ANTHROPOLOGIE - PowerPoint PPT Presentation

About This Presentation
Title:

ANTHROPOLOGIE

Description:

ANTHROPOLOGIE L'anthropologie est la branche des sciences qui tudie les tres humains sous tous leurs aspects, la fois physiques et culturels. – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:1924
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 18
Provided by: HAK58
Category:

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: ANTHROPOLOGIE


1
ANTHROPOLOGIE
  • L'anthropologie est la branche des sciences qui
    étudie les êtres humains sous tous leurs aspects,
    à la fois physiques et culturels. Elle tend à
    définir l'humanité en faisant une synthèse des
    différentes sciences humaines et naturelles. Le
    terme, anthropologie vient de deux mots grecs,
    anthrôpos qui signifie être humain et logos qui
    signifie l'étude.
  • L'ethnologie ou anthropologie sociale et
    culturelle, lanthropologie sociale (surtout en
    Europe) sintéresse entre autres à létude de la
    parenté, de la politique et de lorganisation
    sociale
  • tandis que lanthropologie culturelle (surtout
    aux États-Unis) étudie les mœurs, la religion et
    les autres aspects symboliques des sociétés
    humaines 
  • Lanthropologie est née dune réflexion autour de
    la diversité des cultures humaines.
  • Les questions fondatrices
  • Quels sont les invariants et les différences dans
    lorganisation des sociétés humaines?
  • Quelle est lorigine de la vie en société, quels
    sont les fondements du lien social?
  • Le projet de fonder une anthropologie qui
    sattacherait à étudier les moeurs et les
    croyances des hommes, est né à la fin du XVIIe
    siècle. Anthropologie émerge à partir dune
    double origine
  • -de la philosophie tout dabord, qui médite sur
    lorigine de lhomme et la vie en société
  • -des voyages dexploration qui ont permis de
    découvrir des peuples sauvages.
  • Anthropologie physique morphologie des races
    humaines
  • Anthropologie sociale les dimensions sociales
    des sociétés primitives (famille, pouvoir,
    organisation économique)
  • Anthropologie culturelle les Américains parlent
    plutot danthropologie culturelle car la culture
    (moeurs, personnalité) est lobjet principal.

2
Moyen Age
  • Dès lAntiquité, les voyages dHérodote chez les
    Barbares (Perses, Egyptiens) comportent de
    nombreuses observations et réflexions sur les
    moeurs exotiques des populations visitées.
  • Durant le Moyen Age européen, des récits
    circulent sur lexistence, de peuples monstreux
    hommes à tete de chien, hommes-loups,
    cannibales- Linterrogation sur les origines de
    ces etres monstreux.

3
La Renaissance
  • A la Renaissance, la découverte des Amériques va
    etre loccasion dune réflexion nouvelle sur la
    nature de lhomme. Dès le XVIe siècle, les récits
    de voyageurs et de missionnaires sont publiés.
  • La Découverte des Amériques pose une question de
    fond aux théologiens qui sont ces sauvages
    rencontrés aux Amériques? Faut-il leur accorder
    le statut dhumains?
  • Bartolomé de Las Casas (1474-1566) affirment
    quils sont des hommes.

4
XVIIe siècle la naissance dune science de
lhomme
  • La nouvelle discipline nait du mariage entre
    trois courents convergents
  • - les apports des naturalistes qui cherchent à
    classer lhomme au sein des espèces naturelles
  • - les réflexions des philosophes des Lumières qui
    proposent une théorie de la nature humaine.
  • - les récits et les observations issus de la
    seconde grande vague dexploration (Afrique,
    Amérique, Pacifique)

5
Du XIXe au XXe siècle
  • XIXe siècle lanthropologie comme science
    autonome.
  • Lévolutionisme la marche en avant des sociétés
  • Lévolutionnisme a marqué la pensée dun XIXe
    siècle influencé par lindustrialisation, par les
    idées des philosophes qui envisagent lhistoire
    humaine sous langle dun progrès continu et par
    la théorie de lévolution expliquée par Charles
    Darwin (1809-1882) à partir de la séléction
    naturelle.
  • la société a évolué par étapes en passant de la
    sauvagerie à la civilisation
  • -à chaque étape correspond un état donné des
    techniques, modes de vie, croyances
  • -chaque stade marque un progrès dans la
    compléxité de la société, la maitrise des
    techniques et la fiabilité des connaissances.
  • ExThéoricien Lewis H. Morgan (1818-1881),
    Ancient Society (1877) dresse un tableau
    dhumanité en trois stades sauvagerie, barbarie
    et la civilisation.

6
Anthropologie sociale et culturelle
  • Au seuil du XXe siècle, lévolutionnisme dominant
    à la fin du siècle passé a commencé à perdre de
    son crédit.
  • Critique de lidée selon laquelle lhumanité est
    appelée à évoluer partout de la meme façon au
    profit dapproches en termes daires culturelles,
    de diffusion des cultures.
  • Analyse des particularités de chaque système
    social.

7
Lécole diffusionniste la découverte des aires
culturelles
  • Pour lécole historico-culturelle, dite aussi
    diffusionniste, la plupart des innovations
    sociales, techniques se propagent par contacts et
    influences, migrations, emprunts.
  • Lhistoire des peuples comme leffet des
    diffusions dinnovations à partir de quelques
    foyers initiaux. Partout où lon trouve des
    traits communs (mythologie, techniques) cest
    quil y a eu diffusion.
  • Lapport des diffusionnistes fut de montrer que
    les peuples primitifs ont bien une histoire, des
    contacts, ils ne sont pas les vestiges dune
    humanité naturelle.

8
Le culturalisme la personnalité est forgée par
la culture
  • Etats-Unis 1930, les liens entre culture et
    psychologie.
  • Lidée centrale est que la culture et léducation
    dune société contribuent à forger une
    personnalité dun type particulier. Il existe au
    sein dune culture, tout un répertoire de roles
    qui définissent comment lindividu doit se
    comporter en société.
  • Ex Margaret Mead (1901-1978), décrit
    ladolescence chez les filles samoas, marquée par
    la liberté sexuelle, labsence de conflits et de
    crise intérieure.

9
Fonctionnalisme à quoi servent les institutions
  • Lévolutionnisme étudie les faits sociaux sous
    langle de leur histoire, le culturalisme sous
    langle dune psychologie du conditionnement, le
    diffusionnisme à partir des innovations sociales
    qui se propagent par contacts dune région à
    lautre.
  • Selon le fonctionnalisme, les institutions
    sociales (rites, structures de parenté, moeurs)
    ont un role à jouer au sein de lensemble
    cohérent quest la société.
  • Face à un phénomène social donné, par exemple la
    prohibition de linceste, 3 types de questions.
  • -A quoi ça sert? assurer la circulation des
    femmes entre les groupes.
  • -Quelles en sont les causes? Cest le besoin de
    reproduction et déducation (nécessité vitale
    pour lhomme) qui explique lexistence de la
    famille
  • -Quelle est sa place au sein de lensemble?
    Chaque élément prend place au sein dun ensemble
    ordonné. La famille, le langage sont organisés en
    systèmes structurés où chaque élément prend sens
    au sein dun ensemble.

10
Bronislaw Malinowski (1884-1942) fonctionnaliste
  • Il est dabord un chercheur de terrain. A la
    suite dun séjour dans les iles Trobriand
    (1915-18) il a publié Argonauts of the Western
    Pacific (1922), où il décrit la célébre
    institution de la kula sorte de don cérémoniel
    entre tribus qui se pratique dans les iles de
    Mélanésie.
  • Kula est un système déchanges et de dons.
    Limportance du cadeau détermine le prestige et
    la renommée du donateur.
  • Malinowski dans son livre La Sexualité et sa
    répression dans les sociétés primitives (1927)
    conteste lidée de luniversalité de lOedipe,
    les complexe dOedipe est une caractéristique des
    sociétés patriarcales.
  • Son principal apport méthodologique est
    lobservation participante. Il faut apprendre
    la langue, partager la vie quotidienne, observer
    les faits et les gestes
  • Cette méthode permet de distinguer les discours
    énoncés par le groupe des pratiques réelles.
  • Il a élaboré une théorie fonctionnaliste de la
    culture. Si certains éléments culturels perdurent
    au sein dune société, cest quils répondent à
    fonction précise.

11
Claude Lévi-Strauss et le structuralisme
  • Pour lui, les règles de parenté tout comme les
    mythes sont construits à partir de structures
    logiques que lanalyse structurale sattache à
    dévoiler.
  • Il estime que les relations sociales sont régies
    par des règles comparables à celles qui
    organisent les échanges linguistiques. Il exclut
    les acteurs sociaux de son champ danalyse
    puisque ce sont les règles qui agissent et
    parlent par lintermédiaire des hommes.
  • Le structuralisme compare lorganisation sociale
    à celle du langage. Pour Saussure une langue est
    un système dont toutes les parties peuvent et
    doivent etre considérées dans leur solidarité
    synchornique.
  • Considérant que le société est structurée au meme
    titre quun langage, Lévi-Strauss définit la
    structure comme une combinaison déléments telle
    quune modification quelconque de lun dentre
    eux entraine une modification de tous les
    autres. Les phénomènes culturels sont
    lexpression concrète mais inconsciente.

12
Claude Levi-Strauss et structuralisme, 2
  • Selon Levi-Strauss, les sociétés sont organisées
    autours de trois domaines (langage, la parenté et
    léconomie) qui forme chacun une structure,au
    sein de laquelle sont organisés les échanges
    entre les hommes.
  • Au cours de leurs relations, les hommes échangent
    dabord des mots (régi par des règles que les
    linguites cherchent à révéler), ils échangent
    ensustes des femmes (prohibition de linceste),
  • Echange des femmes. Daprès lui la règle
    universelle qui rend intelligible lensemble des
    relations de parenté. La prohibition de linceste
    réunit des familles qui pourrait se faire la
    guerre.
  • Echange des biens. Renforcent les liens sociaux.
  • Donc, moins les individus qui agissent que les
    règles qui agissent et communiquent par
    lintermédiaire des individus. Ce cadre danalyse
    reste difficilement transposable à létude des
    sociétés modernes

13
Sociétés primitives et la pensée sauvage
  • Le terme société primitive a été utilisé pour
    désigner les sociétés de chasseurs-cueilleurs ou
    déléveurs qui vivent en groupe restreints.
  • En étudiant les sociétés primitives,
    lanthropologie pense ouvrir une fenetre sur les
    origines et les fondements des sociétés humaines.
  • Pensant trouver quelque part sur la planète des
    vestiges de lhumanité préhistorique, les
    anthropologues ont rapidement pris conscience de
    la richesse culturelle des sociétés dites
    primitives. Mais on a compris quil nexiste pas
    sur la planète dhommes vivants qui
    témoigneraient dune époque intermédiaire entre
    lhomme et les grands singes. Il nexiste pas
    dhommes sauvages.

Man to Man, En 1870, un anthropologue écossais
ramène en Europe deux pygmées qui deviendront des
bêtes de foire. Il va alors s'acharner à prouver
que ces indigènes sont des hommes à part entière
et non des animaux destinés à faire sensation
dans les zoos. Réalisateur Régis Wargnier,
2006.
14
  • Mais un certain primitivisme considérait que les
    sociétés primitives sont des sociétés sans
    histoire, closes sur elles-memes, homogènes, leur
    mode de vie est dominée par des croyances fondés
    sur une pensée sauvage, marquée par la magie et
    les croyances irrationnelles.
  • Cette vision a été critiqué.
  • Toutes les sociétés dites primitives ont une
    histoire.
  • Les sociétés traditionnelles sont complexes.
  • Les sociétés dites primitives ne sont pas
    toujours des sociétés sans Etat.
  • La pensée sauvage nest pas une pensée
    prélogique, le mode de pensée nest pas noyé
    dans les mythes et magie mais relève comme des
    sociétés modernes dun tissu inextricable de
    croyances et connaissances pratiques, de mythes
    et de savoirs empiriques.

15
  • La société contre l'État
  • Dans son œuvre la plus connue, La société contre
    l'État, Clastres critique à la fois les notions
    évolutionnistes qui voudraient que l'État
    organisé soit la finalité de toute société et
    rousseauiste de l'innocence naturelle de l'homme.
  • Sa thèse principale  les sociétés dites
    "primitives" ne sont pas des sociétés qui
    n'auraient pas encore découvert le pouvoir et
    l'État, mais au contraire des sociétés
    construites pour éviter que l'État n'apparaisse.
  • Les sociétés "primitives" refusent la
    différenciation économique et politique en
    interdisant le surplus matériel et l'inégalité
    sociale.
  •  L'histoire des peuples sans histoire, c'est
    ... l'histoire de leur lutte contre l'État. ,
    La société contre lEtat.

http//infokiosques.net/IMG/pdf/la_societe_contre_
letat-MN-44pA5-brochure-2.pdf
16
A Voir !
17
A lire !
http//classiques.uqac.ca/
full text Ancient Society http//marx.org/referen
ce/archive/morgan-lewis/ancient-society/index.htm
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com