Title: M
1Méthodologies spécifiques à lenfant
- Dr Corinne Alberti
- Unité dÉpidémiologie Clinique
- hôpital Robert Debré
2Justifications de la recherche thérapeutique en
pédiatrie
- Spécificités propres de l organisme humain en
développement - Devenir des médicaments dans l organisme
- Influence de la maturation sur les effets des
médicaments - Indications propres à l enfant
- Effets secondaires particuliers
3Problématique
- En pédiatrie, beaucoup de médicaments nont pas
été évalués (pharmacocinétique, efficacité,
effets indésirables) - Considérations financières marché de l enfant
trop limité, investissement pas suffisamment
rentable - Problèmes deffectifs Difficultés propres de
l évaluation des médicaments en pédiatrie - Refus des parents, en particulier les témoins non
malades - Faible incidence de nombreuses maladies
- Faible nombre d équipes universitaires
- Participation de praticiens hospitaliers charge
de travail supplémentaire
4Contexte des essais cliniques
- Un plan expérimental approprié comprend
- Une échantillon de taille suffisante et une
puissance statistique satisfaisante - Le contrôle des biais (randomisation, aveugle,
groupe contrôle) - Le nombre de participants
- Doit être suffisant pour fournir une réponse
suffisamment précise à la question posée - Être minimal pour répondre à la question
5Le risque ou lhabitude
- Thus, investigators who wish to test new
treatment for rare diseases, tend to conduct
either single arm studies or comparative studies
using historical controls.
6Définition des essais cliniques de petits
effectifs
- Ce sont des essais menés et analysés avec un
nombre de patients inférieur à celui que
lapplication des règles méthodologiques les plus
communes ferait considérer comme nécessaires pour
répondre à lobjectif de létude - Ne sapplique pas aux phases I et II où les
petits effectifs sont la règle (méthodologiquement
adapté à lobjectif de létude) - Cela concerne les essais visant à établir la
preuve de lexistence dun effet donné que ce
soit en terme defficacité ou de tolérance
7Situations où les effectifs peuvent être réduits
- Maladies rares
- Certaines populations (ex astronautes)
- Patients au stade terminal dune maladie
(cancérologie) - Patients en incapacité (psychiatrie, pédiatrie)
- Des traitements adaptés individuellement
- Des environnements isolés
- Des situation urgentes
- Des ressources limitées
- Lexpérimentation animale
8Maladie rare (1)
- Seuil admis en Europe 1 personne atteint/2000
- Pour la France, moins de 30 000 personnes pour
une maladie donnée - Le statut de maladie rare peut être instable,
rare dans 1 région, fréquente dans une autre - La lèpre est rare en France, fréquente en Afrique
Centrale - La thalassémie est rare dans le nord de lEurope,
fréquente sur le pourtour méditerranéen - Certaines maladies fréquentes ont des variantes
rares
9Maladie rare (2)
- Origine des maladies rares
- 80 de maladies génétiques, 6 à 7 000 maladies
génétiques et 5 nouvelles sont décrites par
semaine dans littérature médicale. - Quelques maladies infectieuses, auto-immunes et
de cause inconnue. - Caractéristiques
- Maladies graves, chroniques, évolutives, où le
pronostic est en jeu.
10Médicament orphelin
- Médicaments destinés au traitement des maladies
qui sont si rares que les promoteurs sont peu
disposés à les développer dans les conditions
habituelles de commercialisation et qui répondent
à des besoins de santé publique - Il peut sagir dindications orphelines
11Quelques concepts de base
- Généralement ces essais sont conduits du fait de
contraintes extérieures et non par choix - Les exigences générales doivent être les mêmes
que pour les essais plus larges - Plan expérimental soigné un critère de jugement
défini, des mesures de bases pour mesurer le
changement et un suivi - Analyse appropriée
- Afin de donner une mesure raisonnable de leffet
de lintervention - Voire le plan expérimental doit être encore plus
soigné
12Conditions de succès des essais à petits effectifs
- Maladie ou condition ayant une histoire naturelle
bien définie avec peu de variabilité - Les effets pharmacodynamiques directement liés à
la physiopathologie - Bons modèles non-humains disponibles
- Lintervention a un effet large sur lefficacité,
produit une relation prévisible de type
dose-effet et a déjà été appliquée dans une
condition liée à la condition testée
13Conditions déchecs des essais à petits effectifs
- Les maladies complexes avec un critère de
jugement très variable (ex maladie
athéromateuse) - Traitements ayant peu deffets in vitro
- Situation où le risque de décès est élevé
- Chirurgie où beaucoup trop de facteurs de
confusion
14Difficultés des essais de petits effectifs
- Le risque de ne pouvoir conclure alors que la
différence entre les modalités de traitement
comparées existent du fait de la grande
variabilité des fluctuations aléatoires. - La nécessaire prudence dans lextrapolation des
résultats observés à lensemble de la population
susceptible de recevoir le traitement si les
conditions ultérieures dutilisation sécartent
trop de la situation expérimentale. - La quasi-impossibilité de prise en compte de
covariables dans lanalyse de la réponse au
traitement.
15Difficultés des essais de petits effectifs
- Labsence parfois de mécanisme biologique
explicite permettant de sappuyer sur un critère
objectif ou marqueur biologique permettant
détayer les résultats - Le contexte très particulier du fait de labsence
dautre alternative, la relation privilégiée
patient ou associations de patients médecin,
absence de toutes données antérieures sur la
variabilité des critères envisagés et les risques
encourus sources de biais
16Méthodes classiques dévaluation
17Lessai contrôlé, randomisé, en double insu
- Lessai randomisé mené sur 2 groupes parallèles
est actuellement (et depuis plus de 30 ans) le
modèle de référence. Privilégier le recrutement
multicentrique national voire international.
18- La réduction du nombre de sujets passe par une
réduction de la variabilité de la réponse - Celle-ci peut être obtenue par les méthodologies
suivantes
19Essai croisé ( cross-over )
- Le plan dexpérience croisé a pour avantage de
réduire la variance de la mesure de leffet
traitement par rapport au plan en groupes
parallèles. - Effectif moindre du fait de la moindre
variabilité intra-sujet par rapport à la
variabilité inter-sujets
20(No Transcript)
21Essai croisé ( cross-over )
- Concrètement lessai croisé nest utilisable que
dans des situations particulières maladie
chronique évolution stable, critère de jugement
intermédiaire, traitements dont les effets
disparaissent rapidement à son arrêt, efficacité
dapparition rapide - Ex lhypertension artérielle, lépilepsie, les
maladies psychiatriques
22Plan factoriel
- Pour évaluer simultanément les effets propres de
2 traitements et leurs effets antagonistes ou
synergiques - Ex, plan factoriel 2x2 concernant 2 produits A et
B comprend 4 bras A B, A placebo de B,
placebo de A B, placebo de A placebo de B - Le bénéfice en terme de puissance dépend du degré
dinteraction entre les 2 traitements
23Le plan additionnel ou add-on design
- Les patients bénéficient tous du traitement de
référence. Sous ce celui-ci ou au décours,
randomisation entre traitement additionnel étudié
versus placebo - Suppose que traitement de référence et traitement
testé ont des mécanismes daction différents
24Le plan de retrait aléatoire ou randomized
withdrawal design
- Tous les patients reçoivent initialement le
traitement testé mais seuls les répondeurs
poursuivent lessai ils sont tirés au sort
poursuite ou placebo et sont suivis jusquà
lapparition de la rechute où ils sont remis sous
traitement efficace - Réduction de la période sous placebo et
exposition au placebo que les répondeurs
optimisation de la possibilité dobserver leffet
du traitement chez les répondeurs
25Le plan déchappement précoce ou early escape
- Les patients sont sortis de létude sils sont en
échec qui est défini a priori. - Lévaluation porte sur le taux déchec et
minimise la durée dexposition à un traitement
inefficace.
26Nouvelles méthodes
27Essais séquentiels
- Conduite et analyse séquentielle des données
- Permet un arrêt précoce de lessai, avant le
nombre de sujets pré-déterminé - Le nombre et la fréquence des analyses sont
planifié a priori pour garantir les risques
derreur de type I et II - Mise en place de règles darrêt
28Règles darrêt question déthique (1)
- Dilemme éthique
- besoins collectifs obtenir de l'essai le plus
d'informations possibles de lessai - besoins individuels prescrire à chaque malade
inclus le traitement le plus efficace - Concept d'équilibre ou d'incertitude clinique
- traduit l'absence de préférence des
investigateurs lors de la planification de
l'essai.
29Règles darrêt question déthique (2)
- Une fois les inclusions débutées
- Informations accumulées
- Tendance en faveur ou en défaveur du traitement
expérimenté - Néanmoins, malgré ces nouvelles observations,
aucune modification dans le schéma de lessai
30Pourquoi arrêter un essai clinique?
- Le nouveau traitement a été jugé efficace par des
experts - Le nouveau traitement a été jugé non efficace par
des experts - Effets secondaires importants ou toxicité trop
élevée - Rythme dinclusion trop faible
- La réponse à la question posée dans lessai
devient connue par une autre source - La question posée devient moins importante
- Pas assez de ressources financières pour
poursuivre lessai
31Règles darrêt 1ère approche (3)
- Fréquentiste basée sur lapproche des tests
dhypothèses statistiques de Neyman et Pearson - deux hypothèses
- hypothèse nulle privilégiée et conservatrice
en terme thérapeutique - hypothèse alternative bénéfice de nouveau
traitement. - Risques de type I (sur lensemble des analyses
intermédiaires) et II à fixer à lavance
32Règles darrêt 2ème approche (4)
- Bayesiens estimation
- Choix de la distribution a priori
- Règles darrêt basée sur la distribution a
posteriori ou sur la distribution prédictive du
paramètre dintérêt
33Approche fréquentiste vs bayesienne
- Fréquentiste
- Suppose que le paramètre dintérêt est inconnu
mais fixe - Estimation de ce paramètre avec un intervalle de
confiance
- Bayesienne
- Suppose que le paramètre dintérêt est inconnu
et quil est aléatoire - Distribution a posteriori basée sur les données
accumulées et la densité a priori
34Approche fréquentiste vs bayesienne
Fréquentiste Bayesienne
Nombre de sujets Basé sur lerreur de type I et II et leffet du traitement attendu Données accumulées
Règles darrêt Basées sur la statistique de test de Newman et Pearson Basées sur la distribution a posteriori du paramètre ainsi que la distribution prédictive de celui-ci
Analyses intermédiaires Le nombre danalyses intermédiaires est déterminé au début de lessai afin de contrôler lerreur de type I total Pas de nombre limite danalyses intermédiaires, linférence bayesienne nest nullement atteinte par la répétition
35Les méthodes
Phase II (B) ou III
Phase II (A)
Phase I ou II
Phase II (B) ou III
Phase II (A)
Phase I ou II
Comparatifs
Non comparatif
Recherche de
Comparatifs
Non comparatif
Recherche de
dose
dose
Deux
é
tapes (
Gehan
61)
designed
Fr
é
quentiste
Deux
é
tapes (
Gehan
61)
designed
Fr
é
quentiste
Test triangulaire (Whitehead 92)
based
based
Multi
-
é
tape (Fleming 82)
Multi
-
é
tape (Fleming 82)
Fonctions de consommation
Optimal 2
é
tapes (Simon
Optimal 2
é
tapes (Simon
89)
Arbre binaire
89)
Arbre binaire
Essais Flexibles/Adaptatifs
(
O
Quiglet
et
(
O
Quiglet
et
Test triangulaire discret
Test triangulaire discret
Reiner
98)
Reiner
98)
(
Bellisant
et al. 90)
(
Bellisant
et al. 90)
N-of-1 trial
Crit
è
re binaire
Crit
è
re binaire (Berry 89
Distribution a
Bayesien
Crit
è
re binaire
Crit
è
re binaire (Berry 89
Distribution a
Bayesien
(Berry 89 et
et Zohar et
Chevret
03)
posteriori
(Berry 89 et
et Zohar et
Chevret
03)
posteriori
Whitehead 92)
Whitehead 92)
Distribution
Distribution
Crit
è
re censur
é
pr
é
dictive
Crit
è
re censur
é
pr
é
dictive
(
Spiegelhalter
et al.
(Zohar et
(
Spiegelhalter
et al.
(Zohar et
94)
Chevret
01)
94)
Chevret
01)
36Essais comparatifs Test triangulaire(1)
- Test triangulaire Whitehead 1983
- Objectif
- permettre un arrêt précoce lorsque lun des deux
bras de randomisation (Expérimental et contrôle)
est supérieur à lautre - Hypothèses
- H0 pepc
- H1 pegtpc
37Essais comparatifs Test triangulaire(2)
Cas discret
Bras Expérimental Bras Contrôle Total
Nombre dinclus ne nc n
Nombre de succès se sc s
38Essais comparatifs Test triangulaire(3)
39Exemple (1)
- Évaluation de lapport de lHSHC dans la
prévention des DBP chez le prématuré enter 24 et
28 semaines daménorrhée - Hypothèses
- Alpha 5
- Bêta 20
- Baisse de 25 à 15 chez les survivants de
lincidence de DBP (sachant la mortalité de 20),
soit baisse de 40 à 32 du taux dévénements - Situation unilatérale
- Inclusion de 470 x 2 prématurés
40- En fonction des hypothèses précédentes et la
planification de 10 analyses intermédiaires,
voici les frontières du triangle
41Exemple 2
- Évaluation de lapport des amnioéchanges dans le
laparoschisis versus attitude classique sur un
critère combiné où le succès est défini par
intubation moins de 7j ou nutrition parentérale
moins de 30j - Hypothèses
- Alpha 5
- Bêta 10
- Augmentation de 15 à 40 du taux de succès
- Situation bilatérale
- Inclusion de 55 x 2 enfants
42En fonction des hypothèses précédentes et la
planification de 6 analyses intermédiaires, voici
les frontières du triangle
43Fonction de consommation du risque de type I
- Répétition des tests conventionnels lors des
analyses intermédiaires avec les seuils ajustés
au nombre de répétition de ceux-ci procédure de
OBrien et Fleming - alpha-spending function de Lan DeMets
-
44Les essais flexibles
- Extension des essais séquentiels dans lequel le
plan expérimental et/ou schéma thérapeutique sont
modifiés en fonction des données de létude ou
détudes extérieures. - En cours dessai, lors détapes planifiées, le
protocole peut être modifié sous réserve que le
risque derreur de type 1 conditionnellement aux
observations disponibles ne soit pas modifié
45Les méthodes de randomisation adaptatives (essais
adaptatifs)
- Répondent au souci éthique dattribuer le
traitement le plus efficace à une majorité de
patients inclus - La méthode la plus connue est la méthode play
the winner mais peu utilisée - Modèle de lurne, initialement remplie dun
nombre égal de boules de 2 couleurs différentes
(les 2 traitements à comparer). En fonction de la
réponse de chaque patient inclus, le ratio
dallocation des traitements pour les patients
suivants est modifié. Si cest un succès, on
ajoute une boule de la couleur correspondant au
traitement reçu, en cas déchec lautre couleur
46N-of-1 trial
- Le patient est son propre témoin, chaque patient
recevant des paires de traitement sur des
périodes consécutives selon des modalités
dallocation du cross-over (randomisé). - Chaque séquence est répliquée plusieurs fois
jusquà ce que le patient et son médecin soient
convaincus du meilleur traitement. Plusieurs
patients sont ainsi évalués. - Les conclusions sont individuelles mais lanalyse
seffectue aussi sur lensemble des patients - Mêmes limites que lessai croisé
47- This design was employed in the evaluation of
- methylphenidate in routine practice for children
with attention deficit disorder - foetal acoustic stimulation as an adjunct to
external cephalic version - N of 1 trials were encouraged at the 2000
Annual meeting of the American Academy of Child
and Adolescent Psychiatrys which sponsoring a
workshop optimal strategies for developing and
implementing psychopharmacological studies in
preschool children.
48Approche Bayesienne
- Cette approche est subjective. Elle permet
dobtenir la probabilité que leffet clinique
soit dans un intervalle particulier (intervalle
de crédibilité) - Se sert dune distribution de probabilité a
priori pour déterminer la distribution a
posteriori sachant les observations (théorème de
Bayes) - Permet des règles darrêt
49Essais comparatifs Approche bayesienne (1)
- Modèle statistique (Berry 89)
- Le taux de réponse, ?i, dans chaque bras est
considéré comme aléatoire - Distribution a priori Beta(ai,bi)
- Distribution a posteriori Beta(airi,bini-ri)
50Essais comparatifs Approche bayesienne (2)
- La différence entre les 2 bras
- Le différence entre les deux bras, D, est
considérée comme aléatoire
51Essais comparatifs Règle darrêt
- Règle darrêt basée sur la distribution a
posteriori de D
52Exemples Essais de phase III randomisés
- Lessai ORN critère de jugement binaire
Annane, D., Depondt, J., Aubert, P., Villart,
M., Gehanno, P., Gajdos, P. and Chevret, S.
(2004). "Hyperbaric Oxygen Therapy for
Radionecrosis of the Jaw A Randomized,
Placebo-Controlled, Double-Blind Trial From the
ORN96 Study Group." J Clin Oncol. (in press)
53Lessai ORN
- Objectif
- Évaluer lefficacité de loxygénothérapie
hyperbare (OHB) sur la guérison à 12 mois de
lostéoradionécrose mandibulaire, chez des
malades âgés de plus de 18 ans, de stade I (OHB
seule) ou de stade II (en association avec le
traitement chirurgical) - Le taux de succès attendu était de 30 dans le
bras OHB et de 10 dans le bras placebo - Nombre de sujets nécessaire111 (avec ??0.05)
54Lessai ORN a priori (1)
55Lessai ORN a posteriori (1)
- Bras placebo 37 sujets inclus dont 12 succès
- Bras OHB 31 sujets inclus dont 6 succès
IC 95 0.16-0.41
IC 95 0.11-0.36
56Lessai ORN a posteriori (2)
IC 95 -0.230.12
57Lessai ORN Distribution prédictive
Distribution prédictive du nombre de succès sur
le nombre de sujets restants à inclure dans
lessai
58Lessai ORN règles darrêt
- Basées sur la distribution a posteriori
59Approche naturalistique
- Si peu de patients peuvent être évalués, alors il
devient important que les informations soient
correctement recueillies - Privilégier les bases de données où les
informations seront standardisées ainsi que les
analyses pour prendre en compte la vraisemblable
hétérogénéité des observations - Post-marketting pour surveiller les changements
entre la situation dexpérience et celle de
prescription
60Recommandations (1)
- Favoriser les protocoles multicentrique
internationaux - La qualité méthodologique soit être irréprochable
- La planification doit être soignée objectifs
précis, critères de jugement adaptés aux
objectifs, suivi selon les bonnes pratiques,
données validées et analyse planifiée - Éviter la multiplication des expérimentations
limitées non protocolisées
61Recommandations (2)
- Toujours intégrer une composante prospective
- Toujours identifier des hypothèses de départ
reposant sur un rationnel aussi développé que
possible quitte à utiliser des méthodes flexibles - Sassurer un comité indépendant
- Présenter les données individuelles de façon
exhaustive et transparente - Recommander systématiquement des suivis de
cohorte de patients traités en cas dobtention
dAMM à partir dessais de petits effectifs
62Recommandations (3)
- Ne jamais figer les règles du jeu
- Si une réponse était observée sur un critère
inattendu - Impliquer les associations de patients à tous les
stades des études - aide au recrutement, facilite le recueil du
consentement, rôle de conseil pour la faisabilité
des examens prévus, diffusion des résultats - Ne pas oublier lintérêt direct du patient
présent et futur
63BibliographieSmall Clinical Trials Issues and
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/0309073332/html/index.html
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