Title: 2. Le retailing mix du distributeur
12. Le retailing mix du distributeur
- 2.1 Lenvironnement actuel de la distribution
- 2.2 La stratégie marketing des distributeurs
- 2.3 Limplantation des points de vente
- 2.4 Politique d assortiment
- 2.5 Le merchandising
- 2.5 Politique de services et de communication
2 2.1. Lenvironnement actuel de la distribution
- Une évolution du consommateur,
- Un durcissement des contraintes réglementaires,
- Lévolution du contexte concurrentiel
3 Une évolution du consommateur
- Un consommateur volatile et caméléon
- En conséquence, une grande difficulté pour le
fidéliser, - d autant plus quil ne perçoit (ou ne percevait
pas) de grandes différences entre les enseignes
de distribution. - Un consommateur exigeant, expert et mature
- En conséquence, il effectue souvent une recherche
intense d informations (produit impliquant) pour
- connaître les offres,
- les comparer,
- et mettre en concurrence les différentes
propositions commerciales.
4 Une évolution du consommateur
- Ses nouvelles attentes
- La recherche de personnalisation,
- Le développement de la consommation symbolique,
- Les motivations à fréquenter les magasins
- Motivations dachat,
- Motivations personnelles,
- Motivations sociales.
- Les attentes en matière de services,
- La demande de bouquets ,
- Des profils de consommateur différents.
5Un durcissement des contraintes réglementaires
- La loi Royer (1973)
- La loi Raffarin (loi du 5 juillet 1996)
- La Loi Galland (loi du 1er juillet 1996)
6Lévolution du contexte concurrentiel
- Intensité de la lutte concurrentielle avec les
acteurs présents sur le marché - Concurrence intra-type
- Concurrence inter-type
- Développement des hards discounters
- Développement d Internet.
72.2 La stratégie marketing des distributeurs
aujourdhui
- Vers une stratégie de différenciation
- Vers une politique de fidélisation
8Vers une stratégie de différenciation
- Volonté de construire une image d enseigne
- Forte,
- Attractive,
- distinctive.
-
9Vers une politique de fidélisation de la
clientèle
- Coût de fidélisation versus coût dacquisition de
nouveaux clients, - Lintérêt stratégique de la fidélisation,
- Linfluence du contexte juridique (loi Raffarin).
102.3 Le choix du lieu d implantation
- Le choix du lieu d implantation est une décision
stratégique car il - conditionne la réussite du magasin
- Visibilité du point de vente,
- Profite du trafic dans la zone.
- engage l entreprise sur le long terme.
11Le géomarketing
- Permet de localiser un client (potentiel) dont on
a une description sociodémographique et
comportementale par rapport à un point de vente - Repose sur 3 éléments
- Cartographie précise et détaillée
- Bases de données INSEE, Interne,
comportementale (Consodata) - SIG système dinformation graphique logiciel
de stockage et danalyse
12Définition de la zone de chalandise
- La zone de chalandise ou aire de marché est
considérée comme un espace territorial au sein
duquel le commerçant noue des relations
privilégiées avec ses clients. - On appelle zone de chalandise d un magasin
la zone géographique où réside la clientèle de ce
magasin.
13Quelques termes à connaître en géomarketing
- Isochrones
- Zones correspondant à 1 temps de déplacement
- Taux demprise
- Part de marché du magasin dans une zone
géographique considérée
Zone primaire Taux demprise gt 60
Zone secondaire Taux demprise lt 60
10 mn
20 mn
14- Clientèle flux
- Clientèle proximité
- voir
152.4. Lassortiment du distributeur
- La politique dassortiment
- Fonction du concept de magasin
- Fonction de la zone de chalandise (clients)
- Avec une contrainte de rentabilité
16Qualifier un assortiment
Profondeur Nb de références par famille de
produits
Largeur Nb de familles De produits
17Qualifier un assortiment
Profondeur
Décaféinés 250 g Unidose
Pur arabica 250 g 500 g Lot de 2x250g
Pur robusta 250 g 500 g Unidose
Mélanges 250g 500g Lot de 2x500g
Largeur
18Qualifier un assortiment
- Court étroit et peu profond
- Maîtrise des coûts de stockage, coût du personnel
de manutention inférieur,rupture de stocks plus
faibles, niveau de ristournes liées aux volumes
élevé - Potentiel de développement plus limité, effet
nouveautés moindre, fidélisation par le choix
limitée - Long Large et profond
- Attraction plus forte, répartition des risques
dapprovisionnements, meilleure souplesse dans la
fixation des prix, niveau de ristournes liées aux
gammes élevé - Gestion plus coûteuse, risque de ruptures plus
fréquent, confusion du linéaire
19Les critères de choix
Encombrement Conditionnement
Évolutions Tendances Conso
Place
Dynamique
Marge
Potentiel
CA Total PDM
Rentabilité au M2 linéaire
20(No Transcript)
21Un assortiment type en GMS
MNL Marque Nationale Leader
MNC Marque Nationale Challenger
MRs Marques régionales
MDD Marque Distributeur
Delta prix 30 et Volumes ? PDM
1 Prix
22La complémentarité des marques nationales et les
MDD
- Marque nationales
- Une Capacité à créer du trafic au point de vente
(en raison du capital marque) - Mais
- Générant des marges faibles (prix très bataillés
entre distributeurs) - Peu différenciateur pour lenseigne.
- Les MDD
- Une marge plus importante
- Différenciateur pour lenseigne
- Faible capacité à créer du trafic au point de
vente (Quid de limpact de la nouvelle
réglementations en matière de laccès à la
télévision ? )
23Historique de développement des MDD
- Depuis le début du XX ème siècle,
commercialisation par de nombreuses entreprises
commerciales de marques spécifiques, leur
appartenant en propre et qu elles sont seules à
utiliser - Ces marques de distributeurs visaient avant tout
à obtenir des marges importantes et elles
concernaient - des produits de qualité assez médiocre,
- des produits de qualité irrégulière.
- gt D où leur déclin progressif.
- Réveil des marques propres avec Carrefour en 1976
L innovation des produits libres de
Carrefour concerne 3 domaines essentiels - la qualité aussi bonne que celle de la grande
marque nationale leader, la qualité étant par
ailleurs rigouresement contrôlée par des
laboratoires officiels - Le prix environ 10 à 30 moins cher que les
marques nationales - Un effort est fait en terme de packaging
packaging plus attrayant. - Suite à ce réveil , processus d imitation par
de nombreuses enseignes développant leur MDD.
24Les MDD aujourd hui
- Des produits qui sont de plus en plus innovants
et sont de moins en moins des me-too-products ,
- En revanche, des consommateurs de plus en plus
favorables à ce type de produits.
25Les différents types de MDD
Marque denseigne Limage de lenseigne est directement engagée Ex produit Carrefour
Marque drapeau Porte le logo ou les couleurs de lenseigne mais pas son nom
Contre-marque Nom différent de celui de lenseigne, mais exclusivement dédié à des produits commercialisés dans les magasins de cette enseigne Marque Promue comme des marques nationales Ex Reflet de France
Marque 1er prix
262.5. Le merchandising
- Définition du merchandising selon l IFM
(Institut Français de Merchandising) - Le merchandising est
- un ensemble d études et de techniques
d application, - mises en œuvre séparément ou conjointement par
les distributeurs et les producteurs, - en vue d accroître la rentabilité du point de
vente et l écoulement des produits - par une adaptation permanente de l assortiments
aux besoins du marché - et par la présentation appropriée des
marchandises - Notion fondamentale de rentabilité individuelles
des produits par unités de linéaires.
272.5 Le merchandising
- Le merchandising est
- une technique née au Etats unis dans les années
60 alors qu une vive concurrence opposait les
grandes unités de vente, - Mise au point d un certains nombre de principes
relatifs - A l implantation des rayons (aménagement des
magasins) - A la présentation des produits dans les
linéaires, - Aux courants de circulations de la clientèle au
sein des magasins.
28Les trois grandes questions du merchandising
- Limplantation des rayons dans le magasin
(laménagement du magasin) - La présentation des produits dans les linéaires
- la part de linéaires octroyée au différents
produits
29Limplantation des rayons dans le magasin
- Le choix de l implantation des rayons est
fonction - Des objectifs commerciaux du points de vente qui
visent à faire circuler les consommateurs devant
un nombre maximum de produits, - Des contraintes techniques associées au point de
vente - Les contraintes techniques laménagement du
magasin est conditionné par - La forme du magasin qui nécessairement influe sur
l implantation de l entrée et les caisses de
sorties, - L emplacement des différentes réserves et
chambres froides (rayon boucherie, traiteur) - Proximité entre les réserves et les surfaces de
vente notamment pour les produits pondéreux ou
les produits à rotation de stock rapide, - et ce pour minimiser les frais de manutention.
- La nécessité d un contrôle mise des produits
de petite taille à forte valeur à proximité des
caisses pour éviter les vols.
30Zones froides et zones chaudes
- Zones de ventes à faible (froides) ou fort
(chaudes) potentiel en fonction de la
circulation du client et de la probabilité que
son regard se porte sur la zone
31Les objectifs commerciaux
- Les objectifs
- Recherche d un lisibilité et d une clarté de
l offre, - Eviter la proximité de rayon incompatible entre
eux, - Faire circuler les consommateurs devant un nombre
maximum de produits . - Les principes de base
- Création d une allée périmètre
- allée que l on souhaite voir prendre par la
clientèle, - Sur ces allées implantation de rayons
attractifs présentation de produits
d actualité, promotionnels ou éphémères (jouets
à Noël, rentrée des classes..) - Juxtaposition de produits complémentaires (sauce
et pâte). - Répartition des points chauds tout au long de
l allée périmètre - Produits habituellement achetés par le client
(boucherie, crémerie) de manière
32Aménager le Point de Vente le retailtainment
- Organiser le parcours du client
- Le placer en contact avec le plus grand nombre de
produits possible - Lui rendre le parcours agréable
- Mise en situation IKEA
- Théâtralisation du lieu de vente
33Les principales évolutions en matière
daménagement des points de vente
- La notion dunivers d achat
- Regroupement de produits répondant à un même
besoin - Exemple lunivers du petit déjeuner
- Exemple lUnivers Bébé
- Avantages des univers dachat
- Suscite les ventes croisées (achat
complémentaire), - Permet de faire une mise en scène cohérente avec
lunivers. - Inconvénients
- Comment faire entrer le consommateur dans un
univers spécifique si il na pas de besoin
particulier en la matière ? - Exemple lunivers Art de la table.
34(No Transcript)
35(No Transcript)
36Les nouveaux aménagements par univers ou
catégories
MAISON
FEMME
Services
376 univers Alimentaire, textile Temps libre
Culture et communication Produits saisonniers
38La théâtralisation des points de vente
- Comment animer les rayons dans le magasin ?
- Ré-enchanter le quotidien du consommateur
- Le shopping acte plaisir
- Théâtralisation du point de vente
39La Théatralisation
40Latmosphère du point de vente marketing
sensoriel
- Lumière, couleurs, éclairage
- Musique intensité, hauteur des sons
- Tempo et style
- Densité
- Parfum
41La présentation des produits dans les linéaires
- Les différents niveaux de présentation la
présentation des produits dans les linéaires
jouent un rôle très important, notamment en terme
de visibilité - Niveau des yeux
- Niveau des mains
- Niveau des pieds.
- Les meilleures étagères sont celles du niveau des
mains et des yeux. (les MDD sont souvent présents
à ce niveau) - On réserve, en principe, les étagères supérieures
pour stocker les produits exposés dans les étages
inférieurs. - Au niveau du sol
- Produit courant faisant partie des habitudes de
consommation - Et dégageant une faible marge pour le
distributeur.
42Les Ventes en fonction du niveau dexposition
TRES FAIBLES MOYENNES MOYENNES
FAIBLES FORTES MOYENNES
TRES FAIBLES FAIBLES TRES FAIBLE
1.5 m
0.6 m
Sens de circulation
43Limplantation verticale
La descente verticale par familles retient
lattention du consommateur et ralentit le
passage, favorise lachat dimpulsion
44Limplantation horizontale
Édulcorants
Sucre spécialités
Sucre poudre
Lhorizontalité des catégories facilite la
perception de loffre et donc le choix
Sucre morceaux
MARQUES
45Limplantation du Rayon les critères
daffectation du linéaire
- Part dans les ventes de la famille
- part de marché
- Élasticité des ventes au linéaire
- seuil de saturation
- Attractivité marque et visibilité
- notoriété et image
- Profitabilité et contribution au rayon
- rendement et rotations
- Contraintes physiques et logistiques
46Quelques définitions
- Facing nombre de produits visibles en contact
avec létagère
47Quelques définitions
- Stock exposé nombre total de produits placés
dans le linéaire
Stock exposé 4 facings X 3 profondeurs 12
produits
48Quelques définitions
- Taux de couverture rapport entre la capacité de
stock en linéaire et les ventes moyennes
hebdomadaires dun produit. - Il sexprime en nombre de jours
- Il indique la fréquence nécessaire de remplissage
du rayon
49Calculez le taux de couverture
Profondeur étagère 40 cm
Épaisseur produit X 4 cm
Nombre de facings produit X 2
VMH produit X 40
Stock exposé 2 facings X (40/4) produit en
profondeur 20 produits Taux de couverture
(20/40)X6 3 jours
50La part de linéaires octroyée aux produits
- Comment sopère la répartition du linéaire entre
les différents produits les principaux critères
? - Importance de la lisibilité du rayon
- Une prise en compte
- De la marge dégagée par les produits,
- Du volume des ventes dégagé par chaque produit
- Plus le volume des ventes dun produit est
important, plus sa place en linéaire sera élevée, - Accorder la même place à tous les produits quels
que soit le volume des ventes risque dentraîner
- Une rupture des stocks pour les produits à forte
rotation, - Un sur stockage pour les produits à faible
rotation - Le respect de certains principes en matière de
visibilité des produits - En dessous dun certain seuil de linéaires (25 cm
pour les supermarchés et 50 cm pour un
hypermarché), un produit a peu de chance dêtre
vu ( pas vugt pas pris ) - Au-delà dun certain linéaire, laugmentation de
lespace en linéaire nest plus utile pour
permettre une progression des ventes (niveau de
saturation).
51(No Transcript)