Title: Vive l
1Vive limpôt !
- Des impôts
- Pourquoi, pour qui, comment ?
2Impôts et prélèvements obligatoires
- On parle beaucoup dimpôts, de prélèvements
obligatoires, de charges, sans distinguer ces
différents modes de prélèvements. - Les prélèvements obligatoires représentent 44
du Produit Intérieur Brut (P.I.B.). - ? 22 formés par les cotisations sociales
- ? 22 formés par les impôts et taxes.
3Comparaisons P.O. en du P.I.B.
4Comparaisons internationales des apparences
5 aux réalités
6Une France économiquement plombée par les
prélèvements obligatoires ? Non !
- ? La différence provient des différents modes de
gestion de la protection sociale. Selon les pays,
elle est plus ou moins prise en charge
collectivement ou par les individus. - ? Les prélèvements obligatoires nempêchent pas
les investisseurs de placer leur argent en France
(2 ème terre daccueil des I.D.E.) - ? Léconomie française reste dynamique elle
crée autant demplois que la Grande Bretagne - ? Les impôts et cotisations financent des biens
publics qui favorisent le développement
économique
7Des besoins utiles pris en charge collectivement
- Dépenses publiques déducation 5,6 PIB
(Moyenne UE 4,9 ) - Scolarisation précoces des enfants en 2002, 35
des enfants de 2 ans, 99 des enfants de 3 ans
(91 en Italie, 55 en Allemagne, 43 au
Royaume Uni) - Plus de 250 000 places en crèches pour environ 10
000 établissements, - Dépenses de protection sociale 30 du PIB en
France (27,7 dans lU.E., 32 en Suède, 16
en Irlande)
8Quels types dimpôts ?
- Impôts dEtat (270 milliards deuros) et impôts
locaux (60 milliards deuros), - Impôts directs (sappliquent à un contribuable
identifié) et indirects (imposent une opération
sans tenir compte du contribuable), - Impôts progressifs (impôt sur le revenu) et
proportionnels (TVA), - Impôts sur le revenu, sur la consommation, sur le
patrimoine
9Les principaux impôts dEtat
10Le poids de limpôt sur le revenu en Europe
11I.R. de moins en moins progressif
12Les deux tendances de limpôt sur le revenu
- 1/ Réduction
- ? Baisse du taux moyen dimposition de 15,1 en
1991 à 11,8 en 2002 - ? Baisse de lI.R. dans les recettes fiscales
brutes de lEtat de 20,17 en 1996 à 16,36 en
2004 - 2/ Proportionnalisation
- ? De 13 tranches en 1986 à 4 tranches en 2007
- ? Un taux marginal de 65 en 1986 et de 40 en
2007
13Quelques données relatives à limpôt de
solidarité sur la fortune ISF
Nb de foyers fiscaux Rendement en milliards deuros
2004 335 500 2,6
2005 394 500 3,0
14- Chiffres à comparer avec
- Les 34,4 millions de foyers fiscaux dont 48 sont
non imposables - Les 56 milliards collectés au titre de limpôt
sur le revenu - Les 126 milliards de TVA
- Et les 41 milliards dimpôt sur les sociétés
- Chiffres de 2005
15Les niches fiscales
- ? Des mécanismes qui permettent de réduire
limpôt et donc la progressivité de lI.R.
(abattements, déductions, réductions) - ? Les 10 des ménages les plus riches
bénéficient de 36 des déductions et de 86 des
réductions - ? Le total des mesures dérogatoires représente un
manque à gagner de 50 milliards deuros (pour le
seul I.R., 60 de son produit, soit plus de 30
milliards)
16Evolution dune niche la réduction dimpôt
pour emploi dun salarié à domicile1/ Evolution
du plafond
17Evolution dune niche la réduction dimpôt
pour emploi dun salarié à domicile
- 2/ Evolution du coût budgétaire
18Evolution dune niche la réduction dimpôt
pour emploi dun salarié à domicile3/ Mesure de
limpact sur lemploi depuis sa création
19Présentation du budget de lEtat
- Enseignement scolaire
- Engagements financiers de l'Etat
- Défense
- Recherche, enseignement supérieur
- Sécurité
- Travail et emploi
- Solidarité intégration
- Transport
- Gestion et contrôle finances publiques
- Justice
- Ville et logement
- Aide publique au développement
- Culture
- Sport, jeunesse
- Ecologie
- (En millions deuros, source, PLF 2006)
- 59 740
- 40 890
- 36 972
- 20 557
- 15 372
- 13 663
- 12 243
- 9 338
- 9 029
- 6 905
- 7 222
- 5 311
- 2 886
- 810
- 633
20Evolution de la fiscalité locale en du P.I.B.
de 2002 à 2006
21Evolution autonomie financière des collectivités
locales
22Union européenne la concurrence fiscale comme
règle de fait
- De la théorie
- Il existe une concurrence bénéfique (qui limite
la hausse de la pression fiscale et permet une
meilleure gestion publique) et une dommageable
qui fausse lallocation des ressources.
- A la réalité
- Limposition des bases mobiles (ménages les plus
riches, entreprises) est allégée, celle des bases
immobiles alourdie et le déséquilibre général est
accentué.
23Evolution des taux marginaux des barèmes des
impôts sur le revenu en Europe
24TVA une valeur européenne en hausse !
25Politique fiscale que faire ?
- ? Au niveau européen, harmoniser progressivement
les fiscalités pour réduire les écarts (pour un
serpent fiscal européen) et renforcer la lutte
contre la fraude, il faut des règles du jeu
communes aux Etats membres. - ? Au niveau national, rééquilibrer le système
fiscal moins dimpôts indirects, plus dimpôts
directs et de progressivité. - ? Au niveau local réformer les assiettes des
impôts locaux pour prendre davantage en compte
les réalités foncières (TH, TF), économiques (TP)
et les capacités contributives( TH), réduire les
inégalités entre collectivités.
26Éléments de débat
- Poser la question de limpôt soulève celle
- du modèle social et se son financement,
- de la répartition des richesses,
- ? et des besoins que la collectivité prend en
charge
27Quels objectifs donner à la fiscalité?
- Une fiscalité efficace qui assure des rentrées
suffisantes pour financer les politiques
publiques - Une fiscalité équilibrée qui laisse une part plus
grande aux impôts directs - Une fiscalité juste qui remplisse son rôle de
correcteur des inégalités (limpôt progressif
permet de réduire les inégalités absolues et
relatives) - Une fiscalité incitative pour modifier les
comportements à condition que lefficacité soit
avérée sur le plan social, économique,
environnemental..