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Leon 2 La mondialisation des changes commerciaux

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1.2 - Les dotations des facteurs d terminants des changes: le mod le ... II - Le renouvellement des th ories du commerce international. 2.1 La technologie, ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Leon 2 La mondialisation des changes commerciaux


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Leçon 2 La mondialisation des échanges
commerciaux
  • Sommaire
  • I Les fondements théoriques des échanges
    internationaux
  • 1.1 - Lanalyse traditionnelle de la
    spécialisation internationale
  • 1.2 - Les dotations des facteurs déterminants
    des échanges le modèle HOS
  • 1.3 - Portées et limites de lanalyse
    traditionnelle de la spécialisation
    internationale
  • II - Le renouvellement des théories du commerce
    international
  • 2.1 La technologie, facteur déchange
    international
  • 2.2 Echange international et économies
    déchelle
  • 2.3 Les échanges de différenciation
  • III Croissance et structure du commerce mondial
  • 3.1 Les évolutions cycliques
  • 3.2 Les évolutions structurelles du commerce
    mondial
  • 3.3 - Régionalisation et mondialisation
  • IV Compétitivité et spécialisation
  • 4.1 Avantage comparatif et compétitivité

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I Les fondements théoriques des échanges
internationaux
  • 1.1 Lanalyse traditionnelle de la
    spécialisation internationale
  • Ricardo et la théorie des avantages comparatifs
  • La théorie des avantages comparatifs de Ricardo
    montre que les pays ont intérêt à échanger dès
    lors que chacun se spécialise dans les
    productions où il possède des avantages de coûts
    relatifs (productivité du travail). On traduit
    lesprit de la démarche de Ricardo par la boutade
    suivante un médecin qui est meilleur jardinier
    que son jardinier a néanmoins intérêt à garder
    celui-ci, car il gagne plus, en consacrant une
    heure à la médecine, quen consacrant une heure
    au jardinage. On montrera ainsi que le gain dû à
    la spécialisation est assuré à partir du moment
    où léchelle des prix diffère dans les divers
    pays qui se spécialisent.
  • Critiques Faut-il considérer les avantages
    comparatifs comme un phénomène  naturel , avec
    lequel on ne peut que saccommoder, ou faut-il
    voir en eux le résultat (complexe) des choix
    passés et présents des Etats, choix qui ont pu
    porter sur léducation, la formation, la mise en
    place dinfrastructures et de secteurs dactivité
    aux multiples effets dentraînement, avec
    dimportantes externalités positives ? Tous ces
    facteurs sont aussi importants que la  nature 
    proprement dite. Les coûts comparatifs ne sont
    plus une variable explicative, mais une variable
    qui doit elle-même être expliquée.

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I Les fondements théoriques des échanges
internationaux
  • 1.2 Les dotations des facteurs déterminants des
    échanges le modèle HOS (Hecksher, Ohlin,
    Samuelson)
  • Pour ces trois auteurs, chaque pays a intérêt à
    se spécialiser dans les productions utilisant les
    facteurs (terre, travail, capital) quil possède
    en abondance par rapport à dautres pays, à
    exporter de telles productions, et à importer des
    biens et services  renfermant  des facteurs qui
    lui manquent. Les pays développés, riches en
    capital, en technologies avancées, en main
    duvre qualifiée, exporteront des produits
    élaborés. A linverse, les pays moins développés
    exporteront des marchandises incorporant leur
    facteur le plus abondant, le travail peu
    qualifié.
  • Au centre de lanalyse se trouve lidée de
    substitution du capital au travail (ou vice
    versa). Pour que cette substitution ne se
    poursuive pas jusquà ce que toute différence
    disparaisse entre les pays , le modèle HOS
    postule la fixité des facteurs de production (ou
    du moins leur insuffisante mobilité). Cest cette
    imperfection qui est à lorigine du commerce
    international.
  • Les analyses ricardienne et HOS ont leur  part
    de vérité , mais il faut les aménager en
    modifiant certaines de leurs hypothèses de base.
    La spécialisation internationale repose sur un
    avantage comparatif mais également sur la demande
    mondiale. Ces analyses traditionnelles doivent
    être renouvelées car la technologie se diffuse,
    les capitaux se transportent, les hommes émigrent.

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I Les fondements théoriques des échanges
internationaux
  • 1.3 - Portées et limites de lanalyse
    traditionnelle de la spécialisation internationale

Théorie des avantages comparatifs
Modèle HOS
Explication de la spécialisation des pays en
développement exportateurs de produits
primaires Hypothèses restrictives du modèle
Les facteurs de production sont-ils immobiles ?
Les ¾ du commerce mondial seffectuent entre
pays ayant des technologies similaires (Triade
(USA, Europe, Japon))
Paradoxe de Léontief (Les USA richement dotés en
capital exportent des produits relativement
intensifs en travail) Hypothèses restrictives du
modèle Les facteurs de production sont-ils
immobiles ? Sous-estimation du rôle de la
demande
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II Le renouvellement des théories du commerce
international
  • 2.1 La technologie, facteur déchange
    international
  • 2.1.1 La thèse de lécart technologique
  • Posner en 1961 remarque que des pays à dotations
    relatives factorielles proches commercent
    néanmoins ensemble. Ceci apporte un démenti aux
    conclusions du modèle HOS et sexplique par
    linnovation.
  • En créant des procédés et/ou des produits
    nouveaux, certains pays peuvent devenir
    exportateurs, indépendamment de leurs avantages
    de dotations. Lavance technologique acquise dans
    un secteur confère un monopole dexportation pour
    les produits du secteur. Un commerce décart
    technologique naît si les consommateurs des pays
    étrangers expriment une demande pour les biens
    nouveaux, ce qui nécessite un certain délai. Il
    disparaît progressivement lorsque les producteurs
    des pays étrangers sengagent dans la fabrication
    des mêmes biens, ce qui demande aussi un certain
    délai. Dès que la nouvelle technologie est connue
    à létranger, une concurrence potentielle existe.
    Néanmoins, le monopole de linnovateur peut se
    maintenir si son avantage de coût est
    suffisamment net. Cet avantage peut être lié aux
    économies déchelle nées de lexistence dun
    vaste marché , le pays répondant seul à la
    demande interne ou externe.
  • Pour Krugman, le monopole technologique des pays
    développés est continuellement érodé par les
    transferts technologiques et ne peut être
    maintenu que par des innovations constantes dans
    de nouveaux produits.

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II Le renouvellement des théories du commerce
international
  • 2.1.2 La concurrence internationale par
    linnovation
  • Pour apprécier le caractère explicatif de la
    thèse de lécart technologique, on peut mettre en
    relation lintensité en recherche/développement
    (R/D) par branche, avec un indice de performance
    à lexportation. Plusieurs études aux Etats-Unis
    ont montré que les branches industrielles les
    plus dynamiques à lexportation étaient celles
    qui embauchaient un nombre élevé de scientifiques
    et dingénieurs dans la R/D.
  • Lintensité de R/D suffit-elle à un pays pour lui
    garantir un excédent commercial ? Les Etats-Unis
    restent dans les années 1980 le pays qui investit
    le plus en dépenses de R/D (en niveau et en part
    de PNB). Ils connaissent cependant un déficit
    commercial industriel, y compris pour les
    produits de haute technologie.
  • Le niveau deffort technologique nest pas le
    seul élément à prendre en compte. Sa répartition
    sectorielle et sa capacité à se transformer en
    produits concurrentiels sont également à prendre
    en considération.

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II Le renouvellement des théories du commerce
international
  • 2.1.3 La thèse du cycle du produit
  • Cette thèse formulée par Vernon (1966) prolonge
    la théorie de lécart technologique en analysant
    les causes de linnovation et les modalités de sa
    diffusion internationale. Pour Vernon la période
    dexistence dun produit peut être découpée en 4
    phases naissance, croissance, maturité, déclin
    (cf. figure).
  • Dans sa 1 ère phase, le produit est intensif en
    technologie puis son développement et sa
    production de masse nécessitent une forte
    intensité en capital enfin les phases de
    maturité et de déclin correspondent à un produit
    banalisé, intensif en main duvre qualifiée et
    devenant peu à peu obsolète.
  • Chaque phase de la vie dun produit est associée
    à une phase déchange international (cf. figure).
  • La 1 ère phase du cycle nengendre pas de
    commerce international le produit est fabriqué
    et consommé dans le pays dorigine de
    linnovation.
  • Lors de la 2 ème phase, les exportations du pays
    innovateur vers ses partenaires développés
    apparaissent et se multiplient. Le produit se
    stabilise en termes technologiques les prix
    diminuant, le producteur va chercher à étendre
    son marché. La balance commerciale du pays
    innovateur, pour le nouveau produit , devient de
    plus en plus excédentaire celle des autres pays
    est fortement déficitaire.

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II Le renouvellement des théories du commerce
international
  • Le cycle international de vie du produit

Exportatior
Pays leader
Pays industrialisé
Pays industrialisés
Pays en développement
Importation
Naissance Croissance Maturité
Déclin
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II Le renouvellement des théories du commerce
international
  • Lors des 2 ème et 3 ème phase, les flux des
    échangent sinversent. Le pays innovateur devient
    importateur et les pays développés imitateurs
    deviennent exportateurs car le produit sest
    banalisé. La firme innovatrice labandonne
    progressivement pour se consacrer à de nouveaux
    produits la demande nationale devient saturée et
    la demande résiduelle est satisfaite par des
    importations, tandis que quune nouvelle demande
    pour des produits dune nouvelle génération
    apparaît. Le produit banalisé devient intensif en
    main duvre peu qualifiée et les coûts de
    production sont déterminants dans un marché
    globalisé et concurrentiel. Progressivement, la
    fabrication de ces produits va se délocaliser
    vers des pays en développement répondant à ces
    caractéristiques de coûts.

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II Le renouvellement des théories du commerce
international
  • 2.2 Echange international et économies
    déchelle
  • Des économies déchelle apparaissent lorsque
    laccroissement de la production réduit le coût
    unitaire de fabrication dun bien ou dun
    service.
  • 2.2.1 Economies déchelle externes et effets
    dagglomérations
  • Elles concernent les économies déchelle
    spécifiques à une branche plus la taille de la
    branche sera grande et plus les coûts se
    réduiront pour toutes les firmes appartenant à
    cette branche.
  • Si les pays partenaires sont identiques en termes
    de technologie et de dotations de facteurs, la
    différence de taille de leurs industries peut
    leur conférer des avantages comparatifs et les
    inciter à une spécialisation inter-industrielle.
    Cette explication (Graham) met en évidence les
    avantages géographiques liés à lagglomération
    des activités.
  • Les effets dagglomération correspondent aux
    explications que Marshall (1920) donnait à la
    concentration géographique pour une même
    industrie
  • ? La concentration de lactivité permet de créer
    un marché du travail spécialisé et  partagé .
  • ? Un site géographique peut développer des inputs
    spécialisés qui améliorent la productivité des
    entreprises et, ainsi, augmentent lattractivité
    territoriale (fourniture de biens publics,
    dinfrastructures de communication, achat en
    commun de machines onéreuses).
  • ? La concentration géographique dun secteur est
    susceptible dentraîner des effets de retombées
    technologiques et de diffusion des connaissances.

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II Le renouvellement des théories du commerce
international
  • La spécialisation en fonction des économies
    déchelle externe peut provenir de deux sources
    principales
  • ? La demande locale liée à la taille du marché
    national et aux goûts locaux aura une importance
    particulière car les entreprises produiront
    dabord en grande quantité pour satisfaire la
    demande intérieure. En obtenant des économies
    déchelle, le pays obtiendra de surcroît un
    avantage comparatif ( Effet du marché
    national   de Linder).
  • ? Les effets dagglomération provoquent des
    économies déchelle. Lagglomération dune
    industrie dans un même site géographique (cf. la
    Silicon Valley) génère des externalités positives
    dans la mesure où cette concentration pourra
    améliorer la diffusion des connaissances,
    favoriser le marché du travail et le marché des
    inputs. Le pays qui réussit à générer des effets
    dagglomération (cf. les districts industriels)
    dans une branche peut obtenir des avantages
    comparatifs dans celle-ci.
  • Rappel sur les externalités (effets externes)
    La conséquence bénéfique pour un agent économique
    de laction dun autre agent. La conséquence
    défavorable ou nuisible est une désoconomie
    externe (le bruit, la pollution entraînent des
    dépenses médicales et dinsonorisation pour ceux
    qui en sont victimes). Marshall donne lexemple
    déconomies externes réciproques avec le cas du
    voisinage dun apiculteur et dun horticulteur.
    LEtat est un producteur volontaire déconomies
    externes (santé, défense nationale, sécurité,
    éducation ).

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II Le renouvellement des théories du commerce
international
  • 2.2.2 Léchange avec économies déchelle
    internes et marchés contestables
  • Les économies déchelle internes existent lorsque
    le coût par unité dépend de la dimension des
    firmes individuelles mais pas nécessairement de
    la dimension de la branche. Plus la firme sera
    grande et produira en masse et plus son coût
    moyen baissera. Ex. Le doublement des machines
    engendre le triplement de la production.
  • La théorie des marchés contestables (Baumol,
    Panzar, Willig, 1982) a pour ambition de fournir
    un cadre danalyse des marchés pour lesquels il
    existe des concurrents potentiels susceptibles
    dentrer sans délai dans le marché (et den
    sortir), cela parce que les firmes établies nont
    pas davantages sur les entrants potentiels.
    Condition Il ne doit pas y avoir de coûts
    irrécupérables, cest à dire que les capitaux
    investis doivent pouvoir être redéployés dans une
    autre activité. Un marché est contestable quand
    les firmes entrantes potentielles peuvent venir
    contester les positions des firmes déjà
    installées.
  • La présence déconomies déchelle internes avec
    des marchés contestables, se traduit souvent par
    lémergence de monopoles au niveau mondial. Le
    monopole qui se maintient sur chaque marché étant
    celui qui possède le coût moyen le plus bas. A
    cause des économies déchelle, laccroissement de
    production du monopole qui se maintient engendre
    une diminution de prix dont bénéficient tous le
    consommateurs. A linverse, de nombreuses firmes
    sont contraintes de cesser leur activité.

13
II Le renouvellement des théories du commerce
international
  • 2.3 - Les échanges de différenciation
  • Lorsque la spécialisation se fait selon le
    principe de lavantage comparatif, les produits
    sont homogènes. Dans la réalité, la concurrence
    est souvent imparfaite, les produits sont
    différents. Lexistence de produits différenciés
    engendre des courants déchanges internationaux,
    alors même que les pays peuvent être proches, en
    termes davantages comparatifs.
  • 2.3.1 Le commerce intrabranche
  • Léchange intrabranche est généralement défini
    comme le commerce croisé de grandeurs comparables
    (exportations et importations) de produits
    appartenant à une même branche. Léchange croisé
    de produits proches (mais différenciés comme des
    automobiles contre des automobiles) entre le pays
    et le reste du monde est un phénomène qui traduit
    la recherche de diversité, donc concerne
    davantage les pays développés où les besoins
    élémentaires sont satisfaits.
  • Le commerce intrabranche représente environ 50
    du commerce entre pays développés. Le phénomène
    qui sest fortement accru entre 1960 et la fin
    des années 1970 connaît une croissance moindre
    depuis. La recherche par des consommateurs de
    pays différents de biens différenciés est
    considérée comme la cause principale de léchange
    intrabranche.

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II Le renouvellement des théories du commerce
international
  • 2.3.2 La théorie de la demande représentative
    de LINDER
  • Pour Linder (1961), léchange croisé de produits
    manufacturés entre pays développés ne sexplique
    pas par les dotations factorielles (modèle HOS)
    mais par les comportements de demande. Son
    approche sappuie sur 3 principes
  • ? Les conditions de production ne sont pas
    indépendantes des conditions de la demande. La
    production est dautant plus efficiente que la
    demande est grande.
  • ? Les conditions de la production domestique
    sont principalement influencées par la demande
    intérieure. Cest la demande domestique
    représentative qui est le support de la
    production et la  condition nécessaire mais non
    suffisante  pour quun bien devienne exportable.
  • ? Le marché extérieur nest que le prolongement
    du marché national et léchange international
    nest que lextension des échanges
    internationaux.
  • Linder montre que les ventes à létranger sont
    possibles et intenses dès lors que les pays
    importateurs ont des comportements de demande
    proches de ceux du pays producteur. Léchange
    croisé de biens manufacturés sera dautant plus
    fort que les pays auront des niveaux de
    développement comparables (Rev./hab. semblables).
  • Limite Il sattache plus à lexplication de
    lintensité des échanges croisés entre pays
    également développés quà la nature des biens
    échangés et à leurs caractéristiques
    intrinsèques. Lanalyse demeure imprécise pour
    expliquer lintérêt que les partenaires trouvent
    dans une diversification conduite à léchelle
    internationale plutôt quà léchelle nationale
    pour répondre à la demande de variété.

15
II Le renouvellement des théories du commerce
international
  • 2.3.3 La concurrence monopolistique
  • Pour Chamberlin (1933), le commerce intrabranche
    apparaît comme un échange de produits similaires
    mais non identiques, cest à dire différenciés.
    Les différenciations sur des biens à peu près
    comparables vont permettre aux consommateurs de
    satisfaire une demande de différence pour
    reprendre une expression de Lassudrie-Duchêne.
  • La concurrence monopolistique est obtenue par la
  • différenciation réelle ou imaginaire

Différenciation du produit
Différenciation des conditions de vente
Qualité, modèle, couleur, style, forme, brevet,
marque, emballage, image du produit donné par la
publicité .
Commodité demplacement, réputation du vendeur,
liens personnels, conditions générales de
vente, conditions de paiement, de livraison, de
service après-vente
16
II Le renouvellement des théories du commerce
international
  • Chaque entrepreneur détient le monopole dun
    produit (chemise Lacoste, dentifrice à rayure
    rouge ) et subit la concurrence dentrepreneurs
    qui fabrique des produits substituables.
  • Pour Chamberlin, la différenciation va engendrer
    léchange. Dans une 1 ère approche, les produits
    sont différenciés horizontalement, cest à dire
    essentiellement par la qualité. Pour les
    consommateurs, louverture à léchange sera
    motivée par la possibilité daugmenter le nombre
    de variétés et qualités possibles pour un même
    bien.
  • Dans une seconde approche, on considérera que
    chaque individu désire un seul type de produit
    différencié en fonction de ses goûts. Du fait de
    la grande diversité des goûts individuels et des
    préférences, une demande de variété pour les
    produits apparaît au niveau global. Cette demande
    sera également mieux satisfaite par louverture
    des frontières.
  • 2.3.4 Concurrence oligopolistique et échange
    intrabranche
  • Rappel Oligopole situation de marché avec un
    petit nombre doffreurs face à une multitude de
    demandeurs.

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II Le renouvellement des théories du commerce
international
  • Pour Brander et Krugman (1983), le commerce
    intrabranche est perçu comme le résultat
    déchanges de biens strictement identiques.
  • Les échanges intrabranches seront appelés
    verticaux lorsque les importations et
    exportations concerneront des produits
    appartenant à une même industrie ou activité mais
    se situant à des stades différents du processus
    de production. Ex. la France importera des
    parties et pièces dAirbus dEspagne, de
    Grande-Bretagne et dAllemagne pour réexporter
    des Airbus assemblés.
  • Les échanges intrabranches seront appelés
    horizontaux lorsquil sagira de commerce de
    produits ayant atteint des stades de fabrication
    semblables comme produits finis (automobiles
    contre automobiles) ou intermédiaires
    (machines-outils contre machines-outils).
  • Pour les échanges intrabranches horizontaux, soit
    les produits ont à peu près la même valeur
    unitaire (ils sont donc relativement semblables
    mais différenciés par leur marque, couleur, forme
    ), soit les valeurs unitaires des produits
    importés et exportés sont très différents et
    alors il y a un commerce intrabranche horizontal
    de gamme (importation dautomobiles haut de gamme
    et bas de gamme).
  • Pour le commerce extérieur français, les échanges
    intrabranches représentent environ les 2/3 du
    commerce total. Les échanges intra-industriels
    étaient plus marqués par le commerce vertical
    quhorizontal. Par ailleurs, le commerce
    horizontal est constitué pour environ les 3/4 par
    des échanges de gamme.

18
II Le renouvellement des théories du commerce
international
  • 2.3.5 Echanges intrabranches et échanges
    interbranches
  • On constate, en observant la structure réelle des
    échanges de marchandises que le commerce entre
    deux pays est constitué à la fois déchanges
    inter et intrabranches, du moins dans le cas de
    pays à niveau de développement assez proche.
  • Ceci montre que la thèse des dotations
    factorielles et les thèses fondées sur la
    recherche par les consommateurs de produits
    différenciés doivent être considérées comme
    complémentaires plutôt qualternatives.
  • Conclusion Les dotations relatives en facteurs
    primaires restent un élément important pour
    expliquer les échanges de biens complémentaires,
    tandis que les comportements de demande et les
    économies déchelle déterminent le commerce de
    produits différenciés.

19
III Croissance et structure du commerce mondial
  • 3.1 Les évolutions cycliques
  • La dislocation des échanges 1913-1950
  • - La crise économique de 1929 conduit au
    développement du protectionnisme tarifaire et
    quantitatif
  • - Déclin de lEurope dans le commerce mondial
    (35 en 1938)
  • - Augmentation de la part des Etats-Unis (22
    en 1938)
  • Lâge dor de la croissance et la rupture de
    1974
  • - La croissance du commerce mondial est de 4
    points supérieure à celle de la croissance
    économique
  • - 1974 et la fin des  Trente Glorieuses 
  • Chocs pétroliers et contre-choc
  • - Les augmentations du prix du pétrole (le baril
    passe de 2 à 35 entre 1973 et 1981) entraîne
    la stagflation et le ralentissement de la
    croissance du commerce mondial
  • - Emergence des nouveaux pays industriels (NPI)
    et déclin des vielles industries favorisent la
    montée du néo-protectionnisme
  • - Il faut attendre les années 90 pour voir le
    commercial mondial croître plus rapidement que la
    production mondiale. Cette tendance se poursuit
    dans les années 2000 (cf. tableau 1)

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III Croissance et structure du commerce mondial
  • Tableau 1- Croissance du volume des
    exportations et de la production
  • mondiales de marchandises, 2000-2005
  • (Variation annuelle en pourcentage)
  • 2000-05 2003 2004 2005
  • Exportations mondiales de marchandises 4,5 5,0 9,
    5 6,0
  • Produits agricoles 3,5 3,5 3,5 5,5
  • Combustibles et produits des industries
  • extractives 2,5 6,0 5,5 2,5
  • Produits manufacturés 5,0 5,0 11,0 7,0
  • Production mondiale de marchandises 2,0 4,5 4,0 2
    ,5
  • Agriculture 2,0 2,5 4,0 0,5
  • Industries extractives 2,0 3,5 4,0 1,0
  • Industries manufacturières 2,5 5,0 4,0 3,5
  • PIB mondial 2,5 2,5 4,0 3,5

21
III Croissance et structure du commerce mondial
  • 3.2 Les évolutions structurelles du commerce
    mondial
  • Les évolutions structurelles par produits
  • - Domination des produits manufacturés dans le
    commerce de marchandises 72 en 2005 (cf.
    tableau 2)
  • - Augmentation sensible des combustibles et
    produits des industries extractives (17,2 ) en
    raison notamment de la hausse du prix du pétrole
  • - Diminution de la part des produits agricoles
    (8,4 )
  • Les échanges intrabranches
  • - En 2000, le commerce intrabranche représentait
    48 du commerce extérieur du Japon 68 aux
    Etats-Unis, 72 en Allemagne et 77 en France
  • Les échanges de services
  • - Croissance rapide des services qui
    représentent le quart du commerce des
    marchandises
  • - Les services représentent cependant les 2/3 de
    la production mondiale !
  • - Diminution de la part de services de transport
    (Internet, concurrence)
  • - Augmentation de la part de services
    commerciaux (informatique, financiers,
    assurance)(43 des échanges de services)

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III Croissance et structure du commerce mondial
  • Tableau 2 - Exportations mondiales de
    marchandises et de services commerciaux,
    2000-2005 (en milliards de dollars et en
    pourcentage)
  • Valeur Variation annuelle en
    pourcentage
  • 2005 2000-2005 2002
    2003 2004 2005
  • Marchandises 10159 10
    5 17 22 13
  • Produits agricoles 852 9 6 16 15 8
  • Combustibles et
  • industries extractives 1748 15 -1 24 33 36
  • Produits manufacturés 7312 9 5 16 21 10
  • Services
  • commerciaux 2415 10 7 14 20 10
  • Transport 570 10 5 13 24 12
  • Voyages 685 7 5 10 18 8
  • Autres services
  • commerciaux 1160 12 10 18 18 11

23
III Croissance et structure du commerce mondial
  • Redistribution des rôles parmi les pays
    développés
  • - La part des pays développés oscille entre les
    2/3 et les 3/4 du commerce mondial
  • - La Triade (Amérique du Nord, Union Européenne,
    Japon) représente près de 60 du commerce mondial
    en 2005. LUE est de loin la première zone
    commerciale avec près de 40 des exportations
    mondiales (cf. Tableau 3)
  • - Déclin relatif des Etats-Unis (8,9 des
    exportations en 2005, 2 ème), du Japon (5,9 , 4
    ème), de la France (4,5 , 5ème), du Royaume-Uni
    (3,8 , 6 ème) (cf. tableau 4)
  • - Montée en puissance de lAllemagne (9,5 , 1
    er),
  • Emergence des NPI (nouveaux pays industriels)
  • - Caracréristiques des NPI Forte
    industrialisation, taux de croissance élevé, rôle
    croissant dans les exportations mondiales de
    produits manufacturés, stratégies de
    développement basées sur la promotion des
    exportations industrielles
  • - La Chine est désormais le 3 ème exportateur
    mondial en 2005
  • - LAsie en développement saccapare désormais
    1/5 ème du commerce mondial
  • - 70 du commerce extérieur des NPI est
    constitué de produits manufacturés
  • - LAmérique latine et lAfrique ne représentent
    respectivement que 3,5 et 2,9 des
    exportations mondiales de marchandises en 2005

24
III Croissance et structure du commerce mondial
  • Tableau 3 - Exportations mondiales de
    marchandises par région, 2005 (En
    milliards de dollars et en pourcentage)
  • Valeur Part ()
  • 2005 1990 2000 2005
  • Monde 10159 100,0 100,0 100,0
  • Amérique du Nord 1478 16,6 19,5 14,5
  • Etats-Unis 904 11,6 12,5 8,9
  • Canada 359 3,8 4,4 3,5
  • Mexique 214 1,2 2,7 2,1
  • Amérique du Sud et centrale 355 3,1 3,1 3,5
  • Brésil 118 0,9 0,9 1,2
  • Argentine 40 0,4 0,4 0,4
  • Europe 4372 49,6 42,0 43,0
  • Union européenne (25) 4001 - 38,9 39,4
  • CEI 340 1,7 2,3 3,3
  • Russie, Fédération de 244 - 1,7 2,4
  • Afrique 298 3,1 2,4 2,9
  • Afrique du Sud 52 0,7 0,5 0,5
  • Moyen-Orient 538 4,1 4,3 5,3
  • Asie 2779 21,8 26,4 27,4

25
III Croissance et structure du commerce mondial
  • Tableau 4 - Exportations mondiales des
    marchandises par région et par certaines
    économies, 1948-2005 (En milliards de dollars
    et en pourcentage)
  • 1948 1973 1983 1993 2003 2005
  • Valeur
  • Monde 58 579 1838 3675 7369 10159
  • Part
  • Monde 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
  • Amérique du Nord 27,1 16,9 16,8 18,0 15,8 14,5
  • Etats Unis 21,7 12,3 11,2 12,6 9,8 8,9
  • Canada 5,5 4,6 4,2 4,0 3,7 3,5
  • Mexique 0,9 0,4 1,4 1,4 2,2 2,1
  • Amérique latine 12,2 4,7 4,4 3,0 3,0 3,5
  • Brésil 2,0 1,1 1,2 1,0 1,0 1,2
  • Argentine 2,8 0,6 0,4 0,4 0,4 0,4
  • Europe 31,4 45,3 43,5 45,4 46,0 43,0
  • Allemagne 1,4 11,6 9,2 10,3 10,2 9,5
  • France 3,4 6,3 5,2 6,0 5,3 4,5

26
III Croissance et structure du commerce mondial
  • 3.1 Régionalisation et mondialisation
  • Suite à de nombreux accords régionaux (Union
    européenne, Mercosur, Alena, ASEAN), la
    croissance du commerce mondial sest accompagnée
    dune augmentation des échanges à lintérieur de
    nombreuses zones économiques (cf. tableaux 4 et
    5)
  • Le commerce interrégional représentait 73,2
    des échanges de lUnion Européenne en 2005, 55,9
    en Amérique du Nord et 51,2 en Asie.
  • A linverse ce même commerce interrégional ne
    représentait que seulement 24,2 des échanges de
    lAmérique latine, 18,2 pour la Communauté des
    Etats Indépendants (CEI), 10 au Moyen-Orient et
    8,7 en Afrique.
  • Même si nous analyserons ultérieurement le débat
    entre la mondialisation versus régionalisation,
    on peut déjà observer une inégale insertion des
    zones au sein des flux déchanges commerciaux
    mondiaux (tableau 6).

27
III Croissance et structure du commerce mondial
  • Tableau 4 - Commerce intrarégional et
    interrégional des marchandises, 2005 (en
    milliards de dollars)
  • Destination
  • Origine
  • Amérique Amérique Europe CEI Afrique
    Moyen- Asie Monde
  • du Nord Latine Orient
  • Amérique du Nord 824 87 238 7 18 34 270 1478
  • Amérique latine 118 86 68 6 10 6 48 355
  • Europe 398 58 3201 109 112 122 332 4372
  • (CEI) 19 7 178 62 5 11 40 340
  • Afrique 60 8 128 1 26 5 49 298
  • Moyen-Orient 66 3 87 3 15 54 281 538
  • Asie 608 51 498 37 54 89 1424 2779
  • Monde 2093 301 4398 224 240 321 2443 10159

28
III Croissance et structure du commerce mondial
  • Tableau 5 - Part des courants d'échanges
    régionaux dans le commerce
  • mondial de marchandises, 2005 (en )
  • Destination
  • Origine
  • Amérique Amérique Europe CEI Afrique
    Moyen- Asie Monde
  • du Nord Latine Orient
  • Amérique du Nord 8,1 0,9 2,3 0,1 0,2 0,3 2,7 14,5
  • Amérique latine 1,2 0,8 0,7 0,1 0,1 0,1 0,5 3,5
  • Europe 3,9 0,6 31,5 1,1 1,1 1,2 3,3 43,0
  • CEI 0,2 0,1 1,8 0,6 0,0 0,1 0,4 3,3
  • Afrique 0,6 0,1 1,3 0,0 0,3 0,1 0,5 2,9
  • Moyen-Orient 0,7 0,0 0,9 0,0 0,2 0,5 2,8 5,3
  • Asie 6,0 0,5 4,9 0,4 0,5 0,9 14,0 27,4
  • Monde 20,6 3,0 43,3 2,2 2,4 3,2 24,0 100,0

29
III Croissance et structure du commerce mondial
  • Tableau 6 - Part des courants d'échanges
    interrégionaux dans les exportations totales de
    marchandises de chaque région, 2005 (en )
  • Destination
  • Origine
  • Amérique Amérique Europe CEI
    Afrique Moyen- Asie Monde
  • du Nord Latine Orient
  • Amérique du Nord 55,8 5,9 16,1 0,5 1,2 2,3 18,3 1
    00,0
  • Amérique latine 33,2 24,3 19,1 1,6 2,7 1,8 13,4 10
    0,0
  • Europe 9,1 1,3 73,2 2,5 2,6 2,8 7,6 100,0
  • CEI 5,7 2,0 52,3 18,1 1,4 3,1 11,8 100,0
  • Afrique 20,2 2,8 42,9 0,3 8,9 1,7 16,3 100,0
  • Moyen-Orient 12,3 0,6 16,1 0,6 2,9 10,1 52,2 100,0
  • Asie 21,9 1,9 17,9 1,3 1,9 3,2 51,2 100,0
  • Monde 20,6 3,0 43,3 2,2 2,4 3,2 24,0 100,0
  • Source OMC

30
IV Compétitivité et spécialisation
  • 4.1 Avantage comparatif et compétitivité

LES DIVERS ASPECTS DE LA COMPETITIVITE
ANALYSE DU LONG TERME Capacité dun pays à
accroître le bien-être de ses habitants
ANALYSE DU COURT TERME Ecart de prix entre
un pays et ses partenaires
ANALYSE SECTORIELLE LONG TERME Avantages
relatifs et qualité de la spécialisation dun
pays
ANALYSE SECTORIELLE COURT TERME Evolution des
parts de marché dun secteur ou dune branche
31
IV Compétitivité et spécialisation
  • Pour une entreprise, la compétitivité désigne sa
    capacité à faire face à la concurrence, à gagner
    des parts de marché et à faire du profit.
    Transférée au niveau de la nation, la
    compétitivité désignera la capacité dun pays à
    gagner des parts de marché à lexportation et à
    limiter les importations de son marché intérieur.
    La balance commerciale nest pas le seul
    indicateur pertinent de la performance économique
    dun pays. Doù la prise en compte dune seconde
    composante la capacité de croissance de
    léconomie. La compétitivité devient alors
    synonyme de  performance globale .
  • Les parts de marché ne sont pas liées seulement à
    la compétitivité-prix. Plusieurs autres facteurs
    explicatifs peuvent être recherchés le
    capacités de loffre, ladéquation de loffre par
    rapport à la demande, lensemble des éléments qui
    concourent à la compétitivité hors-prix (image de
    marque, qualité des produits, du service de
    distribution et daprès-vente ).
  • Dire quun pays est plus compétitif quun autre
    dans un secteur ou une branche équivaut à dire
    quil possède lavantage relatif dans cette
    production. Si lon considère comme exogènes les
    facteurs déterminant la distribution des
    avantages relatifs, lanalyse de la compétitivité
    ne serait quun recensement des différences
    exogènes entre les pays.

32
IV Compétitivité et spécialisation
  • Les politiques de formation de la main duvre et
    daccumulation du capital peuvent modifier les
    dotations factorielles et donc la distribution
    des avantages relatifs. La diffusion
    internationale plus ou moins rapide de la
    technologie affecte aussi cette distribution et
    les stratégies dinnovation conditionnent aussi
    le maintien ou le renouvellement de lavantage
    relatif. Lexistence déconomies déchelle
    autorise la réalisation dun gain à léchange,
    même sil nexiste pas davantage relatif
    initial.
  • Tous ces éléments ouvrent la voie à une forme
    dendogénéisation des fondements de léchange
    international. On peut penser quà côté des
    avantages relatifs  naturels , il existe aussi
    des avantages relatifs  acquis .
  • La spécialisation résulte non seulement de
    facteurs exogènes, mais aussi des comportements
    privés (stratégies des firmes) et publics
    (politiques industrielles).
  • Cest en considérant cette dimension plus
    politique des choix de spécialisation que la
    notion de compétitivité appliquée à une nation
    peut dépasser celle davantage relatif.

33
IV Compétitivité et spécialisation
  • 4.2 Lévolution des spécialisations

METHODES DANALYSE DES SPECIALISATIONS A
LECHANGE
Structure comparée des exportations
Comparaison entre structure des exportations
et structure des importations
Distribution des soldes par branche autour du
solde moyen par pays
34
2.2.1 LES AVANTAGES COMPARATIFS REVELES
  • Pour chaque produit exporté, on calcule la part
    des exportations du produit dans la totalité des
    exportations du pays. Cette part est divisée par
    le rapport existant pour le même produit, dans
    une zone de référence. Ce bi-rapport est appelé
     Indicateur davantage comparatif révélé ou
    apparent . Par exemple, pour la branche
    automobile en France, lindicateur sécrit
  • Exportations françaises dautomobiles/Exportations
    françaises totales
  • _________________________________________________
    __________
  • Exportations mondiales dautomobiles/Exportations
    mondiales totales
  • Si lindicateur est supérieur à lunité, le pays
    est spécialisé dans le bien, puisquil est
    relativement plus exportateur du bien que la zone
    de référence. Il est considéré comme possédant un
    avantage pour ce bien. Si lindicateur est
    inférieur à lunité, le pays est non spécialisé
    et est considéré comme possédant un désavantage.
  • A titre dexemple, les indicateurs davantages
    comparatifs révélés des pays émergents et de la
    France apparaissent dans le tableau 7.

35
IV Compétitivité et spécialisation
  • Tableau 7 - Avantage comparatif révélé des pays
    émergents
  • Branche dactivité 1967 1973 1980 1986 1991
    2002 Evolution 1965-2002
  • Machines spécialisées 2,0 2,3 4,2
    4,2 6,2 7,6 5,6
  • Composants
  • électroniques 0,6 1,9 10,2 0,0
    0,8 4,9 5,5
  • Articles en plastique 1,9 2,1 3,4
    4,0 3,9 7,2 5,3
  • Fils et tissus 0,1 0,0 0,1 0,1
    1,2 5,0 4,9
  • Produits agricoles non
  • comestibles 5,3 5,6 6,5 3,5
    3,1 1,2 4,1
  • Automobiles particulières 2,3 2,5 4,5
    1,4 0,1 2,3 4,6
  • Vêtements de bonneterie 0,2 0,7
    1,2 2,4 4,8 7,0 6,8
  • Vêtements de confection 0,2 0,6
    2,1 3,4 5,6 7,6 7,4
  • Electronique grand public 0,4 0,3
    1,4 0,3 3,5 8,1 8,5
  • Matériel informatique 1,5 1,0 3,5
    3,1 0,4 11,5 12,9

36
IV Compétitivité et spécialisation
37
IV Compétitivité et spécialisation
  • 4.3 La qualité des spécialisations
  • 4.3.1 La théorie des créneaux
  • Dans la théorie des créneaux, un pays est
    considéré comme ayant une bonne spécialisation
    sil oriente ses exportations vers les créneaux à
    demande mondiale fortement croissante et sil se
    détourne des créneaux à demande faiblement
    croissante ou décroissante.
  • La théorie des créneaux apporte une justification
    aux réussites commerciales du Japon, voire des
    NPI, sur les marchés extérieurs et aux
    difficultés des Etats-Unis.
  • Cette théorie a fait lobjet de deux critiques
  • - Linsertion dans les créneaux porteurs na de
    sens que si le pays dispose de coûts compétitifs
    la thèse nest donc applicable que si le pays est
    dans cette situation ou prêt à consentir un
    effort rapide dabaissement des coûts dans les
    branches à forte croissance mondiale.
  • - Lapplication de la théorie conduit le pays à
    sinsérer dans les segments productifs fins et à
    en abandonner dautres les risques
    daffaiblissement de léconomie pendant la
    période de restructuration du tissu industriel ne
    doivent pas êtres ignorées.

38
IV Compétitivité et spécialisation
  • Autre Problème Quels sont les créneaux porteurs
    dans 5 ans, 10 ans ?
  • Sen remettre au seul critère dévolution de la
    demande mondiale pour orienter la spécialisation
    conduit à une forme de contradiction. Parce que
    ce critère est le même pour tous, il devrait
    inciter lensemble des pays à adopter une
    structure de production identique. On devrait
    alors craindre un excédent de production mondiale
    dans les activités progressives, ce qui serait de
    nature à ruiner les efforts de spécialisation.
  • 4.3.2 Les spécialisations dans la haute
    technologie
  • Lorientation des productions et des exportations
    dun pays vers les branches à fort contenu en R/D
    (recherche fondamentale, recherche appliquée,
    lancement de produits nouveaux) lui assure la
    maîtrise des marchés en forte expansion et lui
    procure dimportants gains de productivité utiles
    à sa croissance interne (les performances
    commerciales dans ces branches dites de haute
    technologie sont donc considérées comme lindice
    dune bonne spécialisation internationale).
  • Le tableau 8 donne la composition des
    exportations haut de gamme de haute technologie
    (2003) dans les grands pays de lOCDE.

39
IV Compétitivité et spécialisation
  • Tableau 8 - Composition des exportations haut de
    gamme
  • de haute technologie (2003)

Source CEPII-BACI
40
IV Compétitivité et spécialisation
  • 4.4 Déséquilibres et compétitivité
  • La compétitivité dun pays dans une branche est
    son aptitude à être, à la fois, fortement
    exportateur et peu importateur pour les biens
    concernés.

LES FACTEURS DE COMPETITIVITE
Dotations factorielles
Investissements en recherche/développement
Capacité dadaptation à la demande
Exploitation des avantages de taille
Diversification des produits
41
IV Compétitivité et spécialisation
  • On appelle position de marché dun pays dans une
    filière ou une branche, le rapport du solde du
    pays dans cette filière ou cette branche à la
    totalité des exportations mondiales de la filière
    ou de la branche. Elle constitue une mesure de la
    compétitivité révélée. Elle a lavantage, par
    rapport au solde lui-même, de permettre une
    comparaison cohérente entre filières. En effet,
    lampleur de lexcédent ou du déficit est
    relativisée par la prise en compte de la taille
    des échanges mondiaux de la filière.
  • Au cours des années 1990, les choix de
    spécialisation du Japon lui permettent
    daméliorer ses positions de marché dans
    plusieurs filières de haute et moyenne
    technologie, en particulier dans lélectronique,
    les véhicules et le matériel électrique. Cette
    offensive sur les marchés de biens manufacturés
    les plus sophistiqués correspond en même temps à
    une diminution des positions des Etats-Unis,
    déficitaires dans les années 1980 et début 1990
    dans les trois filières, alors quils se
    trouvaient en 1967, au coude à coude avec le
    Japon. Dans la mécanique, la poussée japonaise
    est nette et la régression des Etats-Unis
    également, malgré des performances américaines
    dans laéronautique et lespace.
  • Les excédents japonais se font aussi au détriment
    de lEurope dont lexcédent se réduit dans la
    filière des véhicules et qui devient déficitaire
    dans lélectronique. LEurope parvient à
    préserver ses positions dans la filière mécanique
    et dans la chimie.

42
IV Compétitivité et spécialisation
  • Une nouvelle DIT (Division Internationale du
    Travail) sans doute précaire, sest mise en
    place, caractérisée par une certaine dépendance
    des Etats-Unis dans tous les secteurs de biens
    manufacturés sophistiqués, par la domination
    japonaise dans les véhicules, lélectronique et
    le matériel électrique et par une certaine
    résistance européenne dans la mécanique et la
    chimie. Pour ces 5 filières, les autres zones
    sont constamment déficitaires, sauf les NPI
    dAsie, qui présentent un excédent pour
    lélectronique, les véhicules et le matériel
    électrique.
  • Dans lagroalimentaire, les Etats-Unis et
    lAmérique latine présentent des soldes positifs,
    tandis que les trois zones de dépendance sont le
    Japon, lEurope de lOuest et lEurope de lEst.
    Le Canada, la Nouvelle Zélande et lAustralie
    sont également de gros exportateurs.
  • Dans la filière énergétique, le Golfe, lAmérique
    latine et les PECO ont des positions de marché
    positives et les trois zones de la Triade (Japon,
    Etats-Unis, Europe de lOuest) sont importatrices
    nettes, la dépendance européenne se réduisant
    nettement du fait de la mise en exploitation de
    gisements.

43
Lexique
  • Facteur de production Les éléments travail,
    capital, technologies que lentrepreneur combine
    pour obtenir une production de biens ou de
    services
  • Dotation factorielle Ressources utilisées par
    lemploi de facteurs de production
  • Recherche-développement Cest la recherche
    appliquée avec un résultat conduisant à la
    préparation de la phase de lancement dun nouveau
    produit ou service, dun nouveau procédé de
    fabrication, dune nouvelle utilisation dune
    connaissance ou de la mise au point dun
    prototype.
  • Innovation Utilisation dun nouveau produit de
    fabrication, dune nouvelle organisation du
    travail ou proposition dun nouveau produit ou
    service au consommateur.
  • Effet dagglomération Se dit dune situation où
    un élément attire les autres autour de lui pour
    créer un effet de synergie
  • Input Terme synonyme dintrant ou dentrée
  • Monopole Situation de marché avec seul offreur
    face à une multitude de demandeurs
  • Créneau (ou niche) Forme de spécialisation
    caractérisée par son étroitesse, par opposition à
    la filière
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