La "pense du cur" Selon l Enseignement des Anges

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La "pensée du cur"Selon l  Enseignement
des Anges 
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Jean-Charles CONTI Maïeuthérapeute Interprète-ense
ignant
Corinne MUNIER Maïeuthérapeute Clairaudiente
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LE COEUR MAGIE DE LA VIE
Merveilleux, ce cur anatomique assurant la
coordination des flux... TOUS les flux ! Flux de
sang, flux de RECEPTION démotions,  et
dEXPRESSION démotion... Savez vous que
régulièrement, une dispute, un désarroi, un
chagrin fait se "ratatiner" vôtre cur ? Mais
quau contraire, une vie sereine de joie , de
plénitude, et de spiritualité détend ce cur-là,
et donc détend vôtre âme ? Mystérieux cur qui
inclut le "Je Suis", et après le "Je Suis Ceci",
ce cur qui se nourrit damour, daccueil, de
compassion, dacceptation, despoir dun meilleur
jour... Ce cur attend que nous lâchions prise,
et que nous ACCEPTIONS, nôtre ignorance, car
grâce à lui nous pouvons dissoudre nôtre
égo Et une fois cet égo dissout, alors l'âme
règne avec, à ses côtés, son fidèle ami le
Cur. Corinne
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En Egypte ancienne
Lors de la psychostasie (la pesée de lâme)
déterminant si le défunt devait se réincarner ou,
à l'inverse, ressusciter auprès d'Osiris, lâme
gémissante sécriait alors  "Ô mon cur, ne
témoigne pas contre moi". En effet, pour les
antiques égyptiens, l'organe, qui était pesé et
qui devait mémoriser les bonnes ou les mauvaises
actions du défunt, était le cur et non le
cerveau. Sur l'autre plateau de la balance, on
plaçait la plume dautruche de Maat, déesse de la
justice. Remarquons que limportant pour les
Egyptiens, face à la pensée du cur, cétait la
notion de justice envers autrui, cest-à-dire de
par nos ego les malheurs commis et les
souffrances infligées seront jugés. La pensée
du cur est une pensée des Vertus qui se noue
face aux malheurs et aux injustices subis et se
dénoue face à la justice accordée par autrui.
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En Grèce antique
Platon, dans son Banquet daprès un vers
dEuripide "C'est donc ma langue et non mon
cur qui fit cette promesse.". Platon
lutilise nommément dans le Théétète. Socrate
fait ainsi la leçon à Théétète    il sen
suivra quelque chose quon trouve dans Euripide 
car nous aurons la langue à labri dune
réfutation, mais le cur nen sera pas à
labri.  1 Chrysippe, un stoïcien du
IIIème siècle av. J.-C., un siècle après Platon,
affirmait clairement que le cur pense.  Il faut
dire, écrivait Chrysippe, que cest depuis la
pensée que lon parle en soi-même ou que lon
déploie la voix (phônèn diexienai) et que cest
le propre du cur de penser (kardias
noeisthai) . 2
1 - Platon, Théétète, traduit par Michel Narcy,
Edition GF Flammarion, 154d, p. 161. 2 -
Gourinat, Jean-Baptiste, Les stoïciens et lâme,
Puf, 1996, p. 111.
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Dans le Soufisme
Le soufisme, analogue à lhermétisme en
Occident, considère le cur comme étant  le lieu
dhabitation de la divinité en lhomme  selon
Al-Jili  Le cur représente la présence de
lEsprit sous son double aspect, connaissance et
être, car il est à la fois lorgane de
lintuition et le point didentification avec
lEtre Le centre le plus intime du cur est
appelé le Mystère (sirr) et cest le point le
plus insaisissable où la créature rencontre
Dieu. .  Et encore   il est le cur la
lumière éternelle et la conscience sublime
révélée dans la quintessence des êtres créés,
afin que Dieu puisse contempler lhomme par ce
moyen. Cest le trône de Dieu (el-Arsh) et son
temple dans lhomme. . 1
1 - Hani, Jean, Mythes, Rites Symboles, Guy
Trédaniel Editeur, Paris, 1992.
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Dans la tradition védantique
 Cet enseignement, poursuit Jean Hani, recoupe
celui de la tradition védantique en Inde  selon
les Upanischads, le cur (Hridaya) est la
résidence de lAtman qui siège dans un espace
infime du cur appelé akasha (léther) et qui
correspond exactement à la cellule secrète dont
parle Al-Jili. De même, dans la Bhagavat-Gita
(16, 61), Krishna déclare quil demeure dans le
cur de tous les êtres. Le cur est le siège de
l'intellect (Buddhi) et, quand le mental est
purifié la conscience terrestre, le Soi
suprême, Dieu, sy réfléchit. .1 Ce texte
est à rapprocher dun message des Anges déjà cité
dans le dossier sur la  volonté humaine 
 Ton cur a de nombreuses cases. Dans lune
delles se trouve la volonté. Dans les autres,
tout ce qui fait lhomme entier. Il est un et il
est tout  comme Dieu. .
1 - Hani, Jean, Mythes, Rites Symboles, Guy
Trédaniel Editeur, Paris, 1992.
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Dans la tradition musulmane
De même,  en psychologie musulmane, le cur
suggère les pensées, les plus cachées, les plus
secrètes, les plus authentiques, la base même de
la nature intellectuelle de lhomme. Le Coran
lui-même fait allusion à la connaissance par le
cur  "Le cur ne dément pas ce quil a vu" à
propos de la vision du Prophète, 53, 11 et "ce
ne sont pas leurs yeux qui sont aveugles, ce sont
leurs curs, dans leurs poitrines, qui sont
aveugles" (22,45). . 1
1 - Chevalier, Jean, Gheerbrant, Alain,
Dictionnaire des Symboles, Robert Laffont.
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Dans la tradition chrétienne
Dans l'emblématique chrétienne, lorsque le cur
est surmonté d'une flamme (symbole du
Saint-Esprit), il symbolise la vie mystique en
tant que telle. Le cur devient le lieu
dexpression du Saint-Esprit, quon appelle aussi
lInspirateur et qui représente, dans la Trinité,
lAmour qui relie le Père avec le Fils. Il
sassimile alors au cur du Christ, à qui
lEglise catholique rend le culte bien connu du
Sacré-Cur. À l'inverse, Marc lévangéliste
écrira   c'est du dedans, du cur des hommes,
que sortent les dessins pervers  débauches,
vols, meurtres, adultères, cupidité, méchancetés,
ruse, envie, diffamation, orgueil, déraison. .
1 Attention, il sagit là dun cur devenu
avarié au fil des expériences de lindividu qui
sest laissé aveuglé par son égo. A la naissance,
tous les curs sont purs comme toutes les
consciences terrestres sont vierges. Seule, lâme
détient les étapes dun chemin plus ou moins
escarpé.
1 - Marc VII, 21.
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Autres traditions
Citons encore lintelligence intuitive, pour
lancienne philosophie chinoise, qui brille dans
ce quelle nommait "la caverne du cur". En
Afrique, comme au Togo, au Ghana, au Dahomey, les
peuples prétendaient eux aussi que le cur était
le siège de lintelligence. Il est intéressant
de même de remarquer que le latin cordatus,
signifiant avisé, et recordare, se souvenir,
conjugue sur le radical cor une pensée attentive
et la mémoire. C'est d'ailleurs à la mémoire que
réfère lexpression courante "apprendre ou savoir
par cur". Cette expression est tout à fait
remarquable au sens où le cur noublie rien,
aucune vérité, comme "en avoir le cur net
!" Enfin, plus récemment, la construction
ontologique de lhomme par les scolastiques du
Moyen-âge où lintellectus, de polarité féminine,
réceptive et verticale, réfléchissait la  Raison
divine , ainsi que le faisait le noùs
platonicien, face à la ratio (le mental), de
polarité masculine, émissive et horizontale,
organe pensant adaptatif au monde extérieur. Nous
percevons à nouveau les deux niveaux de pensées
étudiées. Après le critère de justice, la
pensée du cur est mémoire indéfectible. Et pour
cause, puisquelle est le garant de la vérité.
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Le langage populaire
La "pensée du cur" a également pénétré notre
langage populaire de manière remarquable. En
voici quelques exemples  Le cur a de la
"rancur", des "serrements de cur", il "souffre"
parce que ça lui a "déchiré le cur"  jen suis
"écuré", cest un véritable "crève-cur", le
chagrin l"arrache", le "brise", le "fend", le
"gonfle", le "perce" On a le "cur gros", la
"rage au cur" En revanche, le "cur soupire",
il "désire", il a le "cur transi", jaimerais
tant lui "offrir mon cur" mais il vit aussi
l"effroi", le "cur craint" de perdre son amour,
le "cur se glace" De plus, il consent de "bon
cur", de "grand cur", de "tout cur", de "gaîté
de cur" Et "si le cur vous en dit", si vous en
avez le goût, vous aurez le "cur tendre",
"épris", "sensible", "fidèle", "volage",
"passionné" Votre cur débordera de "tendresse",
ou encore il "exultera divresse", il "explosera
de joie", il "jubilera" même Mais le "cur
noublie pas", il shabitue, ainsi que le
chantait Brel On peut "apprendre par cur",
cest-à-dire à la manière du cur qui noublie
rien. On peut même ne pas "porter quelquun dans
son cur". Il peut alors devenir un "cur de
pierre".
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Le langage populaire
Quand jy pense, ça me fait "mal au cur",
jen ai le "cur par terre". On peut même
"prendre tout à cur"  ça me "soulève le cur" 
ou, à linverse, cela me "va droit au cur". Je
me sens le "cur léger". Cest mon "cur qui la
choisi". Ça la "touché en plein cur", jen "ris
de bon cur"  mon cur en "frémit" encore, car
elle est "belle comme un cur". Prions pour
quelle "écoute son cur" je veux "en avoir le
cur net", cest un "ami de cur" que je "porte
dans mon cur". Ce ne sont pas que de simples
métaphores, comme si il ny avait aucune réalité
ontologique derrière ces mots. Non ! Nous savons
que le langage est porteur démotions. Si je dis
à une personne "je taime" ou si, à linverse, je
lui dis "je te hais", leffet produit sur elle
sera tout autre. Un philosophe contemporain,
Austin, parle de langage "performatif". Le
langage produit un acte performatif sur autrui.
Si je vous injurie, la vibration négative est
agissante biologiquement sur vous et peut laisser
des traces psycho-cardiaques selon la manière
dont vous allez le vivre intérieurement. Si cela
vous "touche", au sens propre, mes mots seront
devenus un "acte performatif". Le langage est
une pensée mise en acte qui perfore les corps !
Par langage quotidien, on aperçoit bien le
processus psychosomatique.
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A suivre
Dans le prochain dossier, nous allons aborder le
modèle théorique de toute relation humaine. Nous
le nommerons la "relation humaine universelle".
Son enjeu est capital car nous allons mieux
comprendre limportance du  don  au niveau de
la santé. En effet, cest labsence du don de soi
qui va provoquer nos "déviations de vie"
émotionnelles. Au sein de nos familles, cette
absence forme nos "Complexes de famille".
Lesquels, tels de véritables cancers émotionnels,
engendrent ou plutôt fabriquent un terrain
pathologique prêt à engendrer nos maladies, dès
quun virus ou une bactérie sapproche de
nous. De plus, cette approche de la relation
humaine va nous permettre daborder comment se
construit, jour après jour, ce que nous allons
nommer la "Vérité vitale". Laquelle nous devrons,
un jour ou lautre, faire face si lon veut
sortir de notre souffrance et de nos maladies. Il
sagit dune vérité humaine faite de
contradictions, et qui suit les principes selon
un Ordre irrationnel, à linverse de lOrdre
rationnel bien connu.
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