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Antiparasitaires et antifongiques

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Antiparasitaires et antifongiques I F S I -2 A /Le 14 septembre2007 Paule Tissot Pharmacien C.O.S. Beaus jour Hy res Volet 1 Les antiparasitaires Constat Maladies ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Antiparasitaires et antifongiques


1
Antiparasitaires et antifongiques
  • I F S I -2 A /Le 14 septembre2007
  • Paule Tissot Pharmacien
  • C.O.S. Beauséjour Hyères

2
Volet 1 Les antiparasitaires
  • Constat
  • Maladies concernées
  • Cas particulier du paludisme

3
Les antiparasitaires
  • constat
  • les 6 parasitoses tropicales les plus
    répandues sont
  • le paludisme ,
  • les bilharzioses ,
  • les trypanosomiases ,
  • lonchocercose ,
  • les leishmanioses ,
  • et la maladie de lyme ,

4
Les antiparasitaires
  • Constat ( suite )
  • 10 de la population mondiale est infestée ,
    selon l O.M.S.
  • Toutes ces maladies sont en progression , à
    lexception de lonchocercose ,

5
Les antiparasitaires
  • la multiplication des voyages internationaux ,
  • lapparition de nouvelles résistances ,
  • labsence de vaccins ,
  • et le coût élevé de nouveaux médicaments
    efficaces
  • sont autant de raisons du développement actuel
    de ces maladies

6
Les antiparasitaires
  • la bilharziose est une maladie parasitaire ,
    provoquée par bilharzia , de transmission per
    cutanée à cycle indirect ( urinaire ou
    intestinale )
  • se traduit par des hématuries
  • se manifeste par un syndrome dysentérique ,
    parfois une cirrhose ,

7
Les antiparasitaires
  • les trypanosomiases est une maladie
    parasitaire de cycle indirect transmis par un
    vecteur ( comme le paludisme et la leishmaniose )
    ,
  • elles comprennent des maladies épizootiques
    frappant les équidés et les bovidés ,

8
Les antiparasitaires
  • lonchocercose maladie parasitaire observée
    en Afrique
  • se manifeste par de petites tumeurs analogues
    à des ganglions enflammés , de localisations
    cutanées ,
  • avec des arthrites suppurées et quelquefois
    des troubles oculaires

9
Les antiparasitaires
  • la leishmaniose viscérale méditerranéenne
    transmise par les moustiques , se rencontre dans
    le sud de la France , lagent responsable sont
    des protozoaires flagellés qui parasitent les
    macrophages , ces derniers éclatent et libèrent
    les parasites qui pénètrent dans dautres
    cellules (moelle, rate, foie , peau )
  • le vecteur , un phlébotome femelle sinfeste
    en piquant un chien parasité

10
Les antiparasitaires
  • la leishmaniose viscérale est la plupart du
    temps asymptomatique ,
  • elle ne se développe que chez les personnes
    aux faibles ressources immunitaires ,
  • chez ladulte elle représente une co -
    infection du virus HIV , les lésions sont
    disséminées digestives, pulmonaires ,
    oropharyngées et cutanées

11
Les antiparasitaires
  • la maladie de lyme ou borréliose est une
    infection due à un spirochète du genre borrélia
    transmis par la morsure dune tique ,
  • la bactérie se multiplie localement(peau)
  • ou à distance ( sang , liquide
    céphalorachidien )
  • se traduit par un érythème chronique migrant
    suivi de manifestations neurologiques ,
    cardiaques ou articulaires

12
Les antiparasitaires
  • le paludisme présent dans la ceinture
    tropicale dite  de pauvreté 
  • dans le monde , il tue chaque année entre 1,5
    et 2,7 millions de personnes ( dont 1 million
    denfants)
  • 300 à 500 millions de nouveaux cas

13
Les antiparasitaires
  • 4 espèces de parasites sont responsables de
    paludisme ( suite )
  • ? plasmodium falciparum responsable de la
    forme mortelle ( présent en Asie , Amérique
    Latine et lAfrique où il domine)
  • ? plasmodium vivax réparti comme la
    précédente dans certaines zones tempérées

14
Les antiparasitaires
  • ? plasmodium ovale le plus rare , sévit en
    Afrique de l Ouest , peut entraîner des rechutes
    4 à 5 ans après la 1 crise mais non mortelles

15
Les antiparasitaires
  • ? plasmodium malariae peut donner des rechutes
    20 ans après mais ne tue pas non plus , réparti
    de manière très inégale dans le monde ,

16
Les antiparasitaires
  • les plasmodiums ont un cycle biologique
    complexe qui comportent 2 phases bien distinctes
  • 1 cycle de reproduction asexué chez lhomme ,
  • 1 cycle de reproduction sexué chez le
    moustique ,

17
Les antiparasitaires
  • 1 chez lhomme
  • lanophèle femelle ( vecteur ) , infeste
    lhomme en lui injectant le parasite sous forme
    de sporozoite
  • Elles piquent entre le coucher et le lever du
    soleil
  • celui-ci , migre par le sang vers les cellules
    du FOIE ,
  • il pénètre dans lhépatocyte , sy divise en
    donnant naissance à des mérozoites ,

18
Les antiparasitaires
  • 1 cycle chez lhomme ( suite )
  • en éclatant, la cellule du foie les libère dans
    le sang , les mérozoites pénètrent dans les
    globules rouges et sy multiplient
  • ces derniers éclatent et infectent de nouveaux
    globules rouges
  • parallèlement , dans le sang des cellules
    sexuées mâles et femelles ( gamétocytes ) se
    différencient ,

19
Les antiparasitaires
  • 2 cycle chez lanophèle
  • lorsquun moustique pique un sujet infesté , il
    ingère les gamétocytes mâles et femelles qui se
    transforment en gamètes ,
  • après fécondation , loeuf se transforme en
    sporozoite dans les glandes salivaires du
    moustique
  • un nouveau cycle peut commencer ,

20
Les antiparasitaires
  • lhomme est le seul réservoir du paludisme
    humain
  • la transmission se fait dun sujet malade à un
    sujet sain par lintermédiaire dun moustique
    vecteur lANOPHHELE
  • la transmission directe nest possible que par
    voie trans. placentaire ,
  • le dépistage des donneurs de sang permet
    déviter une contamination par transfusion
    sanguine en France

21
Les antiparasitaires
  • les signes cliniques
  • 1 - la primo invasion
  • les signes sont peu caractéristiques ,
  • lincubation dure de 7 à 30 jours
  • syndrome grippal ,
  • fièvre continue ou par poussées irrégulières ,
    céphalées , myalgies
  • nausées , vomissements , diarrhées
  • examen clinique foie sensible volumineux
  • si pas traité fièvre intermittente et
    splénomégalie ,

22
Les antiparasitaires
  • les signes cliniques ( suite )
  • 2 - laccès palustre caractéristique
  • chaque accès dure typiquement 10 heures et se
    déroule en 3 phases
  • frissons intenses , tremblements et sensation
    de froid ( 1 heure )
  • fièvre élevée dépassant 40 ( 3 à 4 heures)
  • disparition de la fièvre et sueurs froides ,
    fatigue ( 2 à 4 heures )

23
Les antiparasitaires
  • les médicaments
  • tous les antipaludéens ont pour mécanisme
    daction une inhibition de la multiplication du
    parasite à un stade donné de son cycle
  • les différentes molécules sont indiquées soit
    en prophylaxie , soit en traitement curatif ,
    soit les 2 , seules ou en association

24
Les antiparasitaires
  • 1 la prophylaxie
  • la diminution de piqûres réduisant fortement
    la probabilité de contracter le paludisme , la
    prophylaxie porte sur 2 axes
  • les moyens de protection contre les moustiques
  • la chimioprophylaxie pas efficace à 100

25
Les antiparasitaires
  • chimioprophylaxie a pour objectif déviter
    lexpression de la morbidité
  • choix de la molécule
  • dépend du voyageur ( CI , et interactions
    médicamenteuses )
  • dépend du voyage ( zone traversées , ou
    visitées , durées , saisons , altitude ,
    conditions de séjour )

26
Les antiparasitaires
  • pays du groupe 1
  • pas de  chloroquinorésistance  ,
    chimioprophylaxie basée sur la chloroquine (
    nivaquine )
  • pays du groupe 2
  •  chloroquinorésistance modérée 
    chimioprophylaxie par association de chloroquine
    et de proguanil ( nivaquine et paludrine ) ou
    en association savarine à partir de 50 kg ou
    par lassociation atovaquone - proguanil (
    malarone )

27
Les antiparasitaires
  • pays du groupe 3
  • niveau élevé de  chloroqinorésistance ou
    multirésistance  traitement basé sur la
    méfloquine ( lariam ) ou lassociation
    atovaquone-chloroquine (malarone), la
    doxycicline (doxypalu) est utilisé en cas de
    résistance ou de C.I. à la méfloquine

28
Les antiparasitaires
  • la durée du traitement
  • la chimiop. doit être débutée
  • le jour du départ pour la chloroquine
  • la veille pour le proguanil associé à la
    chloroquine ou à latovaquone et la doxycicline ,
  • pour la méfloquine en raison de vertiges et de
    troubles neuropsychiatriques 2 doses tests 10 et
    3 jours avant le départ

29
Les antiparasitaires
  • si la durée du séjour ne dépasse pas 3 mois ,
    le traitement est maintenu tout le séjour 4
    semaines
  • si la durée du séjour dépasse 3 mois , le
    traitement est maintenu sur place aussi longtemps
    que possible en fonction de lobservance et des
    effets indésirables

30
Les antiparasitaires
  • cas particulier
  • les femmes enceintes
  • les nourrissons
  • les jeunes enfants
  • ne doivent être emmenés en zone impaludée
    quen cas dabsolue nécessité
  • pour la femme enceinte seuls le proguanil (
    paludrine ) et la chloroquine ( nivaquine )
    peuvent être utilisés

31
Les antiparasitaires
  • le traitement CURATIF 3 médicaments
  • la quinine bien tolérée per os , responsable
    dune atteinte réversible du nerf 8 se
    traduisant par des acouphènes , troubles auditifs
    , nausées
  • lhalofantrine ( halfan ) expose le patient
    à 1 risque mortel de complication cardiaque

32
Les antiparasitaires
  • la méfloquine ( lariam ) connue pour son
    effet indésirable majeur dordre neuro
    psychiatrique élevé
  • forme grave le seul traitement utilisable
    est la quinine par voie IV avec une dose de
    charge de 17 mg/kg en 4 heures puis 8 mg/kg
    toutes les 8 heures

33
Les antifongiques
  • Les champignons sont des organismes eucaryotes
  • il existe environ 100 000 à 200 000 espèces
  • seulement 300 sont pathogènes pour lhomme ,

34
Les antifongiques
  • Parmi les infections fongiques on distingue
  • 1 - les infections cutanées et sous cutanées
    impliquant surtout les dermatophytes ,
    cosmopolites
  • 2 - les infections systémiques , restreintes
    en général à certaines régions du globe

35
Les antifongiques
  • 3 - les infections opportunistes affectant
    les sujets prédisposés , allant des patients
    diabétiques à ceux qui souffrent
    dimmunodépression sévère ( exemple candidoses
    orales des sujets infectés par VIH )

36
Les antifongiques
  • quels produits ?
  • la découverte du 1 antifongique remonte à
    1903 , lamphotéricine B ( Fungizone ) a été le
    seul antifongique systémique disponible
  • depuis une 10 ans , de nombreuses molécules
    sont venues enrichir cette gamme thérapeutique

37
Volet 2 Les antifongiques
  • on distingue
  • les Polyènes ( amphotéricine B et analogues )
  • les Analogues Nucléosidiques ( flucytosine
    ancotil )
  • les Azolés
  • les Echinocandines ( capsofungine candidas
    ) 2 produits utilisés dans le traitement des
    mycoses cutanées la griséofulvine
    (griséfuline) , la terbinafine ( lamisil )

38
Les antifongiques
  • quelles sont les principales indications ?
  • certains antifongiques ont des indications
    larges ,
  • les indications pour les molécules récentes sont
    en général plus restreintes ,

39
Les antifongiques
  • on peut définir 3 grandes catégories
    dindications
  • fièvres documentées
  • fièvre chez le patient neutropénique
  • prophylaxies primaire et secondaire

40
Les antifongiques
  • seule lamphotéricine B est utilisée dans le
    traitement empirique des infections fébriles du
    sujet neutropénique
  • on préférera en revanche les azolés (
    fluconazole triflucan ) , existant sous forme
    orale

41
Les antifongiques
  • dans les indications   prophylaxie primaire et
    secondaire  ( ex fluconazole ( triflucan )
    en prévention des candidoses oro- oesophagiennes
    au cours de linfection par le VIH )

42
Les antifongiques
  • Comment choisit on ?
  • le choix nest pas aussi large quavec les
    antibiotiques
  • le choix est fonction de lindication
  • ce choix est simple pour certains ayant des AMM
    restreintes comme pour lAbelcet et lAmbisome
  • en cas dinfection grave , lAmphotéricine B
    reste le traitement de 1 intention dans beaucoup
    de situations avec un relais per os du fait de sa
    toxicité

43
Les antifongiques
  • faut il un antifongigramme avant traitement ?
  • on cherche à documenter linfection par la
    microbiologie
  • et à déterminer la sensibilité in vitro du
    champignon aux antifongiques
  • par contre les résultats ont un délai
    dobtention longs, coûteux avec absence de
    corrélation claire entre CMI et efficacité
    clinique pour certains médicaments .

44
Les antifongiques
  • est il licite demployer un antifongique
    systémique dans les traitements dune mycose
    superficielle ?
  • la griséfuline est utilisée dans les cas de
    dermaphyties
  • le lamisil est utilisé en cas donychomycoses
    avec atteinte matricielle( affection de longle )
  • les azolés en prévention des rechutes de
    candidoses muqueuses ( orales et vaginales )

45
Les antifongiques
  • quelle est la place de la voie veineuse ?
  • le choix dune forme IV / versus recours à un
    traitement per os ne se pose pas la plupart du
    temps , car seuls
  • le fluconazole triflucan
  • le flucystosine ancotil
  • litroconazole sporanox
  • voriconazole V fend
  • sont disponibles sous les 2 formes

46
Les antifongiques
  • y a-t-il un bilan préthérapeutique défini ?
  • 3 éléments sont à considérer
  • lexistence dune insuffisance rénale (
    clairance lt 50 ml ) nécessite ladaptation de la
    posologie du voriconazole ( Vfend )
  • linsuffisance rénale grave ( clairance lt 20
    ml ) est une contre indication de la terbinafine
    ( lamisil ) , amphotéricine ,
  • lappréciation de la fonction hépatique ,
    nécessite ladaptation des posologies

47
Les antifongiques
  • y a-t-il une durée minimale et / ou optimale
    de traitement ?
  • ces durées sont très différentes
  • allant de la prise unique ( traitement des
    infections vaginales récidivantes et aiguës par
    le candidas )
  • à des traitements de plusieurs mois ( le
    lamisil pour les onychomycoses avec atteinte
    matricielle )

48
Les antifongiques
  • peuvent ils être prescrits au cours de la
    grossesse , de lallaitement ?
  • les données manquent
  • les C.I. au cours de la grossesse reposent sur
    les études pré cliniques effectuées sur lanimal
  • on évitera de les prescrire , au cours de la
    grossesse sinon on évitera les médicaments
    tératogènes
  • concernant lallaitement les Azolés passent le
    lait maternel
  • utilisé avec le cisapride( prépulsid ) pour
    traiter le reflux du NN , association à lorigine
    de torsades de pointe

49
Les antifongiques
  • que faut - il surveiller ( efficacité ,
    tolérance ) ?
  • les effets indésirables des Antifongiques sont
    nombreux
  • des phénomènes allergiques , voire choc
    anaphylactique , syndrome de Lyell ( épidermolyse
    )
  • des phénomènes danaphylaxie existant avec
    lamphotéricine B , nécessitant la prescription
    en milieu hospitalier d1 dose test ( 1 mg à
    passer en 15 minutes )

50
Les antifongiques
  • que faut il surveiller ?
  • une toxicité hépatique pour presque toutes les
    molécules
  • plus souvent authentifiées par une cytolyse
    avec le kétoconazole ( nizoral)
  • une toxicité hématologique ( thrombopénie ,
    leucopénie et anémie )
  • une toxicité rénale ( amphotéricine B )

51
Les antifongiques
  • quelles sont les coprescriptions à risque ?
  • on évitera dassocier des médicaments ayant
    les mêmes effets indésirables que les
    antifonfiques ( ex aminosides et amphotéricine
    B , source dinsuffisance rénale )
  • ne pas associer lamphotéricine B avec les
    médicaments susceptibles de donner des torsades
    de pointes

52
Les antifongiques
  • quelles sont les coprescriptions à risque ?
  • la griséofulvine diminue lefficacité des
    anticoagulants oraux ,
  • les Azolés ( kétoconazole nizoral et
    itraconazole sporanox ) utilisent le
    cytochrome P 450 4A dans leur catabolisme , on
    évitera les médicaments utilisant cette même voie
  • C.I. ABSOLUE moins importante avec le
    fluconazole triflucan et le cisapride ou
    pimozide ( orap)

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Les antifongiques
  • Y a-t-il comme pour les antibiotiques un problème
    de développement de résistance ?
  • les champignons sont susceptibles de
    développer des résistances aux traitements
    administrés ,
  • fréquente avec la flucytosine ( ancotil ) ,
    qui de ce fait ne doit jamais être utilisée en
    monothérapie
  • exceptionnelle avec l amphotéricine B
  • fréquente avec les azolés avec en plus un
    risque de résistance croisée avec les molécules
    de cette classe

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Les antifongiques
  • quelles perspectives ?
  • de nouvelles molécules sont en cours
    dévaluation
  • posaconazole
  • ravuconazole
  • micafungin
  • on peut espérer que celles ci enrichiront
    larsenal thérapeutique en se montrant efficaces
    et bien tolérées
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