Cas clinique n1 - PowerPoint PPT Presentation

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Cas clinique n1

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Vous renforcez son r gime alimentaire? Vous augmentez les doses de ... 2) En dehors d'un r gime alimentaire, quel type de traitement mettez vous en ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Cas clinique n1


1
Cas clinique n1
  • Madame VV 66 ans présente un DNID depuis une
    dizaine dannées elle souffre dHTA.
  • Ttt - Metformine (Glucophage)1000 1.1.1
  • - Glimépiride (Amarel) 6 mg/j
  • - Amlodipine (Amlor)10 mg 1/J

2
Cas clinique n1
  • Comme son équilibre glycémique devient moins bon
    (HBA1c à 8,5) elle a reserré son régime et en
    suivant vos conseils , elle a réussi a perdre 3
    kilos en qques mois.
  • Pourtant son HBA1c reste identique!!!et ses
    glycémies à jeun autour de 1,8g/l.
  • Elle est inquiète et fatiguée de ces résultats

3
Cas clinique n1
  • Que faites vous?
  • Vous renforcez son régime alimentaire?
  • Vous augmentez les doses de sulfamide?
  • Vous décidez de passer à Une insuline?
  • Vous arrêtez tous ces médicaments qui ne marchent
    pas et passez à linsuline?

4
Cas clinique n1
  • UKPDS (1995) a montré que le taux de HBA1c est
    corrélé avec le taux de complications
  • Le passage à linsuline doit donc être envisagé
    chez le diabétique avec un ttt oral maximal
    surtout quand il développe une hyperglycémie
    chronique prolongée.

5
Cas clinique n1
  • Chez le diabétique de type II, il existe une
    insulinodéficience qui coexiste généralement avec
    une insulinorésistance liée à la graisse
    périviscérale

6
Cas clinique n1
  • Quels sont les types de secretion dinsuline chez
    le DNID???

7
Cas clinique n1
  • 2 TYPES
  • Sécrétion basale physiologique même en cas de
    jeune
  • Sécrétion prandiale déclenchée par lingestion
    daliments

8
Cas clinique n1
  • Quel est le but du traitement???

9
Cas clinique n1
  • Supplémenter la sécrétion dinsuline basale en
    conservant le ttt antidiabétique oral maximal qui
    gérera la sécrétion prandiale

10
Cas clinique n1
  • Quand???

11
Cas clinique n1
  • La prescription dinsuline sera définitive quand
  • Il existe une contre indication aux ADO
  • Qd coexiste avec un ttt oral maximal un objectif
    non atteint dHBA1c inférieur à 8

12
Cas clinique n1
  • Quand la prescription dinsuline peut elle être
    transitoire?

13
Cas clinique n1
  • Quand on se trouve devant une complication
    métabolique aigue du diabète de type II
  • Quand le malade se trouve dans une situation de
    stress général (infection, chir)

14
Cas clinique n1
  • Que doit on faire avant de débuter
    linsulinothérapie dans le cas de notre patiente
    qui vit autonome à son domicile?

15
Cas clinique n1
  • Faire un bilan complémentaire pour éliminer une
    infection, une tumeur
  • Pour apprécier la rétinopathie (risque
    daugmentation lors du pasage à linsuline)
  • Faire une préparation psychologique du patient

16
Cas clinique n1
  • Pourquoi la prise dinsuline correspond svt à une
    prise de poids?

17
Cas clinique n1
  • Variable selon les cas 1 à 9kgs
  • Mécanismes
  • Disparition de la glycosurie
  • Action anti lipolytique de linsuline
  • ANTICIPER prise en charge diététique

18
Cas clinique n1
  • Quelle insuline utiliser???

19
Cas clinique n1
  • Insuline NPH pour la supplémentation basale
    durée daction de 12 à 18 H, pic à la 5ème heure
  • Insuline Glargine (LANTUS) durée daction de 24
    H, pas de pic, solution limpide dose initiale
    0,10 à 0,15 unité par kilo de poids

20
Cas clinique n1
  • La dose sera injectée tous les jours à la même
    heure
  • La glycémie sera vérifiée à jeun
  • Augmentation des doses par 2 ui (svt on part de
    10 ui pour la LANTUS)

21
Cas clinique n2
  • Vous avez commencé la mise sous insuline de
    Monsieur J, 72 ans, diabétique de type II, depuis
    plus de 15 ans et qui présentait une HBA1c
    supérieure à 8,5. Il pèse 98 kgs.
  • Actuellement il reçoit une dose de 46 ui
    dInsuline Glargine le soir (Bedtime), 3 fois
    1000 mg de metformine et 8 mg de Glimépiride et
    cependant ses glycémies à jeun sont supérieures à
    1,75g/l.

22
Cas clinique n2
  • Que faites vous?
  • Vous trouvez que ces doses sont trop fortes et
    faites des examens complémentaires?
  • Vous pensez que linsuline n est pas adaptée à
    son cas?
  • Vous augmentez la dose jusquà obtenir une
    glycémie à jeun normale?

23
Cas clinique n2
  • IL N Y A PAS DE DOSE MAXIMALE D INSULINE
  • La dose utilisée est fonction de lévolution des
    glycémies à jeun
  • Chez un sujet sans handicap majeur de moins de 75
    ans les objectifs glycémiques sont les même que
    pour la pop générale 0,8 à 1,2 à jeun
  • Au delà, les études ne permettent pas de définir
    un bénéfice direct. Si handicap cible 1,5 à 2,5
    à jeun et en fin de journée. Fn espérance de vie.

24
Cas clinique n2
  • Exemple dun schéma thérapeutique
  • Débuter par 10 ui dinsuline Glargine
  • Augmenter les doses tous les 3 ou 4 jours de 2 ui
    jusquà obtenir la glycémie cible à jeun
  • Dose moyenne en fin de titration 0,5 ui/kg,
    soit 45 ui pour 90 kgs
  • Svt il faut attendre 30 à 45 j pour atteindre
    lobjectif glycémique

25
Cas clinique n2
  • Est ce que les dosage de glycémie aux différents
    moments dela journée permettent dévaluer
    lefficacité des différents ttt?

26
Cas clinique n2
  • Oui
  • Le matin à jeun apprécie efficacité insuline . À
    faire tous les matins
  • Avant le repas apprécie efficacité des ADO. A
    faire TROIS FOIS par semaine.

27
Cas clinique n2
  • Objectif le matin 0,8 à 1,2
  • Vers 17 h 0,7 à 1,3

28
Cas clinique n2
  • Surtout ne pas oublier de prescrire une
    Infirmière à domicile
  • Il existe un forfait spécifique

29
Cas clinique n2
  • Je peux prescrire un stylo dinsuline glargine par
    jour?
  • ?vrai?
  • ?faux?

30
Cas clinique n2
  • Vrai
  • 100 ui/ stylo

31
Cas clinique n2
  • Faut il obligatoirement hospitaliser le patient
    lors du passage à linsuline?

32
Cas clinique n2
  • faux

33
Cas Clinique n3
  • Un homme de 70 ans est amené par les pompiers de
    sa maison de retraite aux urgences pour coma.
  • A lexamen patient obnubilé, couvert de sueurs,
    le pouls est à 90/min, la TA à 140/70 mmHg, la T
    à 37C.
  • Lauscultation cardiaque est normale, lexamen
    neurologique retrouve un myosis bilatéral et un
    signe de Babinski bilatéral.

Cas clinique n 1
34
  • Linterrogatoire de sa femme nous apprend que le
    patient est traité depuis plusieurs années pour
    un diabète par DAONIL, 2cp/j.
  • Deux jours avant lépisode actuel, il a reçu un
    traitement par BACTRIM pour une infection
    urinaire à E Coli.

Cas clinique n 3
35
1) Quel diagnostic évoquez- vous en première
instance?
Cas clinique n 3
36
  • Coma hypoglycémique
  • les hypoglycémies se présentent sur le plan
    clinique le plus souvent sous forme masquée,
    véritable symptomatologie demprunt et il nest
    pas toujours évident davoir le réflexe
    hypoglycémie demblée et a fortiori à distance
    devant des tableaux cliniques très différents
  • - Psychiatrique (agitation, agressivité,
    obnubilation, confusion, traduisant une
    souffrance cérébrale)
  • - Neurologiques avec déficit localisé,
    comitialité, parfois coma demblée qui retarde
    le diagnostic en orientant le clinicien vers
    dautres pathologies
  • Cardiovasculaires IDM indolore de découverte
    ECG ou bien un AVC constitué dont on ne sait
    jamais si il est le primum movens ou la
    conséquence de lhypoglycémie
  • Chirurgicale avec fractures du col fémoral, du
    bassin, de lhumérus lhypoglycémie ayant
    entraîné la chute avec toutes ses conséquences
  • Larvées sensation dasthénie de malaise général,
    danorexie de trouble visuel
  • Le diagnostic est encore plus difficile chez le
    dément, où il faut penser à réaliser une glycémie
    devant toute modification brutale du
    comportement.

Cas clinique n 3
37
2) Comment le confirmez - vous?
Cas clinique n 3
38
  • Hemoglucotest mesure de la glycémie capillaire
    par méthode semi quantitative (lt 0.5-0.6g/l)
  • Prélèvement veineux pour dosage de la glycémie
    par méthode de la glucose oxydase sur plasma
    veineux au laboratoire
  • Test thérapeutique réversibilité immédiate par
    injection intra veineuse de soluté glucosé à 30

Cas clinique n 3
39
3) Quel facteur étiologique évoquez- vous?
Cas clinique n 3
40
  • Interaction médicamenteuse entre le sulfamide
    hypoglycémiant (qui augmente la sécrétion
    dinsuline) (DAONIL glibenclamide) et le BACTRIM
    (sulfamide antibactérien) celui-ci majore la
    fraction libre de sulfamide hypoglycémiant, ce
    qui provoque un surdosage relatif et donc le
    coma.
  • Défixation du daonil des protéines de transport
    par phénomène de compétition ? augmentation de la
    fraction libre active.

Cas clinique n 3
41
4) Comment prescrire un sulfamide hypoglycémiant?
Cas clinique n 3
42
  • Choisir un sulfamide à durée daction courte
    glimepiride (AMAREL), glicazide (DIAMICRON),
    glibenclamide (DAONIL)
  • Commencer par une dose faible puis ladapter
    progressivement par paliers
  • Surveillance glycémique à jeun et post
    prandiales. Lauto surveillance na pas démontré
    son intérêt .
  • Évaluer la fonction rénale avant tout traitement
    et la surveiller
  • Évaluer les risques dinteraction médicamenteuse
    et mettre en garde le patient contre toute auto
    médication
  • Il est primordial de délivrer au patient et à ses
    proches un message clair concernant les
    hypoglycémies et la nécessité dun resucrage
    prolongé.

Cas clinique n 3
43
5) Quelle est votre attitude immédiate?
Cas clinique n 3
44
  • Resucrage IV, injection en IVD lent de 30 à 50 cc
    de soluté glucosé hypertonique à 30
  • Puis perfusion de soluté glucosé à 10 sur 1é à
    24 h, car il existe un effet rémanent du
    sulfamide avec risque de récidive de coma
    hypoglycémique

Cas clinique n 3
45
6) Pourquoi ne doit on pas donner de GLUCAGON à
ce malade?
Cas clinique n 3
46
  • Le GLUCAGON est formellement contre indiqué dans
    le cadre des comas hypoglycémiques par surdosage
    en sulfamide hypoglycémiant.
  • Son mode daction commun avec les sulfamides
    (propriétés insulinosécretoires) potentialise les
    effets de linsuline (en labsence de réserve
    hépatique et glycogène).

Cas clinique n 3
47
7) Quelles sont vos prescriptions thérapeutiques
pour les 36 premières heures suivant
lhospitalisation?
Cas clinique n 3
48
  • Urgence médicale diagnostique et thérapeutique
  • Hospitalisation indispensable en unité de soins
    intensifs ou continus
  • Repos au lit
  • Arrêt du DAONIL et du BACTRIM
  • Poursuite dun traitement antibiotique par
    OFLOCET 200 2/j
  • Injection de ampoule de G30 en IV
  • Puis perfusion de G 10 1Lsur 4 H puis 1L sur 12
    H puis GLUCIDION par exemple 2 l/24H pendant 36 H
    afin de prévenir leffet rebond des sulfamides.
  • Poursuivre le resucrage per os du patient dès son
    réveil
  • Adaptation des apports à la clinique et aux
    glycémies
  • Surveillance pouls, TA, T, diurèse
  • Glycémies toutes les 15 minutes au début puis
    toutes les heures
  • Ionogramme sanguin , fonction rénale au moins 1/j

Cas clinique n 3
49
8) Citez au moins 6 médicaments potentialisant
les sulfamides hypoglycémiants
Cas clinique n 3
50
  • Beta bloquants
  • IMAO
  • AINS, aspirine à haute dose
  • Sulfamides anti bactériens
  • AVK
  • Cimétidine (TAGAMET)
  • Zyloric
  • Fibrates
  • Chloramphénicol
  • DIANTALVIC

Cas clinique n 3
51
9) Quelles règles hygiéno-diététiques allez vous
conseiller à la sortie de ce patient, sachant que
son poids est de 70 kgs pour 1m75
Cas clinique n 3
52
  • Calcul du BMI 23 pas de surpoids
  • Les régimes ne doivent être ni trop draconiens ni
    trop laxistes
  • Un apport dau moins 1500 calories doit être
    proposé au patient
  • Cet apport devra être fractionné en 3 repas
    minimum, la prise de sucre à index glycémique
    élevé doit être limitée et réalisée
    éventuellement en fin de repas.
  • Il convient de diminuer les graisses saturées au
    profit des graisses mono insaturées ou poly
    insaturées et daugmenter lapport en fibres

Cas clinique n 3
53
  • Chez le diabétique de type 2, une réduction
    calorique est indiquée, en cas dobésité (IMCgt30)
    ou de simple surpoids (IMCgt25).
  • Chez le sujet âgé il nexiste pas de définition
    consensuelle ou validée de lobésité (grade C)

Cas clinique n 3
54
Rappel EBM
  • Niveau de preuve
  • - Grade A essai clinique randomisé
  • Grade B nombre limité dessais, petit nbre de
    registres
  • Grade C accord professionnel, consensus
    dexperts
  • Classes
  • Classe I preuves et/ou consensus en faveur de
    lattitude
  • Classe II preuves et/ou divergences dopinion
  • IIa en faveur de lutilité de lattitude
  • IIb utilité ou efficacité moins bien établie
  • - Classe III Consensus en défaveur de
    lattitude ou absence de preuves en faveur de
    lattitude

Cas clinique n 3
55
  • Pas de modification des apports protéiques chez
    le diabétique de type 2 non compliqué. (grade C)
  • Les glucides doivent représenter 50 de la
    ration calorique quotidienne
  • Si comme ici, le poids est normal, (ou que le
    patient présente une obésité gynoïde) et que le
    bilan lipidique est normal
  • régime riche en glucides 55 des calories totales
  • Pauvre en lipides 30
  • Non focalisé sur les graisses monoinsaturées
    (olive, arachide, colza) 10
  • Rapport AG monoinsaturés/polyinsaturés/saturés
    égal à 1/1/1 polyinsaturés (tournesol, pépins de
    raisins)

Cas clinique n 3
56
  • Si le sujet présente une obésité de type
    abdominale, une hypertriglycéridémie, et un HDL
    cholestérol bas régime moins riche en glucides
    (40 de calories totales), comportant plus de
    lipides mais régime enrichi en AG monoinsaturés
    (25 des calories totales) avec un rapport
    monoinsaturés/polyinsaturés/saturés égal à 2,5/1/1

Cas clinique n 3
57
  • Les apports glucidiques
  • aliments amylacés(pain, pâtes, riz, autres
    féculents)
  • Fruits et lait (en moindre mesure) (grade C)
  • Maintien de saccharose autorisé (5 à 10 de
    lapport calorique quotidien), à condition de le
    substituer gramme/gramme avec les autres glucides

Cas clinique n 3
58
  • Fruits en quantité modérée et toujours en fin de
    repas
  • Alimentation riche en fibres alimentaires
    (pectine guar gomme) qui sont dans fruits légumes
    verts
  • Les édulcorants sont autorisés chez le diabétique
    de type 2
  • Consommation alcoolique modérée 2 verres / jour.
  • FAIRE APPEL A UN DIET OU NUTRITIONNISTE EST
    RECOMMANDE

Cas clinique n 3
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10) Quelle surveillance pour la suite?
Cas clinique n 3
60
  • Recommandations ANAES
  • Stratégie de prise en charge du patient
    diabétique de type 2 à lexclusion de la prise en
    charge des complications , mars 2000
  • PATIENTS CONCERNES
  • - patients diabétiques de type 2, traités ou non
  • - Exempts de complications

Cas clinique n 3
61
  • Surveillance HbA1c tous les 4 mois
  • Poids tous les 4 mois
  • PAS et D tous les 4 mois
  • Consommation de tabac par an
  • Examen clinique des pieds comprenant lévaluation
    de la sensibilité tactile et de la plante et du
    dos du pied, palpation des pouls, recherche de
    déformations et ou de cals,au moins 1 fois par an
  • Recherche dune anomalie lipidique LDL CT 1
    fois par an
  • Protéinurie par BU 1 fois par an
  • Dosage annuel de la micro albuminurie sur
    échantillon ou urines des 24 heures effectuée si
    la recherche de protéinurie à la bandelette est
    négative
  • Tracé ECG 1 fois par an
  • FO 1 fois par an à la recherche dune rétinopathie

Cas clinique n 3
62
Cas Clinique n4
  • Monsieur B. 65 ans , diabétique de type 2,
    hypertendu, hyperlipidémique, a récemment eu un
    double pontage coronarien. Il est sous aspirine
    (160mg/j), aténolol(100mg/j), amlodipine (5mg/j),
    metformine (1,7g/j), et simvastatine (20mg/j). Sa
    PA est encore à (140/90mmHg)

Cas clinique n 4
63
Pour un diabétique, quelle serait sa tension
idéale?
Cas clinique n 4
64
  • 130/80

Cas clinique n 4
65
  • Pour un sujet âgé, quelle est la tension
    artérielle cible?

66
  • 140/90 si non diabétique

67
  • Son HBA1c est à 6,8(cible 6,5).
  • Son bilan lipidique donne
  • CT 1,81g/l
  • LDL 0,96g/l
  • HDL 0,37g/l
  • TG 2,4 g/l

Cas clinique n 4
68
1) Quel syndrome présente ce patient?
Cas clinique n 4
69
  • Le syndrome métabolique
  • Ce syndrome est aujourdhui rentré dans les
    recommandations officielles
  • Il est redoutable à long terme

Cas clinique n 4
70
  • Il est caractérisé selon les recommandations
    américaine ATP III du NCEP, par lassociation de
    trois au moins des 5 anomalies ci-dessous
  • Obésité androïde (tour de taille gt 102 cm
    (100-102) pour les hommes et 85 (88-90) chez la
    femme)
  • HTA même très modérée (PAS?130 mmHg, PAD ? 85
    mmHg)
  • trouble du métabolisme glucidique (glycémie à
    jeun ? 1,10g/l évocatrice dinsulinorésistance)
  • Hypertriglycéridémie TG ? 1,5g/l
  • HDL cholestérol abaissé (inférieur à 0,4 chez
    lhomme et 0,5g/l la femme)

Cas clinique n 4
71
  • Selon lAFSSAPS la définition diffère légèrement
    cest lassociation au trouble métabolique
    glucidique de 2 au moins des 4 autres anomalies
  • Autre nom syndrome X

Cas clinique n 4
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  • La mortalité coronarienne des patients atteints
    de ce syndrome , la mortalité cardiovasculaire et
    la mortalité toute cause sont significativement
    plus élevées chez les hommes 8,8
  • Il le fait de lexistence de plaques instables et
    donc dangereuses

Cas clinique n 4
73
2) Quel est notre objectif dans ce cas?
Cas clinique n 4
74
  • Lobjectif est délever le HDL cholestérol et de
    réduire les triglycérides.
  • Pour cela lassociation dun fibrate à la
    simvastatine apparait raisonnable à condition de
    respecter certaines précautions

Cas clinique n 4
75
3) Lesquelles?
Cas clinique n 4
76
  • sassurer que la fonction rénale est normale
  • Vérifier labsence dautres interactions
    médicamenteuses
  • Effectuer un dosage des créatine kinases avant le
    ttt
  • Apprendre au patient à reconnaître les douleurs
    musculaires même discrètes
  • Addition de fenofibrate(160mg/j) donne au bout de
    6 mois un profil lipidique normal
  • CT 1,72 LDL 0,96 HDL 0,44 TG 1,60
  • Cas clinique n 4

77
Cas clinique n5
  • Monsieur XY âgé de 77 ans , ancien inspecteur des
    impôts, présente un diabète. A lâge de 46 ans
    une glycosurie avait été découverte à la médecine
    du travail. La glycémie alors pratiquée était à
    7,10 mmol/l.
  • A lâge de 60 ans les glycémies à jeun ont été
    constatées à 11mmol/l. Puis M XY a été traité par
    comprimés quil a rapidement abandonnés. Depuis 3
    mois il présente une polyurie et a maigri de 4
    kgs. Il consomme 3000 calories /j.

Cas clinique n 5
78
  • Lexamen clinique met en évidence une
    hépatomégalie. Le poids est à 80 kgs pour 1m70.
  • Lexamen ophtalmologique découvre une cataracte
    totale de lil droit interdisant tout accès au
    fonds dil à gauche il existe une rétinopathie
    proliférante.
  • Bio glycémie à jeun 15 mmol/l HBA1c 10,5
    HCO3- 27 mmol/l glycosurie, pas de cétonurie,
    créatinine à 182µmol/l, protéinurie à 0,30g/l,
    ASAT 60, ALAT 50, protides totaux 65g/l avec bloc
    beta gamma et uricémie à 350 µmol/l.

Cas clinique n 5
79
1) Quels sont les critères diagnostic du diabète
du sujet âgé?
Cas clinique n 5
80
  • La glycémie varie relativement peu avec lâge
  • Glycémie à jeun augmente de 0,01 à 0,02 g/l par
    tranche de 10 ans après 40 ans
  • Gl post prandiale augmente de 0,08 à 0,2 g/l par
    10 ans après 40 ans
  • Les critères diagnostiques sont identiques à ceux
    du sujet jeune
  • 2 glycémies à jeun ? 1,26g/l (7mmol/l)
  • Ce critère nest pas un seuil dintervention
    thérapeutique
  • Il nest pas recommandé de réaliser une HGPO ou
    de doser lHBA1c pour poser le diagnostic de
    diabète sucré

Cas clinique n 5
81
2) En dehors dun régime alimentaire, quel type
de traitement mettez vous en route?
Cas clinique n 5
82
  • En ce qui concerne les patients de plus de 75 ans
    les études actuelles ne permettent pas de définir
    le bénéfice dun contrôle glycémique strict. Les
    objectifs glycémiques dépendent non pas de lâge
    du patient mais de son espérance de vie et des
    pathologies et handicaps associés. Le thérapeute
    doit définir les objectifs en fonction de
    lespérance de vie et du risque dhypoglycémie.

Cas clinique n 5
83
  • Les biguanides sont ici contre indiqués en raison
    de linsuffisance rénale ( CI Ins. rénale même
    modérée, Ins. hépatique, hypoxie tissulaire)
    contre indiqué en général à cause du risque
    dacidose lactique
  • Sulfamides hypoglycémiants contre indication
    relative du fait de linsuffisance rénale
    (risque de coma hypoglycémique)

Cas clinique n 5
84
  • BMI à 28
  • Comme il existe un surpoids modéré le choix de
    la monothérapie initiale est laissée à
    lappréciation du clinicien avantages /bénéfices
    /risques
  • En cas déchec à la monothérapie orale initiale,
    il est recommandé de passer à une bithérapie si
    HBA1c gt 6,5 à 2 contrôles à 4 mois dintervalle
  • Elle est recommandée si HBA1c gt 8 sous
    monothérapie orale à poso max (grade C pour les
    2)
  • La place dune trithérapie na pas été évaluée

Cas clinique n 5
85
  • Linsulinothérapie est recommandée si lHBA1c est
    gt 8 (7 pour certains) sur 2 contrôles
    successifs sous lassociation de sulfamides/
    metformine à posologie optimale
  • 1 ère étape prescription dune insuline
    intermédiaire au coucher
  • Peut être associée à des comprimés dans la
    journée.
  • (NB ds un autre cas, si surpoids, on préfère la
    metformine aux sulfamides)
  • Si échec on peut débuter 2 injections dinsuline
    intermédiaire
  • Puis passage à insulinothérapie intensive

Cas clinique n 5
86
Apports de linfirmière libérale
  • Pour patients gt 75 ans non autonomes
  • Intervention et rémunération dans le cadre dun
    contrat de santé publique , sur la prescription
    dun médecin traitant.
  • Surveillance hebdomadaire et remplissage dun
    carnet de suivi
  • Éducation, hygiène et dépistage des complications
  • Liaison avec le médecin et lentourage

87
Cas clinique n6
  • Monsieur GNU 80 ans , obèse, au antécédent de
    DNID est amené en urgence pour altération de la
    conscience au 5 ème jour dun tableau dictère
    fébrile, asthénie, polyurie, polydipsie,
    vomissements et dyspnée.
  • Examen clinique dentrée
  • ?obnubilation de la conscience
  • Agitation, langue rotie, sensibilité abdominale
    diffuse, sécheresse des muqueuses avec
    enophtalmie, un tablier dobésité

88
Cas clinique n6
  • RCP et ROT normaux
  • Pas de signe de localisation neuro
  • TA 150/100 mmHg FC 148/min T39C
  • Bilan bio en urgence Glycémie 85,5 mmol/l, Cl 108
    mEq/l, Na 134 mmol/l, Ca 10,4 mg, Hb 13,8 g/dl
    Ht26, GB 18500/mm3
  • Examen des urines glycosurie massive sans
    acétonurie

89
Cas clinique n6
  • 1/ Quel diagnostic évoquez vous? Justifiez votre
    réponse.

90
Cas clinique n6
  • Coma hyperosmolaire du diabétique
  • Sd associant hyperglycémie majeure sans
    acidocétose à une hyperosmolarité plasmatique
  • Sur le plan clinique deshydratation langue
    rotie, sécheresse des muqueuses enophtalmie,
    obnubilation et tr de conscience
  • Il complique ou révèle un DNID mais peut survenir
    également ds le cadre dun DID

91
Cas clinique n6
  • 2/ Comment calculez vous losmolarité plasmatique
    théorique?

92
Cas clinique n6
  • Osm (Na 13)2 Glycémie 5,56
  • Na en mmol/l et glyc en g/l
  • Il existe dautres formules avec urée ou sans le
    13
  • Dasn notre cas osm pl calc 378 mosm/l
  • ? hyper osm

93
Cas clinique n6
  • 3/ dans notre cas y a t il un facteur déclenchant?

94
Cas clinique n6
  • OUI
  • Divers
  • Place de choix revient aux infections
    intercurrentes
  • Ici ictère fébrile

95
Cas clinique n6
  • 4/ ttt à mettre en uvre?

96
Cas clinique n6
  • Réhydratation par 4 litres de serum physio à
    0,45 et 30 ui dinsuline ordinaire à raison de 5
    ui/h en ivd
  • Ajouter HCO3- 500 ml et K 25mEq/l
  • 1L/H les 2 premières H puis 1L/12H
  • Surveiller la kaliémie

97
Cas clinique n6
  • Amélioration des paramètres bio la 6 ème H.
  • Glycémie 36 mmol/l, glycosurie 100 g/l Na 142 K
    4,1 osm calc 346

98
Cas clinique n6
  • 5/ Quelles sont les conséquences
    physiopathologiques de lhypertonicité
    plasmatique?

99
Cas clinique n6
  • Coma
  • Souffrance cellulaire
  • Rétraction de la masse cérébrale collapsus des
    ventricules latéraux pétéchies hémorragies
    épanchements sous duraux

100
Cas clinique n6
  • 6/ Mécanisme dinstallation de lhypertonicité?

101
Cas clinique n6
  • Diurèse osmotique au glucose irréversible à lADH
  • Hyperglycémie
  • Les 2 résultent en une déshydratation avec
    reabsorption tubulaire du Na ? I rénale fnelle
    (hypernatrémie)
  • Insulinémie basse? épuisement progressif des
    cellules beta d1 pancréas soumis plusieurs jours
    à un stimulus hyperglycémique.

102
Cas clinique n6
  • 7/ pourquoi y a t il absence de cétose
    significative?

103
Cas clinique n6
  • AGL ? role dans la cétogenèse
  • Insuline hormone anti lipolytique
  • ? hypothèse de la carence insulinique
  • Autre facteur inhibant la lipolyse
    hyperosmolarité en soi et la déshydratation
  • La perte hydrique ds le coma hyperosmolaire peut
    s estimer à 25 de leau totale

104
Cas clinique n6
  • Evolution DC à la 8 ème H du patient

105
Cas clinique n6
  • 8/ Que dire à un patient et à son entourage pour
    éviter un coma hyperosmolaire?

106
Cas clinique n6
  • Buvez tjrs un minimum de 1,5L/J deau même en
    labsence de soif
  • Augmentez les boissons à chaque fois que les
    pertes augmentent sueurs chaleur fièvre pertes
    digestives diarrhées vomissements
  • Consultez sans tarder si maladie ou
    amaigrissement rapide ou sensation de soif
  • Signalez votre diabète à chaque consultation pour
    éviter la prescription de certains médicaments ou
    avec précaution (corticoides, diurétiques)
  • Si chirurgie signaler le diabete à lanesthésiste
    ou au chirurgien
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