Title: Conception classique (d
1Conception classique (daprès Fayol)
- Prévoir, organiser, commander, coordonner et
contrôler
2Contrôler, cest
- Vérifier
- Surveiller
- Evaluer
- Maîtriser
3Définition du PCG
- Ensemble des dispositions prises pour fournir aux
dirigeants et aux divers responsables des données
chiffrées périodiques caractérisant la marche de
lentreprise. Leur comparaison avec des données
passées ou prévues peut le cas échéant, inciter
les dirigeants à déclencher rapidement les
mesures correctives appropriées
4Définition de Anthony (The Management Control
Function- HBDP, Boston, 1988 )
- Le contrôle de gestion est un processus par
lequel les dirigeants influencent dautres
membres de lorganisation pour mettre en Å“uvre
les stratégies.
- Différences entre
- Le contrôle budgétaire
- Le contrôle opérationnel
- Le contrôle stratégique
5Le contrôle de gestion est différent
- du contrôle interne Ensemble des mesures de
contrôle, comptable ou autre, que la direction
définit, applique et surveille sous sa
responsabilité, afin dassurer la protection du
patrimoine de lentreprise et la fiabilité des
enregistrements comptables et des comptes annuels
qui en découlent - de la révision comptable Vérification
approfondie des valeurs et des documents
comptables ainsi que de la conformité de la
comptabilité avec les règles légales en vigueur. - de laudit interne activité dappréciation du
contrôle des opérations réalisée de manière
indépendante.
6La prévision opérationnelle
- Les séries chronologiques
- Tendances générales
- Mouvements cycliques
- Variations saisonnières
- Variations accidentelles
- Les techniques quantitatives de prévision
- Lissages
- valeurs hautes / valeurs basses
- Moyennes mobiles
- Moyennes mobiles centrées
- Recherche de tendances
- Ajustement manuel
- Méthode de la double moyenne
- Méthode des moindres carrés
- Elimination des variations saisonnières
(dessaisonnalisation)
7La prévision opérationnelle
- Les méthodes dexploration du futur
- Estimations et simulations
- Par les vendeurs
- Par les clients
- Simulations
- La prospective
- Le scénario
8La prévision opérationnelle
- Une attitude
- Rationalité et inconnues
- Termes des prévisions
- Contrôle du processus
9Le processus budgétaire
- Le cadre
- La mise en Å“uvre
10 I - Cadre du processus budgétaire
- Le principe
- Le déroulement
- La structure organisationnelle
11Principes dun processus budgétaire
- Approche globale ?
- La responsabilité budgétaire (centres de
responsabilité) - La solidarité nécessaire
- La cohérence à long terme
- Lactualisation
12Principes dun processus budgétaire
- Couplage avec la méthode de direction
- Exemple Direction par Objectifs
13Principes dun processus budgétaire
- Connexion avec la comptabilité
-
- Objectifs similaires ?
- Construction identique ?
- Impératifs compatibles ?
14Déroulement dun processus budgétaire
- Détermination des objectifs
- Information sur les objectifs
- Etudes préparatoires
- Projets de budgets
- Prébudgets
- Budgets détaillés
15Déroulement dun processus budgétaire
- Les repères chronologiques
16La structure organisationnelle
- Quels centres de responsabilité ?
- Centres danalyse
- Centres de coûts standards
- Les actions à entreprendre nentraînent que des
dépenses. On en mesure lefficacité ou
lefficience. - Centres de dépenses discrétionnaires
- Pas de mesure lefficacité ou lefficience.
17- Centres de recettes
- Centres de profits
- Possibilité de combiner au mieux coûts et
recettes. - Centres dinvestissement
- Responsabilité des actifs utilisés.
18La structure organisationnelle
- La nécessité dune superposition
- Linfluence sur la stratégie
- Alfred Chandler
- La structure hiérarchique
- La structure fonctionnelle
- La structure matricielle (approche en pool)
19La structure organisationnelle
- Le nœud de conflit budgétaire
- Lautonomie
- Le besoin de sécurité
- Le besoin daccomplissement (Chris Argyris)
- Lopposition motivation / planification
- Lopposition motivation / évaluation
20La structure organisationnelle
- Lanimation budgétaire
- La centralisation indéfinie
- La théorie X (référentiel strict)
- La théorie Y
- DPO ou DPPO
- La théorie Z (Ouchi)
- Autonomie et adhésion
- Exemple Japon
- Le système pénalités / récompenses
21La structure organisationnelle
- Lanimation budgétaire
- Le système pénalités / récompenses
- La conception du management humain
- La subordination hiérarchique
- La participation
- La contractualisation
- La professionnalisation
22 II La mise en œuvre budgétaire
- La trésorerie, élément central
- Les différents budgets
- La consolidation et le contrôle budgétaire
23La trésorerie, élément central
- Le lien avec lexigence comptable
- LIASB
- La Banque de France
- L OEC
24La trésorerie, élément central
- Le commentaire
- Thomson
- Colgate
- Union Technologie (p.63)
25La trésorerie, élément central
- Les instruments de gestion du déficit
- Leads and lags
- Les crédits
- Les opérations
- Le partenariat
- La titrisation
26La trésorerie, élément central
- Les instruments de gestion de lexcédent
- Le placement
- La gestion dynamique
- Optimisation
- Anticipation
27La trésorerie, élément central
- Le budget de trésorerie
- Les encaissements
- Les décaissements
- Les soldes
28La trésorerie, élément central
- Lajustement du Budget de Trésorerie
- La position de trésorerie
- De la TZ au BBZ
- Doù la nécessité dune bonne consolidation
budgétaire
29Les différents budgets
- Le budget commercial
- Les prévisions de ventes
- Les prévisions de frais
30Le budget commercial
- Les prévisions de ventes
- La politique de prix
- Segmentation des marchés et ventilation
31Le budget commercial
- Typologie des frais
- Charges de mercatique (non proportionnelles)
- publicité
- promotion
- Parrainage, mécénat.
- Autres charges de distribution (par service)
- Marketing études, moyens/actions
- Ventes animation des équipes
- Administration des ventes fichiers clients,
correspondance, tournées - Emballage / expédition
- Service après-vente
32Le budget commercial
- Les prévisions de frais
- Analyse classique
- Coût du centre
- Rendement
- Activité
- Comportement des charges
- coûts variables par segments
- coûts fixes directs par segments
- coûts fixes indirects par segments
33Le budget commercial
- Budgétisation des ventes et des frais de
distribution - Autant de budgets que de responsables
- Budgets par périodes de ventes
- Budgets par régions
- Budgets par famille de produits
34Le budget des approvisionnements
- Logistique et approvisionnement
- La logistique est constituée par lensemble des
activités ayant pour objet la mise en place au
moindre coût dune quantité déterminée dun
produit à lendroit et au moment où la demande
existe - (Association Française des Logisticiens
dEntreprise) - Missions de la logistique
- Assurer les approvisionnements (prévisions,
achats, transports, manutention, entreposage) - Assurer le fonctionnement de loutil de travail
(gestion des flux physiques, alimentation des
postes de travail, maintenance) - Assurer le fonctionnement de loutil de travail
(gestion des flux physiques, alimentation des
postes de travail, maintenance)
35Le budget des approvisionnements
- Organisation de la logistique
- 1ère solution pas de direction logistique
- Solution traditionnelle / éparpillement des
responsabilités / absence de coordination /
gonflement des stocks - 2ème solution une direction logistique
fonctionnelle - Plusieurs services opérationnels mais une
direction coordonnant lensemble - 3ème solution une direction logistique
opérationnelle - Au maximum, elle coiffe lensemble des
approvisionnements, la production, la
distribution physique
36Le budget des approvisionnements
- Les éléments du budget
- Le prix dachat des produits
- Les dates dachat ou de prise de commande
- Les quantités à acheter
- Les dates probables de livraison (entrées en
stock) - Les dates envisagées de ventes ou dutilisation
(sorties de stock) - De plus toutes dépenses entraînées par la
constitution du stock ainsi que les conséquences
de leur surabondance ou de leur insuffisance - (analyse financière)
37Le budget des approvisionnements
- Lélément clef le prix unitaire du produit
acheté - Coût de revient des marchandises
- Éléments du coût de production
- Élément primordial de la valorisation du stock
- Pour le prévoir la conjoncture, le marché du
produit, la concurrence, la demande - Pour le commander , 2 cas
- Demande / livraison régulière
- Demande irrégulière avec ou sans incertitude dans
le délai de livraison
38Le budget des approvisionnements
- Le cas dune demande et dune livraison régulière
- La règle le délai de livraison entraîne le
stock - Le but est de satisfaire la demande et
dentraîner une charge minimale - Quelles cadence dapprovisionnement optimale ?
- Celle qui minimise le coût de constitution et
dexistence du stock - Doù provient le coût de stockage ?
- Du coût de commande (différencier commande
interne et externe) - Le coût de possession du stock
- Coût physique et matériel de magasinage
- Coût de gestion
- Coût financier
39Le budget des approvisionnements
- La cadence optimale
- Le modèle de Wilson
- N Nombre de commandes dans lannée
- F frais entraînés par commande
- t taux de coût de possession
- C Valeur annuelle des consommations
- Stock moyen C / 2N
- Coût de possession Ct / 2N
- Coût total du stock (Z) NF (Ct / 2N)
- La valeur N optimale (cadence optimale), Z doit
être minimum - NF (Ct/2N) FCt / 2, est constant (F, C, t
sont des données) - NF (Ct / 2N) est minimale si
- NF Ct / 2N N² Ct / 2F
- Cadence optimale
40Le budget des approvisionnements
- Les critiques du modèle de Wilson
- Limites classiques des modèles lorsque
apparaissent des cas particuliers - exemples
- Prix dachats dégressifs
- Ristournes
- Pointes saisonnières
- Contraintes de stockage
- Contraintes de financement
41Le budget des approvisionnements
- Le cas dune demande irrégulière
- Le principe constitution dun stock de sécurité
- Détermination mathématique
- Coût de possession, coût de rupture, probabilité
de rupture - Détermination empirique
- Stock de sécurité fraction du stock minimum
-
- Incertitude dans le délai de livraison
- Stock de sécurité complémentaire
42Le budget des approvisionnements
- Le cas dune demande irrégulière
- Quel règle de renouvellement des commandes ?
- 1er mode
- Surveillance permanente du stock
- Quantité de renouvellement constante
- Intervalle de commande variable
- 2ème mode
- Connaissance intermittente du stock
- Intervalle de commande fixe
- Quantité de renouvellement variable
- Formule de Wilson
43Le budget des approvisionnements
- La cadence optimale
- Q Quantité à commander
- B Consommation prévue par unité de temps
- P Périodicité dapprovisionnement
- T délai dapprovisionnement (par unité de
temps) - A , Stock de sécurité (en nombre dunité de
temps) - M Quantité en stock
- E Quantité à recevoir sur commandes antérieures
- R Quantité déjà affectée à une commande
- Q B (P T A) (M E) R
- Méthode utilisée notamment dans la MRP (Material
Requirements Planning)
44Le budget des approvisionnements
- Létablissement du budget
- Choix du système de renouvellement des commandes
(à date fixe ou à quantité constante) - Choix dun procédé de budgétisation (graphique et
ou comptable avec fiche de stock) - Etablissement des 4 sous budgets
- Budget des commandes
- Budget des livraisons
- Budget des consommations
- Budget des stocks
- Valorisation
45Le budget des approvisionnements
- Le principe du stock nul
- Première solution
- Objectif fabriquer différentes références pour
lapprovisionnement commercial - Mise en fabrication implique la quantité Ã
produire (la rafale) pour minimiser le coût de
lancement de la série - Les rafales entrent dans les stocks
intermédiaires jusquà lobtention du produit
fini - La structure adaptée est dite en silos
(départements séparés)
46Le budget des approvisionnements
- Le principe du stock nul
- Deuxième solution
- Le juste à temps est linverse de la solution
précédente la production est tirée par les
commandes de clients - La structure adaptée est dite en pipeline
- Dans tous les cas, utilité des fiches de flux
les Kanbans
47Le budget des investissements
- Les méthodes de rentabilité des investissements
- Récupération du capital investi
- Van
- Tri
- LEVA de Stern et Stewart
48Le budget des investissements
- La budgétisation de linvestissement
- 3 moments différents au moment de lengagement,
lors du décaissement, au moment de la réception
de linvestissement. - La procédure dinscription des projets au budget
- Définition dune enveloppe générale de
financement - Définition de la fraction de lenveloppe pour les
impondérables - Etude des projets demandés par les différents
responsables. -
49Le budget des investissements
- La procédure dapprobation individuelle
- 2 aspects
- Une étude détaillée du projet (dun point de vue
technique, financier et humain) - Une approbation par la ligne hiérarchique de la
demande de financement - Les contrôles en cours de réalisation
- Un contrôle des montants
- Un contrôle des délais
- Le calcul de post réalisation
- Un contrôle de la pertinence
- Un contrôle de la procédure
50Le budget de la production
- La méthode américaine MAP Multiple Resource
Allocation Procedure - vise à définir lallocation optimale des moyens
en main dœuvre, capital, matériel, matières,
temps Le but est de réduire le coût de la
production - Exemple la méthode Pert (Program Evaluation and
Review Technic) - Le chemin critique est la durée la plus longue
pour une procédure. - Lun des éléments fondamentaux est le temps de
travail - Temps dactivité
- Temps de chargement normal (au cours duquel le
temps de travail est utilisé à la préparation et
à lexécution dopérations de production il
comprend le nettoyage, lentretien les transferts
dun poste à lautre - Temps de fonctionnement (temps de chargement
diminué des réglages) - Temps de marche (temps de fonctionnement diminué
des temps de contrôle, de rectification) - Il faut définir la cadence de production
- Il faut définir lunité de lancement et de
mouvement (ULM) le nombre de produits
identiques travaillés de façon continue et qui
font mouvement ensemble de poste à poste.
51Le budget de la production
- Recherche de productivité
- Exemple de risques les goulots détranglement,
les sous activités partielles - Il est possible dutiliser de multiples ratios
pour mesurer la productivité optimale - Consommation / Produits fabriqués
- Consommation travail ouvrier / Produits fabriqués
- Il est surtout nécessaire détablir des standards
et des normes - La qualification contrôleur de gestion doit
épauler la qualification ingénieur (ou plus
largement spécialiste dactivité)
52Le budget des ressources humaines
- Les éléments du bilan social (loi du 12 juillet
1967) - Emploi
- Rémunérations
- Hygiène et sécurité
- Autres conditions de travail
- Formation
- Relations professionnelles
- Autres conditions de vie
- La comptabilisation des ressources humaines
- Le principe difficulté quantitative et
qualitative - Évaluation par
- Coût dorigine
- Coût de remplacement
- Capitalisation du salaire
- Coût dopportunité
53Le budget des centres administratifs
- Les différents types de centres
- La direction générale
- Les services administratifs
- Les services comptables et financiers
- La direction du personnel
- La direction informatique
-
- La réflexion stratégique et la planification
- Le contrôle de gestion
- Laudit interne
- La recherche et le développement
- Le service de contrôle de la qualité
- Le département détudes commerciales
- Le principe
- Des frais généraux .
- difficiles à contrôler
54Le budget des centres administratifs
- La tendance reconduction de lenveloppe
budgétaire - Lévolution une approche par la valeur
- La perspective dune réduction des frais généraux
- Lidée du BBZ
- Reconstruction de lappareil productif en
commençant par les départements les plus utiles,
en finissant lenveloppe budgétaire avec les
moins utiles - Revoir n 22
55La consolidation et le contrôle budgétaire
- La gestion des arbitrages
- La trésorerie
- La direction générale
- Lanalyse a posteriori
- Les écarts
- Le contrôle du processus
56La gestion des arbitrages
- Limportance de la référence à la trésorerie
- La pénurie financière, à lorigine des
ajustements du contrôleur - Les ajustements temporels
- La possibilité dun budget flexible
- Le budget flexible est un budget établi pour
différents niveaux dactivité à partir dun
modèle de comportement des charges - Les références à la prévision stratégique
- En dernier ressort
- Le recours à larbitrage de la direction générale
57La gestion des arbitrages
- Lintervention de la direction générale
- Les arbitrages budgétaires peuvent être
opérationnels - Ils ont souvent un caractère stratégique
- Le contrôleur de gestion ne doit pas faire la
stratégie il doit la contrôler - Les conflits budgétaires peuvent être arbitrés
par la direction générale
58Lanalyse a posteriori
- La détermination des écarts
- La procédure budgétaire correctement menée
débouche sur une analyse des écarts à des fins de
contrôle strict (réflexion a posteriori) ou Ã
des fins de rectification - Le principe étant donné quun écart est produit
en général par plusieurs éléments, son analyse
consiste à apprécier lincidence de chacun deux
en neutralisant les autres - Au plan pratique identification des sous-écarts
- Par exemple écart sur prix écart sur quantité
- Ecart global (qe . Pe) (qs . Ps)
- Ecart global Varq . Ps VarP .qs VarP .
Varq - Ecart global écart sur quantité écart sur
prix écart sur écart
59La détermination des écarts
- La méthode des 4 écarts pour les charges fixes
(ou méthode des contrôleurs de gestion ou méthode
anglo saxonne) - Écart sur budget pour charges fixes (en principe
pas de différence en réalité, modification du
taux de ces charges fixes - Écart sur budget pour les charges variables
(écart sur dépenses écart dû aux différences de
coût unitaire des charges variables) - Écart de rendement (permet de déterminer si la
productivité a été meilleure ou moins bonne que
prévue) - Écart de capacité (permet de mesurer la
différence due à la sous ou sur-activité par
rapport au niveau dactivité normal
60La détermination des écarts
- La méthode des 4 écarts
- Fe charges fixes effectivement supportées
- he heures effectives correspondant à la
production obtenue - ve taux effectif de charges variables
- hs heures standards correspondant à la
production obtenue - hn heures normales correspondant à la capacité
normale de production - vn taux standard de charges variables (
charges variables standards / hn) - fn taux standard de charges fixes ( charges
fixes standards / hn) -
- écart global (he ve Fe ) - ( hs vn fn hs )
- écart / budget charges fixes (he ve Fe ) -
(he ve fn hn ) - écart de dépense (he ve fn hn ) - (he vn fn
hn ) - écart de rendement (he vn fn hn ) - ( hs vn
fn hn ) - écart de capacité (hs vn fn hn ) - ( hs vn
fn hs )
61De lanalyse des écarts au contrôle du processus
- Lidentification dun écart, la recherche de ses
causes, les solutions à mettre en œuvre pour
quil ne réapparaisse pas cette procédure a un
coût. Il nest pas certain que le gain soit à la
mesure de ce coût (direct et indirect) - Il existe un seuil de tolérance des écarts
provenant - Du calcul économique
- De la validité de la méthode de standard
- Lenvironnement incertain tout comme lapproche
juste à temps conduisent à une remise en cause de
lanalyse des écarts - système réorienté vers la maîtrise de loutil de
prévision - Abandon éventuel des analyses décarts (et aussi
de leurs calculs !) - Préférence donnée aux tableaux de bord et au
reporting
62Vers un contrôle de gestion évolutif
- 1 Les besoins opérationnels
- 2 Le contrôle et la stratégie
- Les besoins opérationnels
- Reporting et tableaux de bord
- B) Prix de cession internes et contrôle de
gestion de groupe
63Reporting et tableaux de bord
- Une idée commune privilégier la flexibilité de
lorganisation par la maîtrise de son information
et la connaissance de ses objectifs - Linformation est détenue par la base. Le
contrôleur doit susciter sa remontée - Lorganisation doit tendre vers un objectif
commun et des sous objectifs compatibles. Le
contrôleur doit permettre leurs diffusions
64Le reporting
- Le système de reporting assure la remontée de
linformation depuis les unités élémentaires
jusquau sommet de lentreprise. Il est très
présent dans toutes les sociétés anglo saxonnes. - Les responsables de tous niveaux ont connaissance
immédiate des résultats - Le reporting permet la mise en œuvre dactions
correctrices - Le reporting permet didentifier les besoins des
unités élémentaires de lorganisation - Le reporting est un facteur concret de
consolidation dans une structure de groupe - Au total, le reporting est un outil clef pour le
pilotage de lentreprise
65La constitution dun reporting
- La base dun système de reporting est comptable.
Mais il ne sagit pas dune information brute,
elle doit être retraitée et émise aussi souvent
que nécessaire - Le premier problème est denvisager la fréquence
nécessaire au pilotage (ex boursier par
trimestre) en général, fréquence mensuelle - La définition des informations contenues dans le
reporting répond à 3 impératifs être
exhaustives, être utiles au contrôle, être
opérationnelles pour le décideur - La forme du traitement de linformation doit être
définie par le contrôleur et constamment révisée
en fonction des problèmes non ou mal décelés, en
fonction des remarques des opérationnels
(décisionnels ou non) - Linformation peut intégrer beaucoup daspects de
la comptabilité analytique. Il peut faire
remonter aussi des informations qualitatives
(issues du personnel par exemple)
66La constitution dun reporting
- Le reporting utilise plutôt les indicateurs de
résultat il indique comment le processus
économique s est déroulé - Le reporting intervient en lien avec le processus
comptable, déterminés après laction - Le reporting doit se composer déléments
facilement agrégeables - Le reporting doit être complété par un système de
tableaux de bord
67Le tableau de bord
- Un tableau de bord de gestion est différent du
MIS (Management Information System) - Il représente la sélection des informations
importantes issues de ce système et présentées de
manière à être immédiatement opérationnelles pour
les décideurs auxquels il est destiné. - Le tableau de bord structure la recherche
dinformations dans la base de données et
formalise leur restitution. - Deux éléments sont par conséquent indispensables
à lexistence dun véritable système de tableau
de bord - Un monitoring du système cest-à -dire la
définition dune véritable approche de pilotage,
comprenant la détermination claire de facteurs
dalarme et des éléments dinformation nécessaire
à la prise de décision opérationnelle (exemple
informations des ventes mensuelles dune entité
pour la détermination dun rabais au client) - Une remontée des données importantes formalisées
de manière régulière par un reporting - Le contrôleur contribue à définir le premier, il
organise le second - Le système de tableaux de bord ne nécessite pas
obligatoirement une organisation budgétaire
68La constitution du tableau de bord
- Un tableau de bord de gestion doit être presque
en temps réel il dit comment le processus
économique est en train de se dérouler - Son actualisation doit être quasiment quotidienne
- Les données qui le composent ne sont pas
forcément comptables - Il présente surtout des informations dactivité
ou de processus - Sa consultation doit être très rapide et visuelle
- Les multiples tableaux de bord ne sont pas
forcément agrégeables en revanche, ils ne
doivent pas être incompatibles. - En lien avec un système budgétaire, le tableau de
bord permet de repérer plus rapidement les écarts
et de reformaliser rapidement de nouvelles
prévisions
69La construction du tableau de bord
- Les indicateurs clefs peuvent être définies de
plusieurs manières - Approche système (informations sur tous les
éléments clefs du système y compris
lenvironnement et les activités latérales) - Méthode des cartes cognitives (systèmes
dobjectifs / axes stratégiques / actions
possibles / chaînes dargumentation) - Apprentissage progressif
- Suivi des plans daction (déclinaison prévue dès
la planification)
70La construction du tableau de bord
- La validation des indicateurs choisis
- Un indicateur doit être
- Fiable
- Juste
- précis
- Le test dun indicateur
- Analyse de sa signification
- Étude des actions quil induit
- Etude de son équité
- Étude de sa fiabilité
71Le corollaire du tableau de bord
- Lintégration dans la démarche stratégique
- Le cheminement dans la mise en place des tableaux
de bord de gestion - Identification dobjectifs par DAS
- Identification des FCS (KSF)
- Intégration des FCS aux tableaux de bord des
centres de responsabilité - Mise au point dindicateurs de succès ou de
variables clés - Etablissement de références et dun modèle
danalyse des résultats - Mise au point de la chaîne de traitement de
linformation et de diffusion des documents
72Le corollaire du tableau de bord
- La perspective dun tableau de bord général
- Lutilisation des Business Design
- Rendement des ventes (Ebit / CA)
- Croissance de la rentabilité (projections de
croissance dactivité) - Rentabilité économique (Actif / CA)
- Index de contrôle stratégique (échelle de 1 à 10)
- Valeur boursière / CA
- Utilisation de la valorisation
- Utilisation de la création de valeur
- cf n63
73Le contrôle de gestion de groupe
- Le contrôle de gestion de groupe est à la fois
plus difficile et encore plus essentiel que dans
une structure simple. - Le contrôle de gestion est un ciment de la
structure - Il unifie les objectifs
- Il unifie les remontées dinformations
- Il unifie les résultats
- Le contrôle de gestion est un élément-clef de
lévolution - Il mesure la synergie
- Il permet la valorisation partielle
- Le contrôle de gestion est au cœur des choix de
stratégie - Rôle du contrôleur en cas de centralisation
- Rôle du contrôleur en cas dautonomie
74Les prix de cessions internes
- Un système de prix de cessions internes est le
corollaire de toute organisation en centres de
responsabilités - Les prix de cessions internes permettent
- Une mesure objective des centres de
responsabilité - Une gestion autonome des centres
- Une optimisation de la gestion de lensemble
- Les différentes méthodes de calcul des prix de
cessions internes. - Une évaluation par référence aux coûts
- coût complet
- Labsorption des charges fixes du fournisseur
- La marge bénéficiaire
- Le coût marginal (le plus faible possible)
- La référence au marché
- Le simple prix du marché
- La diminution par la commission
- La politique du double prix
75Lapproche stratégique
- Les choix de prévision stratégique
- Une prévision continuelle ou ponctuelle
- Une prévision formalisée
- Un prévision intégrée
- Budget glissant
- Plan opérationnel
- Plan stratégique
76Lapproche stratégique
- La planification stratégique
- Les DAS / Les BU
- Les matrices
- Les stratégies base ressource
- Le business design
- La formalisation stratégique
- Les plans
- La consolidation
- Le contrôle
77Lapproche stratégique
- Les types de décisions stratégiques
- La gestion stratégique dune continuité
- Stratégies de coûts
- Stratégies de différenciation
- Les virages stratégiques
- La spécialisation
- La diversification
- Les stratégies relationnelles
78Lapproche stratégique
- La planification opérationnelle le business
plan - Analyse marketing
- Produits et services
- Plan de production
- Management
- Plan financier
- Les risques / les opportunités / les stratégies
envisagées