Bernadette Soubirous - PowerPoint PPT Presentation

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Bernadette Soubirous

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n e le 7 janvier 1844 Lourdes, et d c d e le 16 avril 1879 Nevers, ... Angl ze de Sagasan avait affirm avoir entendu la vierge lui demander de ... – PowerPoint PPT presentation

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Transcript and Presenter's Notes

Title: Bernadette Soubirous


1
Manuel au clic
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Bernadette Soubirous (Bernadeta Sobirons en
Gascon), de son vrai nom Marie-Bernarde
Soubiroux (Maria Bernada Sobeirons), née le 7
janvier 1844 à Lourdes, et décédée le 16 avril
1879 à Nevers, est une sainte catholique,
célèbre pour avoir prétendu voir des apparitions
de la Vierge dans une grotte de sa ville natale.
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Ses parents, François Soubirous (1807-1871) et
Louise Castérot (1825-1866), exploitent le
moulin de Boly, où elle est née, jusqu'en 1854.
Les Soubirous qui avaient, dit-on, fait un
mariage d'amour, ont eu au total neuf enfants
dont cinq sont morts en bas-âge. Bernadette est
l'aînée. À cette date, l'entreprise familiale est
ruinée (trop artisanale pour cette époque
d'industrialisation, et sans doute mal gérée).
Bernadette connaît la faim et la maladie, elle
sait à peine lire et écrire. De santé fragile
(elle est notamment asthmatique), elle paraît
moins que son âge. Elle est par ailleurs belle
fille, selon les témoignages de l'époque et comme
en attestent les photographies qui ont été prises
d'elle. Son sentiment religieux est déjà très
fort même si elle ignore à peu près tout du
catéchisme ( si la Sainte Vierge ma choisie,
cest parce que jétais la plus ignorante !
dira-t-elle plus tard). Les parents de Bernadette
l'envoient chez sa marraine et tante, Bernarde
Castérot (1823-1907), qui l'emploie comme
servante à la maison et au comptoir de son
cabaret. Les Soubirous déménagent pour une
cellule de l'ancienne prison de la rue Haute,
surnommée Le cachot et où ils logent à six dans
3,77 x 4,40 m. En 1857, François Soubirous est
accusé (apparemment à tort) du vol de deux sacs
de farine. Il est envoyé en prison. La famille
Soubirous est dans une période de détresse noire.
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Apparitions Bernadette témoigne d'apparitions
de la Vierge à partir de 1858. Lors de sa
neuvième apparition, elle suit les indications de
la Vierge et découvre une source d'eau au pied de
la grotte de Massabielle, à Lourdes. Entre le
11 février et le 16 juillet 1858, la Vierge lui
apparaît dix-huit fois.
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(No Transcript)
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Jeudi 11 février 1858. Avec sa sur Marie
(1846-1892), dite Toinette, et Jeanne Abadie,
une amie, Bernadette se rend le long du Gave
pour ramasser des os et du bois mort. Du fait de
sa santé précaire, elle hésite à traverser le
Gave, gelé, comme sa sur et son amie. Elle est
alors surprise par un bruit et lève la tête vers
la grotte de Massabielle ''J'aperçus une dame
vêtue de blanc elle portait une robe blanche,
un voile blanc également, une ceinture bleue et
une rose jaune sur chaque pied''. Bernadette
récite une prière, la dame disparaît.
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Dimanche 14 février 1858. Ses parents
interdisent à Bernadette de retourner à la
grotte. Elle insiste, ils cèdent. Sur place,
elle récite des chapelets et voit apparaître la
dame. Elle lui jette de l'eau bénite. La dame
sourit, incline la tête et disparaît.
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Jeudi 18 février 1858. Bernadette, sous la
pression d'une bourgeoise lourdaise, demande à la
dame de lui écrire son nom. Celle-ci lui répond
''Ce n'est pas nécessaire''. Puis elle ajoute
''Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse
en ce monde mais dans l'autre. Voulez-vous avoir
la grâce de venir ici pendant quinze jours ?''
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Vendredi 19 février 1858. Bernadette vient à la
Grotte avec un cierge béni et allumé (ce qui est
devenu, depuis, une coutume). La dame apparaît
brièvement. Samedi 20 février 1858. La
dame apprend une prière personnelle à Bernadette
qui, à la fin de sa vision, est saisie d'une
grande tristesse.
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Dimanche 21 février 1858. Une centaine de
personnes accompagnent Bernadette. La dame se
présente (à Bernadette seule) et le commissaire
de police Jacomet l'interroge sur ce qu'elle a
vu. Bernadette se contente de répéter
''aquerò'' (cela)
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Mardi 23 février 1858. Accompagnée de cent
cinquante personnes, Bernadette se rend à la
grotte où l'apparition lui révèle un secret
''rien que pour elle''. Mercredi 24
février 1858. La dame transmet un message à
Bernadette ''Pénitence ! Pénitence ! Pénitence
! Priez Dieu pour les pécheurs ! Allez baiser la
terre en pénitence pour les pécheurs !''
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Jeudi 25 février 1858. Trois cents personnes
sont présentes. Bernadette explique que la dame
lui demande de boire à la source ''Allez boire à
la fontaine et vous y laver. Vous mangerez de
cette herbe qui est là''. Bernadette racontera
plus tard ''Je ne trouvai qu'un peu d'eau
vaseuse. Au quatrième essai je pus boire''. La
foule l'accuse d'être folle et elle répond
''C'est pour les pécheurs''.
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Samedi 27 février 1858. Huit cents personnes
accompagnent Bernadette. L'Apparition reste
silencieuse, Bernadette boit l'eau.
Dimanche 28 février 1858. Deux mille personnes
assistent à l'extase de Bernadette qui prie,
baise la terre, rampe sur les genoux. Le juge
Ribes la menace de prison.
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Lundi 1er mars 1858. Mille cinq cents personnes
accompagnent Bernadette, dont, pour la première
fois, un prêtre. La même nuit, Catherine
Latapie, une amie de Bernadette, se rend à la
Grotte et trempe son bras déboîté dans l'eau de
la source son bras et sa main retrouvent toute
leur souplesse. Mardi 2 mars 1858. La
foule est très importante. La dame demande à
Bernadette ''Allez dire aux prêtres qu'on
vienne ici en procession et qu'on y bâtisse une
chapelle''. L'abbé Peyramale, curé de Lourdes
veut connaître le nom de la dame et exige en sus
une preuve précise il veut voir fleurir le
rosier/églantier de la Grotte en plein hiver.
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Mercredi 3 mars 1858. Trois mille personnes
accompagnent Bernadette. La vision ne vient pas.
Plus tard, Bernadette se sent appelée et
retourne à la grotte où elle demande son nom à la
Dame qui lui répond par un sourire. Le curé
Peyramale insiste ''Si la Dame désire vraiment
une chapelle, qu'elle dise son nom et qu'elle
fasse fleurir le rosier de la Grotte'
Jeudi 4 mars 1858. Environ huit mille personnes
attendent un miracle à la grotte. La vision est
silencieuse. Pendant vingt jours, Bernadette
ne ressent plus l'invitation à se rendre à la
grotte.
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Jeudi 25 mars 1858. L'apparition se montre à
Bernadette et dit en Gascon bigourdan (la langue
que parlait Bernadette), levant les yeux au ciel
et joignant ses mains ''Que soy era immaculada
councepciou''. Bernadette retient ces mots,
qu'elle ne comprend pas, et court les dire au
curé, qui est troublé quatre ans plus tôt, le
pape Pie IX a fait de l'expression Immaculée
conception un dogme et Bernadette dit ignorer
qu'elle désigne la Vierge. Le rosier n'a
toujours pas fleuri.
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Mercredi 7 avril 1858. Le docteur Douzous
constate que la flamme du cierge que tient
Bernadette pendant l'apparition entoure sa main
sans la brûler.
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Jeudi 16 juillet 1858. C'est la dernière
apparition. Une palissade interdit l'accès à la
grotte. Bernadette franchit le Gave et voit la
vierge exactement comme si elle se trouvait
devant la grotte.
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La reconnaissance des apparitions par l'Église
Le 28 juillet 1858, soit douze jours seulement
après la dernière apparition, Mgr Laurence,
évêque de Tarbes, réunit une commission d'enquête
destinée à établir le crédit que l'Église doit
apporter aux affirmations de Bernadette
Soubirous. Cette commission est chargée de
vérifier la validité des miracles annoncés,
en recueillant des témoignages divers et les avis
de scientifiques ou de gens d'Église. Elle est
aussi chargée d'interroger Bernadette dont la
sincérité semblera incontestable (dixit) à
l'évêque Qui n'admire, en l'approchant, la
simplicité, la candeur, la modestie de cette
enfant ? Elle ne parle que quand on l'interroge
alors elle raconte tout sans affectation, avec
une ingénuité touchante, et, aux nombreuses
questions qu'on lui adresse, elle fait, sans
hésiter, des réponses nettes, précises, pleines
d'à propos, empreintes d'une forte conviction .
Le fait que la jeune fille répète des mots dits
par la Vierge qu'elle ne pouvait (pense-t-on
alors) pas connaître eu égard à son manque
d'instruction, sera un argument
décisif. Entre-temps, la foule des pèlerins
venant voir la grotte et y demander de l'aide à
Marie ne cesse de croître, il vient des gens de
toute l'Europe et de nouveaux témoignages de
miracles s'accumulent. Si l'on doit juger
l'arbre par ses fruits, nous pouvons dire que
l'apparition racontée par la jeune fille est
surnaturelle et divine car elle a produit des
effets surnaturels et divins. Quatre ans plus
tard, le 18 janvier 1862, l'évêque rend son avis
favorable Nous jugeons que l'Immaculée
Marie, Mère de Dieu, a réellement apparu à
Bernadette Soubirous, le 11 février 1858 et les
jours suivants, au nombre de dix-huit fois, dans
la grotte de Massabielle, près de la ville de
Lourdes que cette apparition revêt tous les
caractères de la vérité, et que les fidèles sont
fondés à la croire certaine. Nous soumettons
humblement notre jugement au Jugement du
Souverain Pontife, qui est chargé de gouverner
l'Église universelle . Un fait souvent oublié
à Garaison (aujourd'hui, Monléon-Magnoac, à 70
km de Lourdes), une jeune fille nommée Anglèze de
Sagasan avait affirmé avoir entendu la vierge lui
demander de construire une chapelle près de la
source. Cela se passait vers 1520. La chapelle a
bien été construite et la ville a été un lieu de
dévotion et de tourisme religieux aux siècles
suivants.
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(No Transcript)
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Le départ pour Nevers Bernadette souhaitait
faire sa communion et pour cela, elle devait
apprendre à lire et à écrire en Français. Elle
est donc admise à "l'école des indigents", à
l'hospice de Lourdes, tenu depuis 1836 par les
Surs de la Charité de Nevers. Là, elle
s'instruit, apprend à lire et apprend le
catéchisme et un métier. Les observateurs de
l'époque notent que son recueillement en prière
est impressionnant, mais qu'elle est aussi gaie,
enjouée, espiègle et plutôt autoritaire avec ses
compagnes qui l'apprécient néanmoins beaucoup.
Après réflexion elle choisit la congrégation des
Surs de la charité de Nevers pour vivre son
désir de vie religieuse. La Maison-Mère de la
congrégation est à Nevers. Avec ses supérieures,
elle est d'une obéissance à toute épreuve, comme
en témoigne une anecdote on avait interdit à
Bernadette de retourner à la grotte et on lui
demanda Si la Vierge tordonnait dy aller,
que ferais-tu ? . Bernadette répondit Je
reviendrais demander la permission à Monsieur le
Curé . À l'extérieur, on commence à rendre un
inquiétant culte à la jeune bigourdane. Sa photo
s'achète, les journaux parlent d'elle, on veut la
voir. Le plus sage est de l'éloigner de Lourdes.
Certaines personnes, comme l'essayiste
britannique Ruth Harris (Lourdes. La grande
histoire des apparitions, des pèlerinages et des
guérisons, Jean-Claude Lattès, 2001), n'hésitent
pas à affirmer que Bernadette devait, en quelque
sorte disparaître de son vivant afin que
l'Église puisse maîtriser totalement la
capitalisation des miracles lourdais. Elle
quitte donc les Pyrénées qu'elle ne reverra
jamais. Elle rejoint le 7 juillet 1866, la
congrégation des Surs de la Charité à Nevers.
Elle y reste treize années pendant lesquelles
elle sera traitée sans égards spéciaux. Elle
occupe les postes d'aide-infirmière, de
responsable de l'infirmerie et de sacristine. Les
quatre dernières années, elle est surtout
malade. Atteinte d'une tuberculose osseuse, et
souffrant de son asthme chronique contracté à
l'âge de 11 ans, lors de la grande épidémie de
choléra dans les Hautes-Pyrénées, elle meurt le
16 avril 1879 à Nevers à l'âge de trente-cinq
ans. Pour les besoins du procès en canonisation,
son corps doit être reconnu. Son cercueil sera
ouvert 3 fois et son corps retrouvé intact. Elle
repose depuis 1925 dans une châsse de verre et de
bronze dans la chapelle de l'Espace Bernadette à
Nevers. Lors des exhumations, son corps fut lavé
et le contact avec les "détergents" avait noirci
sa peau le corps de la vénérable Bernadette est
intact, le squelette complet, les muscles
atrophiés mais bien conservés la peau
parcheminée paraît seule avoir subi l'humidité du
cercueil. Elle a pris une teinte grisâtre et est
recouverte de quelques moisissures et d'une
certaine quantité de cristaux de sels calcaires
() (Dr Talon et Dr Comte, chargés de l'examen du
corps après 1923), cités par Dominique Lormier
dans Bernadette Soubirous, éd. CMD, 1999. Dans le
même livre on apprend que quelques années plus
tard, la peau de Bernadette a noirci. Le visage
de Bernadette et ses mains ont donc été
recouverts d'un très fin masque de cire pour la
présentation publique. Bernadette Soubirous a
été béatifiée le 14 juin 1925 puis canonisée le 8
décembre 1933.
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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