra pas
    dépasser 60 C pendant le temps fixé pour
    l'évacuation des abris. Si dautres éléments du
    tunnel participent à la stabilité du cheminement,
    il devront être stables au feu pour le même
    niveau N2.
  • Protéger les équipes de secours contre chute
    déléments dangereux les dispositifs de
    suspension et la structure porteuse des
    équipements lourds implantés en hauteur
    accélérateurs, panneaux à messages variables,
    poutres portant des équipements, devront résister
    à une température de 450 C pendant 120 minutes.
    (Accélérateurs TML 200c pendant 2h00 dans de
    lair chaud)

21
COMPORTEMENT AU FEU
  • Fonctionnement à la chaleur des équipements
  • Il est indispensable de maintenir au droit d'un
    incendie la continuité de lalimentation
    électrique et des télétransmissions.
  • câbles de catégorie CR1
  • La longueur des cantons n'excédera pas 600 m
    environ 800m pour les radiocommunications.
  • Dans le cas d'une ventilation semi-transversale
    ou transversale, il faut distinguer selon que les
    ventilateurs risquent ou non d'être soumis à de
    très fortes températures
  • - Dans le cas général, les ventilateurs
    d'extraction situés en extrémité de gaine devront
    pouvoir fonctionner à la température de 200 C
    pendant 120 minutes. Si toutefois il y a des
    trappes de désenfumage proches, il convient de
    s'assurer que cette température ne risque pas
    d'être dépassée au niveau des ventilateurs. Dans
    le cas contraire, ceux-ci devront résister à 400
    C pendant 120 minutes (au moment où est rédigé
    le présent texte, il n'existe pas de ventilateurs
    satisfaisant à cette exigence dans l'attente de
    tels matériels, on pourra retenir une durée de
    résistance à 400 C de 60 minutes). TML à 450C
    SF pendant 2h00
  • Le fonctionnement des trappes de désenfumage doit
    être garanti dans les conditions suivantes
  • - pendant une durée de 15 minutes
  • . uniquement ouverture à une température de 400
    C dans le tunnel et 20 C dans la gaine.
  • - pendant une durée d'une heure
  • . ouverture et fermeture à une température de 200
    C dans le tunnel et dans la gaine,
  • . uniquement ouverture à une température de 400
    C dans le tunnel et 200 C dans la gaine.

22
EXPLOITATION
  • Moyens dexploitation
  • Ensemble des tâches nécessaires pour assurer la
    continuité et la sécurité du fonctionnement dun
    tunnel. Suivant les cas ceci peut comprendre tout
    ou partie des fonctions suivantes
  • - gestion du trafic (notamment surveillance par
    des personnels dans un poste de contrôle-commande
    et éventuellement en tunnel, intervention en cas
    de besoin par la signalisation et éventuellement
    des personnels se rendant sur place),
  • - gestion technique (notamment surveillance et
    entretien du génie civil, contrôle-commande et
    maintenance des équipements).
  • Degré D1 - Permanence simple
  • Degré D2 - Permanence avec moyens d'action
  • Degré D3 - Surveillance humaine non permanente
  • Degré D4 - Surveillance humaine permanente
  • obligatoire pour les tunnels urbains de plus de
    1000 mètres et pour les tunnels non urbains de
    plus de 3000 mètres qui ne sont pas à faible
    trafic.
  • Présence permanente dune équipe de secours à
    chaque extrémité du tunnel est obligatoire pour
    les tunnels bidirectionnels de plus de 5000
    mètres sils ne sont pas à faible trafic
  • Dans les mêmes tunnels, il devra être tenu à
    disposition à chaque tête au moins un engin
    motorisé (spécialement adapté si nécessaire) qui
    puisse emprunter la galerie de secours ou les
    cheminements daccès aux abris. Ces engins
    doivent permettre dassurer lévacuation des
    usagers, y compris sur des brancards.

23
EXPLOITATION
  • Documents obligatoires
  • Règlement de circulation
  • Consignes dexploitation
  • Plan dintervention et de sécurité
  • Maintien du niveau de sécurité
  • Exercices
  • Retour d'expérience
  • Information des usagers
  • Si cela est justifié par la longueur du tunnel,
    ses caractéristiques propres et l'importance du
    trafic, des dispositions complémentaires devront
    être prises telles que mise en place de panneaux
    à message variable, panneaux d'information,
    distribution de notices explicatives sur le
    tunnel, ses équipements, la conduite à suivre en
    conditions normales et en cas d'incident ou
    d'accident, etc.

24
(No Transcript)
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com