Title: ARRONAX un cyclotron
1ARRONAXun cyclotron à Nantespour une
rechercheà dimension européenneen médecine
nucléaireet radiochimie
2 pour la Médecine Nucléaire
- Utilise des molécules couplées à des atomes
radioactifs pour des applications - diagnostiques en imagerie
- thérapeutiques en radiothérapie dite interne ou
métabolique
3Tomographe TEP TDMFusion des deux modalités.
tep
tomographie par émission de positons
Cancer pulmonaire lésion pyramide basale droite
4(No Transcript)
5Nouveau développement enradiothérapie interne
la radioimmunothérapie (RIT)
- La molécule est un anticorps anti-tumeur
- Latome radioactif émet un rayonnement toxique
dans un rayon de quelques dizaines de micromètres
(particules alpha) à un centimètre (électrons)
6Radioimmunothérapie du lymphome
5 avril 2000 (Un mois après RIT)
3 mars 2000 (avant RIT)
Scintigraphie
Foie
9 mars 2001 (Un an après RIT)
25 septembre 2001 (18 mois après RIT)
Ganglionsenvahis
7Carcinome hépatocellulaire multifocal traité par
131I-lipiodol imagerie post thérapeutique
8 jours après la première injection
3 mois après la deuxième injection rémission
partielle
8Limites actuelles
1- Imagerie diagnostique durée de vie trop
courte du Fluor 18
Nécessité de nouveaux atomes radioactifs avec
des durées de vie plus longues
2- Radiothérapie interne
Nécessité de nouveaux atomes radioactifs -
plus efficaces et plus faciles à manipuler -
plus toxiques (émetteurs de particules
alpha)
9Radioimmunothérapie ? et ?
131I
1000 µm
213Bi
70 µm
10Des besoins nouveauxen Médecine Nucléaire
- Diagnostic et imagerie
- des émetteurs de positrons pour développer de
nouvelles méthodes de diagnostic (18F mais aussi
82Rb, 52Fe, 68Ga) - des émetteurs de positrons, congénères des
radionucléides thérapeutiques, pour une meilleure
dosimétrie (124I , 64Cu, 86Y, 171/172Lu,
205/206Bi) - Thérapeutique
- émetteurs de particules ?- de haute énergie
90Y, 188Re - émetteurs de particules ?- de moyenne énergie
67Cu, 177Lu - émetteurs de particules ? générateurs
225Ac-213Bi, 211At - Un paradoxe
- Les résultats cliniques sont de plus en plus
probants - Il est de plus en plus difficile de se procurer
des radionucléides pour les essais cliniques
11Pourquoi un cyclotron ?
- D'abord pour produire des radionucléides pour la
recherche - en Médicine Nucléaire
- et donc pour la radiochimie
- Ce cyclotron sera également
- une ligne de faisceau alpha pour la recherche
(radiolyse, physique, détecteurs) - un site de production industrielle avec CIS bio
international - un outil pour la formation Université de
Nantes, École des Mines - un équipement structurant pour la recherche
pôle médecine et chimie nucléaires nantais dans
le Cancéropôle Grand Ouest
12Pourquoi à Nantes ?
- Site de convergence
- des compétences reconnues internationalement dans
le domaine de la radioimmunothérapie (Département
de Recherche en Cancérologie, UMR 601 Inserm,
Université de Nantes) - des compétences "nucléaires" reconnues
internationalement avec le laboratoire Subatech
(UMR 6457 EMN, IN2P3, Université de Nantes) - synergie nantaise médecine-physique-chimie
démontrée par des travaux collaboratifs sur
l'alpha-immunothérapie depuis 1998
13Le plan Cancer
- Le Cancéropôle Grand-Ouest
- inter-régional Pays le la Loire, Bretagne,
Poitou-Charente, Centre - Des réseaux structurés
- vectorisation d'agents diagnostiques et
thérapeutiques Nantes (coordonnateur), Angers,
Rennes, Brest, Orléans, Tours - valorisation des produits de la mer en
cancérologie - pharmacogénomique et pharmacogénétique
- biothérapies
- Des plates-formes technologiques
- tumorothèques, Imagerie fonctionnelle, Essais
cliniques
14SUBATECH
- Physique et chimie nucléaires
- Radiochimie
- chimie des émetteurs alpha alpha-immunothérapie
- effet des rayons alpha radiolyse alpha, inerte
et vivant - production disotopes rares
- Détecteurs innovants imagerie
- leur caractérisation
- vieillissement
- Enseignement
- des stages pratiques de pointe
- une formation à la radio-mesure
15Quel cyclotron ?
- Machine ouverte sur le futur, fonctionnement
simple - Protons (H-) et particules alpha (He) pour la
radiochimie et pour la production d'astate 211 - Haute énergie (70 MeV) pour la production de
radionucléides d'intérêt médical (cuivre 67, fer
52) - Intensité 350 µA, pour une capacité de production
suffisante, 30 µA alpha pour la radiochimie - Deux sorties recherche (protons et alpha) et
industrie (30 MeV protons)
16Études préalables
- Le cyclotron est réalisable
- L'investissement est chiffré à 30 millions
d'euros - Le fonctionnement est estimé à 1,4 millions
d'euros par an - Un site a été proposé et expertisé
- Des industriels souhaitent s'engager dans des
contrats long terme de location de temps machine - Décision prise constructeur IBA
17Un investissement structurant
- Localement
- collaboration Inserm U 601 et Subatech
- fédération Inter Hospitalière de Médecine
Nucléaire CHU de Nantes, Centre René Gauducheau - formation Université, École des Mines
- Régionalement
- réseau Vectorisation du Cancéropôle Grand Ouest
Nantes, Rennes, Angers, Brest, Tours, Orléans - Au niveau national
- GDR CNRS 2352 "Immunociblage des tumeurs", Club
Français des Radiopharmaceutiques, Groupe
Français de Quantification en Médecine Nucléaire
- GDR CNRS "PACE, GEDEPEON " sur laval du cycle
nucléaire
18Une dimension Européenne
- Des collaborations établies
- ITU de Karlsruhe (5e PCRDT), Task Groups EANM de
Thérapie et de Dosimétrie, - Le 6e PCRDT
- Participation à EMIL (REX) et RISC-RAD (PI)
- à ACTINET (REX)
- Un conseil scientifique impliquant l'EANM
- Présidé par Franz Corstens, président de l'EANM
- Distribution des radionucléides par un industriel
19Une dimension internationale
- Partenariat avec le Brookhaven National
Laboratory (Suresh C. Srivastava) - leur projet un cyclotron H-, 70 MeV, 1,2 mA
avec un faisceau alpha pour la production
d'astate-211 - investissement prévu 35 M
20Coût de fonctionnementen régime permanent (hors
salaires)
Partenaires Montant de la contribution
Université de Nantes (PPF) 50 000
CRLCC 50 000
INSERM 150 000
CNRS 150 000
École des Mines de Nantes 50 000
CIS bio international 500 000
Ressources propres(autres contrats industriels) 50 000
Total 1 000 000
21Personnel I.T.A
Organismes Nombre de postes
CNRS 3
INSERM 3
Université de Nantes 1
École des Mines de Nantes 1
CRLCC 1
CIS bio international 3
Total 12
22Les projets identifiés
- L'alpha-immunothérapie et l'astate-211, en cours,
collaboration Subatech, CERI, Cancéropôle, ITU - La radioimmunothérapie et le cuivre-67 (et 64),
démarrage 2004, collaboration LSO, Inserm U 601 - Les nouveaux traceurs fluorés et la FLT, en
cours, collaboration Cancéropôle, CIS bio
international, EMIL - Les nouveaux isotopes pour l'imagerie TEP, en
cours, collaboration Subatech, Inserm U 601 - La dosimétrie TEP, iode-124 et l'yttrium-86,
Inserm U 601, EMIL - Le métabolisme du fer et le fer-52, Inserm U 522
23Nouveaux radionucléides pour la TEP
- Barbet J. - DR CNRS
- Chatal J.-F. - PU-PH CHU Nantes
- Ferrer L. - physicien CRLCC Centre Gauducheau
- Guertin A. CR CNRS
- Eudes P. - Professeur, Université de Nantes
- Fallot M. - Maître de Conférence, Université de
Nantes - Fatahi M. - Maître assistant EMN
- Haddad F. - Maître de Conférence, Université de
Nantes
Unité INSERM CHU de Nantes
École des Mines de Nantes IN2P3/CNRS Université
de Nantes
24La procédure
- 534 émetteurs ? (1 lt Z lt 100),
- 91 émetteurs avec 3 h lt T1/2 lt 150 h
- 25 éléments avec un rapport de branchement ? gt
10 - En ajoutant à ces critères
- une section efficace de production gt 100 mb
- une énergie maximum de la raie prépondérante en
bêta lt 2 MeV - un noyau fils stable
- 12 éléments dont 6
avec T1/2 gt 10 h
25(No Transcript)