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*ANSES : Agence Nationale de S

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Title: *ANSES : Agence Nationale de S


1
ANSES Agence Nationale de Sécurité Sanitaire
de lalimentation, de lenvironnement et du
travail
  • La chaire Développement durable de Sciences Po
    et lANSES posent des questions
    essentielles
  • le 25 juin 2014 à Paris, à loccasion du colloque
  • Perte de biodiversité et vulnérabilité sanitaire
    des systèmes de production
  • Des professionnels du vivant souhaitent apporter
  • leur éclairage sur des questions vitales
  • en lien avec ces problématiques

2
6 questions essentielles posées par des
scientifiques et des professionnels de
lagriculture, de lélevage, de la santé
alternative
  1. Quels sont les systèmes de production agricoles
    et alimentaires à risque ?
  2. Quelles sont les causes de la perte de
    biodiversité et de la vulnérabilité sanitaire ?
  3. Comment un écosystème fonctionne-t-il ?
  4. Qui gère les équilibres écologiques ?
  5. La conception actuelle de la sécurité est-elle
    toujours favorable à la sécurité et à lintérêt
    public ?
  6. Les pouvoirs publics choisiront-ils la bourse ou
    la vie ?

3
Reconnaitre que des questions primordiales se
posent sur la vitalité et lavenir du vivant
  • Il est remarquable et significatif que des
    institutions telles que Sciences Po et lANSES se
    penchent sur les questions de perte de
    biodiversité et de vulnérabilité des systèmes de
    production, afin de mieux en identifier les
    causes.
  • Actuellement, les pouvoirs publics et les
    législateurs oscillent dans leurs orientations
    politiques et règlementaires entre les impératifs
    liés à la préservation du vivant et de
    lenvironne-ment, et ceux liés aux intérêts
    économiques, à la croissance de la consommation.

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  • Ce nest pas en installant sous la banquise du
    Spitzberg un coffre fort génétique de semences
    végétales La réserve mondiale de semences du
    Svalbard que lon préservera la biodiversité.
  • Cette initiative montre que les pouvoirs publics
    et les multinationales ont conscience de
    lévolution négative rapide des ressources de la
    biodiversité et de la génétique végétale.
  • Les choix entre préservation écologique et
    soutien de lactivité économique sont de plus en
    plus contradictoires, parce que les évolutions
    samplifient rapidement de manière divergente.

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Perte de biodiversité et vulnérabilité sanitaire
un problème universel
  • Si la perte de biodiversité et la vulnérabilité
    des espèces végétales et animales sont des
    préoccupations fortes en agriculture, ces
    problématiques sont actuellement fondamentales
    pour lensemble des espèces vivantes, sauvages ou
    domestiques, y compris pour lespèce humaine,
    soumise aux mêmes lois biologiques.
  • Les causes de ces pertes de vitalité sont
    communes, et leur évolution accélérée est
    inquiétante. Il semble indispensable den
    identifier les causes, afin de tenter denrayer
    des processus qui évoluent vers une aggravation
    rapide, et de préserver lavenir de la
    biodiversité et des générations futures.

6
Une action négative rapide
  • En un demi-siècle, laction de lhomme sur les
    milieux naturels, les équilibres écologiques et
    la vitalité des populations est extrêmement
    préoccupante
  • Citons les effets négatifs sur les sols, les
    ressources en eau, les ressources marines, les
    perturbations climatiques, la perte de
    biodiversité, dinsectes pollinisateurs, la
    déforestation, les manipulations génétiques, et
    chez lhomme, lexplosion des maladies
    dégénératives, la baisse de la fécondité
    masculine, les effets des perturbateurs
    endocriniens

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  • Dans un avenir proche, on peut craindre des
    déséquilibres majeurs des écosystèmes naturels et
    une inadaptation croissante des milieux
    artificiels, tels que les élevages intensifs.
  • La croissance matérielle et économique
    exponentielle sur une planète aux ressources
    limitées, qui comptera 9 milliards dhommes en
    2050, est-elle un objectif réaliste ?
  • Cette question nest pas affrontée par les
    pouvoirs publics à la hauteur
    du défi quelle pose, à cause du pouvoir
    devenu exorbitant des acteurs
    économiques.

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  • 1- Quels sont les systèmes de production
    agricoles et alimentaires à risque ?

9
Quels sont les systèmes de production agricoles
et alimentaires à risque ?
  • Des systèmes hyperintensifs et/ou industriels de
    production agricole ou délevage se sont
    développés depuis les années 60. Ces systèmes
    sont très étroitement dépendants de lindustrie,
    du commerce mondial et de lartificialisation.
  • Ils ont dabord été présentés comme lavenir de
    lagriculture, étant les seuls capables de
    nourrir la population mondiale.
  • On constate de plus en plus que ces systèmes ne
    sont pas durables, quils épuisent la terre,
    quils sont couteux en énergie fossile, quils
    utilisent beaucoup de produits de synthèse et
    dintrants qui polluent lenvironnement et les
    productions, quils diminuent la biodiversité,
    diminuent la vitalité animale, dégradent les
    paysages, accroissent lexode rural

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Quels sont les systèmes de production agricoles
et alimentaires à risque ?
  • Lagro-écologie nest pas un concept à la mode,
    mais un besoin actuel et davenir impératif.
  • Sa justification est de proposer des systèmes de
    production durables, cest-à-dire de trouver des
    compromis entre production raisonnable et
    pérennisation des systèmes et de la capacité de
    produire.
  • Ces systèmes sont fondés sur une utilisation
    optimisée du milieu (lécosystème), afin de
    respecter son équilibre et sa capacité de
    régénération.
  • A lopposé du discours officiel productiviste,
    plus notre planète est peuplée, plus ils
    deviennent nécessaires. Ils sont créateurs
    demploi et rééquilibrent loccupation du
    territoire

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  • 2- Quelles sont les causes de la perte de
    biodiversité et de la vulnérabilité sanitaire ?

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Quelles sont les causes de la perte de
biodiversité ?
  • Parmi les causes principales de perte de
    biodiversité on peut citer les agressions contre
    le vivant dues à
  • la chimie de synthèse (phytosanitaires, autres
    pesticides, produits et polluants industriels,
    engrais, résidus médicamenteux, perturbateurs
    endocriniens)
  • la surexploitation de ressources naturelles
    limitées
  • la perte de vitalité de lhumus, base de la
    pyramide du vivant terrestre et de lagriculture,
    et la déforestation
  • une régression du réservoir génétique, due à des
    sélections unidirectionnelles, aux pratiques
    agricoles intensives et aux déséquilibres des
    écosystèmes
  • une perturbation de fonctions naturelles
    essentielles, telle que la pollinisation par
    les insectes.

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Quelles sont les causes de la perte de
biodiversité ?
  • Une autre cause fondamentale de la perte de
    biodiversité est laccaparement et
    lartificialisation des ressources du vivant par
    les industriels, avec la complicité des
    législateurs
  • La confiscation du droit des paysans de
    sélectionner, produire et échanger leurs semences
    adaptées à leur milieu, pour imposer des semences
    hybrides F1 brevetées, quils ne peuvent pas
    reproduire.
  • La brevétisation du vivant contraint les
    producteurs agricoles à la dépendance, à la perte
    dautonomie. Elle entraine des problèmes
    économiques et sociaux graves dans les pays
    défavorisés ou lagriculture vivrière est
    indispensable.

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Quelles sont les causes de la vulnérabilité
sanitaire ?
  • Les causes majeures de vulnérabilité sanitaire
    des systèmes de production agricole sont
  • La perte de rusticité, liée à lartificialisation,
    à lintensification et à la sélection génétique
    unidirectionnelle.
  • La standardisation et la normalisation des
    semences, imposées par voie règlementaire,
    objectifs fondamenta-lement opposés à
    ladaptation génétique au terroir.
  • Lutilisation de méthodes industrielles pour
    maximiser les productions végétales et animales
    entraine vulnérabilité métabolique et
    immunitaire, diminution de la longévité, baisse
    de qualité des productions, épuisement des sols
    ou des animaux.

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Quelles sont les causes de la vulnérabilité
sanitaire ?
  • Elle est liée également
  • à des pratiques délevage ne respectant pas les
    besoins physiologiques et comportementaux des
    animaux
  • aux effectifs élevés et à la densité animale
    excessive, entrainant des perturbations sociales,
    un stress permanent épuisant les capacités
    dadaptation, laugmentation des circulations
    virales ou bactériennes.
  • à lapparition dagents infectieux nouveaux liés
    au réchauffement climatique et à la
    mondialisation des échanges de plantes, danimaux
    et de leurs pathogènes.

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Quelles sont les causes de la vulnérabilité
sanitaire ?
  • Elle est encore liée aux pratiques sanitaires,
    telles que
  • lutilisation quasi-exclusive de médicaments
    allopathiques, qui ne sollicitent pas les
    défenses de lanimal et sa réactivité
    physiologique
  • lutilisation massive dantibiotiques et
    dantiparasitaires, qui induisent leur
    propre inefficacité (antibiorésistance)
  • lutilisation souvent excessive, pour les
    productions intensives, de vaccins, rendus
    nécessaires par un système délevage industriel
    qui vulnérabilise, par sa conception même, la
    santé des animaux
  • labsence de réponse thérapeutique officielle
    adaptée pour certains problèmes, laissant des
    pathologies fréquentes sans solutions homologuées
    ou autorisées

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Quelles sont les causes de la vulnérabilité
sanitaire ?
  • Elle est encore liée
  • aux règlementations inadaptées et
    disproportionnées, qui entravent radicalement le
    développement de méthodes naturelles soutenant ou
    restaurant les capacités physiologiques et la
    vitalité, et qui présentent une haute sécurité
    sanitaire et écologique, telles que les plantes
    favorables à la santé des animaux ou des plantes.
  • à linterdiction totale pour léleveur,
    réaffirmée récemment par lANSES, dutiliser des
    plantes non préoccupantes en automédi-cation,
    exigence en opposition avec des millénaires
    dutilisation populaire, et au monopole
    corporatiste de leur prescription par les
    vétérinaires, pourtant non formés à leur
    utilisation.

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Connaitre et reconnaitre ces problèmes
  • Depuis soixante ans, une conception mécaniste et
    matérialiste de la nature et de la vie a conduit
    à des actions opposées au fonctionnement des
    processus naturels et a entrainé une perte rapide
    et irréversible de biodiversité, une
    vulnérabilité sanitaire accrue.
  • Ces problèmes nécessitent de repenser
    fondamentalement nos concepts et nos pratiques,
    et de respecter humblement les interactions entre
    les êtres vivants et leur milieu, dont
    lagriculture moderne a cru pouvoir saffranchir.
  • Linterférence de ces questions vitales avec les
    intérêts des industriels semble à lheure
    actuelle un problème majeur qui nest pas
    réellement pris en compte par les décideurs

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  • 3- Comment un écosystème fonctionne-t-il ?

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Comment un écosystème fonctionne-t-il ?
  • Lensemble des causes des perturbations évoquées
    précédemment peut se résumer en une cause
    primaire
  • Pour préserver la biodiversité et la vitalité,
  • il faut respecter et favoriser les
    autorégulations biologiques et les interactions
    naturelles entre les espèces, qui permettent les
  • EQUILIBRES DU VIVANT ET DES ECOSYSTEMES

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Notre jardin commun à préserver lécosystème
terrestre
  • Lécosystème est constitué de lensemble des
    espèces végétales et animales qui y vivent, en
    interrelations collaboratives, complé-mentaires
    ou antagonistes entre elles, et du milieu
    physique qui héberge ces espèces sol vivant,
    eau et oxygène, lumière, climat, activités et
    artificialisations du milieu par lhomme.
  • Lhomme a un impact de plus en plus important sur
    son écosys-tème, dû a ses activités, son
    occupation inégale du territoire, sa consommation
    dénergie, son niveau élevé de population.
  • Tout être vivant, y compris lhomme, est intégré
    à léquilibre complexe de son écosystème, et
    totalement dépendant de celui-ci pour son
    alimentation, son besoin en oxygène, sa vie et sa
    survie.

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Notre jardin commun à préserver lécosystème
terrestre
  • Les équilibres autorégulés du vivant et des
    écosystèmes sont évolutifs, mais avec une
    capacité dadaptation limitée.
  • La santé et la vitalité dun écosystème sont
    proportionnelles à cette capacité de se maintenir
    et de sadapter, et inversement proportionnelle à
    lintensité et à la durée des agressions et des
    déséquilibres quil subit.

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Les équilibres du vivant
  • La santé dun être vivant, cest sa capacité à
    maintenir son équilibre interne face aux
    variations de son milieu.
  • Le lien entre santé et équilibre des milieux de
    vie (ou écosystèmes) est donc fondamental.
  • Plus un écosystème est perturbé, plus il devient
    pathogène pour les êtres vivants qui loccupent.

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La santé dun être vivant, cest sa capacité à
maintenir son équilibre interne face aux
variations de son milieu
  • 2 solutions existent pour répondre à ce
    besoin déquilibre
  • La première consiste à créer un milieu
    artificialisé et à contrôler celui-ci au maximum.
    Cette méthode est privilégiée en agriculture et
    en élevage intensifs. On utilise des semences
    végétales ou des souches danimaux très
    sélectionnés (perte de biodiversité), et un
    niveau important dintrants chimiques de
    synthèse. Cette méthode possède un cout
    énergétique élevé, et diminue la vitalité et la
    réactivité (vulnérabilité sanitaire) au profit de
    la productivité.
  • Elle nécessite une fuite en avant technologique,
    économique et des solutions sanitaires
    palliatives. Limpact écologique est très
    négatif. Labsence de durabilité est rapidement
    évidente.

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La santé dun être vivant, cest sa capacité à
maintenir son équilibre interne face aux
variations de son milieu
  • La deuxième solution consiste à rechercher une
    intégration peu perturbatrice dans lécosystème
    lutilisation de méthodes dagro-écologie,
    privilégiant les complémentarités biologiques,
    les équilibres naturels, le respect des cycles du
    vivant.
  • Ceci permet une productivité optimale des
    ressources du milieu naturel lenvironnement
    est entretenu, le vivant est dynamique et réactif
    et les ressources sont pérennisées.
  • Les méthodes sont axées sur la durabilité
    production raisonnable de qualité, vitalité de
    lécosystème, vitalité des végétaux et des
    animaux, utilisation minorée des énergies
    fossiles et des produits de synthèse, réduction
    des intrants.

26
  • 4- Qui gère les équilibres écologiques ?

27
Qui gère les équilibres écologiques ?
  • Actuellement, la biodiversité diminue et la
    vulnérabilité sanitaire augmente parce que les
    écosystèmes se dégradent ou sont trop
    artificiels.
  • Les conditions favorables à la vie et à sa
    pérennité ne sont plus assurées.
  • Qui peut gérer léquilibre des écosystèmes ?

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Qui gère efficacement les équilibres écologiques ?
  • Les scientifiques ?
  • Les experts ?
  • Les législateurs et les pouvoirs publics ?
  • Les industriels ?
  • Les paysans ?

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Qui gère les équilibres écologiques ?Les
scientifiques ?
  • Si la science permet de mieux comprendre les
    mécanismes biologiques et écologiques, et
    certaines perturbations de ceux-ci, elle ne
    permet pas dassurer les régulations naturelles
    interdépendantes dune infinie complexité
  • et de gérer léquilibre global de lécosystème.
  • Les scientifiques ont pour mission de développer
    des connaissances sur le fonctionnement des
    écosystèmes et de proposer des indicateurs à
    surveiller.
  • Des actions daccompagnement ou des corrections
    mineures peuvent être favorables, pour
    accompagner la régulation naturelle.

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Qui gère les équilibres écologiques ? Les
experts ?
  • Lexpert est un scientifique qui perd la
    neutralité du scientifique pour orienter les
    règlementations en fonction de ses connaissances,
    de ses convictions, de son formatage par la
    pensée officielle dominante.
  • Les experts sont souvent liés aux industriels, et
    peuvent être en conflit avec lintérêt public et
    écologique.
  • La majorité dentre eux a une vision de
    spécialiste, hyperfocalisée et restreinte de son
    domaine de compétence. Dans ses conclusions,
    lexpert intègre trop rarement une analyse
    globale.
  • Un abord multidisciplinaire, et une liaison forte
    avec les acteurs et les problématiques de terrain
    sont impératifs pour avoir une appréciation
    globale, réaliste et pondérée des questions liées
    au vivant, du rapport bénéfices/risques des
    solutions proposées ou imposées. Actuellement ces
    conditions ne sont pas remplies.

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Qui gère les équilibres écologiques ?Les
législateurs et les pouvoirs publics ?
  • On ne peut pas gérer le vivant avec des
    règlementations écrites par des juristes et des
    technocrates de Bruxelles, inspirés par les
    experts et les lobbies industriels, qui font
    passer des intérêts économiques avant les
    impératifs biologiques, quils méconnaissent.
  • La plupart des décideurs politiques, des
    législateurs et des administratifs considèrent
    que le vivant est un secteur économique comme un
    autre, à cadrer et à normaliser.
  • Ils nintègrent pas la complexité et les
    impératifs du vivant dans leurs décisions, plutôt
    motivées par des considéra-tions économiques,
    règlementaires ou politiques.

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Qui gère les équilibres écologiques ?Les
industriels ?
  • La majorité des acteurs industriels a une
    perception essentiellement économique du
    potentiel que représentent les activités liées au
    vivant (agriculture, alimentation, santé,
    génétique, environnement)
  • Cette prédominance de la motivation économique
    sest révélée inadaptée à la gestion des
    équilibres écologiques, et produit des effets
    négatifs rapides sur la biodiversité...
  • Lappétit dexpansion et de puissance des
    multinationales, leur lobbying intense sont
    fondamentalement opposés à la préservation
    écologique, à une gestion durable des ressources
    et à la démocratie.

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Qui gère les équilibres écologiques ?Les paysans
?
  • Le rôle des agriculteurs et des éleveurs est
    fondamental pour la préservation des
    équilibres écologiques et du potentiel de
    production alimentaire.
  • Les systèmes agricoles intensifs et industriels
    sont très défavorables à la préservation du
    vivant (épuisement des ressources, de lénergie,
    pollutions de la terre, de leau et des aliments,
    exode rural, dépendance économique des paysans,
    image dévalorisée)
  • Les systèmes agricoles intégrant les exigences de
    lagro-écologie sont les méthodes davenir
    utilisation minimisée des produits de synthèse,
    associations culturales et polyculture-élevage
    préservant la biodiversité et les niches
    écologiques, durabilité par respect des
    équilibres, recyclage local des effluents,
    entretien environnemental, préservation de
    lemploi rural, image gratifiante et positive,
    circuits courts, meilleure autonomie des
    agriculteurs

34
Qui gère les équilibres écologiques ?La nature
elle-même !
  • Les processus du vivant sont dune complexité
    inouïe.
  • Seuls les écosystèmes sont capables dassurer
    eux-mêmes, par autorégulation naturelle, la
    gestion de leurs équilibres complexes.
  • Il faut préserver et favoriser lautorégulation
  • des équilibres du vivant et des écosystèmes.
  • Les pratiques agricoles adaptées leur sont
    favorables.

35
  • 5- La conception administrative actuelle de la
    sécurité est-elle toujours favorable à la
    sécurité et à lintérêt public ?

36
Hiérarchiser les risques avec bon sens et
favoriser les méthodes douces
  • Actuellement, il ny a plus de hiérarchisation
    des risques et de bon sens pour gérer la
    sécurité.
  • On entrave ainsi des méthodes naturelles et
    populaires sans risques, sous prétexte quelles
    pourraient peut être en présenter
    exceptionnellement et quelles ne sont pas
    pourvues dhomologation officielle, au profit de
    méthodes industrielles lourdes, couteuses,
    produisant des effets secondaires non maitrisés,
    toxiques et polluantes, parce quelles sont
    défendues par des acteurs industriels puissants,
    qui ont la capacité de les faire homologuer et
    breveter à leur profit.

37
La sécurité, pour qui et pourquoi ?
  • Le mythe de lhypersécurité absolue est une
    dérive illusoire et couteuse liée à un pouvoir
    excessif des juristes et des experts. Seuls les
    acteurs industriels peuvent sy conformer.
  • Lhypersécurité est le privilège de sociétés
    opulentes, (ce que nous serons de moins en
    moins), où on cache les risques derrière des
    paperasses, sans les éliminer, comme le montre en
    permanence lactualité.
  • Un principe de précaution poussé à lextrême se
    révèle régulièrement contre-productif, parfois
    même aberrant.
  • Il est utilisé de manière inégale et sélective,
    voire comme méthode déradication. La notion
    actuelle de la sécurité ne prend pas en compte le
    bon sens, une analyse pondérée et globale du
    rapport bénéfice/cout risque.

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Privilégier des produits industriels artificiels
ou des méthode écologiques et durables?
  • Élevages industriels / agro-écologie paysanne ?
  • Produits phytosanitaires de synthèse / PPS
    naturels non préoccupants ?
  • Médicaments de synthèse / Plantes médicinales
    traditionnelles ?
  • Produit de synthèse problématique pourvu dAMM /
    produit naturel traditionnel sans danger ?
  • Semences brevetées hybrides F1 ou manipulées
    génétiquement / semences paysannes localement
    adaptées ?


  • AMM Autorisation de Mise sur le Marché

39
Quelle politique de la sécurité sanitaire ?
  • Souhaite t-on privilégier lautonomie des
    populations par des systèmes naturels, non
    préoccupants
  • et pérennes,
  • ou bien imposer la dépendance aux multinationales
    dans des systèmes artificialisés et brevetés, qui
    ne sont pas durables, qui réduisent la
    biodiversité,
  • la vitalité et lautonomie alimentaire et
    sanitaire,
  • mais qui sont les seuls autorisés et imposés par
    létat, au nom de la  sécurité  ?

40
  • 6- Les pouvoirs publics choisiront-ils
  • la bourse ou la vie ?

41
La bourse ou la vie ?
  • De plus en plus souvent, les règlementations dans
    les domaines de lagriculture et de la santé ne
    privilégient pas la vitalité du vivant, la
    biodiversité et les conditions nécessaires à la
    préservation des équilibres, mais les intérêts
    économiques des acteurs industriels les plus
    puissants.
  • Des intérêts privés passent avant lintérêt
    public, sous le motif hypertrophié du principe de
    précaution et de la sécurité sanitaire ou
    alimentaire, le plus souvent en invoquant des
    catastrophes sanitaires ou environne-mentales
    dont ils sont eux-mêmes responsables.

42
Le vivant coopération naturelle ou
artificialisation ?
  • Dans le domaine de la biologie, les actions
    fondées sur lartificialisation apportent des
    solutions palliatives utiles au niveau ponctuel
    ou individuel (traitements phytosanitaires,
    médecine allopathique, réanimation, thérapie
    génique), mais souvent avec un coût économique,
    écologique et énergétique élevé.
  • Elles font perdre lautonomie et la capacité de
    sadapter, et sont contraires, à terme, à la
    vitalité du vivant.
  • Elles ne peuvent pas être le seul mode de gestion
    des risques biologiques, mais elles sont
    privilégiées actuellement, parce quelles sont
    issues de lobbies industriels puissants, qui ont
    la capacité dorienter les règlementations à leur
    profit.

43
Le vivant coopération naturelle, ou
artificialisation ?
  • Le monde vivant est fondé sur léchange cyclique,
    la complémentarité et léquilibre des espèces, au
    sein dun milieu aux ressources matérielles et
    énergétiques limitées, quil faut respecter,
    économiser et préserver.
  • Hommes politiques, législateurs, acteurs
    industriels choisissent la croissance
    exponentielle et la puissance économique plutôt
    que léquilibre du vivant, la sobriété, le
    partage, lavenir et lintérêt public.
  • Malgré un discours souvent pro-écologique, ces
    orientations ne sont pas remises en question par
    les pouvoirs publics.

44
Les avancées vers lagro-écologie sont-elles
favorisées ?
  • En tant que professionnels du monde agricole,
    nous testons, validons et utilisons des solutions
    alternatives, de haute sécurité sanitaire et
    écologique, qui répondent aux besoins évoqués
    précédemment.
  • Paradoxalement, ces méthodes naturelles non
    préoccu-pantes sont entravées, parfois même
    sanctionnées, par des règlements draconiens
    disproportionnés.
  • Comment faire émerger les solutions naturelles
    répondant aux besoins vitaux actuels de
    lagro-écologie, si seuls sont autorisés les
    produits des industriels qui sont en capacité de
    répondre à des normes faites par eux et pour eux ?

Collectif ICI VIE - www.ourlivingworld.eu
45
Préserver et favoriser la vie par des choix
politiques raisonnables et cohérents
  • La perte accélérée de biodiversité et la
    vulnérabilité sont les symptômes dune pathologie
    grave de notre jardin terrestre. Elle ne touche
    pas que les systèmes de production agricole et
    alimentaire, mais lensemble du monde vivant.
  • Les pouvoirs publics percevront-ils limportance
    des enjeux, et les évolutions radicales quils
    impliquent, avant que les atteintes ne deviennent
    irréversibles ?
  • Collectif INITIATIVE CITOYENNE POUR L'IMPERATIF
    DU VIVANT DE L'ECOLOGIE www.ourlivingworld.eu
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