Title: Diffusion et ventilation
1Diffusion et ventilationà lexercice
2Etapes du Transport de lO2
1
1 - Convection Ventilatoire
2
2 - Diffusion alvéolo-capillaire
4 Équations de Fick
3 - Convection circulatoire
3
4 Diffusion capillaro-tissulaire
4
Métabolisme tissulaire
3Équation de Fick
4Pourquoi la ventilation augmente ?
- Apporter lO2 à lorganisme
- Maintenir lhoméostasie pH (7.40), la PaO2
(100 mmHg) et la PaCO2 (40 mmHg).
5Résistances en série
4 résistances en série même VO2 à tous les
niveaux
Notion détape limitante
Sang Veineux mêlé
Gaz Inspiré
Gaz Alvéolaire
Sang Artériel
Tissus
J.B.West modifié
6Échanges Gazeux
- Diffusion
- Haute concentration ? Faible Concentration
- Résultats dune différence de pression partielle
- O2 Alvéoles Sang Tissus
- CO2 Tissus Sang - Alvéoles
7Ventilation adaptée aux besoins
La ventilation correspond au renouvellement du
gaz alvéolaire Hématose échanges gaz
alvéolaire - sang La composition du gaz
alvéolaire résulte dun équilibre dynamique entre
deux entrées et deux sorties Le maintien de PAO2
et PACO2 constantes exige une ventilation adaptée
aux besoins
Ventilation
Hématose
8(No Transcript)
9Résistances diffusionnelles
J.M.B.Hughes
Deux résistances en série
A lexercice, le temps de contact est réduit et
DP varie peu nécessité dune augmentation
importante de DLO2 (Diffusion pulmonaire O2)
1/Dm résistance membranaire 1/Vc résistance
vasculaire
10Diffusion alvéolo-capillaire
Déterminé par léquation de Fick V
(ml/mmHg/min) D x dP x S/e D coefficient de
diffusion S surface de laire de diffusion dP
gradient de pression e Epaisseur de la
membrane
11Diffusion alvéolo-capillaire
Déterminé par léquation de Fick
D
D
12Diffusion alvéolo-capillaire
- Constante de diffusion (D) dépend
- propriété du tissu
- gaz considéré
- Constante de diffusion proportionnelle à la
solubilité du gaz (Sol) et inversement
proportionnelle au poids moléculaire (PM) - D Sol / (PM)1/2
- CO2 diffuse 20 fois plus vite que lO2 !
13Diffusion alvéolo-capillaire à lexercice
- Au cours de lexercice
- augmentation de la pression transmurale et
dilatation des vaisseaux pulmonaires - ouverture de capillaires précédemment non
perfusés - élargissement de la surface effective
déchange alvéolo-capillaire (S augmente) - petite augmentation de la pression dans la
circulation pulmonaire malgré une forte
augmentation du débit cardiaque (Qc)
14Diffusion alvéolo-capillaire à lexercice
Valeurs moyennes de Do2 (44 sujets) et de Dco
(318 sujets) en fonction de VO2.
15PAP à lexercice
16PAP à lexercice
10 20 30 40
Pression artérielle pulmonaire moyenne (mmHg)
5 10 15 20 25
Qc (L/min)
17Perfusion pulmonaire
Exercice
Repos
18Le rapport ventilation/perfusion au cours de
lexercice
- Le rapport ventilation/perfusion (VA/Q)
- Repos VA/Q 0,8 (4 L.min-1 / 5 L.min-1)
- Exercice x 3 à 8 VA/Q 4 (100 L.min-1 / 25
L.min-1) - VA x 15 -20
- Q x 4 -5.
19Le rapport ventilation/perfusion au cours de
lexercice
- VA/ Q plus uniforme au cours de lexercice
- Réduction de la non-homogénéité de la
distribution du rapport ventilation/perfusion au
niveau régional. - Mais augmentation de lhétérogénéité du rapport
VA/Q dans des zones particulières du poumon (Gale
et coll., 1985).
20Echanges gazeux normaux
21Majoration de la surface déchange
alvéolo-capillaire à lexercice
Augmentation de la PA différentielle
Augmentation PAP
Augmentation de la vitesse de circulation
Vitesse max fonction du rapport entre le débit et
la surface déchange
22Hypoxémie induite par lexercice
- En général PaO2 suffisante pour assurer une
complète saturation en O2 de lhémoglobine (98). - PB des athlètes de haut niveau au cours
dexercices épuisants - réduction du temps de transit des hématies dans
la circulation capillaire pulmonaire - œdème pulmonaire ...
- désaturation en O2 du sang artériel (SaO2 lt 88)
23Structure de la barrière (ou membrane)
alvéolo-capillaire
24Gradient alvéolo/artérielà lexercice
Gradient alvéolo-artériel pour loxygène (AaDo2)
Au repos 10 mmHg Au Seuil 20-25 mmHg VO2MAX
30 mmHg
Valeurs moyennes de PaO2 et de PaCO2 ( écart
type) en fonction de (VO2). En trait fin,
ajustements respectifs de PAO2 et PACO2. La
largeur de la zone pointillée indique les valeurs
de AaDo2 et de aADco2 (daprès Cerretelli et Di
Prampero, 1987).
25Le rapport ventilation/perfusion au cours de
lexercice
- Causes probables de modification de AaDo2 à
lexercice - inégale distribution du rapport
ventilation/perfusion (VA/Q) dans les différents
lobes du poumon. - augmentation des courts-circuits (shunts)
veino-artériels. - inégale distribution de la capacité de diffusion
du poumon.
26Adaptations respiratoires accessoires
- Bronchodilatation
- Augmentation de la différence alvéolo-capillaire
en O2 (PAO2 PcO2) - Ouverture dalvéoles supplémentaires
- Faible diminution de lépaisseur de la membrane
alvéolo-capillaire
27Mesure de la ventilation (VE)
- VE nombre de L dair mobilisés par le sujet en
L/min - Méthode de mesure
- en circuit fermé par spiromètrie.
- en circuit ouvert utilisation du
pneumotachographe
28Mesure de la ventilation (VE)
- VE Vt x Fr
- VE 0.5 x 18
- VE 8 à 10 L au repos
- Vt volume courant (tidal volume)
- Fr fréquence respiratoire
29Mesure de la ventilationalvéolaire (VA)
- VA (Vt VD) x Fr
- VA (0.5-0.15) x 18
- VA 6.3 L au repos
- Vt volume courant (tidal volume)
- VD espace mort anatomique (/- physiologique!)
- Fr fréquence respiratoire
30Trois aspects de la ventilation à lexercice
- Aspect quantitatif évolution de la VE en
fonction de lintensité de lexercice - Aspect cinétique délais dadaptation et de
récupération - Aspect qualitatif déterminant du rendement
ventilatoire
31Évolution du régime ventilatoire à lexercice
- Chez les sujets NE
- VEMAX vont se situer entre 120 et 150 L/min.
- Fr 60-80 cycl.min-1
- Vt 1.8-2.4 L
- VEMAX lt VMM (Ventilation Max Minute)
32Évolution du régime ventilatoire à lexercice
- Chez les sujets Entraînés
- très vite au Vt optimal permet de retarder
laugmentation de sa Fr. - respiration à grand Vt et petite Fr meilleur
ventilation alvéolaire. - VEMAX 180-200 L/min.
- VEMAX lt VMM
33Majoration préférentielle du volume courant pour
les exercices modérés
VT
FR
VT augmente au dépend des réserves inspiratoire
et expiratoire dans la limite des possibilités de
la CV
Intensité
34Relation VT max. CV
7
Capacité pulmonaire totale
5
Volumes en litre
Capacité vitale
3
1
Volume résiduel
20
40
60
80
Age en années
VE max évolue comme la CV
VT max limité à 50 60 de la CV FR max de
lordre de 35 à 60 / min
35VD/VT à lexercice et rendement ventilatoire
Vt augmente / Vd avec lintensité de lexercice
meilleure VA Laugmentation de VT améliore le
rendement ventilatoire
K.Wasserman
B.Whipp S.Ward
36Coût de laugmentation du VT
A fort volume, la même augmentation de volume
nécessite de développer des variations de
pression plus importantes
DV
DP
DV
DP
B.Whipp R.Pardy
37Résistances des voies aériennesà lexercice
- Turbulences maximales au niveau des VA
supérieures surtout en ventilation nasale - Bronchodilatation adrénergique par voie
essentiellement humorale - Bronchoconstriction favorisée par lair froid et
sec, la pollution, les irritants. - Résistances majeures dans les VA de diamètre
moyen
38Pressions et débits à l exercice
39Limitation ventilatoire en pathologie
40Effets de lentraînement
- Exercice chronique adaptation de lorganisme
- études transversales au repos ( sujet sédentaire
/ sujet entraînés). - études longitudinales (avant et après
lentraînement).
41Volumes et capacités pulmonaires
- Peu de modifications
- Augmentation de la CVF.
- Diminution du VR.
- Augmentation de la force des muscles
respiratoires.
42Débits ventilatoires
- Au repos
- Pas d effets sur les débits.
- Mais régulation modifiée par lentraînement
- baisse de la sensibilité des chémorécepteurs.
- diminution demande ventilatoire.
43Débits ventilatoires
- Exercice sous-maximal
- Pour une même intensité absolue
- Baisse du VE et augmentation VE/VO2 baisse
relative du coût énergétique de la VE. - Baisse de la FR chez lathlète.
- meilleur conditions métaboliques (meilleur
capacité oxydative) - moindre augmentation de lactivité
orthosympathique
44Débits ventilatoires
Baisse VE sous max adaptation au niveau des
muscles entraînés - meilleur conditions
métaboliques (meilleur capacité oxydative). -
moindre augmentation de lactivité sympathique.
VE (L.min-1)
45Débits ventilatoires
- Exercice maximal
- Augmentation du VEmax
- Sédentaire 100/120 L.min-1
- Sujet entraîné 150 L.min-1 et peut être
supérieur à 180 L.min-1. - Sujets très entraîné jusquà 240 L.min-1
46Débits ventilatoires
- Exercice maximal
- Augmentation du VEmax principalement par une
augmentation de la FRmax. - Légère augmentation du Vt seulement si la
capacité vitale est augmentée. - Augmentation du VEmax avec lentraînement
corrélée à laugmentation de la VO2MAX.
47Seuils ventilatoires
- Décalage de ce seuil vers la droite Recours
beaucoup plus tardif au métabolisme glycolytique
pour la fourniture dénergie du fait - moindre production dacide lactique chez le
sujet entraîné. - augmentation de son utilisation par la cellule
(augmentation de la capacité oxydative, du
contenu des enzymes LDH et cycle de Cori). - lactatémie toujours plus faible chez le sujet
entraîné rapport production / dégradation
diminue.
48Cinétique de récupération
- La cinétique de la récupération de la ventilation
à la fin dun exercice standard (même pourcentage
de VO2max) nettement plus rapide chez le sujet
entraîné - accumulation réduite des produits du catabolisme
musculaire (acide lactique), du fait du décalage
du seuil vers de plus hautes charges de travail.
49Contrôle de la ventilation
- Hollmann et coll. (1981) un entraînement
régional des muscles - hypothèse centrale (mineure).
- hypothèse locale (majeure).
50Ventilation alvéolaire
- VAmax augmente avec lentraînement
- VAmax 85L/min chez le sédentaire
- VAmax 125L/min chez le sujet entraîné
- peut atteindre 170L/min chez le sujet très
entraîné 2 fois plus que le sédentaire comme
VO2max.
51Rapport ventilation/perfusion
- Exercice maximal
- Le rapport sera plus important chez le sujet
entraîné puisque la VA est augmentée avec
lentraînement.
52Différence alvéolo/capillaire
- Exercice sous-maximal
- Diffusion légèrement supérieur chez le sujet
entraîné (même I absolue). - Cette différence va augmenter avec lintensité
de lexercice de façon plus importante chez
lathlète.
53Limitation ventilatoire à lexercice ?
Hyperventilation à lexercice maximal
- VEmax toujours inférieure à la VMM
- VE continue daugmenter alors même que la VO2max
plafonne - PAO2 à 120 mmHg et PACO2 à 30 mmHg
- Pas de désaturation artérielle le CaO2 reste
maximal
Débits et pressions nettement infra maximaux
- Courbes débit - volume loin de lenveloppe
maximale - Réserves ventilatoires de lordre de 50 à 60
des capacités théoriques - P inspiratoires denviron 15 à 30 PI max.
- P expiratoires au maximum de lordre de 3 PE
max. - Puissance de lordre de 30 de celle qui est
développée en hyperventilation volontaire
Pas de signe EMG de fatigue des muscles
respiratoires
54Contrôle de la ventilation
Centre respiratoire pacemaker complexe
pre-Botzinger du tronc cérébral Descend par les
nerfs C3-C5 nerfs phréniques (diaphragme)
inversion inspiration/expiration Ruptures du
tronc cérébral arrêts ventilatoire et/ou la
mort
V
55Centres de contrôle de la ventilation
Centres pneumotaxique (noyau parabrachial)
Centres bulbaires inspiratoire et expiratoire,
groupe respiratoire dorsale ventral
V
Noyaux des motoneurones
56Centres de contrôle de la ventilation
Centres bulbaires inspiratoire et expiratoire
- Les noyaux du groupe respiratoire dorsale se
projettent sur les noyaux des motoneurones du
diaphragme rythme de base. - Les noyaux du
groupe respiratoire ventral se projettent sur les
noyaux des motoneurones des intercostaux
abdominaux exercice.
57Centres de contrôle de la ventilation
Centres pneumotaxique - transmettent les infos
de lhypothalamus, influences des variations -
PaCO2 - PaO2 - émotion - fièvre -
58Contrôle de la ventilation
- Contrôle par les mécanorécepteurs
- Récepteurs laryngotrachéaux (irritation,
sécrétions toux, constriction, hypertension) - Récepteurs bronchiques intrapulmonaires
(irritations contriction, réflex Hering-Breuer
inhibition inspiratoire) - Récepteurs alvéolaires sensibles à la P
interstitielle hyperventilation superficielle. - Récepteurs thoraciques proprioceptifs
FNMusculaire adaptation des muscles respi à la
charge
59Contrôle de la ventilation
- Contrôle par les chémorécepteurs
- Chémorécepteurs centraux surface ventrale du
bulbe sensible à la composition chimique du LCR
(H, CO2) - Chémorécepteurs périphériques aortiques et
sinocarotidien détection des PaO2, PaCO2 et pH
stimulation VE
60Contrôle de la ventilation
61Régulation de la ventilation
- Interaction de plusieurs mécanismes contrôle
organisés en boucle - Réflexe ventilatoire à point de départ mécanique
- Via les mécano-récepteurs
- Régulation humorale
- Niveau périphérique aortique et sinocarotidien
(pH, PaO2, PaCO2). - Niveau central paroi du 4ème ventricule
(variations physicochimiques du liquide
céphalo-rachidien)
62Régulation de la ventilation à lexercice
- Trois théories saffrontent
- la régulation de la VE est neurogénique /
mécanique - la régulation de la VE est humorale
- la régulation est en fait mixte, cad
neurohumorale. -
63Régulation de la ventilation à lexercice
- Exercice constant
- Phase I mécanique
- Phase II facteurs humoraux
- Phase III CO2 (tampon de lacidose), les ions
H, les ions K, cathécholamines, fibres III et
IV, fibres C, .
64Régulation de la ventilation à lexercice
- Théorie neuro-humorale de la régulation
ventilatoire à lexercice - Mécanismes neurogéniques centraux cortex
hypothalamus aires réticulée. - Mécanismes neurogéniques périphériques
mécanorécepteurs musculaires et articulaires
(FIII et FIV) - Mécanismes humoraux sensibilité des
chémorécepteurs périphériques et centraux (CO2,
ions H, K, ).
65Régulation de la ventilation à lexercice
66Modalités de lhyperventilation
- Exercice constant et modéré
- Ventilation augmente selon 5 phases
- Phase I
- Phase II
- Phase III
- Phase IV
- Phase V
V
67Modalités de lhyperventilation
V
EXERCICE
68Modalités de lhyperventilation
- Phase I
- - est dépendante des sujets (conditionnement ?)
- - nest pas présente lors du blocages des
réafférences nerveuses provenant des muscles
actifs. - - nest pas beaucoup augmenté lors de
stimulation indirecte de ses réafférences (17) - - est fortement diminuée lors de la section des
fibres afférentes de type III et IV. - - est fortement stimulé par une augmentation
artificielle de Q ! - - nest pas influencée par lablation des
corpuscules carotidiens ni des schémorecepteurs
aortiques. - - nest pas sensible au retour veineux.
- - nest pas liée aux métabolites relatifs à
lexercice physique. - - pas de changement du QR pendant cette phase
69Modalités de lhyperventilation
V
70Modalités de lhyperventilation
- Phase I
- - est immédiate
- - influencée par les réafférences des muscles au
travail - neurogénique
-
- - pas présente si on augmente lintensité
dexercice - - les pressions gazeuses alvéolaires (PACO2 et
PAO2) et le QR ne sont pas modifiées durant cette
phase - - disparaît si lexercice est réalisé après une
hyperventilation volontaire. - pas exclusivement neurogénique
V
71Modalités de lhyperventilation
- Phase II
- - constante de temps de réponses identique entre
VE, VCO2 , et la PETCO2 - - VE suit les variations sinusoïdales de la
charge dexercice - - est un peu influencée par lablation des corps
carotidiens
72Modalités de lhyperventilation
73Modalités de lhyperventilation
- Phase II
-
- principalement humorale
-
- très partiellement neurogénique
74Modalités de lhyperventilation
- Phase III
- - constante de temps de réponses identique entre
VE, VCO2 , et la PETCO2 - - est influencée par lespace mort
- - est influencée par le substrat privilégié à
lexercice (glucide ou lipide) - principalement humorale
75Modalités de lhyperventilation
76Modalités de lhyperventilation
- Exercice constant et exhaustif
- Au-delà de 70, 80 de VO2MAX, on na pas atteinte
dun état stable (VE continue daugmenter). - Liée à la composante lente de VO2
- Augmentation du coût métabolique de la VE
- Modification du recrutement des fibres
musculaires
77Modalités de lhyperventilation
VO2 réelle
Composante lente
VO2 attendue
78