Sociologie des organisations - PowerPoint PPT Presentation

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Sociologie des organisations

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l'impact des instruments de gestion sur l' volution des syst mes humains. ... Ajuster plus rapidement les points de vue et r duire les occasions de divergence ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Sociologie des organisations


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Sociologie des organisations
  • Vincent SIMOULIN
  • IEP Toulouse 2ème année

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4ème partie Perspectives (pratiques)
contemporaines.
  • A) La sociologie de linnovation.
  • B) Les dynamiques de lapprentissage (Argyris).
  • C) Les questions de lintervention (Enriquez).

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A) La sociologie de linnovation.
  • a) Les problèmes dévaluation de
    linnovation (Berry).
  • b) Linnovation collective (Alter).

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Les problèmes dévaluation de linnovation.
  • Michel Berry Une Technologie invisible ? limpact
    des instruments de gestion sur lévolution des
    systèmes humains. Rapport du Centre de Recherche
    en Gestion, Juin 1983.

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Le rôle des instruments de gestion
  • Les instruments de gestion (ratios,
    nomenclatures, systèmes de gestion informatisés
    ou non, etc).
  • Auxiliaires discrets et fiables au service du
    pouvoir
  • ou éléments décisifs de la structuration du
    réel, qui engendrent des choix et des
    comportements qui échappent à la volonté des
    hommes et parfois à leur conscience.

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Le rôle du manager
  • Décider dans des situations complexes.
  • Une information incomplète.
  • Une situation dencombrement du temps.
  • Le recours à des  abrégés 

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Les  abrégés 
  •  Les abrégés du vrai se résument à quelques
    chiffres simples. On mesure ainsi létat dun
    pays en fonction de quatre chiffres (inflation,
    chômage, solde du commerce extérieur, solde
    budgétaire). On mesure la qualité dun chercheur
    en comptant le nombre de ses publications, etc.
  •  Les abrégés du bon énoncent des normes ( le
    déficit budgétaire ne doit pas dépasser 3 ,
     il faut accélérer lautomatisation pour
    renforcer notre compétitivité , etc).

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Les fonctions des abrégés
  • Gagner du temps (se fixer rapidement une opinion
    sur une situation).
  • Justifier plus facilement ses choix.
  • Ajuster plus rapidement les points de vue et
    réduire les occasions de divergence entre acteurs.

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Un modèle de la vraie décision
  •  Un agent ne se sert à un moment donné que dun
    petit nombre dinformations en privilégiant des
    paramètres numériques.
  •  Parmi ces paramètres il privilégie ceux sur
    lesquels il se sent jugé et règle ses choix afin
    doptimiser les jugements dont il se sent
    lobjet.
  • Chaque comportement sadapte à son environnement
    local de façon rationnelle et lorganisation
    nest quune juxtaposition de logiques relatives
    dont la rationalité globale est problématique.

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Un exemple (1)
  • La direction dun bassin houiller se rendit
    compte un jour que certaines mines étaient
    fermées pour cause de déficit alors que
    dexcellentes couches de charbon restaient
    inexploitées tandis que les mauvaises couches
    avaient été exploitées jusquà la dernière tonne.

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Un exemple (2)
  • On découvrit que les exploitants commençaient par
    concentrer leur effort sur les ressources
    difficiles, par nature aléatoires, et quils
    complétaient avec les ressources faciles pour
    atteindre les objectifs de production qui leur
    étaient fixés par la direction.

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Un exemple (3)
  • Cétait la stratégie la plus efficace pour
    stabiliser la production quotidienne, mais elle
    maintenait durablement la mine à un bas niveau de
    performance.

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Les raisons du maintien
  • Lorganisation a spontanément tendance à
    incriminer les hommes.
  • Les exécutants ne parlent pas des problèmes aux
    dirigeants
  • 1) parce quils ne se sentent pas habilités à
    remettre en cause des critères dévaluation
    définis en haut lieu.
  • 2) car ils ont réussi à se définir des zones de
    liberté.
  • Les décideurs ne perçoivent pas ces mécanismes
    car ils ne traitent que des cas problématiques.

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b) Linnovation collective.
  • Norbert, ALTER. Linnovation ordinaire. Paris
    PUF, 2000.

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Des organisations tournées vers linnovation
  • Linnovation moderne est organisationnelle et
    collective et non plus individuelle et isolée.
  • Linvention nest pas prévisible, mais de plus en
    plus les acteurs sociaux sont capables de la
    saisir et de lui donner un sens quand elle se
    produit.

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Les moyens de linnovation
  • Nos organisations passent leur temps à faire de
    la réduction de niveaux hiérarchiques, de la
    décentralisation des activités, de la gestion des
    effectifs, de lévaluation du personnel et de
    lamélioration de la flexibilité.
  • Cest le coût et la préparation de la vigilance,
    tout ce qui permet de se tenir prêt pour quand
    surgit une invention.

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La compétence professionnelle
  • Elle ne consiste plus seulement à réaliser le
    travail, mais à lélaborer, à définir le degré
    durgence et de complexité des tâches, les
    modalités de coopération avec les collègues, les
    formes dévaluation du travail, les arrangements
    possibles avec le règlement, etc.
  • Elle correspond de plus en plus au fait de
    participer à des réseaux différents qui
    permettent la production et la mise en commun des
    savoirs. Beaucoup de temps est donc consacré à
    trouver la personne qui détient tel ou tel type
    dinformation et qui est susceptible de la
    transmettre, sachant que cela supposera de lui
     renvoyer lascenseur .

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La forme organisationnelle moderne de
linnovation
  • Un réseau est un ensemble de relations dans
    lequel chacun peut contacter les autres sans
    passer par une structure centrale. 
  • Un réseau est une structure déchange spécifique.
  • Un réseau est toujours plus ou moins clandestin,
    mais la hiérarchie le tolère du fait de son
    efficacité
  • Un réseau dispose toujours dun réseau de
    relations qui ne se limitent pas à son objet
    théorique.

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Les règles de fonctionnement des réseaux
  • Il y a un ticket dentrée.
  • Recevoir engage à donner à son tour, même si
    cest de façon différée.
  • Ce nest pas la valeur de ce qui est donné qui
    compte, mais le fait de garantir le contre don.
  • Léchange social exclut normalement largent.
  • Celui qui reçoit sans donner à son tour est
    exclu.  
  • Un réseau na pas dexistence indépendante de son
    efficacité.
  • La répartition des bénéfices est stratifiée.
  • Un réseau sert à lutter à distance avec ceux qui
    nous concurrencent dans notre carrière. Un réseau
    ne réunit donc normalement ni des individus qui
    sont en concurrence les uns avec les autres ni
    des collègues directs de travail.

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B) Les dynamiques de lapprentissage
  • Chris Argyris, Donald Schön. Apprentissage
    organisationnel. Théorie, méthode, pratique. De
    Boeck, 2002 (1ère éd 1978).

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B) Les dynamiques de lapprentissage (Argyris).
  • a) Lapprentissage organisationnel.
  • b) Apprentissage en simple boucle et double
    boucle.
  • c) Résistances et mise en oeuvre.

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Lapprentissage organisationnel
  • La capacité dune organisation à agir plus
    collectivement et plus efficacement en intégrant
    les savoirs tirés de la pratique dans les
    nouveaux instruments de gestion.

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Les  théories de laction 
  • Les connaissances organisationnelles qui sont
    ancrées dans des pratiques et des routines et qui
    décrivent ce quil faut faire et comment.
  • Les  théories professées , celles que lon
    avance pour expliquer ou justifier un schéma
    dactivité donné.
  • Les  théories dusage , celles qui sont
    implicites dans laccomplissement de ce même
    schéma daction.

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Des problèmes de compréhension
  • Chaque membre dune organisation se forge sa
    propre représentation de ces théories.
  • Cette image est toujours imparfaite et
    incomplète, à cause du décalage avec les théories
    professées et parce quil na pas une vue totale
    de son organisation.
  • Il est donc constamment en train de la
    réactualiser et de la compléter.
  • Et, comme tout le monde fait ça en même temps,
    les décalages sont constants et parfois
    cumulatifs.

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Une  échelle dinférence 
  • 1) faits (reproduction fidèle des propos ou des
    événements)
  • 2) description (quelques hypothèses de causalité)
  • 3) sélection (choisir de ne traiter quune partie
    des événements qui sont survenus)
  • 4) inférence (interpréter à partir de faits).
  • 5) attribution (faire des suppositions sur les
    motivations des autres)
  • 6) évaluation (des actes ou des paroles des
    autres protagonistes)

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b) Apprentissage en simple boucle et double
boucle.
  • Gestion des perturbations quotidiennes par la
    mise en uvre des théories de laction et grâce à
    lexpérience accumulée.
  • Remise en cause des théories dusage et réflexion
    sur les règles et lexpérience accumulée.

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c) Résistances et mise en oeuvre.
  • 1) Fabriquer et diffuser des messages qui
    présentent des incohérences.
  • 2) Agir comme si les messages nétaient pas
    incohérents.
  • 3) Faire en sorte que lambiguïté et
    lincohérence du message soient considérés comme
    des sujets inabordables.
  • 4) Faire en sorte que le fait que lon ne puisse
    aborder les sujets inabordables soit lui-même
    inabordable.
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