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La jurisprudence

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Introduction. La jurisprudence comme source de droit. Jurisprudence=def: l ensemble des d cisions de justice concernant des questions controvers es et l ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: La jurisprudence


1
I-4 La production jurisprudentielle du droit
  • La jurisprudence

2
Introduction
  • La jurisprudence comme source de droit.
  • Jurisprudencedef lensemble des décisions de
    justice concernant des questions controversées et
    lenseignement que lon peut en tirer.

3
Le rôle des règles jurisprudentielles
  • 1) éclairer le sens des règles de lois et des
    règlements.
  • 2) articuler leurs mises en œuvre quand il faut
    les combiner et surmonter des contradictions.
  • 3) Combler les lacunes des lois et des règlements.

4
Rappel
  • Code civil, art 4 Le juge qui refusera de juger,
    sous prétexte du silence, de l obscurité ou de
    linsuffisance de la loi, pourra être poursuivi
    comme coupable de déni de justice.
  • ? le juge a lobligation de trancher les litiges
    qui lui sont soumis.
  • ? les tribunaux doivent créer des règles pour
    satisfaire lobligation de statuer.

5
Le statut de la jurisprudence
  • La jurisprudence
  • Une source complémentaire des règles de droit
  • Inférieure à la loi
  • Indispensable à la vie juridique

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La jurisprudence, instrument complexe
  • Sa formation est plus progressive que celle de la
    loi.
  • Elle est plus difficile daccès
  • Elle est évolutive, et donc instable.

7
Lambivalence de la jurisprudence
  • 1) la jurisprudence est dangereuse forcément
    rétroactive.
  • 2) indispensable la loi ne peut pas tout prévoir
  • Facteur dinstabilité de la jurisprudence
    labsence de la règle du précédent le cas de la
    France.

8
Jurisprudence et interprétation de la loi
  • Tout fait quelconque de l homme, qui cause à
    autrui un dommage, oblige celui par la faute
    duquel il est arrivé à le réparer.
  • Code civil art.1382

9
Un petit texte simple?
  • Que faut-il entendre par?
  • Etre fautif?
  • Dommage?

10
Lordre juridictionnel francais
  • I) Administratif
  • 1) de trois commun les tribunaux administratifs.
  • 2) Cours administratives dappel
  • 3) Conseil dEtat

11
  • II) Judiciaire
  • A) Civil
  • 1) de droit commun TGI/juge de
    proximité/tribunal de commerce/prudhommes
  • 2) Cour dappel
  • 3) Cour de cassation

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  • B) répressif
  • 1) De droit commun tribunal de police/ tribunal
    correctionnel/cour dassises.
  • 2) Appel chambre des appels correctionnels/ Cour
    dassises statuant en appel
  • 3) Chambre criminelle de la Cour de cassation

13
Le conseil detat et la cour de cassation
  • Veiller à ce que partout en France les lois
    soient appliquées et interprétées de la même
    manière.
  • ? Elles ont le pouvoir de casser la décision
    inférieure irrégulière.
  • ?Cela donne à leur interprétation une valeur
    quasi absolue à laquelle se réfèrent toutes les
    juridictions inférieures.

14
I- La formation de la jurisprudence
  • Conditions de la formation dune règle
    jurisprudentielle
  • 1) un élément de motivation
  • 2) un élément de répétition
  • 3) un élément de hiérarchie

15
1) La motivation
  • Motivation, pédagogie et transposition
  • Pp En France, toutes les décisions de justice
    doivent être motivées selon des motifs de fait et
    de droit.

16
Un exemple
  • Cass.Civ.1è, 25 février 1997
  • La Cour
  • - Sur le moyen unique pris en ses deux dernières
    branches
  • Vu l'article 1315 du Code civil

17
  • - Attendu que celui qui est légalement ou
    contractuellement tenu d'une obligation
    particulière d'information doit rapporter la
    preuve de l'exécution de cette obligation
  • - Attendu qu'à l'occasion d'une coloscopie avec
    ablation d'un polype réalisée par le docteur C.,
    M.H. a subi une perforation intestinale qu'au
    soutien de son action contre ce médecin, M.H. a
    fait valoir qu'il ne l'avait pas informé du
    risque de perforation au cours d'une telle
    intervention

18
  • que la cour d'appel (Rennes, 5 juillet 1994) a
    écarté ce moyen et débouté M.H. de son action au
    motif qu'il lui appartenait de rapporter la
    preuve de ce que le praticen ne l'avait pas
    averti de ce risque, ce qu'il ne faisait pas dès
    lors qu'il ne produisait aux débats aucun élément
    accréditant sa thèse

19
  • -Attendu qu'en statuant ainsi, alors que le
    médecin est tenu d'une obligation particulière
    d'information, vis-à-vis de son patient et qu'il
    lui incombe de prouver qu'il a exécuté cette
    obligation, la cour d'appel a violé le texte
    susvisé
  • - Par ces motifs, et sans qu'il y ait lieu de
    statuer sur les deux premières branches du moyen
    casse et annule.

20
  • Art 1315
  • Celui qui réclame d'exécution d'une obligation
    doit la prouver.
  • Réciproquement, celui qui se prétend libéré,
    doit justifier le payement ou le fait qui a
    produit l'extinction de son obligation.
  • Code civil.
  •  
  •  

21
  • Art. 1134 Les conventions légalement formées
    tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites.
  • Elles ne peuvent être révoquées que de leur
    consentement mutuel, ou pour les causes que la
    loi exige.
  • Elles doivent être exécutées de bonne foi.
  • Code civil.  

22
2- La condition de répétition
  • Indices de lexistence dun règle
    jurisprudentielle
  • 1) formation dun corpus jurisprudentiel
  • 2) une solution devenue prévisible
  • 3) la question ne se plaide plus.

23
3) La condition de hiérarchie
  • Pp Seules les décisions qui émanent dune
    juridiction suprême peuvent former une
    jursiprudence.

24
Exemple le problème de la responsabilité
  • Code civil Art. 1384  
  • On est responsable non seulement du dommage que
    l'on cause par son propre fait, mais encore de
    celui qui est causé par le fait des personnes
    dont on doit répondre, ou des choses que l'on a
    sous sa garde.  
  • Toutefois, celui qui détient, à un titre
    quelconque , tout ou partie de l'immeuble ou des
    biens mobiliers dans lesquels un incendie a pris
    naissance ne sera responsable, vis-à-vis des
    tiers, des dommages causés par cet incendie que
    s'il est prouvé qu'il doit être attribué à sa
    faute ou à la faute des personnes dont il est
    responsable.

25
  • Le père et la mère, en tant qu'ils exercent
    l'autorité parentale, sont solidairement
    responsables du dommage causé par leurs enfants
    mineurs habitant avec eux.  
  • Les maîtres et les commettants, du dommage causé
    par leurs domestiques et préposés dans les
    fonctions auxquelles ils les ont employés  

26
  • Les instituteurs et les artisans, du dommage
    causé par leurs élèves et apprentis pendant le
    temps qu'ils sont sous leur surveillance.  
  • La responsabilité ci-dessus a lieu, à moins que
    les père et mère et les artisans ne prouvent
    qu'ils n'ont pu empêcher le fait qui donne lieu à
    cette responsabilité.  

27
  • En ce qui concerne les instituteurs, les fautes,
    imprudences ou négligences invoquées contre eux
    comme ayant causé le fait dommageable, devront
    être prouvées, conformément au droit commun, par
    le demandeur à l'instance.

28
Un peu dhistoire de la responsabilité
  • Evolution de la jurisprudence sur 20 ans environ.
     
  • 1984 Le jeune Fullenwarth (7 ans) crève lœil
    dun camarade de son âge en jouant avec un arc et
    une flèche. Les parents, attaqués sur la base de
    lart 1384, cherchent à démontrer que leur enfant
    nest pas fautif, par manque de discernement.  

29
  • Réponse de la Cour de cassation pour que joue
    la présomption pesant sur les parents, il suffit
    que lenfant ait commis un acte qui soit la cause
    directe du dommage . Du fait fautif, on passe
    donc au fait causal.  

30
  • 1997 Le jeune Christian Samda (16 ans) vole une
    automobile qui est endommagée. Au moment des
    faits, il aurait dû se trouver en cours dans son
    collège qui laurait mal surveillé. Les parents
    tentent de rejeter la faute sur létablissement.
     

31
  • Réponse de la Cour La cohabitation doit
    sentendre comme une recherche du lieu où
    lenfant réside habituellement. La présence en
    milieu scolaire ne fait pas cesser la
    cohabitation avec les parents et donc leur
    responsabilité.  

32
  • 2000 Le jeune Malblanc et la petite Chalumeau
    (sic) mettent le feu à un bâtiment agricole en
    jouant avec des allumettes. Ils étaient alors en
    séjour de vacances chez leur grand-mère.
    Lassurance des voisins sattaque à cette
    dernière (à son assurance) et lassurance des
    parents fait de même.  

33
  • Réponse de la Cour Ni la distance de
    léloignement, ni même sa durée, ne font cesser
    la cohabitation et donc la responsabilité des
    parents.  
  • 2000 Le jeune Goueytes (9 ans) perce lœil dun
    camarade dun coup de crayon alors quil se
    trouve placé dans un centre spécialisé pour
    lenfance handicapée. Lassurance des parents
    conteste leur responsabilité.  

34
  • Réponse de la Cour Le placement en internat ne
    fait pas cesser la cohabitation et donc la
    responsabilité des parents.  
  • 2001 Le jeune Levert (12 ans), élève dun
    collège, plaque au sol lun de ses camarades (nez
    cassé) au cour dune partie de rugby organisée
    dans lenceinte du collège.

35
  • Lassurance des parents tente de rejeter la
    responsabilité sur le collège ou à tout le moins
    de faire reconnaître que les parents ne sont pas
     responsables des conséquences dun jeu de cour
    décole .  

36
  • Réponse de la Cour la responsabilité des
    parents nest pas subordonnée à une faute de
    lenfant .  
  • 13.12.2002 Affaire de même nature. Partie de
    ballon organisée entre adolescents.  
  •  

37
  • Réponse confirmative densemble de la Cour
    pour que la responsabilité de plein droit des
    parents puisse être recherchée, il suffit que le
    dommage invoqué par la victime ait été
    directement causé par le fait, même non fautif,
    du mineur.  

38
II) Le rôle de la jurisprudence
  • 1/ les fonctions de la jurisprudence
  • 1) fonction dinterprétation
  • 2) fonction darticulation
  • 3) fonction dadaptation
  • 4) fonction de création

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Exemples
  • linterprétation de la notion de bonne foi dans
    larticle 1134 du code civil
  • La responsabilité des conducteurs de véhicule
    art 1382 et 1384 du Code civil.
  • Les progrès médico-scientifiques et
    létablissement des liens de filiation.
  • Le droit de la concurrence déloyale

40
2) Forces et faiblesses de la jurisprudence
  • Sa force souplesse
  • Ses faiblesses
  • 1) son infériorité hiérarchique par rapport à la
    loi
  • 2) plus fluctuante, moins impérative
  • 3) moins précise que la loi
  • 4) sa difficulté daccès

41
Théoreme de la jurisprudence
  • Plus la place de la jurisprudence est importante
    dans un droit, et plus grandit la place des
    professionnels qui deviennent des intermédiaires
    obligés entre la règle de droit et le sujet de
    droit.

42
Le fonctionnement de la jurisprudence
  • 1) La diffusion de la jurisprudence
  • Accès matériel et accès intellectuel
  • 2) les revirements de jurisprudence

43
IV- La structure dun arrêt de la cour de
cassation
  • (D.1999)  
  • La Cour  
  • Sur le moyen unique pris en ses première et
    troisième branches  
  • Vu l'article 1147 du Code civil  
  •  

44
  • Attendu qu'un médecin est tenu, vis-à-vis de son
    patient, en matière d'infections nosocomiales,
    d'une obligation de sécurité de résultat, dont il
    ne peut se libérer qu'en rapportant la preuve
    d'une cause étrangère  

45
  • Attendu que M.Fr., qui exerçait une activité de
    médecin radiologiste dans des locaux qu'il louait
    à une clinique dans des conditions exclusives de
    tout pouvoir d'intervention ou d'organisation de
    cette dernière, y a pratiqué, le 22 septembre
    1987, sur la personne de M.F., une arthrographie
    d'un genou que, quelques jours après, M.F. a
    souffert d'une arthrite sceptique consécutive à
    l'action des staphylocoques dorés ayant pénétré
    dans son articulation lors de l'arthrographie  

46
  • que l'arrêt attaqué a rejeté l'action en
    réparation de son préjudice engagée par M.F.
    contre M.Fr. au motif que "dès lors que le
    médecin est tenu d'une obligation de moyen et non
    pas de résultat et que, de la sorte, sa faute ne
    peut se déduire de la seule apparition du
    préjudice, fût-il en relation de causalité avec
    l'acte médical pratique, M.F. ne peut qu'être
    débouté de ses demandes à défaut de rapporter la
    preuve d'une faute commise par le docteur Fr."  

47
  • Attendu qu'en statuant ainsi la cour d'appel a
    violé le texte susvisé  
  • Par ces motifs, et sans qu'il y ait lieu de
    statuer sur la deuxième branche du pourvoi  
  • CASSE...  

48
  • Art.1147 Le débiteur est condamné, s'il y a
    lieu, au payement de dommages et intérêts, soit à
    raison de l'inexécution de l'obligation, soin à
    raison du retard dans l'exécution, toutes les
    fois qu'il ne justifie pas que l'inexécution
    provient d'une cause étrangère qui ne peut lui
    être imputée, encore qu'il n'y ait aucune
    mauvaise foi de sa part.  
  • Code civil.  

49
  • Cass.Civ.1è 10 mars 1999  
  • La Cour  
  • Sur le premier moyen, pris en sa première
    branche  
  •  Vu l'article 544 du Code civil  
  •  Attendu que le propriétaire a seul le droit
    d'exploiter son bien, sous quelque forme que ce
    soit  

50
  • Attendu que, pour rejeter la demande de Mme
    Gondrée, épouse Pritchett, tendant à la saisie de
    cartes postales mises en vente par la société
    Editions Dubray, représentant le "Café Gondrée",
    dont Mme Pritchett est propriétaire à Bénouville,
    l'arrêt attaqué énonce que la photographie, prise
    sans l'autorisation du propriétaire,

51
  • d'un immeuble exposé à la vue du public et
    réalisée à partir du domaine public ainsi que sa
    reproduction, fût-ce à des fins commerciales, ne
    constituent pas une atteinte aux prérogatives
    reconnues au propriétaire
  • Attendu qu'en se déterminant ainsi, alors que
    l'exploitation du bien sous la forme de
    photographies porte atteinte au droit de
    jouissance du propriétaire, la cour d'appel a
    méconnu le texte susvisé  

52
  • Par ces motifs, et sans qu'il y ait lieu de
    statuer sur les autres branches du moyen, non
    plus que sur le second moyen  
  •  
  • CASSE ET ANNULE, dans toutes ses dispositions,
    l'arrêt rendu le 18 juin 1996, entre les parties,
    par la cour d'appel de Caen

53
  • Art 544 La propriété est le droit de jouir et de
    disposer des choses d al manière la plus absolue,
    pourvu qu'on n'en fasse pas un usage prohibé par
    le s lois ou par les règlements.  
  • Code civil.  
  •  

54
  • Cass. Crim. 20 août 1932  
  • La Cour,  
  • Attendu que, par la déclaration du jury,
    Gorguloff a été reconnu coupable d'avoir,
    volontairement et avec préméditation, donné la
    mort à M Paul Doumer, Président de la République
    française  
  •  

55
  • Attendu qu'il est soutenu que le caractère
    politique des faits déclarés constants par le
    jury ressortant à al fois des déclarations de
    Gorguloff, rapportés dans l'acte d'accusation, et
    des termes mêmes de la déclaration du jury, la
    peine de mort n'avait pu être prononcée qu'en
    violation des articles 5 de al Constitution de
    1848 et 1er de la loi du 8 juin 1850  

56
  • Mais attendu que l'article 5 de la Constitution
    susvisée ne profite qu'aux crimes exclusivement
    politiques et non à l'assassinat, qui, par sa
    nature et quels qu'en aient été les motifs,
    constitue un crime de droit commun  

57
  • qu'il ne perd point ce caractère par le fait
    qu'il a été commis sur la personne du Président
    de la République, l'article 86 du Code pénal,
    qui, par une survivance du crime de lèse-majesté,
    prévoyait spécialement les attentats contre la
    vie ou contre la personne de l'empereur ou des
    membres clé de la famille impériale, se trouvant,
    par la disparition du régime monarchique,
    implicitement abrogé  

58
  • Et attendu que la procédure est régulière et que
    la peine a été légalement appliquée aux faits
    déclarés constants par le jury  
  •  
  • Par ces motifs, rejette...  

59
Structure des arrrets de la cour de cassation
  • L'arrêt est rédigé en une phrase unique dont le
    sujet ( La Cour) figure en tête et le verbe (
    rejette ou casse) à la fin dans le dispositif.
    Sujet et verbe sont séparés par plusieurs
    propositions introduites par la locution "Attendu
    que". Un arrêt comporte deux parties 1) les
    motifs ils exposent les raisons de la décision
    de la Cour  

60
  • 2) le dispositif il contient dans la dernière
    proposition la solution retenue par la cour.  

61
 Structure-type dun arrêt de cassation
  • La Cour  
  • .Vu l'article  
  • ? Visa la cour de cassation cite le n de
    l'article, le titre de la loi ou le principe
    discuté.  

62
  • Attendu qu'il résulte de ce texte...  
  • ?Il s'agit du chapeau de l'arrêt la cour peut
    citer le texte même de l'article ou formuler le
    grand principe qu'elle entend appliquer.  
  • ATTENTION le chapeau figure parfois dans
    l'attendu précédent le dispositif  

63
  • . Attendu qu'il résulte des énonciations de
    l'arrêt attaqué que...  
  • ? Dans la première partie de cette proposition,
    la cour rappelle les faits  

64
  • Que...( ou Attendu que...) l'arrêt attaqué a
    décidé que...  
  • ? Dans la deuxième partie de cette proposition,
    la Cour rappelle la décision et les arguments
    retenus par la cour d'appel  

65
  • Attendu qu'en statuant ainsi, alors que...(ou
    attendu cependant qu'il ne peut (...) d'où il
    suit qu'en statuant comme elle l'a fait, la cour
    d'appel a violé le texte susvisé  
  • ? la cour de cassation indique les raisons pour
    lesquelles l'arrêt attaqué encourt la cassation  

66
  • Pour ces motifs, casse et annule l'arrêt rendu
    le ... et renvoie ... devant...

67
Structure-type dun arrêt de cassation
  • La Cour  
  • . Attendu qu'il résulte des énonciations de
    l'arrêt (ou du jugement) attaqué que...  
  • ? exposé succinct des faits de l'espèce et de la
    décision rendue par l'arrêt ou le jugement
    attaqué.  

68
  • Attendu qu'il est reproché à l'arrêt attaqué
    d'avoir ainsi statué alors que...  
  • ? exposé des moyens du pourvoi, c-à-d des
    critiques formulées par le demandeur au pourvoi à
    l'encontre de la décision attaquée.  

69
  • Mais attendu que...à bon droit la cour d'appel a
    décidé que (ou Mais attendu que... suivi de
    l'énoncé du principe sur lequel s'appuie la Cour
    de cassation)  

70
  • D'où il suit que le moyen ne peut être accueilli
    (ou que les juges du fond ont ainsi pu
    décider...")
  • ? réfutation des griefs formulés par l'auteur du
    pourvoi. La cour de cassation donne son opinion.
  • . Par ces motifs, rejette le pourvoi formé contre
    l'arrêt rendu le...
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